Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Abteilung V

E-2720/2021

Urteil vom 19. Oktober 2021

Richter David R. Wenger (Vorsitz),

Richterin Contessina Theis,
Besetzung
Richterin Barbara Balmelli,

Gerichtsschreiber Matthias Neumann.

A._______, geboren am (...),

Afghanistan,
Parteien
vertreten durch MLaw Rena Portmann, Rechtsschutz für Asylsuchende, (...),

Beschwerdeführer,

gegen

Staatssekretariat für Migration (SEM),

Quellenweg 6, 3003 Bern,

Vorinstanz.

Asyl (ohne Wegweisungsvollzug);
Gegenstand
Verfügung des SEM vom 10. Mai 2021 / N (...).

Sachverhalt:

A.
Der Beschwerdeführer suchte am 16. März 2021 in der Schweiz um Asyl nach. Anlässlich der Personalienaufnahme vom 22. März 2021 und der Anhörung vom 29. April 2021 machte er zu seiner Biographie und zu seinen Asylgründen im Wesentlichen Folgendes geltend:

Er sei afghanischer Staatsangehöriger und stamme aus dem Dorf B._______ im Bezirk C._______ in der Provinz Ghazni, wo er geboren worden und mit seinen vier Geschwistern aufgewachsen sei und die dortige Schule bis zur elften Klasse besucht habe. Im Jahr 2018 habe er die Prüfung zur Aufnahme in die Militärakademie in Kabul bestanden und diese daraufhin für rund eineinhalb Jahre absolviert. Nachdem Mitglieder der Taliban in seinem Heimatdorf erfahren hätten, dass er an der Militärakademie studiere, hätten sie seinen Vater mehrmals unter Druck gesetzt und bedroht haben. Sie hätten ihn zweimal verbal bedroht, ein weiteres Mal persönlich aufgesucht und dabei zusammengeschlagen. Sie hätten den Vater jeweils aufgefordert, ihn, den Beschwerdeführer, nach Hause zu beordern, damit er sich den Taliban anschliesse. Während eines Urlaubsbesuchs bei seiner Familie im Heimatdorf habe der Vater ihm sogleich von den wiederholten Drohungen der Taliban berichtet. Am gleichen Tag, in der Nacht, seien Mitglieder der Taliban auf dem Familiengrundstück erschienen, nachdem sie offenbar von seiner Anwesenheit erfahren hätten. Sie seien nach einer kurzen Konversation mit dem Vater in das Haus eingedrungen und hätten ihn unter Einsatz von Schlagstöcken und Waffenkolben zusammengeschlagen. Die Taliban hätten ihn gleich mitnehmen wollen. Nachdem sein Vater ihnen jedoch versprochen und persönlich dafür gebürgt habe, dass er ihn nach der Heilung seiner Verletzungen zu ihnen bringen werde, hätten sie von ihm abgelassen und das Haus wieder verlassen. Danach habe seine Familie ihn umgehend in ein Spital gebracht, wo er am (...) und am (...) operiert worden und er circa einen Monat zur Behandlung geblieben sei. Nach der Entlassung aus dem Spital habe er Afghanistan im September 2019 illegal mithilfe eines Schleppers verlassen. Ungefähr eineinhalb Monate nach seiner Ausreise habe er telefonisch von seiner Mutter erfahren, dass die Taliban den Vater kurz nach seiner Ausreise erschossen hätten.

Der Beschwerdeführer reichte als Beweismittel einen Militärausweis (in Kopie), Fotos aus seiner Zeit in der Militärakademie sowie den (...)-Ausweis seiner in der Schweiz lebenden Schwester zu den Akten.

B.
Das SEM unterbreitete der Rechtsvertretung des Beschwerdeführers am 6. Mai 2021 einen Entwurf des Asylentscheides. Die Rechtsvertretung nahm mit Datum vom 7. Mai 2021 Stellungnahme dazu.

C.
Mit Verfügung vom 10. Mai 2021 stellte das SEM fest, der Beschwerdeführer erfülle die Flüchtlingseigenschaft nicht, lehnte sein Asylgesuch ab und verfügte die Wegweisung aus der Schweiz. Den Vollzug der Wegweisung erachtete es jedoch als nicht zumutbar, weshalb es die vorläufige Aufnahme des Beschwerdeführers anordnete.

D.
Mit Eingabe vom 9. Juni 2021 erhob der Beschwerdeführer gegen diese Verfügung beim Bundesverwaltungsgericht Beschwerde und beantragte, die angefochtene Verfügung sei aufzuheben und ihm sei unter Anerkennung der Flüchtlingseigenschaft Asyl zu gewähren. In prozessualer Hinsicht sei ihm die unentgeltliche Rechtspflege zu gewähren und auf die Erhebung eines Kostenvorschusses zu verzichten.

E.
Mit Zwischenverfügung vom 14. Juni 2021 hiess der Instruktionsrichter das Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung gut und verzichtete auf die Erhebung eines Kostenvorschusses. Gleichzeitig lud er das SEM zur Einreichung einer Vernehmlassung ein.

F.
Das SEM beantragt in der Vernehmlassung vom 22. Juni 2021 die Abweisung der Beschwerde.

G.
Mit Zwischenverfügung vom 24. Juni 2021 stellte der Instruktionsrichter dem Beschwerdeführer die Vernehmlassung zur Replik zu.

H.
Mit Eingabe vom 8. Juli 2021 replizierte der Beschwerdeführer.

Das Bundesverwaltungsgericht zieht in Erwägung:

1.

Gemäss Art. 31
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)
LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)23.
VGG beurteilt das Bundesverwaltungsgericht Beschwerden gegen Verfügungen nach Art. 5
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 5 - 1 Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet:
1    Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet:
a  de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations;
b  de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations;
c  de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations.
2    Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25
3    Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision.
VwVG und entscheidet auf dem Gebiet des Asyls in der Regel - wie auch vorliegend - endgültig (Art. 83 Bst. d Ziffer 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre:
a  les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit59 jugée par un tribunal;
b  les décisions relatives à la naturalisation ordinaire;
c  les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent:
c1  l'entrée en Suisse,
c2  une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit,
c3  l'admission provisoire,
c4  l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi,
c5  les dérogations aux conditions d'admission,
c6  la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation;
d  les décisions en matière d'asile qui ont été rendues:
d1  par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger,
d2  par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit;
e  les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération;
f  les décisions en matière de marchés publics:
fbis  les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs66;
f1  si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou
f2  si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics64;
g  les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes;
h  les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale;
i  les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile;
j  les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave;
k  les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit;
l  les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises;
m  les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
n  les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent:
n1  l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision,
n2  l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire,
n3  les permis d'exécution;
o  les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules;
p  les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:71
p1  une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public,
p2  un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications72;
p3  un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste74;
q  les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent:
q1  l'inscription sur la liste d'attente,
q2  l'attribution d'organes;
r  les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3475 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)76;
s  les décisions en matière d'agriculture qui concernent:
s1  ...
s2  la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production;
t  les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession;
u  les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers80);
v  les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national;
w  les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe.
x  les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198184, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs;
y  les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal;
z  les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie87 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe.
BGG; Art. 105
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral370.
AsylG, SR 142.31). Der Beschwerdeführer ist als Verfügungsadressat zur Beschwerdeführung legitimiert (Art. 48
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 48 - 1 A qualité pour recourir quiconque:
1    A qualité pour recourir quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire;
b  est spécialement atteint par la décision attaquée, et
c  a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification.
2    A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir.
VwVG). Auf die frist- und formgerecht eingereichte Beschwerde ist einzutreten (Art. 105
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral370.
und Art. 108 Abs. 2
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 108 Délais de recours - 1 Dans la procédure accélérée, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de sept jours ouvrables pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de cinq jours pour les décisions incidentes.
AsylG sowie Art. 52
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
1    Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains.
2    Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours.
3    Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable.
VwVG).

2.
Die Kognition des Bundesverwaltungsgerichts und die zulässigen Rügen richten sich im Asylbereich nach Art. 106 Abs. 1
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 106 Motifs de recours - 1 Les motifs de recours sont les suivants:
AsylG.

3.
Gegenstand des vorliegenden Beschwerdeverfahrens bilden die Fragen der Flüchtlingseigenschaft, des Asyls und der verfügten Wegweisung. Der Wegweisungsvollzug ist nicht mehr zu prüfen, nachdem die Vorinstanz den Beschwerdeführer wegen Unzumutbarkeit des Wegweisungsvollzugs vorläufig aufgenommen hat.

4.

4.1 Gemäss Art. 2 Abs. 1
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 2 Asile - 1 La Suisse accorde l'asile aux réfugiés sur demande, conformément aux dispositions de la présente loi.
AsylG gewährt die Schweiz Flüchtlingen grundsätzlich Asyl. Flüchtlinge sind Personen, die in ihrem Heimatstaat oder im Land, in dem sie zuletzt wohnten, wegen ihrer Rasse, Religion, Nationalität, Zugehörigkeit zu einer bestimmten sozialen Gruppe oder wegen ihrer politischen Anschauungen ernsthaften Nachteilen ausgesetzt sind oder begründete Furcht haben, solchen Nachteilen ausgesetzt zu werden (Art. 3 Abs. 1
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques.
AsylG). Als ernsthafte Nachteile gelten namentlich die Gefährdung des Lebens oder der Freiheit sowie Massnahmen, die einen unerträglichen psychischen Druck bewirken.

4.2 Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. Diese ist glaubhaft gemacht, wenn die Behörde ihr Vorhandensein mit überwiegender Wahrscheinlichkeit für gegeben hält. Unglaubhaft sind insbesondere Vorbringen, die in wesentlichen Punkten zu wenig begründet oder in sich widersprüchlich sind, den Tatsachen nicht entsprechen oder massgeblich auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abgestützt werden (Art. 7
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié.
AsylG).

4.3 Das Bundesverwaltungsgericht hat die Anforderungen an das Glaubhaftmachen in verschiedenen Entscheiden dargelegt (vgl. BVGE 2015/3 E. 6.5.1 sowie 2013/11 E. 5.1; Anne Kneer/Linus Sonderegger, Glaubhaftigkeitsprüfung im Asylverfahren - Ein Überblick über die Rechtsprechung des Bundesverwaltungsgerichts, Asyl 2/2015, S. 5). Darauf kann hier verwiesen werden.

5.

5.1 Die Vorinstanz kommt in der angefochtenen Verfügung zum Schluss, die Vorbringen des Beschwerdeführers hielten den Anforderungen an die Glaubhaftigkeit (Art. 7
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié.
AsylG) und an die Flüchtlingseigenschaft (Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques.
AsylG) nicht stand.

Seine Aussagen zur Verfolgung durch die Taliban seien unsubstantiiert. Er habe nicht detailliert erläutern können, wie die Taliban von seinem Aufenthalt in der Militärakademie erfahren hätten oder wie die Gespräche beziehungsweise Drohkontakte zwischen den Taliban und seinem Vater abgelaufen seien, so etwa zum konkreten Zeitraum, zu den Lokalitäten und zu den jeweils beteiligten Personen. Weiter habe er die Talibanmitglieder, welche ihn zuhause aufgesucht und zusammengeschlagen hätten, nicht individuell beschreiben können und auch zu den Umständen des Todes seines Vaters - namentlich zum Zeitpunkt - sei er nicht in der Lage gewesen, konkrete Angaben zu machen. Weiter seien seine Aussagen insgesamt auch logisch nicht nachvollziehbar. Dass er seinen Vater nicht näher über die genauen Umstände der erfolgten Drohungen durch die Taliban gefragt habe, entspräche nicht dem Verhalten einer bedrohten Person. Ausserdem sei das geschilderte Verhalten der Taliban, wonach diese am gleichen Tag der Ankunft des Beschwerdeführers bei ihm zuhause aufgetaucht seien und ihn - ohne jegliche Konversation - zwecks Kooperation umgehend zusammengeschlagen hätten, nicht nachvollziehbar, genauso wie der Umstand, dass man ihn nicht gleich mitgenommen habe. Schliesslich sei zweifelhaft, wie der Beschwerdeführer angesichts seiner schweren Verletzungen derart rasch illegal aus dem Land habe ausreisen können, wobei diesbezüglich allgemein festzuhalten sei, dass die Verletzungen auch auf andere Ursachen zurückgeführt werden könnten.

Zur Flüchtlingseigenschaft nach Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques.
AsylG führte die Vorinstanz aus, die Absolvierung der Militärakademie für sich alleine vermöge noch keine asylrelevante Gefährdung (durch die Taliban) zu begründen. Gleiches gelte für die geltend gemachte Desertion aus der Militärakademie. Gemäss Quellenlage werde die Desertion aus dem Dienst in Afghanistan kaum strafrechtlich verfolgt, wobei im Übrigen aufgrund der unglaubhaften Aussagen zur Bedrohung durch die Taliban die konkreten Umstände der Desertion im vorliegenden Fall offengelassen werden könnten. Es sei denn auch möglich, dass der Beschwerdeführer die Militärakademie regulär und legal abgebrochen habe. Daran würden auch die Ausführungen des Beschwerdeführers in seiner Stellungnahme zum Entscheidentwurf nichts ändern.

5.2 In der Rechtsmitteleingabe entgegnet der Beschwerdeführer, dass er nicht habe erklären können, woher die Taliban von seinem Aufenthalt in der Militärakademie erfahren hätten, sei ihm nicht anzulasten, denn es sei davon auszugehen, dass die Taliban ihre Informationsquellen nicht preisgeben würden. Vielmehr spreche die Offenlegung seines Nichtwissens gerade für dessen Glaubhaftigkeit, da dies ein Realkennzeichen darstelle. Ausserdem habe er anhand detaillierter Beispiele aufgezeigt, über welche technischen Möglichkeiten und Informationsnetze die Taliban verfügen würden, um an solche Informationen zu gelangen. Hinsichtlich der genauen Umstände der Drohkontakte zwischen den Taliban und seinem Vater sei zu beachten, dass er diese Vorfälle nicht selbst erlebt habe beziehungsweise persönlich anwesend gewesen sei. Wenn er denn unumwunden zugebe, über die beteiligten Personen, die Daten und zeitlichen Abstände dieser Kontakte nichts sagen zu können, spreche dies im Sinne der Realkennzeichen auch hier für die Glaubhaftigkeit der Vorbringen. Es sei auch zu beachten, dass er den Inhalt der jeweiligen Drohgespräche relativ genau geschildert habe. Wenn er sodann die zwei Talibanmitglieder, welche ihn zuhause angegriffen hätten, nicht detailliert habe beschreiben können, sei dies aufgrund der Umstände nachvollziehbar. Der Angriff habe in der Nacht und in Dunkelheit stattgefunden und es sei allgemein bekannt, dass Mitglieder der Taliban - mit langen Bärten und einem Turban - sich alle sehr ähnlich kleiden würden. Auch könne ihm nicht vorgeworfen werden, die konkreten Umstände des Todes seines Vaters nicht konkret geschildert zu haben. Er sei im Zeitpunkt des Todes bereits ausser Landes gewesen und habe erst rund eineinhalb Monate später erstmals mit der Familie Kontakt aufnehmen können, wobei ihm seine Mutter vom Tod des Vaters berichtet habe. Im Übrigen seien ihm anlässlich der Anhörung auch keine weiteren Fragen hierzu gestellt worden. Soweit die Vorinstanz weiter das Verhalten der Talibanmitglieder als nicht nachvollziehbar erachtet, könne von ihm nicht verlangt werden, das Verhalten seiner Verfolger erklären zu können. Des Weiteren würden seine Aussagen zahlreiche Realkennzeichen aufweisen, welche für die Glaubhaftigkeit seiner Aussagen sprechen würden. Er habe seine Gesuchgründe in freier Rede und mit Detailreichtum versehen geschildert. Seine Aussagen liessen sich widerspruchlos in einen stimmigen Handlungsablauf mit logischer Konsistenz zusammenführen. Nichtwissen und Erinnerungslücken habe er mehrfach eingestanden und er habe auch nebensächliche Einzelheiten oder die erlebten inneren psychischen Vorgänge wiedergegeben. Ausserdem seien seine Aussagen im Lichte der erlittenen posttraumatischen
Belastungsstörung - welche die Aussagequalität beeinflusse - zu betrachten.

Zur Asylrelevanz gemäss Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques.
AsylG bringt der Beschwerdeführer vor, er sei aufgrund seiner Ausbildung in der Militärakademie stark exponiert und gehöre zu einer von der Rechtsprechung definierten Risikogruppe, welche einem erhöhten Verfolgungsrisiko ausgesetzt sei. Die Taliban hätten ihn gezielt verfolgt sowie angegriffen und der zeitliche Kausalzusammenhang zwischen der Verfolgung und der Ausreise sei gegeben. Im Ergebnis liege somit eine asylrelevante Verfolgung vor.

5.3 In ihrer Vernehmlassung hält die Vorinstanz an ihren Ausführungen in der angefochtenen Verfügung fest und führt im Wesentlichen aus, der Beschwerdeführer ergehe sich zur Frage, woher die Taliban von seiner Tätigkeit in der Militärakademie gewusst haben sollen, lediglich in Spekulationen. Auch müsste er - bei Glaubhaftigkeit seiner Aussagen - in der Lage sein, die Erlebnisse seines Vaters, die ihn selbst betreffen, konkret schildern und auch mehr zu den Todesumständen des Vaters sagen zu können. Seine Aussagen seien nicht substantiiert, sondern würden zahlreiche klischeehafte Aussagen enthalten, welche auch nicht mit einer angeblichen Traumatisierung zu begründen seien. Vor dem Hintergrund seiner unglaubhaften Aussagen erübrige es sich, auf die Asylrelevanz der Vorbringen einzugehen.

5.4 In seiner Replik entgegnet der Beschwerdeführer, er habe an der Anhörung Szenarien aufgezeigt, welche erklären könnten, wie die Taliban von seiner Militärausbildung erfahren hätten. Wenn er dies aber nicht wisse, könne ihm dies nicht angelastet werden. Die Erlebnisse des Vaters mit den Taliban und dessen Todesumstände könne er - obwohl er diese nicht selber erlebt habe - durchaus konkret wiedergeben. Auch das Verhalten der Taliban, namentlich die Umstände, dass sie ihn vorübergehend laufen liessen, habe er genau und logisch zu schildern vermocht.

6.

6.1 Die Vorinstanz erachtete wesentliche Vorbringen des Beschwerdeführers als unsubstantiiert, namentlich wie die Taliban von seinem Aufenthalt in der Militärakademie erfahren hätten, die Details (Zeitraum, Lokalität, beteiligte Personen) der Drohkontakte zwischen den Taliban und seinem Vater, die Beschreibung jener Talibanmitglieder, welche ihn angegriffen haben sollen sowie die Todesumstände seines Vaters. Die Ausführungen der Vor-
instanz vermögen, wie nachstehend gezeigt, nicht zu überzeugen.

Soweit der Beschwerdeführer zu Sachverhalten beziehungsweise Vorfällen, bei denen er nicht selber dabei war, weniger genau berichtet, ist dies naheliegend und nicht zu beanstanden, wie er auf Beschwerdeebene auch zurecht vorbringt (Beschwerde, Ziffer 3. 1, S. 6). Aus den Akten ergibt sich auch, dass er die Drohkontakte zwischen den Taliban und seinem Vater anlässlich der Anhörung durchaus substantiell zu schildern vermag. Namentlich kann er die Anzahl der Kontakte nennen sowie den Inhalt der Konversationen sinngemäss wiedergeben (vgl. SEM-eAkten, 1091075-20/18, F73-F79). Entgegen der Ansicht der Vorinstanz zeigt dies, dass er sich nicht nur mit der Kenntnis der Drohungen selbst begnügt, sondern sich vielmehr beim Vater auch um Einzelheiten der Drohkontakte erkundigt hat. Soweit die Vorinstanz seine Aussagen mit dem Verweis, er könne das Datum des ersten Kontakts sowie den Zeitraum zwischen den weiteren Kontakten nicht konkret sagen, als unsubstantiiert und logisch nicht nachvollziehbar qualifiziert, überzeugt dies demgemäss nicht. Gleich verhält es sich mit dem Vorwurf der Vorinstanz, der Beschwerdeführer könne die Umstände und das Datum der Tötung seines Vaters nicht genau schildern. Auch hier handelt es sich um einen Sachverhalt, welchen er nicht selbst erlebt hat, was zu berücksichtigen ist. Der Beschwerdeführer führt diesbezüglich aus, er habe erst rund eineinhalb Monate nach seiner Ausreise aus der Türkei erstmals telefonisch mit der Familie Kontakt gehabt und dabei von seiner Mutter erfahren müssen, dass die Taliban seinen Vater auf dem Land erschossen hätten (SEM-eAkten, 1091075-20/18, F111-F114), wobei er sowohl die Täter (Taliban), die Art der Tötung (Erschiessung), die Lokalität (auf dem Land) und den ungefähren Zeitraum (ein oder zwei Wochen nach seiner Ausreise) nennt. Die vorinstanzliche Auffassung, der Beschwerdeführer sei nicht in der Lage gewesen, mehr und genau über die Todesumstände zu sagen, überzeugt deshalb nicht.

Auch spricht es nicht gegen die Glaubhaftigkeit seiner Aussagen, wenn er nicht mit Bestimmtheit sagen kann, wie die Taliban von seinem Aufenthalt in der Militärakademie erfahren hätten. Es erscheint nachvollziehbar, wenn er hierzu grundsätzlich keine Angaben machen kann, ist doch lebensnah davon auszugehen, dass die Taliban ihre Mittel zur Informationsbeschaffung nicht gegen aussen kommunizieren. Weiter ist der Vorinstanz zwar zuzustimmen, wonach der Beschwerdeführer seine Angreifer nicht detailliert beschreiben kann; es seien Taliban mit langen Bärten und Turban gewesen (SEM-eAkten, 1091075-20/18, F102). Er begründet die fehlende Konkretisierung jedoch mit einer plausiblen Begründung, indem er anfügt, der Angriff habe in der Nacht stattgefunden und es sei dunkel gewesen. Zudem kann er zumindest die Anzahl der Angreifer und ein Unterscheidungsmerkmal wie das Alter nennen (SEM-eAkten, 1091075-20/18, F99-F101).

Die Vorinstanz stellt sodann die logische Nachvollziehbarkeit des vom Beschwerdeführer geschilderten Motivs seitens der Taliban in Frage. Namentlich müsse bezweifelt werden, dass der Beschwerdeführer ohne weiteres die Armee verlassen und sich ihnen anschliessen würde. Ebenso sei das Verhalten der Taliban beim Angriff auf ihn nicht nachvollziehbar,
insbesondere dass sie ihn ohne vorherige verbale Konversation zusammengeschlagen und danach auch nicht gleich mitgenommen hätten. Hierzu wendet der Beschwerdeführer auf Beschwerdeebene mit Recht und unter Hinweis auf die Praxis des Bundesverwaltungsgerichts ein, von ihm könne nicht erwartet werden, das Verhalten seiner Verfolger zu erklären und ein angeblich unlogisches Verhalten der Verfolger dürfe ihm nicht angelastet werden. Der Beschwerdeführer schildert den Ablauf des besagten Angriffs insgesamt durchaus detailliert, gibt Konversationen und emotionale Zustände wieder und legt bei Nichtwissen plausible Erklärungsversuche dar. Insbesondere erklärt er, die Taliban hätten vor dem körperlichen Angriff auf ihn zunächst mit dem Vater gesprochen und ihm klargemacht, dass er mehrmals aufgefordert worden sei, ihnen den Sohn zu übergeben und man dies nun von ihnen getan werde (SEM-eAkten, 1091075-20/18, F94). Wenn die Taliban anschliessend ohne jegliches Gespräch mit dem Beschwerdeführer sogleich auf ihn eingeschlagen haben, erscheint dies vor diesem Hintergrund, und entgegen der Vorinstanz, plausibel. Alsdann trifft es mit der Vorinstanz zwar zu, dass es einem logisch nachvollziehbaren Verhalten entsprochen hätte, wenn die Taliban den Beschwerdeführer unmittelbar nach dem Angriff mitgenommen hätten, um seiner dauerhaft habhaft zu werden. Der Beschwerdeführer sagt denn auch unumwunden aus, dass die Taliban dies ursprünglich vorhatten (SEM-eAkten, 1091075-20/18, F96). Die vorgebrachte Begründung, wonach sein Vater gegenüber den Taliban persönlich dafür gebürgt habe, seinen Sohn nach der Genesung von seinen Verletzungen den Taliban zu übergeben, erscheint nach der allgemeinen Lebenserfahrung und Logik nicht derart abwegig, um sie als unglaubhaft zu qualifizieren. Es ist lebensnah, davon auszugehen, dass die Taliban unter dem Eindruck des erfolgten Angriffs und Drucks auf die Familie sowie den konkreten Umständen - sie kannten den Vater und seinen Wohnort, wo sie ihn jederzeit aufsuchen und bei Bruch des Versprechens mit dem Tod bestrafen könnte - sich mit der persönlichen Bürgschaft des Vaters im damaligen Zeitpunkt begnügt und dies als genügende Sicherheit erachtet haben. Schliesslich ist im Sinne einer Gesamtbetrachtung festzuhalten, dass die Aussagen des Beschwerdeführers von zahlreichen Realkennzeichen geprägt sind. Seine Aussagen sind im jeweiligen Kontext überwiegend logisch konsistent und hinreichend detailliert, er schildert sowohl Interaktionen und gibt teilweise konkrete Gesprächsinhalte wieder und verknüpft diese unter anderem mit bestimmten Örtlichkeiten und zeitlichen Gegebenheiten. Ausserdem beschreibt er innere Gefühlsvorgänge und Emotionen und gesteht offen Wissenslücken ein, insbesondere zu
Sachverhalten, welche er nicht selbst erlebt hat.

Nach dem Gesagten kommt das Gericht zum Schluss, dass die Aussagen des Beschwerdeführers den Anforderungen an das Glaubhaftmachen gemäss Art. 7
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié.
AsylG standzuhalten vermögen.

6.2 Im Weiteren ist zu prüfen, ob die Vorbringen des Beschwerdeführers die Anforderungen an die Flüchtlingseigenschaft erfüllen beziehungsweise ob er bei einer Rückkehr nach Afghanistan ernsthafte Nachteile im Sinne von Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques.
AsylG zu befürchten hätte.

6.2.1 Praxisgemäss (vgl. Referenzurteil des BVGer D-5800/2018 vom 3. Dezember 2018 E. 6) lassen sich Gruppen von Personen definieren, die in Afghanistan aufgrund ihrer Exponiertheit einem erhöhten Verfolgungsrisiko ausgesetzt sind. Dazu gehören unter anderem Personen, welche der afghanischen Regierung oder der internationalen Gemeinschaft inklusive den internationalen Militärkräften nahestehen oder als Unterstützer derselben wahrgenommen werden sowie westlich orientierte oder der afghanischen Gesellschaftsordnung aus anderen Gründen nicht entsprechende Personen (vgl. dazu: UNHCR Eligibility Guidelines for Assessing the International Needs of Asylum-Seekers from Afghanistan, 30. August 2018, A. Risk Profiles, S. 39 ff., insbesondere Bst. d, S. 43 sowie die beiden EASO Berichte: "Country of Origin Information Report: Afghanistan: Indiviudals targeted by armed actors in the conflict" vom Dezember 2017, S. 34 und 35 und "Country Guidance: Afghanistan: Guidance note and common analysis", Juni 2018, S. 41-43). Demgemäss betrachten die Taliban Angehörige der afghanischen Sicherheitskräfte als Feinde ihrer Sache, weshalb ihnen Nachteile angedroht werden, welche bisweilen auch vollzogen werden. Indessen handelt es sich dabei um Personen, welche sich in besonderer Weise exponiert haben, so dass sie den Taliban aufgefallen sind (vgl. Urteil des BVGer D-6851/2018 vom 27. Februar 2019, E. 5.3.1).

6.2.2 Der Beschwerdeführer macht geltend, er habe bis zu seiner Ausreise die staatliche Militärakademie in Kabul besucht und als Beweismittel eine Kopie des Militärausweises sowie Fotos, welche ihn auf der Militärakademie zeigen, zu den Akten gegeben. Dass er die Militärakademie besucht hat, wird von der Vorinstanz nicht in Frage gestellt. Auch das Gericht sieht sich aufgrund der eingereichten Beweismittel nicht dazu veranlasst, dies in Zweifel zu ziehen, zumal seine Vorbringen wie vorstehend aufgezeigt als glaubhaft zu qualifizieren sind.

6.2.3 Als ehemaliger Teilnehmer der staatlichen Militärakademie gehört er einer Gruppe an, die einem erhöhten Verfolgungsrisiko ausgesetzt ist. Im vorliegenden Fall hat sich diese Gefahr für den Beschwerdeführer letztlich auch manifestiert, wurde sein Vater doch mehrmals von den örtlichen Talibanmitglieder bedroht und er selbst schliesslich - wie aufgezeigt als glaubhaft erachtet - von den Taliban körperlich angegriffen. Schliesslich wurde sein Vater deswegen von den Taliban auch umgebracht.

Nach dem Gesagten ist festzustellen, dass der Beschwerdeführer aufgrund seiner Teilnahme an der staatlichen Militärakademie in flüchtlingsrechtlicher Weise in den Fokus der Taliban geraten ist und damit im Zeitpunkt der Ausreise in flüchtlingsrechtlich relevanter Weise verfolgt wurde.

7.
Es bestehen sodann keine Hinweise darauf, dass sich dies zum heutigen Zeitpunkt geändert hat. Die Situation in Afghanistan wurde im Referenzurteil E-5800/2016 vom 13. Oktober 2017 als Bürgerkrieg charakterisiert, wobei unter anderem auf den in den vergangenen Jahren gewachsenen Einfluss der Taliban hingewiesen wurde (vgl. a.a.O. E. 7.3 f.). Dieser Einfluss hat sich - mit Blick auf den nunmehr vollzogenen vollständigen Abzug der amerikanischen und ausländischen Streitkräfte und der faktischen Machtübernahme durch die Taliban (vgl. Afghanistan Analysts Network, The Moment in Between: After the Americans, before the new regime, 1. September 2021, https://www.afghanistan-analysts.org/en/reports/war-and-peace/the-moment-in-between-after-the-americans-before-the-new-regime/; abgerufen am 29. September 2021) - nunmehr manifestiert, wobei sich das Land seither in einer Übergangsphase befindet. Es ist namentlich noch nicht absehbar, wie die Taliban die konkrete Regierungsführung gestalten werden, in welchem Umfang Rechte und Freiheiten für Frauen und Minderheiten gewährt oder welche Haltung die Taliban zu bestimmten Personengruppen innerhalb afghanischen Bevölkerung einnehmen werden (vgl. British Broadcasting Corporation, Afghanistan: Life under Taliban rile one month on, https://www.bbc.com/news/world-asia-58550640 ; abgerufen am 29. September 2021). Vor diesem Hintergrund kann auch nicht von einer innerstaatlichen Schutz- beziehungsweise Fluchtalternative gesprochen werden. Insgesamt besteht für den Beschwerdeführer weiterhin begründete Furcht bei einer Rückkehr in das Heimatland von Seiten der Taliban in flüchtlingsrechtlich relevanter Weise verfolgt zu werden.

8.
Aus den vorstehenden Erwägungen ergibt sich, dass der Beschwerdeführer die Flüchtlingseigenschaft im Sinne von Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques.
AsylG erfüllt. Aus den Akten gehen sodann keine Anhaltspunkte für das Vorliegen von Ausschlussgründen im Sinne von Art. 53
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 53 Indignité - L'asile n'est pas accordé au réfugié qui:
AsylG hervor. Die Beschwerde ist demnach gutzuheissen, die angefochtene Verfügung vom 10. Mai 2021 ist aufzuheben und die Vorinstanz anzuweisen, dem Beschwerdeführer Asyl zu gewähren.

9.
Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind keine Kosten zu erheben (Art. 63 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
1    En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
2    Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes.
3    Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure.
4    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101
4bis    L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé:
a  entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106
und 2
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)
PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
1    En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis.
2    Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes.
3    Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure.
4    L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101
4bis    L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé:
a  entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires;
b  entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102
5    Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106
VwVG). Damit ist die mit Zwischenverfügung vom 9. Juni 2021 gewährte unentgeltliche Prozessführung gegenstandslos geworden.

10.
Dem vertretenen Beschwerdeführer ist keine Parteientschädigung auszurichten, da es sich vorliegend um eine zugewiesene unentgeltliche Rechtsvertretung im Sinne von Art. 102h
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 102h Représentation juridique - 1 Dès le début de la phase préparatoire et pour la suite de la procédure d'asile, le requérant se voit attribuer un représentant juridique, à moins qu'il y renonce expressément.
AsylG handelt, deren Leistungen vom Bund nach Massgabe von Art. 102k
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi)
LAsi Art. 102k Indemnité pour le conseil et la représentation juridique - 1 La Confédération verse au prestataire, sur la base d'une convention et pour des solutions financièrement avantageuses, une indemnité pour l'accomplissement, notamment, des tâches suivantes:
AsylG entschädigt werden (vgl. auch Art. 111ater AsylG).

(Dispositiv nächste Seite)

Demnach erkennt das Bundesverwaltungsgericht:

1.
Die Beschwerde wird gutgeheissen.

2.
Die Verfügung vom 10. Mai 2021 wird aufgehoben.

3.
Der Beschwerdeführer erfüllt die Flüchtlingseigenschaft. Das SEM wird angewiesen, ihm Asyl zu gewähren.

4.
Es werden keine Verfahrenskosten auferlegt.

5.
Dieses Urteil geht an den Beschwerdeführer, das SEM und die zuständige kantonale Behörde.

Der vorsitzende Richter: Der Gerichtsschreiber:

David R. Wenger Matthias Neumann

Versand: