Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

8C 517/2021

Urteil vom 10. Juni 2022

I. sozialrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Wirthlin, Präsident,
Bundesrichter Maillard, Bundesrichterin Viscione,
Gerichtsschreiber Grünenfelder.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Marco Unternährer,
Beschwerdeführerin,

gegen

Helsana Unfall AG, Recht & Compliance,
Postfach, 8081 Zürich Helsana,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Unfallversicherung (Invalidenrente; Revision),

Beschwerde gegen das Urteil des Kantonsgerichts Luzern vom 5. Juli 2021 (5V 20 299).

Sachverhalt:

A.

A.a. Die 1980 geborene A.________ zog sich bei einem Autounfall am 16. August 2000 in Kosovo als Beifahrerin eine Distorsion der Halswirbelsäule (nachfolgend: HWS) sowie eine Schulterprellung zu. Die Helsana Unfall AG (nachfolgend: Helsana) erbrachte die gesetzlichen Leistungen in Form von Heilbehandlung und Taggeld. Diese stellte sie mit Verfügung vom 10. Dezember 2001 ein und verneinte die Leistungsansprüche betreffend Invalidenrente und Integritätsentschädigung. Den entsprechenden Einspracheentscheid vom 30. Mai 2002 hob das Verwaltungsgericht des Kantons Luzern (heute: Kantonsgericht Luzern) auf und wies die Sache zur ergänzenden Abklärung an die Helsana zurück (Urteil vom 30. April 2003).

A.b. Nach Einholung einer Expertise der MEDAS Zentralschweiz vom 8. November 2004 gewährte die Helsana A.________ ab 1. September 2004 eine Invalidenrente im Sinne einer Übergangsrente (Invaliditätsgrad: 51 %) sowie eine Integritätsentschädigung basierend auf einer Integritätseinbusse von 15 %. Am 27. März 2007 wurde die Übergangsrente in eine definitive Invalidenrente umgewandelt, wobei die Helsana den von der Invalidenversicherung (Verfügung der IV-Stelle Luzern vom 1. September 2005) errechneten Invaliditätsgrad von 63 % übernahm. Der Rentenanspruch wurde mehrfach revisionsweise bestätigt.

A.c. Im parallel geführten Verfahren holte die Invalidenversicherung beim Swiss Medical Assessment- and Business Center (nachfolgend: SMAB), Bern, ein polydisziplinäres Revisionsgutachten vom 16. Oktober 2014 ein. Nachdem das kantonale Gericht die am 27. Januar 2017 verfügte IV-Renteneinstellung aufgehoben und A.________ mit Urteil vom 9. Juli 2018 eine halbe Invalidenrente zugesprochen hatte (Invaliditätsgrad: 52 %), veranlasste die Helsana beim SMAB eine ergänzende orthopädisch-psychiatrische Expertise vom 21. Juni 2019. Mit Verfügung vom 29. Oktober 2019 teilte sie mit, die Voraussetzungen für eine Rentenrevision seien erfüllt. Die geltend gemachten Beschwerden stünden gestützt auf das Gutachten nicht mehr im natürlichen Kausalzusammenhang zum Unfall. Mit Blick auf das Beschwerdebild "HWS-Distorsion" fehle es an einem adäquaten Kausalzusammenhang, sodass ab 1. November 2019 kein Leistungsanspruch mehr bestehe. Daran hielt die Helsana mit Einspracheentscheid vom 25. Juni 2020 fest.

B.
Die dagegen erhobene Beschwerde der A.________ wies das Kantonsgericht Luzern mit Urteil vom 5. Juli 2021 ab.

C.
A.________ lässt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen und beantragen, in Aufhebung des angefochtenen Urteils sei ihr die bisherige Invalidenrente weiterhin - insbesondere auch während des laufenden Revisionsverfahrens - zu gewähren. Sodann habe die Beschwerdegegnerin sämtliche Kosten der durch die behandelnden Ärzte Dres. med. B.________, Klinik C.________, und D.________ vorgenommenen medizinischen Abklärungen zurückzuerstatten.
Die Helsana und das kantonale Gericht schliessen auf Abweisung der Beschwerde. Das Bundesamt für Gesundheit verzichtet auf eine Vernehmlassung.

Erwägungen:

1.

1.1. Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzungen gemäss Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
und 96
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour:
a  inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse;
b  application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire.
BGG erhoben werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG), doch prüft es, unter Berücksichtigung der allgemeinen Pflicht zur Begründung der Beschwerde (Art. 42 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG), grundsätzlich nur die geltend gemachten Rügen, sofern allfällige weitere rechtliche Mängel nicht geradezu offensichtlich sind (BGE 141 V 234 E. 1 mit Hinweisen).

1.2. Im Beschwerdeverfahren um die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung ist das Bundesgericht nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden (Art. 97 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
und Art. 105 Abs. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG).

2.
Streitig und zu prüfen ist, ob die Vorinstanz Bundesrecht verletzt hat, indem sie die von der Beschwerdegegnerin am 29. Oktober 2019 verfügte und mit Einspracheentscheid vom 25. Juni 2020 bestätigte revisionsweise Leistungseinstellung schützte.

2.1. Das kantonale Gericht hat die rechtlichen Grundlagen des Anspruchs auf eine Rente der Unfallversicherung (Art. 18 Abs. 1
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA)
LAA Art. 18 Invalidité - 1 Si l'assuré est invalide (art. 8 LPGA50) à 10 % au moins par suite d'un accident, il a droit à une rente d'invalidité, pour autant que l'accident soit survenu avant l'âge de référence51.52
1    Si l'assuré est invalide (art. 8 LPGA50) à 10 % au moins par suite d'un accident, il a droit à une rente d'invalidité, pour autant que l'accident soit survenu avant l'âge de référence51.52
2    Le Conseil fédéral règle l'évaluation du degré de l'invalidité dans des cas spéciaux. Il peut à cette occasion déroger à l'art. 16 LPGA.
UVG) sowie die Modalitäten der Rentenrevision (Art. 17 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
1    La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
a  subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou
b  atteint 100 %.19
2    De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement.
ATSG; BGE 141 V 9 E. 2.3) zutreffend dargelegt. Gleiches gilt für die Ausführungen zum Beweiswert und zur Beweiswürdigung medizinischer Berichte und Gutachten (BGE 143 V 124 E. 2.2.2; 134 V 231 E. 5.1; 125 V 351 E. 3, je mit Hinweisen). Richtig wiedergegeben hat die Vorinstanz auch die Rechtsprechung betreffend Leistungseinschränkungen, die auf Aggravation oder einer ähnlichen Konstellation beruhen (BGE 141 V 281 E. 2.2.1; SVR 2015 IV Nr. 38 S. 121, 9C 899/2014 E. 4.2.2; Urteile 9C 658/2018 vom 11. Januar 2019 E. 4.1; 8C 604/2017 vom 15. März 2018 E. 6.1). Ebenso korrekt sind die Ausführungen hinsichtlich der Annahme eines entsprechenden Ausschlussgrundes (vgl. Art. 7 Abs. 2
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 7 Incapacité de gain - 1 Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
1    Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
2    Seules les conséquences de l'atteinte à la santé sont prises en compte pour juger de la présence d'une incapacité de gain. De plus, il n'y a incapacité de gain que si celle-ci n'est pas objectivement surmontable.12
erster Satz ATSG; BGE 141 V 281 E. 2.2.2 mit Hinweisen; Urteile 9C 524/2020 vom 23. November 2020 E. 4.3; 9C 501/2018 vom 12. März 2019 E. 5.1; 8C 825/2018 vom 6. März 2019 E. 6.1). Darauf wird verwiesen.

2.2. Beizupflichten ist dem angefochtenen Urteil auch dahingehend, dass ein früher nicht gezeigtes Verhalten unter Umständen eine im Sinne von Art. 17 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
1    La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
a  subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou
b  atteint 100 %.19
2    De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement.
ATSG relevante Tatsachenänderung darstellen kann, wenn sich dieses auf den Invaliditätsgrad und damit den Umfang des Rentenanspruchs auswirkt. Das trifft etwa bei Versicherten mit einem Beschwerdebild im Sinne von BGE 141 V 281 zu, wenn ein Ausschlussgrund vorliegt, das heisst die Leistungseinschränkung auf Aggravation oder einer ähnlichen Konstellation gründet, welche eindeutig über die blosse (unbewusste) Tendenz zur Beschwerdeausweitung und -verdeutlichung hinausgeht (Urteile 8C 198/2021 vom 15. September 2021 E. 6.2.1; 8C 380/2019 vom 11. Oktober 2019 mit Hinweis).

3.

3.1. Das kantonale Gericht hat dem SMAB-Gutachten vom 21. Juni 2019 Beweiskraft beigemessen. Es hat erwogen, gestützt darauf sei ausgewiesen, dass die Beschwerdeführerin während der Begutachtung zahlreiche Hinweise auf Aggravation und ähnliche Erscheinungen gezeigt habe. Somit liege ein Revisionsgrund nach Art. 17 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
1    La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
a  subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou
b  atteint 100 %.19
2    De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement.
ATSG vor, sodass der Rentenanspruch umfassend überprüft werden könne. Diesbezüglich sei nach Aussage der medizinischen Sachverständigen von einer vollständig ausgeheilten Zerrung der HWS ohne Residuum auszugehen, welche keine Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit zeitige. Sodann liessen sich der erwähnten SMAB-Expertise weder "unfallrelevante Diagnosen mit Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit" noch "nicht unfallrelevante Diagnosen" entnehmen. Psychiatrische Diagnosen fehlten ebenfalls gänzlich. Selbst wenn die subjektiv noch geklagten Beschwerden natürlich und adäquat kausal zum Unfallereignis vom 16. August 2000 wären, ergäbe sich kein Leistungsanspruch mehr, da bei der Beschwerdeführerin nach beweiskräftiger Aussage der Gutachter spätestens ab Juni 2019 eine uneingeschränkte Arbeitsfähigkeit für sämtliche Tätigkeiten bestehe. Somit erweise sich der angefochtene Einspracheentscheid vom 25. Juni 2020 als
rechtens. Schliesslich sei den Berichten der Dres. med. B.________ und D.________ für die Entscheidfindung keine Relevanz zugekommen, weshalb die dafür geltend gemachten Kosten nicht erstattet werden könnten.

3.2. Dem lässt die Beschwerdeführerin entgegenhalten, es sei nicht nachvollziehbar, weshalb die Vorinstanz davon ausgehe, dass sich beim Unfall vom August 2000 kein Kopfanprall ereignet habe. Ebenso liege eine Verletzung des Untersuchungsgrundsatzes vor, indem im Zuge der Begutachtung auf eine neurologische Abklärung verzichtet worden sei. Daher bleibe das vorliegende Gutachten vom 21. Juni 2019 unvollständig, sodass die bisherige Rente bis zum Abschluss eines ordentlich durchgeführten Revisionsverfahrens weiterhin auszurichten sei. Sodann sei die Annahme einer Aggravation willkürlich und beruhe auf offensichtlich unrichtiger Sachverhaltsfeststellung. Es präsentiere sich dieselbe, bloss anders beurteilte Ausgangslage wie schon bei der Rentenzusprache. Somit liege kein Revisionsgrund vor.

4.

4.1. Betreffend den Gesundheitszustand der Beschwerdeführerin im Zeitpunkt der Rentenzusprache Ende März 2007 (vgl. BGE 133 V 108 E. 5) hat die Vorinstanz die im Gutachten der MEDAS Zentralschweiz vom 8. November 2004 enthaltenen Feststellungen übernommen, welche unbestritten geblieben sind. Demnach wurden bei der Beschwerdeführerin ein Status nach Autofrontalkollision mit wahrscheinlicher axialer Kontusion und/oder Distorsion der HWS und Contusio capitis, ein ausgeprägtes myofasciales Schmerzsyndrom bzw. zervikozephales Syndrom sowie eine komplexe Angststörung mit rezidivierenden depressiven Störungen und posttraumatischen Belastungsstörungen diagnostiziert. Die medizinischen Sachverständigen beschrieben die Beschwerdeführerin sodann als ängstliche, selbstunsichere, sozial angepasste Persönlichkeit mit histrionischen Anteilen. Auf dieser Grundlage legten sie die Arbeitsunfähigkeit für angepasste, körperlich leichte Tätigkeiten auf 40 % fest, wobei die psychopathologischen Befunde als limitierender bezeichnet wurden als die rheumatologischen. Das Belastungsprofil schränkten die Gutachter insoweit ein, als eine leidensangepasste Tätigkeit nur einfachste manuelle Arbeiten ohne Anforderungen an die kognitiven Fähigkeiten beinhalten
dürfe.

4.2. Die vorinstanzliche Annahme einer Aggravation als Revisionsgrund im Vergleichszeitpunkt (Einspracheentscheid vom 25. Juni 2020) beruht im Wesentlichen auf folgender Aktenlage:

4.2.1. Der federführende orthopädische Gutachter Dr. med. E.________ hielt fest, die Beschwerdeführerin habe in ihrem Beschwerdevortrag diffuse Schmerzen nahezu am gesamten Bewegungsapparat angegeben, ebenfalls starke Kopfschmerzen. Diese bestünden seit dem Verkehrsunfall vom 16. August 2000 in unveränderter respektive verschlimmerter Form. Demgegenüber hätten im Rahmen der orthopädisch-traumatologischen Untersuchung keinerlei Besonderheiten gefunden werden können, das heisst keine pathologischen Gelenkdeformitäten oder -beweglichkeiten, keine Auffälligkeiten der Muskulatur der oberen und unteren Extremitäten oder des Achsenorgans. Insgesamt handle es sich um eine orthopädisch-traumatologisch gesunde Versicherte (SMAB-Gutachen vom 21. Juni 2019, S. 27). Es bestünden eindeutig dokumentierte Anzeichen für eine Aggravation. Insbesondere habe die Beschwerdeführerin die Beweglichkeit der HWS als in allen Ebenen stark schmerzhaft angezeigt, bei entsprechend geduldiger Untersuchung und mehreren Untersuchungsgängen sowie entsprechender Ablenkung "jedoch ohne Einschränkungen". Mithin habe bei der Funktionsuntersuchung der Nackengriff wie auch der Schürzen- und Gegenohrgriff mit beiden oberen Extremitäten unvollständig, inkonstistent
eingeschränkt imponiert. Insgesamt seien die Bewegungen beider oberer Extremitäten im Bereich beider Schultergelenke inkonsistent eingeschränkt gezeigt worden. Unter entsprechender Ablenkung könnten aber keine Auffälligkeiten festgestellt werden. Bei der Untersuchung der Beweglichkeit werde ein unterschiedlicher Fingerkuppen-Bodenabstand zwischen 15 und 30 cm ersichtlich. Im Langsitz auf der Untersuchungsliege bestehe jedoch eine deutlich bessere Beweglichkeit, sodass die Explorandin mit den Fingerkuppen die Zehenspitzen erreiche.

4.2.2. Der psychiatrische SMAB-Sachverständige Dr. med. F.________ gelangte zum Schluss, allein das Auftreten und Verhalten der Beschwerdeführerin während der Exploration sprächen gegen das Vorliegen einer psychiatrischen Erkrankung und liessen sich mit der Symptomatik einer bekannten psychiatrischen Störung nicht in Einklang bringen. Es überrasche, dass die Beschwerdeführerin, welche an starken Schmerzen leide, die ihr verordneten Schmerzmedikamente offenbar nicht einnehme. Jedenfalls seien diese im Blut nicht nachweisbar. Auch aus diesem Grund sei die Durchführung eines Beschwerdevalidierungsverfahrens geboten gewesen. Daraus resultiere ein Ergebnis, das für das zielgerichtete Vortäuschen einer nicht vorhandenen Symptomatik spreche. So hätten die Antworten im TOMM (Test of Memory Malingering) bereits im ersten Durchgang unter der Ratewahrscheinlichkeit gelegen. Schliesslich sei bei der zurückliegenden SMAB-Begutachtung vom Jahr 2014 eine psychiatrisch-psychotherapeutische Behandlung empfohlen worden, welche die Beschwerdeführerin aber nicht aufgenommen habe (SMAB-Gutachten vom 21. Juni 2019, S. 35 ff.).

4.2.3. Die von den Gutachtern beschriebenen Inkonsistenzen finden sich alsdann auch in den übrigen medizinischen Akten. Selbst der behandelnde Rheumatologe Dr. med. B.________ wies in seinem Bericht vom 17. August 2019 darauf hin, eine relevante Einschränkung der Arbeitsfähigkeit könne nicht definiert werden, da die objektivierbaren Befunde hierfür zu gering und/oder zu inkonsistent imponierten. Die objektiven Untersuchungsbefunde seien - bei weitgehend unauffälliger Bildgebung der HWS - zum Teil schwierig zu verwerten und zu erheben, weil die Patientin bei diversen Prüfungen aktiv gegenspanne. Teilweise seien die Befunde auch inkonsistent (zum Beispiel bessere Rotation der HWS bei Prüfung des AER-Tests als bei isolierter Prüfung). Das Beschwerdebild werde wesentlich mitgeprägt durch eine Selbstlimitation und Chronifizierung. Sodann ist dem SMAB-Gutachten vom 16. Oktober 2014 zu entnehmen, bei der klinischen Untersuchung sei die Überprüfung der HWS-Beweglichkeit nur sehr schwer möglich gewesen. Im Rahmen der Bewegungsuntersuchung der HWS sei diese frühzeitig schmerzhaft eingeschränkt und werde nur eingeschränkt demonstriert. Beim Versuch der passiven Weiterführung des Kopfes für die Rotation, Inklination, Reklination und
Seitneigung antworte die Versicherte mit aktivem muskulärem Gegenspannen und einer deutlichen Schmerzverlautbarung. Das gleiche Phänomen ergebe sich bei der Untersuchung beider Schultergelenke. Auch hier werde eine passive Weiterführung über die 130-Grad-Abduktion und Vorwärtsbewegung muskulär durch Erzeugen einer Gegenspannung eingeschränkt. Die paravertebrale cervicale Muskulatur sei diffus druckdolent, diskret hyperton. Ebenso zeige sich eine Druckdolenz im Bereich des Trapeziusoberrandes. Es handle sich hierbei um eine bewusstseinsnahe Beeinflussung der Untersuchungsergebnisse, sodass diese die Funktionseinschränkung in Zusammenschau mit den objektiven radiologischen Befunden nicht erklären könnten (SMAB-Gutachten vom 16. Oktober 2014, S. 15).

5.

5.1. Soweit sich die Beschwerdeführerin auf eine aus medizinischer Sicht unzureichende Sachverhaltsabklärung berufen will, dringt sie nicht durch. Vielmehr hat die Vorinstanz die Akten betreffend den Unfallhergang vom 16. August 2000 einlässlich gewürdigt. Die daraus gezogenen Erkenntnisse, wonach trotz der von der Beschwerdeführerin angegebenen Kopfschmerzen weder schwerwiegende Kopf- oder Gesichtsverletzungen noch eine milde traumatische Hirnverletzung nachweisbar seien, sind nicht zu beanstanden. Sodann hat das kantonale Gericht detailliert und ausführlich begründet, weshalb sich auch in Anbetracht der abweichenden Auffassung des behandelnden Neurologen Dr. med. D.________ (Bericht vom 18. August 2020) keine konkreten Indizien gegen die Beweiskraft des SMAB-Gutachtens vom 21. Juni 2019 ergeben (vgl. BGE 135 V 465 E. 4.4; Urteil 8C 260/2020 vom 2. Juli 2020 E. 2.2). Überzeugend sind ebenso die vorinstanzlichen Ausführungen, wonach mit Blick auf die umfangreichen medizinischen Akten und Bildgebungen kein Anhaltspunkt für weitergehende Abklärungen in neurologischer Hinsicht besteht, zumal der psychiatrische SMAB-Experte Dr. med. F.________ über einen einschlägigen Facharzttitel verfügt. Demgegenüber beschränkt sich die in der
Beschwerde geübte Kritik im Wesentlichen darauf, das bereits im kantonalen Verfahren Vorgebrachte zu wiederholen und den in allen Teilen stichhaltigen vorinstanzlichen Erwägungen die eigene Sichtweise gegenüberzustellen, was nicht genügt (vgl. BGE 144 V 50 E. 4.2). Eine Verletzung des Untersuchungsgrundsatzes (Art. 43 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 43 Instruction de la demande - 1 L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1    L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1bis    L'assureur détermine la nature et l'étendue de l'instruction nécessaire.35
2    L'assuré doit se soumettre à des examens médicaux ou techniques si ceux-ci sont nécessaires à l'appréciation du cas et qu'ils peuvent être raisonnablement exigés.
3    Si l'assuré ou d'autres requérants refusent de manière inexcusable de se conformer à leur obligation de renseigner ou de collaborer à l'instruction, l'assureur peut se prononcer en l'état du dossier ou clore l'instruction et36 décider de ne pas entrer en matière. Il doit leur avoir adressé une mise en demeure écrite les avertissant des conséquences juridiques et leur impartissant un délai de réflexion convenable.
und Art. 61 lit. c
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 61 Procédure - Sous réserve de l'art. 1, al. 3, de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative48, la procédure devant le tribunal cantonal des assurances est réglée par le droit cantonal. Elle doit satisfaire aux exigences suivantes:
a  elle doit être simple, rapide et en règle générale publique;
b  l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des faits et des motifs invoqués, ainsi que les conclusions; si l'acte n'est pas conforme à ces règles, le tribunal impartit un délai convenable au recourant pour combler les lacunes, en l'avertissant qu'en cas d'inobservation le recours sera écarté;
c  le tribunal établit avec la collaboration des parties les faits déterminants pour la solution du litige; il administre les preuves nécessaires et les apprécie librement;
d  le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties; il peut réformer, au détriment du recourant, la décision attaquée ou accorder plus que le recourant n'avait demandé; il doit cependant donner aux parties l'occasion de se prononcer ou de retirer le recours;
e  si les circonstances le justifient, les parties peuvent être convoquées aux débats;
f  le droit de se faire assister par un conseil doit être garanti; lorsque les circonstances le justifient, l'assistance judiciaire gratuite est accordée au recourant;
fbis  pour les litiges en matière de prestations, la procédure est soumise à des frais judiciaires si la loi spéciale le prévoit; si la loi spéciale ne prévoit pas de frais judiciaires pour de tels litiges, le tribunal peut en mettre à la charge de la partie qui agit de manière téméraire ou fait preuve de légèreté;
g  le recourant qui obtient gain de cause a droit au remboursement de ses frais et dépens dans la mesure fixée par le tribunal; leur montant est déterminé sans égard à la valeur litigieuse d'après l'importance et la complexité du litige;
h  les jugements contiennent les motifs retenus, l'indication des voies de recours ainsi que les noms des membres du tribunal et sont notifiés par écrit;
i  les jugements sont soumis à révision si des faits ou des moyens de preuve nouveaux sont découverts ou si un crime ou un délit a influencé le jugement.
ATSG) ist ebenso wenig zu ersehen wie eine aktenwidrige oder unvollständige Sachverhaltsfeststellung.

5.2. Auch die Rügen betreffend die vorinstanzliche Annahme einer Aggravation helfen nicht weiter.

5.2.1. Vorab ist nicht nachvollziehbar, inwieweit der Bestandteil des SMAB-Gutachtens vom 21. Juni 2019 bildende Medikamentenspiegel nicht hätte herangezogen werden dürfen. Anders als die Beschwerdeführerin behauptet, sind die ausgedruckten Testresultate durchaus mit einem Befunddatum ("8.5.2019") versehen. Es besteht Transparenz hinsichtlich Analysenverzeichnis, Probenmaterial, Präanalytik und Methode ("Das aktuelle Analysenverzeichnis [siehe www.unilabs.ch] mit Angaben über Probenmaterial, Präanalytik und Methoden ist Bestandteil dieses Berichts. Angaben über Unterauftragnehmer oder zur Messunsicherheit können im Labor erfragt werden"). Ein Anhaltspunkt, dass es sich um fehlerhafte, unvollständige oder unverwertbare Daten handeln könnte, besteht nicht. Folglich durfte die Vorinstanz auf die entsprechenden Angaben des psychiatrischen Sachverständigen Dr. med. F.________ abstellen, wonach die Beschwerdeführerin die ihr verordneten Schmerzmedikamente nicht einnehme bzw. diese im Blut nicht nachweisbar seien (vgl. E. 4.2.2 hievor).

5.2.2. Wird in der Beschwerde alsdann argumentiert, das kantonale Gericht habe sich bei der Bejahung einer Aggravation lediglich auf das "subjektive Empfinden" der Gutachter gestützt, so ist dem Umstand Rechnung zu tragen, dass die medizinische Folgenabschätzung notgedrungen eine hohe Variabilität aufweist und unausweichlich Ermessenszüge trägt. So kommt Expertinnen und Experten bereits bei der Wahl der Methode zur Erstellung des Gutachtens immer ein gewisses Ermessen zu. Entscheidend ist grundsätzlich nicht die Anwendung einer bestimmten Methode, sondern vielmehr, dass das Gutachten gesamthaft gesehen nachvollziehbar begründet und überzeugend ist (vgl. Urteile 8C 173/2021 vom 25. Oktober 2021 E. 4.3; 8C 370/2020 vom 15. Oktober 2020 E. 5.2 mit Hinweisen). Insbesondere die psychiatrische Exploration eröffnet dem begutachtenden Psychiater praktisch immer einen gewissen Spielraum, innerhalb dessen verschiedene medizinisch-psychiatrische Interpretationen möglich, zulässig und rechtlich zu respektieren sind, sofern der Experte lege artis vorgegangen ist (BGE 145 V 361 E. 4.1.2 mit Hinweisen). Davon ist vorliegend mit dem kantonalen Gericht auszugehen.

5.2.3. Dies gilt umso mehr, als die vorinstanzliche Schlussfolgerung betreffend Aggravation auf der von Dr. med. F.________ durchgeführten Indikatorenprüfung basiert, welche sich an den massgebenden normativen Rahmenbedingungen orientiert (vgl. BGE 141 V 281 E. 4). In diesem Kontext durfte der psychiatrische Gutachter aufgrund der Tatsache, dass die Beschwerdeführerin trotz Empfehlung keine psychiatrisch-psychotherapeutische Behandlung begann, durchaus auf einen fehlenden Leidensdruck schliessen. Ebenso zu Recht wurde in der Kategorie "Konsistenz" (vgl. BGE 141 V 281 E. 4.4) berücksichtigt, dass die Beschwerdeführerin 20 Monate vor der Begutachtung zum zweiten Mal Mutter geworden war. Nach eigenen Angaben sei sie in der Lage, speziell auch für das jüngste Kind zu sorgen. Kann sich die Beschwerdeführerin, wie sie selber angab, demnach im Umgang mit den Kindern "zusammenreissen", weil sie ihren schlechten Zustand nicht zeigen wolle (vgl. SMAB-Gutachten vom 21. Juni 2019, S. 37), so spricht dies offenkundig für das Vorhandensein persönlicher Ressourcen und gegen eine gleichmässige, sämtliche Lebensbereiche tangierende Einschränkung. Sodann führte Dr. med. F.________ eine Testung gemäss Mini-ICF-APP durch (vgl. dazu: SVR 2016 IV Nr. 2
S. 5, 8C 340/2015 E. 4.3, 2015 IV Nr. 10 S. 27, 8C 398/2014 E. 4.3.2). Dabei kam er zum Schluss, die Fähigkeiten der Beschwerdeführerin seien in keiner Weise eingeschränkt. Die Ausführungen des psychiatrischen Experten, wonach abgesehen von den Auffälligkeiten in der Beschwerdevalidierung ein Normalbefund vorliege, sind durchwegs überzeugend. Am in diesem Sinne schlüssigen, auf einer breiten Beobachtungsbasis beruhenden Gesamtbild (dazu: SVR 2015 IV Nr. 38 S. 121, 9C 899/2014 E. 4.2.3; Urteil 9C 602/2016 vom 14. Dezember 2016 E. 5.2.2.1) vermögen sämtliche Einwände der Beschwerdeführerin nichts zu ändern. Die vorinstanzliche Bejahung einer Aggravation beruht somit - anders als die Beschwerdeführerin geltend macht - weder auf unrichtiger Sachverhaltsfeststellung noch ist anderweitig eine Rechtsverletzung zu ersehen.

5.3. Demzufolge muss anhand der von den SMAB-Sachverständigen festgestellten ausgeprägten Aggravation und der in den medizinischen Akten einhellig dokumentierten Inkonsistenzen von einer revisionsrechtlich relevanten Tatsachenänderung im Sinne eines früher nicht gezeigten Verhaltens ausgegangen werden. Dieses geht "eindeutig über die blosse (unbewusste) Tendenz zur Schmerzausweitung und -verdeutlichung" hinaus (vgl. E. 2.2 hievor). Dass im neurologischen SMAB-Gutachten vom 16. Oktober 2014 teilweise dieselben Auffälligkeiten festgestellt wurden wie schon bei der Begutachtung durch die MEDAS Zentralschweiz im Juli 2004 (keine Erinnerung an das Geburtsdatum der dannzumal noch einzigen Tochter; auffällige Stand- und Gangproben), legt entgegen der Ansicht der Beschwerdeführerin keinen anderen Schluss nahe. Zwar äusserte schon der neurologische MEDAS-Gutachter Dr. med. G.________ einen Verdacht auf Aggravation (neurologisches MEDAS-Teilgutachten vom 22. Juli 2004, S. 3). Indessen ging er davon aus, hinsichtlich der Arbeitsfähigkeit der Beschwerdeführerin sei aus somatisch-neurologischer Sicht "das Kopfweh zu berücksichtigen", welches integriert im Rahmen der Schmerzstörung beurteilt werden müsse. Als limitierend erachteten die MEDAS-
Gutachter denn auch explizit die rheumatologischen und psychiatrischen Befunde, welche zu einer Restarbeitsfähigkeit von 40 % für angepasste, leichte Tätigkeiten führen (vgl. E. 4.1 hievor). Mit anderen Worten wurden durch die MEDAS Zentralschweiz (noch) keine Befunde erhoben, welche im aggravatorischen Verhalten der Beschwerdeführerin ihre hinreichende Erklärung fanden, sodass dieses das Beschwerdebild schlechthin dominiert hätte. Eine bloss andere Beurteilung derselben Ausgangslage, was einen Revisionsgrund ausschlösse, liegt daher nicht vor.

6.
Insgesamt ist ein Revisionsgrund gemäss Art. 17 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
1    La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
a  subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou
b  atteint 100 %.19
2    De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement.
ATSG zu bejahen und der Rentenanspruch umfassend ("allseitig") zu prüfen (BGE 141 V 9 E. 2.3). In Anbetracht des beweiskräftigen SMAB-Gutachtens vom 21. Juni 2019 mangelt es aus orthopädisch-traumatologischer wie auch psychiatrischer Sicht an (unfallkausalen) Diagnosen mit Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit (vgl. E. 4.2.1 f. hievor). Damit ist, wie die Vorinstanz zu Recht erwogen hat, keine Invalidität und folglich auch kein Rentenanspruch mehr ausgewiesen. Weiterungen hinsichtlich der von der Beschwerdeführerin (erneut) beantragten Weiterausrichtung der Invalidenrente während des Revisionsverfahrens erübrigen sich.

7.
Unter dem Titel Parteientschädigung sind auch die notwendigen Kosten privat eingeholter Berichte oder Gutachten zu vergüten, soweit diese für die Entscheidfindung unerlässlich waren (Art. 45 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 45 Frais de l'instruction - 1 Les frais de l'instruction sont pris en charge par l'assureur qui a ordonné les mesures. À défaut, l'assureur rembourse les frais occasionnés par les mesures indispensables à l'appréciation du cas ou comprises dans les prestations accordées ultérieurement.
1    Les frais de l'instruction sont pris en charge par l'assureur qui a ordonné les mesures. À défaut, l'assureur rembourse les frais occasionnés par les mesures indispensables à l'appréciation du cas ou comprises dans les prestations accordées ultérieurement.
2    L'assureur indemnise les parties ainsi que les personnes tenues de fournir des renseignements si elles subissent une perte de gain ou encourent des frais.
3    Les frais peuvent être mis à la charge de la partie qui empêche ou entrave l'instruction de manière inexcusable après sommation et indication des conséquences.
4    Si l'assuré a obtenu ou a tenté d'obtenir une prestation en fournissant sciemment des indications fausses ou d'une autre manière illicite, l'assureur peut mettre à la charge de l'assuré les frais supplémentaires que lui a occasionnés le recours à des spécialistes chargés d'effectuer des observations pour lutter contre la perception indue de prestations.41
ATSG; BGE 115 V 62 E. 5c; Urteil 8C 19/2021 vom 27. April 2021 E. 8 mit Hinweisen). Weil davon nach dem Gesagten offenkundig nicht ausgegangen werden kann, hat es auch insoweit mit dem angefochtenen Urteil sein Bewenden.

8.
Ausgangsgemäss sind die Verfahrenskosten der Beschwerdeführerin aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
Satz 1 BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Kantonsgericht Luzern und dem Bundesamt für Gesundheit schriftlich mitgeteilt.

Luzern, 10. Juni 2022

Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Wirthlin

Der Gerichtsschreiber: Grünenfelder