Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

5A 615/2014

Sentenza dell'11 dicembre 2014

II Corte di diritto civile

Composizione
Giudici federali Escher, Giudice presidente,
Marazzi, Schöbi,
Cancelliera Antonini.

Partecipanti al procedimento
1. Confederazione Svizzera, 3003 Berna,
2. Stato del Cantone Ticino, 6500 Bellinzona,
3. Comune di X.________,
rappresentati dal Dipartimento delle finanze e dell'economia del Cantone Ticino,
Ufficio esazione e condoni, viale S. Franscini 6, 6501 Bellinzona,
ricorrenti,

contro

A.________,
patrocinato dall'avv. Fiorenzo Cotti,
opponente,

Ufficio di esecuzione e fallimenti di Locarno, via della Posta 9, 6601 Locarno.

Oggetto
esecuzione di sequestri,

ricorso contro la sentenza emanata il 25 luglio 2014
dalla Camera di esecuzione e fallimenti del Tribunale d'appello del Cantone Ticino, quale autorità di vigilanza.

Fatti:

A.

A.a. In data 4 marzo 2014 la Confederazione svizzera, lo Stato del Cantone Ticino ed il Comune di X.________ - per il tramite dell'Ufficio esazione e condoni del Dipartimento delle finanze e dell'economia del Cantone Ticino - hanno emesso tre richieste di garanzia nei confronti di A.________ a copertura delle imposte federali (fr. 1'310'000.--), cantonali (fr. 1'840'000.--) e comunali (fr. 1'590'000.--) degli anni 2003-2012 (art. 169 cpv. 1
SR 642.11 Loi fédérale du 14 décembre 1990 sur l'impôt fédéral direct (LIFD)
LIFD Art. 169 Sûretés - 1 Si le contribuable n'a pas de domicile en Suisse ou que les droits du fisc paraissent menacés, l'administration cantonale de l'impôt fédéral direct peut exiger des sûretés en tout temps, et même avant que le montant d'impôt ne soit fixé par une décision entrée en force. La demande de sûretés indique le montant à garantir; elle est immédiatement exécutoire. Dans la procédure de poursuite, elle produit les mêmes effets qu'un jugement exécutoire.
1    Si le contribuable n'a pas de domicile en Suisse ou que les droits du fisc paraissent menacés, l'administration cantonale de l'impôt fédéral direct peut exiger des sûretés en tout temps, et même avant que le montant d'impôt ne soit fixé par une décision entrée en force. La demande de sûretés indique le montant à garantir; elle est immédiatement exécutoire. Dans la procédure de poursuite, elle produit les mêmes effets qu'un jugement exécutoire.
2    Les sûretés doivent être fournies en argent, en titres sûrs et négociables ou sous la forme du cautionnement d'une banque.
3    Le contribuable peut s'opposer à la demande de sûretés en formant un recours devant la commission cantonale de recours dans un délai de 30 jours à compter de la notification. L'art. 146 est applicable.261
4    Le recours contre une demande de sûretés n'a pas d'effet suspensif.262
LIFD rispettivamente art. 248 cpv. 1 della legge tributaria del Cantone Ticino del 21 giugno 1994 [LT; RL 10.2.1.1]; per l'imposta comunale, in virtù del rinvio all'art. 251 cpv. 2 LT). Lo stesso giorno le medesime autorità hanno decretato il sequestro dei rispettivi importi. Quali beni da sequestrare hanno indicato in particolare: "i redditi percepiti dal debitore derivanti dall'attività lucrativa, dalla sostanza mobiliare, immobiliare e/o da fonti previdenziali comunque nulla escluso. Per le entrate dovranno essere considerate le entrate degli altri membri della famiglia; dalle società per le quali il debitore sequestrato risulta essere amministratore, contabile, fiduciario e/o consulente".

A.b. A ricezione dei decreti di sequestro per esecuzione, con scritto 6 marzo 2014 l'Ufficio di esecuzione e fallimenti di Locarno (qui di seguito: UEF) ha invitato l'Ufficio esazione e condoni a specificare nel dettaglio le attività lucrative, la sostanza mobiliare e le fonti previdenziali considerate nonché le società per le quali il medesimo eserciterebbe le funzioni indicate nei decreti di sequestro. L'Ufficio esazione e condoni ha risposto il 27 marzo 2014 contestando che gli incombesse apportare le precisazioni richieste. Nei verbali di sequestro 2 aprile 2014, l'UEF ha annotato la propria decisione di non procedere al sequestro dei redditi vista la loro descrizione non sufficientemente precisa.

B.
Con allegato 14 aprile 2014 i tre creditori procedenti hanno interposto ricorso al Tribunale di appello del Cantone Ticino chiedendo venisse impartito ordine all'UEF di procedere al sequestro dei redditi di A.________ conformemente ai decreti di sequestro. Con la qui impugnata sentenza 25 luglio 2014 la Camera di esecuzione e fallimenti del Tribunale di appello, quale autorità di vigilanza, ha respinto il gravame.

C.
I tre creditori procedenti (qui di seguito: ricorrenti) hanno presentato, con allegato 7 agosto 2014, ricorso in materia civile al Tribunale federale, ribadendo le conclusioni proposte in precedenza.
Non sono state chieste determinazioni.

Diritto:

1.

1.1. Il ricorso in materia civile è stato interposto tempestivamente (art. 100 cpv. 2 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
LTF) contro una decisione finale (art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
LTF; DTF 133 III 350 consid. 1.2) pronunciata dall'autorità ticinese di ultima (unica) istanza (art. 75
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
LTF) in materia di esecuzione e fallimento (art. 72 cpv. 2 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
LTF). La presente decisione dell'autorità cantonale di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento ha per oggetto l'esecuzione di un sequestro (art. 275
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 275 - Les art. 91 à 109 relatifs à la saisie s'appliquent par analogie à l'exécution du séquestre.
LEF); il valore di causa è privo di rilievo (art. 74 cpv. 2 lett. c
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
LTF; DTF 133 III 350 consid. 1.2). I ricorrenti hanno preso parte al procedimento dinanzi all'autorità inferiore (art. 76 cpv. 1 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
LTF), uscendone soccombenti; essi hanno pertanto un interesse degno di protezione all'annullamento della sentenza impugnata (art. 76 cpv. 1 lett. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
LTF; sentenza 5A 360/2010 del 12 luglio 2010 consid. 1.1, non pubblicato in DTF 136 III 379). Nell'ottica dei criteri menzionati il ricorso in materia civile appare pertanto ammissibile.

1.2. L'esecuzione di un sequestro da parte dell'Ufficio di esecuzione ai sensi dell'art. 275
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 275 - Les art. 91 à 109 relatifs à la saisie s'appliquent par analogie à l'exécution du séquestre.
LEF rappresenta un atto materiale d'esecuzione; i suoi effetti non hanno durata limitata nel tempo e dunque non si è in presenza di una misura provvisionale ai sensi dell'art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
LTF (sentenza 5A 360/2010 cit. consid. 1.2, non pubblicato in DTF 136 III 379). I motivi di ricorso non sono pertanto limitati: segnatamente può essere fatta valere la violazione del diritto federale (art. 95 lett. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF; sentenza 5A 672/2010 del 17 gennaio 2011 consid. 1.2, in Pra 2011 n. 86 pag. 614).

1.3. Nei motivi del ricorso occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto (art. 42 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
LTF).

2.
Controverso è se alla luce della formulazione del decreto di sequestro - redatto dai ricorrenti medesimi - l'UEF fosse autorizzato a considerarlo insufficientemente preciso ed a ritenerlo ineseguibile.

2.1. L'autorità inferiore, rammentata la giurisprudenza e la dottrina, ha constatato che l'autorità fiscale ha designato i beni da sequestrare solo nel loro genere, ma non ha fornito le informazioni minime necessarie per procedere al sequestro, segnatamente nome, cognome e recapito delle persone (fisiche o giuridiche) dalle quali il debitore percepirebbe i redditi da sequestrare. Pur considerando l'obbligo del debitore di informare l'UEF circa i beni, ha reputato che l'interrogatorio del debitore non può sopperire alle lacune del decreto di sequestro; decidere altrimenti significherebbe giustificare il sequestro investigativo e parificare il presente sequestro ad un pignoramento. Ha inoltre ritenuto irrilevante il fatto che i sequestri in oggetto derivino dall'inchiesta fiscale condotta dalla Divisione Affari penali e inchieste (DAPI) in base al diritto penale amministrativo, poiché il sequestro fiscale è retto dalle medesime norme che reggono il sequestro esecutivo.

2.2. La critica ricorsuale si fonda sull'assunto che non si possano esigere condizioni troppo restrittive nella formulazione dei beni da sequestrare: secondo la dottrina basta una designazione solo nel genere, ed in merito il potere di controllo dell'Ufficio di esecuzione è limitato. I ricorrenti ritengono di aver adottato per i decreti di sequestro una forma relativamente ampia per non pregiudicare lo scopo che il sequestro fiscale persegue, senza tuttavia cadere nel generico sequestro investigativo: la specifica richiesta di sequestrare il reddito del debitore è sufficientemente chiara. Si richiamano poi all'obbligo del debitore di fornire tutte le indicazioni pertinenti sui beni di propria spettanza (art. 91 cpv. 1 n
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 91 - 1 Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1    Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1  d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter (art. 323, ch. 1, CP182);
2  d'indiquer jusqu'à due concurrence tous les biens qui lui appartiennent, même ceux qui ne sont pas en sa possession, ainsi que ses créances et autres droits contre des tiers (art. 163, ch. 1, 323, ch. 2, CP)183.
2    Si le débiteur néglige sans excuse suffisante d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter, l'office des poursuites peut le faire amener par la police.
3    À la réquisition du préposé, le débiteur est tenu d'ouvrir ses locaux et ses meubles. Au besoin, le préposé peut faire appel à la force publique.
4    Les tiers qui détiennent des biens du débiteur ou contre qui le débiteur a des créances ont, sous menace des peines prévues par la loi (art. 324, ch. 5, CP), la même obligation de renseigner que le débiteur.
5    Les autorités ont la même obligation de renseigner que le débiteur.
6    L'office des poursuites attire expressément l'attention des intéressés sur leurs obligations ainsi que sur les conséquences pénales de leur inobservation.
. 2 LEF), nel quale contesto l'Ufficio di esecuzione applica la massima inquisitoria che gli permette un'inchiesta particolarmente incisiva - comprensiva dell'interrogatorio del debitore - ad esempio nei confronti di persona che eserciti attività indipendente, come nel caso di specie. La conduzione dell'inchiesta fiscale da parte della DAPI corrobora che il sequestro non era avvolto da incertezza alcuna e non avesse carattere investigativo. I ricorrenti ne concludono che la decisione impugnata conferma ed avalla un
eccesso di apprezzamento da parte dell'UEF.

3.

3.1. Come rettamente rammenta l'autorità inferiore, la decisione di richiesta di garanzie dell'autorità fiscale è equiparata al decreto di sequestro, conformemente all'art. 274
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 274 - 1 Le juge charge le préposé ou un autre fonctionnaire ou employé de l'exécution du séquestre et lui remet à cet effet une ordonnance de séquestre.490
1    Le juge charge le préposé ou un autre fonctionnaire ou employé de l'exécution du séquestre et lui remet à cet effet une ordonnance de séquestre.490
2    Cette ordonnance énonce:
1  le nom et le domicile du créancier, de son représentant, le cas échéant, et du débiteur;
2  la créance pour laquelle le séquestre est opéré;
3  le cas de séquestre;
4  les objets à séquestrer;
5  la mention que le créancier répond du dommage et l'indication des sûretés à fournir.
LEF (art. 170 cpv. 1
SR 642.11 Loi fédérale du 14 décembre 1990 sur l'impôt fédéral direct (LIFD)
LIFD Art. 170 Séquestre - 1 La demande de sûretés est assimilée à l'ordonnance de séquestre au sens de l'art. 274 LP264. Le séquestre est opéré par l'office des poursuites compétent.
1    La demande de sûretés est assimilée à l'ordonnance de séquestre au sens de l'art. 274 LP264. Le séquestre est opéré par l'office des poursuites compétent.
2    L'opposition à l'ordonnance de séquestre prévue à l'art. 278 LP n'est pas recevable.
LIFD e 249 cpv. 1 LT; sentenza 7B.207/2005 del 29 novembre 2005 consid. 2.3.4, in Pra 2006 n. 45 pag. 331). L'Ufficio di esecuzione ne è il mero esecutore (art. 275
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 275 - Les art. 91 à 109 relatifs à la saisie s'appliquent par analogie à l'exécution du séquestre.
LEF). Il compito suo e dell'autorità di vigilanza risiede nell'adottare le misure di esecuzione in senso stretto nonché nella verifica della regolarità formale dell'ordine di sequestro: l'Ufficio di esecuzione, quale organo meramente esecutivo, non può dar seguito ad un ordine lacunoso oppure impreciso, né eseguire un sequestro nullo, poiché l'esecuzione di un'ordinanza nulla è a sua volta atto nullo ai sensi dell'art. 22
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 22 - 1 Sont nulles les mesures contraires à des dispositions édictées dans l'intérêt public ou dans l'intérêt de personnes qui ne sont pas parties à la procédure. Les autorités de surveillance constatent la nullité indépendamment de toute plainte.
1    Sont nulles les mesures contraires à des dispositions édictées dans l'intérêt public ou dans l'intérêt de personnes qui ne sont pas parties à la procédure. Les autorités de surveillance constatent la nullité indépendamment de toute plainte.
2    L'office peut remplacer une mesure nulle par une nouvelle mesure. Si une procédure fondée sur l'al. 1 est pendante devant l'autorité de surveillance, l'office ne conserve cette compétence que jusqu'à sa réponse.
LEF (DTF 107 III 33 consid. 4; 129 III 203 consid. 2.2 e 2.3; 136 III 379 consid. 3.1; sentenze 5A 883/2012 del 18 gennaio 2013 consid. 6.1.2 con ulteriori rinvii, in SJ 2013 I pag. 270; 5A 925/2012 del 5 aprile 2013 consid. 4.3). L'Ufficio di esecuzione può rifiutare l'esecuzione del sequestro unicamente qualora la sua nullità sia manifesta (DTF 136 III 379 consid. 3 e 4.2.2; sentenze 5A 883/2012 cit., loc. cit.; 7B.314/1998 del 17 febbraio 1999 consid.
5b, in ASA 68 pag. 590).

3.2. Il sequestro non può avere scopo investigativo (sentenza 5A 402/2008 del 15 dicembre 2008 consid. 3.1, in SJ 2009 I pag. 301). È tuttavia ammessa la designazione dei beni da sequestrare anche solo nel genere ("Gattungsarrest", v. sentenza 7B.314/1998 cit., loc. cit.), a condizione che l'ordine indichi il luogo di loro giacenza o la persona che li detiene (DTF 130 III 579 consid. 2.2.4; sentenze 5A 402/2008 cit., loc. cit.; 7B.207/2005 cit., loc. cit.; 5A 925/2012 cit., loc. cit.). Incombe all'autorità fiscale, che è contemporaneamente creditore sequestrante e autorità di sequestro, individualizzare con sufficiente precisione i beni oggetto della misura (v. art. 272 cpv. 1 n
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 272 - 1 Le séquestre est autorisé par le juge du for de la poursuite ou par le juge du lieu où se trouvent les biens, à condition que le créancier rende vraisemblable:488
1    Le séquestre est autorisé par le juge du for de la poursuite ou par le juge du lieu où se trouvent les biens, à condition que le créancier rende vraisemblable:488
1  que sa créance existe;
2  qu'on est en présence d'un cas de séquestre;
3  qu'il existe des biens appartenant au débiteur.
2    Lorsque le créancier est domicilié à l'étranger et qu'il n'a pas élu domicile en Suisse, il est réputé domicilié à l'office des poursuites.
. 3 LEF). L'Ufficio di esecuzione non può sopperire ad eventuali lacune in tal senso, segnatamente per mezzo dell'interrogatorio del debitore: in virtù dell'art. 91 cpv. 1 n
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 91 - 1 Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1    Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1  d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter (art. 323, ch. 1, CP182);
2  d'indiquer jusqu'à due concurrence tous les biens qui lui appartiennent, même ceux qui ne sont pas en sa possession, ainsi que ses créances et autres droits contre des tiers (art. 163, ch. 1, 323, ch. 2, CP)183.
2    Si le débiteur néglige sans excuse suffisante d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter, l'office des poursuites peut le faire amener par la police.
3    À la réquisition du préposé, le débiteur est tenu d'ouvrir ses locaux et ses meubles. Au besoin, le préposé peut faire appel à la force publique.
4    Les tiers qui détiennent des biens du débiteur ou contre qui le débiteur a des créances ont, sous menace des peines prévues par la loi (art. 324, ch. 5, CP), la même obligation de renseigner que le débiteur.
5    Les autorités ont la même obligation de renseigner que le débiteur.
6    L'office des poursuites attire expressément l'attention des intéressés sur leurs obligations ainsi que sur les conséquences pénales de leur inobservation.
. 2 LEF, applicabile per analogia anche all'esecuzione del sequestro (art. 275
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 275 - Les art. 91 à 109 relatifs à la saisie s'appliquent par analogie à l'exécution du séquestre.
LEF), quest'ultimo può invero interrogarlo. Tuttavia, diversamente da quanto avviene nel pignoramento, ove il debitore è tenuto a fornire indicazioni su tutti i suoi beni (v. ad es. sentenza 7B.74/2000 del 12 aprile 2000 consid. 3), in caso di sequestro il relativo ordine deve tassativamente circoscrivere i
beni verso i quali la misura è rivolta; l'obbligo di fornire informazioni è allora limitato ai beni colà menzionati (sentenza 7B.142/2003 del 31 luglio 2003 consid. 2.2). Se nell'ordine di sequestro manca la designazione di terzi eventuali detentori di beni del debitore, il sequestro medesimo si rivela ineseguibile: l'Ufficiale non è autorizzato a procedere spontaneamente ad ulteriori chiarimenti né a interrogare in merito il debitore (DTF 130 III 579 consid. 2.2.3).

4.

4.1. È indubbio che i decreti di sequestro 4 marzo 2014 non contengono indicazioni sufficienti all'esecuzione del sequestro. Essi si limitano infatti ad indicare, quali beni da sequestrare, "i redditi percepiti dal debitore derivanti dall'attività lucrativa, dalla sostanza mobiliare, immobiliare e/o da fonti previdenziali comunque nulla escluso". La formula esprime la preoccupazione dell'autorità fiscale di non vedere escluso dal sequestro alcun reddito. Tuttavia, non si può negare che il testo non contiene la benché minima indicazione che permetta di capire di quali redditi si parli, di individuarne l'origine, di mettere in relazione gli stessi con una determinata attività o una determinata sostanza mobiliare (ad es. conti bancari) o immobiliare (ad es. un determinato stabile). Il testo non circoscrive assolutamente, neppure in maniera generica, il sostrato sul quale i sequestri vorrebbero esplicare i loro effetti. Parlare, di fronte ad un testo di questo genere, della scelta di una "forma relativamente ampia, senza però cadere nel generico del sequestro meramente investigativo", è francamente eufemistico.

4.2. I ricorrenti travisano il senso dell'art. 275
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 275 - Les art. 91 à 109 relatifs à la saisie s'appliquent par analogie à l'exécution du séquestre.
LEF: le norme sul pignoramento, ed in particolare l'obbligo del debitore di fornire informazioni sui propri beni, sono applicabili soltanto per analogia. E come già esposto supra (consid. 3.2), nell'ambito del sequestro l'obbligo del debitore di fornire le informazioni necessarie è circoscritto ai beni indicati nel decreto di sequestro medesimo, sicché anche la facoltà di interrogarlo è delimitata da quanto menzionato nel decreto. Ora, se esso non contiene alcun riferimento ad un bene qualsiasi, l'Ufficiale esecutore è nell'impossibilità di interrogare il debitore, poiché non sa a proposito di quale bene. E lo stesso Ufficiale, come pure già rilevato supra (sempre consid. 3.2), non è autorizzato a ricercare d'ufficio eventuali beni da sequestrare. In siffatte condizioni, nemmeno il richiamo all'art. 91 cpv. 1 n
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 91 - 1 Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1    Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1  d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter (art. 323, ch. 1, CP182);
2  d'indiquer jusqu'à due concurrence tous les biens qui lui appartiennent, même ceux qui ne sont pas en sa possession, ainsi que ses créances et autres droits contre des tiers (art. 163, ch. 1, 323, ch. 2, CP)183.
2    Si le débiteur néglige sans excuse suffisante d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter, l'office des poursuites peut le faire amener par la police.
3    À la réquisition du préposé, le débiteur est tenu d'ouvrir ses locaux et ses meubles. Au besoin, le préposé peut faire appel à la force publique.
4    Les tiers qui détiennent des biens du débiteur ou contre qui le débiteur a des créances ont, sous menace des peines prévues par la loi (art. 324, ch. 5, CP), la même obligation de renseigner que le débiteur.
5    Les autorités ont la même obligation de renseigner que le débiteur.
6    L'office des poursuites attire expressément l'attention des intéressés sur leurs obligations ainsi que sur les conséquences pénales de leur inobservation.
. 2 LEF soccorre i ricorrenti.

4.3. I ricorrenti allegano infine che l'inchiesta fiscale nei confronti del debitore è stata condotta da parte della DAPI. Sembrano con ciò voler affermare che tale circostanza corroborerebbe la credibilità del debito e, di riflesso, la fondatezza dei sequestri. Ma l'argomento è inconferente: non è discorso, qui, della verosimiglianza del debito, bensì dell'eseguibilità del sequestro. Quanto il sequestro appaia giustificato, non è criterio utile per la sua esecuzione: l'Ufficiale esecutore deve poter individuare e bloccare beni chiaramente circoscritti. La credibilità degli inquirenti non lo aiuta minimamente.

4.4. A ben guardare, parrebbe che alla base della tesi ricorsuale stia il convincimento che il lavoro di ricerca dei beni da sequestrare incomba all'UEF, che, a detta dei ricorrenti, ha a propria disposizione anche gli strumenti più adatti, segnatamente l'art. 91 cpv. 1
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 91 - 1 Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1    Le débiteur est tenu, sous menace des peines prévues par la loi:
1  d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter (art. 323, ch. 1, CP182);
2  d'indiquer jusqu'à due concurrence tous les biens qui lui appartiennent, même ceux qui ne sont pas en sa possession, ainsi que ses créances et autres droits contre des tiers (art. 163, ch. 1, 323, ch. 2, CP)183.
2    Si le débiteur néglige sans excuse suffisante d'assister à la saisie ou de s'y faire représenter, l'office des poursuites peut le faire amener par la police.
3    À la réquisition du préposé, le débiteur est tenu d'ouvrir ses locaux et ses meubles. Au besoin, le préposé peut faire appel à la force publique.
4    Les tiers qui détiennent des biens du débiteur ou contre qui le débiteur a des créances ont, sous menace des peines prévues par la loi (art. 324, ch. 5, CP), la même obligation de renseigner que le débiteur.
5    Les autorités ont la même obligation de renseigner que le débiteur.
6    L'office des poursuites attire expressément l'attention des intéressés sur leurs obligations ainsi que sur les conséquences pénales de leur inobservation.
LEF. Tale opinione non è corretta: l'autorità fiscale, nel suo doppio ruolo di creditore procedente e di autorità del sequestro, non può esimersi dall'obbligo di circoscrivere, entro limiti ragionevoli, la cerchia dei beni che vuole porre sotto sequestro. È, questa, non soltanto una condizione essenziale per la validità del decreto di sequestro, bensì pure - ovviamente - per la sua messa in atto: se l'Ufficiale esecutore non sa cosa sequestrare, il sequestro medesimo si rivela ineseguibile.

5.
Ne discende che il ricorso va respinto. I ricorrenti, che hanno agito in difesa dei propri interessi pecuniari, sopportano in solido le spese di giustizia (art. 64 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
, cpv. 4 e contrario e cpv. 5 LTF). Non sono dovute ripetibili (art. 68 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
LTF).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Il ricorso è respinto.

2.
Le spese giudiziarie di fr. 5'000.-- sono poste a carico dei ricorrenti in solido.

3.
Comunicazione alle parti, all'Ufficio di esecuzione e fallimenti di Locarno e alla Camera di esecuzione e fallimenti del Tribunale d'appello del Cantone Ticino, quale autorità di vigilanza.

Losanna, 11 dicembre 2014

In nome della II Corte di diritto civile
del Tribunale federale svizzero

La Giudice presidente: Escher

La Cancelliera: Antonini