Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

5A 1020/2015

Urteil vom 15. November 2016

II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter von Werdt, Präsident,
Bundesrichter Marazzi, Herrmann,
Gerichtsschreiber Traub.

Verfahrensbeteiligte
A.E.________,
vertreten durch Rechtsanwältin Karin Caviezel,
Beschwerdeführer,

gegen

B.E.________,
vertreten durch Advokat Christoph Grether,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Eheschutz,

Beschwerde gegen das Urteil des Kantonsgerichts von Graubünden, I. Zivilkammer, vom 13. November 2015.

Sachverhalt:

A.

A.a. B.E.________ (geb. 1968) und A.E.________ (1961) heirateten am 10. April 2001. Sie sind die Eltern von C.E.________ (geb. 2001) und D.E.________ (2002). Die Eheleute leben seit dem 22. März 2013 getrennt.

A.b. Mit aussergerichtlicher Trennungsvereinbarung vom 16. Juli 2013 einigten sich die Eheleute unter anderem darauf, dass der Ehemann für die Ehefrau einen monatlichen Unterhaltsbeitrag von Fr. 6'600.-- und für die Kinder einen solchen von je Fr. 2'700.-- (zuzüglich allfälliger Kinderzulagen), deren Monatsbeiträge an den Golfclub von je Fr. 50.-- und Fr. 3'000.-- für weitere sportliche Aktivitäten bezahle.

A.c. Am 21. Juli 2014 hob B.E.________ beim Bezirksgericht Maloja ein Eheschutzverfahren an. Sie forderte unter anderem rückwirkend auf den 1. August 2013 an ihren persönlichen Unterhalt monatlich Fr. 18'352.-- und an jenen der Kinder je Fr. 4'500.-- (zuzüglich Kinderzulagen). A.E.________ beantragte, die Beiträge seien auf monatlich Fr. 6'100.-- (Ehefrau) und Fr. 2'700.-- (je Kind), nebst Beiträgen an den Golfclub und Fr. 3'000.-- für sonstige sportliche Aktivitäten, festzusetzen.
Was die vor Bundesgericht noch strittigen Punkte angeht, verpflichtete das Bezirksgericht A.E.________, mit Wirkung ab dem 21. Juli 2014 (Datum des Eheschutzgesuchs) für die Dauer des Getrenntlebens an den Unterhalt jedes der beiden Kinder monatlich Fr. 3'000.-- (zuzüglich Kinderzulagen), für die Sportauslagen beider Kinder monatlich Fr. 3'000.-- sowie an B.E.________ Unterhalt in Höhe von monatlich Fr. 6'120.-- sowie Fr. 2'000.-- als Steueranteil zu bezahlen (Urteil vom 15. Dezember 2014).

B.
Auf Berufung von B.E.________ hin verpflichtete das Kantonsgericht von Graubünden A.E.________, an den Unterhalt der Ehefrau für die Dauer des Getrenntlebens mit Wirkung ab dem 21. Juli 2014 einen monatlichen Beitrag von Fr. 12'000.-- zu bezahlen, unter Anrechnung der geleisteten Zahlungen. Den erstinstanzlich festgelegten Kinderunterhalt liess das Kantonsgericht stehen (Urteil 13. November 2015).

C.
A.E.________ reichte am 23. Dezember 2015 Beschwerde in Zivilsachen ein mit den Rechtsbegehren, der Entscheid des Bezirksgerichts sei hinsichtlich der Unterhaltshöhe und der Kostenregelung wiederherzustellen. Die Gerichtskosten des vorinstanzlichen Verfahrens seien der Beschwerdegegnerin aufzuerlegen und es sei ihm eine Parteientschädigung zuzusprechen. Schliesslich beantragt er die aufschiebende Wirkung der Beschwerde.
Die Beschwerdegegnerin nahm Stellung zum Gesuch um aufschiebende Wirkung und beantragte dessen Abweisung. Das Kantonsgericht verzichtete auf eine Stellungnahme. Das Bundesgericht erkannte der Beschwerde die aufschiebende Wirkung zu, was die bis und mit November 2015 geschuldeten Unterhaltsbeiträge betrifft, wies das Gesuch im Übrigen jedoch ab (Verfügung vom 11. Januar 2016).
In der Sache führte das Bundesgericht keinen Schriftenwechsel durch.

Erwägungen:

1.

1.1. In einer Eheschutzsache (Art. 176
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 176 - 1 À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1    À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1  fixe les contributions d'entretien à verser respectivement aux enfants et à l'époux;
2  prend les mesures en ce qui concerne le logement et le mobilier de ménage;
3  ordonne la séparation de biens si les circonstances le justifient.
2    La requête peut aussi être formée par un époux lorsque la vie commune se révèle impossible, notamment parce que son conjoint la refuse sans y être fondé.
3    Lorsqu'il y a des enfants mineurs, le juge ordonne les mesures nécessaires, d'après les dispositions sur les effets de la filiation.
ZGB) streiten sich die getrennt lebenden Parteien über den Ehegattenunterhalt. Die Streitwertgrenze ist erreicht (Art. 51 Abs. 1 lit. a und Abs. 4; Art. 74 Abs. 1 lit. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
BGG). Kantonal letztinstanzliche Entscheide betreffend die Anordnung von Eheschutzmassnahmen sind Endentscheide im Sinne von Art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
BGG (Art. 75 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
BGG; BGE 133 III 393 E. 4 S. 396). Dagegen steht die Beschwerde in Zivilsachen offen (Art. 72 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
BGG).

1.2. Eheschutzentscheide gelten als vorsorgliche Massnahmen im Sinne von Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
BGG (BGE 133 III 393 E. 5.1 und 5.2 S. 396 f.). Mit der Beschwerde kann somit nur die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt werden (BGE 133 III 585 E. 4.1 S. 588).

1.3. Wird die Verletzung des Willkürverbots (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV) geltend gemacht, muss die beschwerdeführende Person dartun, inwiefern der angefochtene Entscheid an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leide (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 134 II 244 E. 2.2 S. 246). Willkür liegt vor, wenn der angefochtene Entscheid offensichtlich unhaltbar ist, in klarem Widerspruch zur tatsächlichen Situation steht, eine Norm oder einen unumstrittenen Rechtsgrundsatz krass verletzt oder in stossender Weise dem Gerechtigkeitsgedanken zuwiderläuft (BGE 140 III 16 E. 2.1 S. 18).

2.

2.1. Mit aussergerichtlicher Trennungsvereinbarung vom 16. Juli 2013 hatten sich die Eheleute auf Unterhaltszahlungen von insgesamt monatlich Fr. 15'100.-- geeinigt. Der Ehemann hat sich auf eine neue Beurteilung des Unterhaltsbeitrages im Eheschutzverfahren eingelassen. Das Bezirksgericht sprach Ehegatten- und Kinderunterhaltsbeiträge von gesamthaft Fr. 17'120.-- zu, das Kantonsgericht solche von Fr. 21'000.-- (je ohne Kinderzulagen).

2.2. Aufgrund der Beschwerdeanträge vor Bundesgericht strittig ist die Höhe der persönlichen Unterhaltsbeiträge des Beschwerdeführers an die Beschwerdegegnerin.

3.
Das Bezirksgericht hatte den Unterhalt angesichts der sehr guten finanziellen Verhältnisse der Parteien grundsätzlich nach der sogenannten einstufig-konkreten Methode bemessen, das heisst anhand der tatsächlichen Lebenshaltung unter Berücksichtigung der trennungsbedingten Mehrkosten (vgl. BGE 140 III 337 E. 4.2.2 S. 339). Dennoch seien gewisse Pauschalisierungen zulässig. Auszugehen sei vom betreibungsrechtlichen Grundbetrag. Dieser sei zu verdoppeln, nicht aber, wie von der Ehefrau gefordert, zu verdreifachen.
Das Kantonsgericht erwog dazu, in den letzten sechs Jahren vor der Trennung sei nach Angaben des unterhaltspflichtigen Ehemanns im Durchschnitt maximal ein (Teil-) Einkommen von Fr. 32'290.-- zur Bestreitung des Familienunterhalts aufgewendet worden. Für die weiteren Berechnungen sei von einem Betrag über Fr. 32'000.-- auszugehen. Nach Abzug eines Gesamtbedarfs der Familie von Fr. 20'350.-- verbleibe ein Überschuss von Fr. 11'650.--. Daran partizipierten die beiden Ehegatten zu je einem Drittel und die Kinder zu je einem Sechstel. Setze man die betreibungsrechtlichen Grundbeträge (von Fr. 1'350.-- für einen alleinerziehenden Ehegatten und je Fr. 600.-- für Kinder über zehn Jahren) ins Verhältnis zu den Überschussanteilen von Ehefrau und Kindern (Fr. 7'766.--), so ergebe sich, dass diese gerade einmal einen Drittel des Überschusses ausmachten. Eine Verdreifachung des Grundbetrags sei daher gerechtfertigt, was für die Ehefrau einem Betrag von Fr. 4'050.-- und für die Kinder einem solchen von je Fr. 1'800.-- entspreche. Nach Einbezug von individuellen zusätzlichen Bedarfsposten resultiere ein gebührender Unterhalt für Ehefrau und Kinder von monatlich rund Fr. 21'000.-- (zuzüglich Kinderzulagen). Nach Abzug der erstinstanzlich
festgelegten Kinderunterhaltsbeiträge entfalle auf die Ehefrau ein Unterhaltsanspruch von Fr. 12'000.--.

4.
Der Beschwerdeführer macht insgesamt geltend, die Vorinstanz sei willkürlich von einem deutlich überhöhten gebührenden Unterhalt der Beschwerdegegnerin ausgegangen, indem sie eine falsche Methodik verfolgt, mit der Verdreifachung der Grundbeträge für Ehefrau und Kinder die Sparquote vernachlässigt und Kindesbedarf in den Ehegattenunterhalt verlagert habe.

5.

5.1. Haben die Ehegatten den gemeinsamen Haushalt aufgehoben, sind die Folgen des Getrenntlebens zu regeln. Selbst wenn mit einer Wiederaufnahme des gemeinsamen Haushaltes nicht mehr ernsthaft gerechnet werden kann, bleibt Art. 163
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 163 - 1 Les époux contribuent, chacun selon ses facultés, à l'entretien convenable de la famille.214
1    Les époux contribuent, chacun selon ses facultés, à l'entretien convenable de la famille.214
2    Ils conviennent de la façon dont chacun apporte sa contribution, notamment par des prestations en argent, son travail au foyer, les soins qu'il voue aux enfants ou l'aide qu'il prête à son conjoint dans sa profession ou son entreprise.
3    Ce faisant, ils tiennent compte des besoins de l'union conjugale et de leur situation personnelle.
ZGB die Rechtsgrundlage der gegenseitigen Unterhaltspflicht der Ehegatten im Rahmen gerichtlicher Massnahmen zum Schutz der ehelichen Gemeinschaft. Im Stadium des Eheschutzverfahrens geht es ausschliesslich um Verbrauchsunterhalt. Ausgangspunkt für die Ermittlung des Beitrages an den Unterhalt des fordernden Ehegatten ist der während des gemeinsamen Haushaltes zuletzt gelebte Standard, auf dessen Fortführung bei genügenden Mitteln beide Ehegatten Anspruch haben (der sog. gebührende Unterhalt). Die derart ermittelten Beiträge stellen gleichzeitig die Obergrenze des Unterhaltsanspruchs dar. Reichen die vorhandenen Mittel nicht aus, um diesen Standard aufrecht zu erhalten, haben Kinder und Ehegatten Anspruch auf den gleichen Lebensstandard (vgl. zum Ganzen: BGE 140 III 337 E. 4.2.1 mit Hinweisen).
Für die Bemessung der Unterhaltsbeiträge hat der Gesetzgeber keine bestimmte Berechnungsmethode vorgeschrieben (BGE 128 III 411 E. 3.2.2 S. 414) und den Gerichten damit ein weites Ermessen zugestanden (BGE 134 III 577 E. 4 S. 580). Weil sich der Unterhaltsanspruch im Eheschutzverfahren an dem während des gemeinsamen Haushaltes zuletzt gelebten Standard ausrichtet, ist dieser grundsätzlich konkret, auf der Basis der tatsächlich getätigten Ausgaben zu ermitteln (sog. einstufig-konkrete Methode). Dabei kann nicht einfach von dem Betrag ausgegangen werden, der während des gemeinsamen Haushaltes ausgegeben wurde (Urteil 5A 248/2012 vom 28. Juni 2012 E. 6.2), weil das Getrenntleben in aller Regel mit Mehrkosten verbunden ist, die durch eine regelmässig tiefere Steuerlast (tiefere Progression zufolge separater Besteuerung der beiden Haushalte) nicht wettgemacht werden. Steht aber von vornherein fest, dass nicht genügend Mittel vorhanden sind, um den während des gemeinsamen Haushaltes zuletzt gelebten Standard aufrecht zu erhalten, oder wird eine bisherige Sparquote durch die trennungsbedingten Mehrkosten aufgebraucht, liefert die Methode der Existenzminimumberechnung mit (allfälliger) Überschussverteilung (auch zweistufige Methode
genannt) zuverlässige Ergebnisse (BGE 140 III 485 E. 3.3 S. 488). Im Unterschied zur einstufig-konkreten Methode, wo der gebührende Unterhalt Ausgangspunkt der Berechnung ist, wird bei der zweistufigen Methode eine bestimmte Summe Geldes (das - allenfalls hypothetische - Einkommen aller Betroffenen) bedarfsgerecht auf die Ehegatten und Kinder verteilt. Aus diesen Grundsätzen folgt ohne Weiteres, dass eine Vermischung der Berechnungsmethoden unzulässig ist (BGE 140 III 485 E. 3.5.2 und Urteil 5A 61/2015 vom 20. Mai 2015 E. 4.2.2). Auch in der Anwendung der einstufig-konkreten Methode sind indessen gewisse Pauschalisierungen unumgänglich, weil es nahezu unmöglich ist, für Ausgabepositionen wie den täglichen Bedarf die entsprechenden Zahlen nachträglich noch zu ermitteln bzw. vorzulegen. Zulässig ist beispielsweise eine Vermehrfachung des betreibungsrechtlichen Grundbetrages (Urteil 5A 956/2015 vom 7. September 2016 E. 4); vorbehalten bleibt der Nachweis eines allenfalls höheren bzw. tieferen Bedarfs im konkreten Fall (Urteil 5A 198/2012 vom 24. August 2012 E. 8.3.3).

5.2. Die Vorinstanz ermittelte den gebührenden Unterhalt wie folgt: Sie stellte fest, dass in den letzten sechs Jahren vor der Trennung im Durchschnitt und gerundet Fr. 32'000.-- zur Bestreitung des Familienunterhalts aufgewendet worden seien. Sodann hat sie anhand von bestimmten Ausgabenpositionen einen Gesamtbedarf der Familie von Fr. 20'350.-- ermittelt (Existenzminimum der Eltern Fr. 1'700.--; Existenzminimum der Kinder von zweimal Fr. 600.--; Miete Fr. 500.--, Krankenkassenprämien Fr. 1'500.--; Prämien für Lebensversicherungen Fr. 700.--; sportliche Aktivitäten der Kinder Fr. 3'000.--, Pacht des Jagdreviers Fr. 1'750.-- und Steuern Fr. 10'000.--). An dem sich daraus ergebenden Überschuss von Fr. 11'650.-- hätten die beiden Ehegatten je zu einem Drittel und die Kinder je zu einem Sechstel partizipiert und es hätten eine Freiquote von Fr. 3'880.-- je für die Ehegatten und von Fr. 1'940.-- je für die Kinder resultiert. Sodann erwog die Vorinstanz, wenn man die betreibungsrechtlichen Grundbeträge von Fr. 1'350.-- für einen alleinerziehenden Ehegatten und je Fr. 600.-- für Kinder ins Verhältnis zu den errechneten Überschussanteilen einsetze, so lasse sich feststellen, dass eine Verdreifachung des Grundbetrages in Anbetracht der
vorliegenden Verhältnisse gerechtfertigt erscheine, was sich für die Ehefrau in einem Betrag von Fr. 4'050.-- und für die Kinder mit je Fr. 1'800.-- niederschlage. Unter Hinzurechnung der Ausgabenpositionen Wohnen (Fr. 3'300.--), Krankenkassenprämien (Fr. 902.--), Fahrzeug (Fr. 800.--), Ferien/Freizeit (Fr. 1'500.--), Haushaltshilfe (Fr. 500.--), Sportaktivitäten (Fr. 3'000.--) und Steuern (Fr. 4'000.--) ergab sich ein Gesamtbedarf für Mutter und Kinder von Fr. 21'652.-- bzw. unter Berücksichtigung der Kinderzulagen (abgerundet) Fr. 21'000.--. Davon zog die Vorinstanz die unbestritten gebliebenen Kinderunterhaltsbeiträge von Fr. 9'000.-- ab, was für die Beschwerdegegnerin den schliesslich zugesprochenen Unterhaltsanspruch von (abgerundet) Fr. 12'000.-- ergab.

5.3. Vorab beanstandet der Beschwerdeführer das Vorgehen der Vorinstanz als offensichtlich unhaltbar, weil sie eine unzulässige Verschiebung des Bedarfs der Kinder in den Bedarf der Beschwerdegegnerin vorgenommen und dieser mit dem nach oben korrigierten Ehegattenunterhalt versteckten Kinderunterhalt zugesprochen habe. Der Vorwurf trifft nicht zu. Nach seiner eigenen - im Übrigen in mehrfacher Hinsicht nicht über alle Zweifel erhabenen (namentlich hinsichtlich der Aufrechnung der Positionen Fahrzeugkosten und Haushaltshilfe) - Berechnung und auf der Basis der vorinstanzlichen Annahmen beträgt der Bedarf jedes Kindes monatlich Fr. 4'848.-- (dreifacher Grundbetrag Fr. 1'800.--, Anteil an den Wohnkosten Fr. 825.--, Krankenkasse Fr. 148.--, Anteil an den Auslagen für Haushaltshilfe, Ferien und Fahrzeugkosten Fr. 575.-- sowie Sportaktivitäten Fr. 1'500.--), das heisst monatlich insgesamt Fr. 9'696.-- für die beiden Kinder. Zieht man davon Fr. 440.-- an Kinderzulagen ab, verbleibt eine Summe von Fr. 9'256.--. Mithin liegen die zugesprochenen Kinderunterhaltsbeiträge von Fr. 9'000.-- lediglich um Fr. 256.-- (oder 2 %) tiefer als der vom Beschwerdeführer errechnete Bedarf. Andererseits führt die Berechnungsweise des Beschwerdeführers zu
einem Bedarf der Beschwerdegegnerin von Fr. 11'957.-- (dreifacher Grundbetrag Fr. 4'050.--, Anteil Wohnkosten Fr. 1'650.--, Krankenkassenprämien Fr. 607.--, Anteil Fahrzeugkosten Fr. 400.--, Anteil Ferien/Freizeit Fr. 1'000.--, Anteil Haushaltshilfe Fr. 250.-- sowie Steuern Fr. 4'000.--). Damit liegt der zugesprochene Ehegattenunterhalt von Fr. 12'000.-- um Fr. 43.-- über dem ermittelten Bedarf. Bei diesem Ergebnis kann unter keinem Titel gesagt werden, das von der Vorinstanz gewählte Vorgehen führe zu einer unzulässigen Verschiebung des Bedarfs der Kinder in den Bedarf der Beschwerdegegnerin.

Nicht beurteilt zu werden braucht unter diesen Umständen die Rüge des Beschwerdeführers, der angefochtene Entscheid sei qualifiziert rechtsverletzend, weil der Einbezug des heraufgesetzten Grundbedarfs der Kinder nicht durch Art. 282 Abs. 2
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 282 Contributions d'entretien - 1 La convention ou la décision qui fixent des contributions d'entretien doivent indiquer:
1    La convention ou la décision qui fixent des contributions d'entretien doivent indiquer:
a  les éléments du revenu et de la fortune de chaque époux pris en compte dans le calcul;
b  les montants attribués au conjoint et à chaque enfant;
c  le montant nécessaire pour assurer l'entretien convenable du crédirentier dans le cas où une augmentation ultérieure de la rente a été réservée;
d  si et dans quelle mesure la rente doit être adaptée aux variations du coût de la vie.
2    Lorsque le recours porte sur la contribution d'entretien allouée au conjoint, la juridiction de recours peut également réexaminer les contributions d'entretien allouées aux enfants, même si elles ne font pas l'objet du recours.
ZPO gerechtfertigt werde; nach dieser Bestimmung kann die Rechtsmittelinstanz unangefochtene Unterhaltsbeiträge für Kinder neu beurteilen, sofern der Unterhaltsbeitrag für den Ehegatten angefochten ist.

5.4. Ausserdem beschwert sich der Beschwerdeführer darüber, dass die Beschwerdegegnerin den von ihr behaupteten gehobenen Lebensstandard nicht glaubhaft und die Vorinstanz ihr Ermessen an die Stelle der der Beschwerdegegnerin obliegenden Substanziierungspflicht und Beweislast gesetzt habe. Dieser Einwand läuft auf eine Sachverhaltsrüge hinaus, die sogleich (E. 5.5) zu behandeln ist. Soweit der Beschwerdeführer andere Aspekte der Sachverhaltsfeststellung rügt, erfüllen seine Ausführungen die strengen Anforderungen an eine Willkürrüge (E. 1.3) nicht, so dass darauf nicht einzutreten ist. Lediglich der guten Ordnung halber sei in Erinnerung gerufen, dass das Gericht in Eheschutzsachen den Sachverhalt von Amtes wegen feststellt (Art. 271
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 271 Champ d'application - Sous réserve des art. 272 et 273, la procédure sommaire s'applique aux mesures protectrices de l'union conjugale, notamment:
a  aux mesures prévues aux art. 172 à 179 CC126;
b  à l'extension de la faculté d'un époux de représenter l'union conjugale (art. 166, al. 2, ch. 1, CC);
c  à l'octroi à un époux du pouvoir de disposer du logement familial (art. 169, al. 2, CC);
d  à l'injonction adressée à l'un des conjoints de renseigner l'autre sur ses revenus, ses biens et ses dettes (art. 170, al. 2, CC);
e  au prononcé de la séparation de biens et au rétablissement du régime antérieur (art. 185, 187, al. 2, 189 et 191 CC);
f  à l'obligation des époux de collaborer à l'établissement d'un inventaire (art. 195a CC);
g  à la fixation de délais de paiement et à la fourniture de sûretés entre les époux hors procès concernant le régime matrimonial (art. 203, al. 2, 218, 235, al. 2 et 250, al. 2, CC);
h  au consentement d'un époux à la répudiation ou à l'acceptation d'une succession (art. 230, al. 2, CC);
i  à l'avis aux débiteurs et la fourniture de sûretés en garantie des contributions d'entretien après le divorce, hors procès (art. 132 CC).
und Art. 272
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 272 Maxime inquisitoire - Le tribunal établit les faits d'office.
ZPO).

5.5. Der Beschwerdeführer rügt Willkür in der Sachverhaltsfeststellung, indem die Vorinstanz unter Hinweis auf die Berufungsantwort feststellt, der Ehemann habe Haushaltausgaben von gesamthaft Fr. 32'290.-- pro Monat zugestanden. Er habe lediglich ausgeführt, dass aus Einkommen, für welches Lohnausweise ausgestellt worden sind, auf der Basis der letzten sechs Jahre vor der Trennung, das heisst von 2007 bis 2012, jährlich höchstens durchschnittlich Fr. 387'485.-- pro Jahr bzw. rund Fr. 32'290.-- pro Monat für den Lebensunterhalt der Familie und die auf das Erwerbseinkommen entfallenden Steuern zur Verfügung standen, nicht aber, dass dieses Einkommen auch dafür verwendet wurde. Der Beschwerdeführer fügte indessen unmittelbar nach dem angeführten Satz an: "Vor diesem Hintergrund sind nun die von der Berufungsklägerin geltend gemachten Kosten für den Lebensbedarf zu beurteilen." In der Folge ist in der Berufungsantwort keine Rede davon, dass ein Teil des Einkommens, für welches Lohnausweise ausgestellt wurden, angespart wurde; namentlich ist nirgends davon die Rede, dass durchschnittlich lediglich Fr. 28'484.-- (Basis Nettoeinkommen der Jahre 2007-2012) ausgegeben worden seien, wie der Beschwerdeführer in seiner Beschwerde an das
Bundesgericht behauptet. Das Obergericht durfte willkürfrei davon ausgehen, dass der Beschwerdeführer Ausgaben für den Gesamthaushalt von Fr. 32'290.-- zugestanden habe. Freilich hat der Beschwerdeführer in seiner Berufungsantwort ausführlich und mit Erfolg dargetan, dass die Vermögenserträge nicht für den laufenden Unterhalt verbraucht worden seien, sondern damit Steuern bezahlt und Vermögen gebildet wurden. Davon aber, dass das Erwerbseinkommen ausser zur Bezahlung von Steuern auch der Vermögensbildung gedient hat, findet sich keine spezifische Aussage. Mit seiner Argumentation, wonach sich aus der Gegenüberstellung der Einkommen der Jahre 2008 bis 2012 von Fr. 11'313'652.--, dem Vermögenszuwachs von Fr. 10'188'309.-- und geschuldeten Steuern von Fr. 2'417'669.-- ein Delta von Fr. 1'292'326.-- ergebe, was bedeute, dass der Beschwerdeführer auch von seinen Erwerbseinkünften Mittel für den Vermögenszuwachs verwendet haben musste, vermag er keine Sparquote darzutun, aufgrund derer auf monatliche Haushaltsausgaben von Fr. 28'484.-- geschlossen werden müsste, denn sie ist nicht nachvollziehbar. Im Übrigen betrug das Erwerbseinkommen inkl. "weitere Einkünfte" für den Zeitraum der Jahre 2007 bis 2012 Fr. 2'196'610.--, so dass nach
Abzug des angeblich aus dem Erwerbseinkommen angesparten Betrages von Fr. 1'292'326.-- noch Fr. 904'284.-- oder durchschnittlich Fr. 150'714.-- pro Jahr, das heisst monatlich durchschnittlich Fr. 12'560.-- für die laufenden Haushaltsausgaben zur Verfügung gestanden hätte. Das ist weniger als die Hälfte der Fr. 28'484.--, welche der Beschwerdeführer als Berechnungsgrundlage anzuerkennen scheint.

5.6. Der Beschwerdeführer weist zu Recht darauf hin, dass der während des gemeinsamen Haushaltes zuletzt gelebte Standard die Obergrenze des Unterhaltsanspruchs darstellt (vgl. E. 5.1) und Unterhaltsbeiträge nicht dazu bestimmt sind, Vermögen zu bilden. Wie die obigen Ausführungen zeigen, gelingt es ihm indessen nicht aufzuzeigen, dass der zugesprochene Unterhaltsbeitrag zu einer Lebenshaltung der Beschwerdegegnerin führt, welche den während des gemeinsamen Haushaltes zuletzt gelebten Standard übersteigt.

6.
Schliesslich rügt der Beschwerdeführer die vorinstanzliche Bedarfsrechnung in zwei einzelnen Positionen als unhaltbar.

6.1. Er beanstandet einmal, dass das Kantonsgericht einen Betrag von Fr. 1'000.-- monatlich für Ferien als Bedarf der Beschwerdegegnerin anerkannt hat. Die bundesgerichtliche Rechtsprechung gehe davon aus, dass solche Kosten bloss in einem einfachen Grundbetrag nicht enthalten seien (Urteil 5A 26/2009 vom 15. September 2009 E. 5.4; vgl. aber auch das Urteil 5A 956/2015 vom 7. September 2016 E. 4.2). Wenn aber der Grundbetrag "vervielfacht" werde, so könnten daraus Rückstellungen für spezielle Ausgaben wie teure Ferien gebildet werden. Die Vorinstanz nahm an, dass mit dem dreifachen Grundbetrag nur die ständigen Bedürfnisse einer gehobenen Lebenshaltung abgedeckt seien, nicht aber die Ferien als ausserordentlicher Bedarfsposten. Der Beschwerdeführer legt nicht dar, inwiefern diese Sichtweise in einem derart klaren Widerspruch zum konkreten ehelichen Lebensstandard stehen sollte, dass auf Willkür erkannt werden müsste (vgl. Urteile 5A 956/2015 E. 4.2 und 5A 310/2010 vom 19. November 2010 E. 6.5). Damit geht es nur noch um die Frage, ob allenfalls eine Ermessensüberschreitung vorliegt; eine solche entspräche indessen einem (einfachen) Rechtsfehler (vgl. BGE 129 I 139 E. 4.1.1 S. 144), welcher nicht zur Aufhebung des angefochtenen
Entscheids führte (E. 1.2 und 1.3).

6.2. Der Beschwerdeführer macht weiter geltend, das Kantonsgericht habe den Bedarf für Steuern der Beschwerdegegnerin ermessensmissbräuchlich auf Fr. 4'000.-- erhöht, nachdem die erste Instanz dafür Fr. 2'000.-- eingesetzt habe. Die Beschwerdegegnerin habe eine Steuerbelastung in dieser Höhe nicht nachgewiesen. Nachdem es ein Unterhaltseinkommen von Fr. 230'000.-- festgestellt hatte, durfte das Kantonsgericht das Steuerbetreffnis durchaus auf den zugesprochenen Umfang festsetzen. Denn das Gericht stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest (beschränkter Untersuchungsgrundsatz nach Art. 272
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 272 Maxime inquisitoire - Le tribunal établit les faits d'office.
ZPO; Urteil 5A 298/2015 vom 30. September 2015 E. 2.1.2). Im Übrigen ist auf das Rechtsmittel diesbezüglich nicht einzutreten. Aus der Beschwerdeschrift wird nicht ersichtlich, inwiefern die einschlägigen Annahmen des Kantonsgerichts unhaltbar sein sollten (Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
in Verbindung mit Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG).

7.
Insgesamt ist der angefochtene Entscheid weder willkürlich noch verletzt er anderweitig verfassungsmässige Rechte (Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
BGG). Die Beschwerde ist abzuweisen, soweit darauf eingetreten wird. Damit bleibt es ohne Weiteres auch bei der angefochtenen vorinstanzlichen Kostenregelung.

8.
Bei diesem Verfahrensausgang wird der Beschwerdeführer kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Die Beschwerdegegnerin hatte keinen entschädigungspflichtigen Vertretungsaufwand.

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 3'000.-- werden dem Beschwerdeführer auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Kantonsgericht von Graubünden, I. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 15. November 2016

Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: von Werdt

Der Gerichtsschreiber: Traub