Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

8C 649/2023

Urteil vom 6. August 2024

IV. öffentlich-rechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Wirthlin, Präsident,
Bundesrichterin Viscione, Bundesrichter Métral,
Gerichtsschreiberin Berger Götz.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Thomas Wehrlin,
Beschwerdeführerin,

gegen

IV-Stelle Luzern,
Landenbergstrasse 35, 6005 Luzern,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Invalidenversicherung (Invalidenrente),

Beschwerde gegen das Urteil des Kantonsgerichts Luzern vom 4. September 2023 (5V 22 200).

Sachverhalt:

A.

A.a. Die 1992 geborene A.________ ist seit 4. März 2013 verheiratet und Mutter zweier Kinder (geboren am 4. August 2014 und 10. Juli 2017). Sie befand sich im ersten Lehrjahr als Detailhandelsassistentin bei der B.________ GmbH als sie am 29. März 2010 aus dem Badezimmerfenster der elterlichen Wohnung im vierten Stockwerk zirka 6,2 Meter tief auf eine darunter liegende Terrasse stürzte. Dabei zog sie sich diverse Frakturen an den Lendenwirbelkörpern (LWK), am Becken und an beiden Beinen zu. Anfänglich bestand eine sensomotorisch komplette Paraplegie sub Th11 mit partieller Innervation bis L3 beidseits. Die Steh- und Gehfähigkeit konnte A.________ in der Folge mit Tragen von Orthesen teilweise wieder erreichen. Für längere Strecken blieb sie auf den Rollstuhl angewiesen. Am 10. Juni 2010 meldete sie sich unter Hinweis auf die seit dem Unfall bestehenden Beschwerden bei der Invalidenversicherung zum Leistungsbezug an. Nach Abklärungen in medizinischer und erwerblicher Hinsicht sprach ihr die IV-Stelle Luzern diverse Leistungen zu (so unter anderem eine Hilflosenentschädigung für Hilflosigkeit leichten Grades sowie die Übernahme der Kosten für Hilfsmittel und invaliditätsbedingte bauliche Änderungen an der Wohnung). Zudem erfolgte
eine Abklärung der beruflichen Eingliederungsmöglichkeiten. Mit Verfügung vom 11. November 2014 lehnte die IV-Stelle eine Kostengutsprache für berufliche Massnahmen ab und wies darauf hin, dass eine Rentenprüfung zur Zeit nicht in Frage komme. In teilweiser Gutheissung der dagegen geführten Beschwerde hob das Kantonsgericht Luzern diese Verfügung auf, soweit damit die Zusprache einer Rente verweigert wurde, und wies die Sache zur Prüfung des Rentenanspruchs an die Verwaltung zurück (Urteil vom 15. Juni 2015).
Die Helvetia Schweizerische Versicherungsgesellschaft AG (nachfolgend: Helvetia) als zuständige Unfallversicherung sprach A.________ im Wesentlichen gestützt auf das Gutachten des Zentrums für Medizinische Begutachtung, Basel (ZMB), vom 15. September 2015 nebst anderem mit Wirkung ab 1. August 2014 eine Invalidenrente, basierend auf einem Invaliditätsgrad von 32 %, zu (Verfügung vom 18. Januar 2017, bestätigt durch den Einspracheentscheid vom 31. Mai 2017). Letztinstanzlich legte das Bundesgericht den Invaliditätsgrad auf 38 % fest (Urteil 8C 560/2018, 8C 618/2018 vom 17. Mai 2019).

A.b. Nach Beizug des durch die Helvetia veranlassten ZMB-Gutachtens sowie nach einer Haushaltsabklärung (Bericht vom 2. Februar 2021) und Durchführung dreier Vorbescheidverfahren bejahte die IV-Stelle einen befristeten Anspruch auf eine ganze Invalidenrente für die Zeit vom 1. März bis 31. August 2011 und vom 1. April bis 30. Juni 2020; bei der Berechnung des Invaliditätsgrades ging sie davon aus, dass A.________ im Gesundheitsfall nach der Geburt der zwei Kinder zu 100 % im Haushalt tätig wäre (Verfügung vom 6. April 2022).

B.
In teilweiser Gutheissung der hiergegen erhobenen Beschwerde änderte das Kantonsgericht Luzern die Verfügung vom 6. April 2022 dahingehend ab, dass es A.________ eine ganze Rente für die Zeit vom 1. März bis 31. August 2011 und vom 1. Januar bis 30. Juni 2020 zusprach; im Übrigen wies es die Beschwerde ab (Urteil vom 4. September 2023).

C.
A.________ lässt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten führen mit dem Antrag, das angefochtene Urteil sei aufzuheben und die IV-Stelle sei zu verpflichten, ihr ab 1. September 2011 unbefristet eine ganze Rente auszurichten; eventualiter sei die Sache zur Vornahme weiterer Abklärungen an die Vorinstanz oder an die Verwaltung zurückzuweisen.
Das kantonale Gericht und die IV-Stelle beantragen ohne weitere Ausführungen, je unter Hinweis auf die Erwägungen im angefochtenen Urteil, die Beschwerde sei abzuweisen. Das Bundesamt für Sozialversicherungen (BSV) verzichtet auf eine Stellungnahme.

Erwägungen:

1.
Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzungen gemäss Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
und 96
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour:
a  inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse;
b  application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire.
BGG erhoben werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Dennoch prüft es - offensichtliche Fehler vorbehalten - nur die in seinem Verfahren gerügten Rechtsmängel (Art. 42 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1bis    Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1bis    Lorsqu'une procédure en matière civile a été menée en anglais devant l'autorité précédente, les mémoires peuvent être rédigés en anglais.15
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.16 17
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique18. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.19
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG). Es legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat (Art. 105 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100
BGG) und kann ihre Sachverhaltsfeststellung von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Verfahrensausgang entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.90
und Art. 105 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.100
BGG; BGE 145 V 57 E. 4).

2.
Streitig und zu prüfen ist, ob die Vorinstanz Bundesrecht verletzt hat, indem sie in teilweiser Gutheissung der gegen die Verfügung der IV-Stelle vom 6. April 2022 erhobenen Beschwerde nur für die Zeit vom 1. März bis 31. August 2011 und vom 1. Januar bis 30. Juni 2020 einen Anspruch auf eine ganze Invalidenrente bejahte.

3.

3.1. Am 1. Januar 2022 trat das revidierte Bundesgesetz über die Invalidenversicherung (IVG; SR 831.20) in Kraft (Weiterentwicklung der IV [WEIV]; Änderung vom 19. Juni 2020, AS 2021 705, BBl 2017 2535). Unter dem Vorbehalt besonderer übergangsrechtlicher Regelungen gilt in intertemporalrechtlicher Hinsicht für die Beurteilung der Frage, welches Recht bei einer Änderung der Rechtsgrundlagen Anwendung findet, der Grundsatz, dass diejenigen Rechtssätze massgebend sind, die bei der Erfüllung des rechtlich zu ordnenden oder zu Rechtsfolgen führenden Tatbestandes Geltung haben (BGE 146 V 364 E. 7.1 mit Hinweisen; vgl. zum zeitlich massgebenden Sachverhalt auch BGE 144 V 210 E. 4.3.1; 129 V 354 E. 1 mit Hinweisen). Dementsprechend ist nach der bis zum 31. Dezember 2021 geltenden Rechtslage zu beurteilen, ob bis zu jenem Zeitpunkt eine rentenrelevante Änderung eingetreten ist. In diesem Sinne legt Rz. 9102 des Kreisschreibens des BSV über Invalidität und Rente in der Invalidenversicherung (KSIR) für erstmalig abgestufte bzw. befristete Rentenzusprachen und Revisionsfälle nach Art. 17
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
1    La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
a  subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou
b  atteint 100 %.19
2    De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement.
ATSG Folgendes fest: Ereignete sich die massgebliche Änderung vor dem 1. Januar 2022, so finden die Bestimmungen des IVG und diejenigen der IVV in der bis
31. Dezember 2021 gültigen Fassung Anwendung. Fand sie hingegen später statt, so sind die ab 1. Januar 2022 geltenden Bestimmungen des IVG und diejenigen der IVV heranzuziehen. Der Zeitpunkt der relevanten Änderung bestimmt sich nach Art. 88a
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 88a Modification du droit - 1 Si la capacité de gain ou la capacité d'accomplir les travaux habituels de l'assuré s'améliore ou que son impotence ou encore le besoin de soins ou le besoin d'aide découlant de son invalidité s'atténue, ce changement n'est déterminant pour la suppression de tout ou partie du droit aux prestations qu'à partir du moment où on peut s'attendre à ce que l'amélioration constatée se maintienne durant une assez longue période. Il en va de même lorsqu'un tel changement déterminant a duré trois mois déjà, sans interruption notable et sans qu'une complication prochaine soit à craindre.
IVV.
Zwar erging hier die dem angefochtenen Urteil vom 4. September 2023 zugrunde liegende Verfügung erst nach dem 1. Januar 2022. Vorliegend stehen aber namentlich mit der Geburt des ersten Kindes am 4. August 2014 und mit der allfälligen Verschlechterung des Gesundheitszustandes ab Juni 2017 vor diesem Zeitpunkt eingetretene und gemäss Art. 88a
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 88a Modification du droit - 1 Si la capacité de gain ou la capacité d'accomplir les travaux habituels de l'assuré s'améliore ou que son impotence ou encore le besoin de soins ou le besoin d'aide découlant de son invalidité s'atténue, ce changement n'est déterminant pour la suppression de tout ou partie du droit aux prestations qu'à partir du moment où on peut s'attendre à ce que l'amélioration constatée se maintienne durant une assez longue période. Il en va de même lorsqu'un tel changement déterminant a duré trois mois déjà, sans interruption notable et sans qu'une complication prochaine soit à craindre.
IVV möglicherweise zu berücksichtigende Änderungen der tatsächlichen Verhältnisse zur Diskussion. In dieser Hinsicht hat die Vorinstanz zutreffend die Gesetzesgrundlagen in der bis zum 31. Dezember 2021 gültig gewesenen Fassung angewendet.

3.2. Den von Versicherungsträgern im Verfahren nach Art. 44
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 44 Expertise - 1 Si l'assureur juge une expertise nécessaire dans le cadre de mesures d'instruction médicale, il en fixe le type selon les exigences requises; trois types sont possibles:
1    Si l'assureur juge une expertise nécessaire dans le cadre de mesures d'instruction médicale, il en fixe le type selon les exigences requises; trois types sont possibles:
a  expertise monodisciplinaire;
b  expertise bidisciplinaire;
c  expertise pluridisciplinaire.
2    Si l'assureur doit recourir aux services d'un ou de plusieurs experts indépendants pour élucider les faits dans le cadre d'une expertise, il communique leur nom aux parties. Les parties peuvent récuser les experts pour les motifs indiqués à l'art. 36, al. 1, et présenter des contre-propositions dans un délai de dix jours.
3    Lorsqu'il communique le nom des experts, l'assureur soumet aussi aux parties les questions qu'il entend poser aux experts et leur signale qu'elles ont la possibilité de remettre par écrit des questions supplémentaires dans le même délai. L'assureur décide en dernier ressort des questions qui sont posées aux experts.
4    Si, malgré la demande de récusation, l'assureur maintient son choix du ou des experts pressentis, il en avise les parties par une décision incidente.
5    Les disciplines médicales sont déterminées à titre définitif par l'assureur pour les expertises visées à l'al. 1, let. a et b, et par le centre d'expertises pour les expertises visées à l'al. 1, let. c.
6    Sauf avis contraire de l'assuré, les entretiens entre l'assuré et l'expert font l'objet d'enregistrements sonores, lesquels sont conservés dans le dossier de l'assureur.
7    Le Conseil fédéral:
a  peut régler la nature de l'attribution du mandat à un centre d'expertises, pour les expertises visées à l'al. 1;
b  édicte des critères pour l'admission des experts médicaux et des experts en neuropsychologie, pour les expertises visées à l'al. 1;
c  crée une commission réunissant des représentants des différentes assurances sociales, des centres d'expertises, des médecins, des neuropsychologues, des milieux scientifiques, ainsi que des organisations d'aide aux patients et aux personnes en situation de handicap qui veille au contrôle de l'accréditation, du processus, et du résultat des expertises médicales. Elle émet des recommandations publiques.
ATSG eingeholten, den Anforderungen der Rechtsprechung genügenden Gutachten externer Spezialärzte (Administrativgutachten) darf voller Beweiswert zuerkannt werden, solange nicht konkrete Indizien gegen die Zuverlässigkeit der Expertise sprechen (BGE 137 V 210 E. 1.3.4; 135 V 465 E. 4.4). Auf das Ergebnis versicherungsinterner ärztlicher Abklärungen - zu denen die Berichte des Regionalen Ärztlichen Dienstes (RAD) gehören - kann (ohne Einholung eines externen Gutachtens) nicht abgestellt werden, wenn auch nur geringe Zweifel an ihrer Zuverlässigkeit und Schlüssigkeit bestehen (BGE 139 V 225 E. 5.2; 135 V 465 E. 4.4 i.f.; SVR 2018 IV Nr. 4 S. 11, 8C 839/2016 E. 3.2; Urteil 8C 385/2023 vom 30. November 2023 E. 4.2.2 mit Hinweisen).

4.

4.1. Das kantonale Gericht hat der von der Unfallversicherung eingeholten Expertise des ZMB vom 15. September 2015 uneingeschränkt Beweiskraft zuerkannt und gestützt darauf festgestellt, dass die Beschwerdeführerin zumindest ab August 2014 bis Ende Mai 2017 in einer leidensangepassten Tätigkeit zu 70 % arbeitsfähig gewesen sei. Nichts anderes gelte gemäss Gutachten für den Zeitraum von Mai 2011 bis Juli 2014. In Bezug auf die Zeit von Juni 2017 bis zur Verfügung vom 6. April 2022 sei mit Dr. med. C.________, Fachärztin für physikalische Medizin und Rehabilitation, RAD, davon auszugehen, dass sich der Gesundheitszustand - mit Ausnahme einer 100%igen Arbeitsunfähigkeit vom 28. Januar bis 2. Juni 2020 infolge eines Dekubitus - weder in somatischer noch in psychischer Hinsicht in einem anspruchserheblichen Ausmass verändert habe. Bezüglich der Statusfrage sei unstreitig, dass die Beschwerdeführerin ohne Gesundheitsschaden bis zur Geburt des ersten Kindes im August 2014 zu 100 % erwerbstätig gewesen wäre. Anschliessend wäre sie im Licht der Aktenlage einer Erwerbstätigkeit in einem 50%igen Pensum nachgegangen. Für die Zeit ab März 2011 (nach bestandenem Wartejahr) habe bis 18. Mai 2011 eine 100%ige Arbeitsunfähigkeit und ab 19. Mai
2011 eine 70%ige Arbeitsfähigkeit bestanden. Beim von der IV-Stelle durchgeführten Einkommensvergleich seien geringfügige Korrekturen notwendig. So sei gemäss der Schweizerischen Lohnstrukturerhebung (LSE) 2010 des Bundesamtes für Statistik, Tabelle TA1, Ziffer 47, Detailhandel, Anforderungsniveau 3, Frauen, aufgerechnet auf das Jahr 2011 von einem Valideneinkommen von Fr. 55'034.49 auszugehen. Basierend auf der Tabelle TA1 der LSE 2010, Total, Anforderungsniveau 4, Frauen, resultiere für das Jahr 2011 bei einem Pensum von 70 % und einem leidensbedingten Abzug von 10 % ein Invalideneinkommen von Fr. 33'631.48. Aus dem Einkommensvergleich ergebe sich ein Invaliditätsgrad von 39 %. Damit liege ab 19. Mai 2011 kein anspruchsbegründender Invaliditätsgrad mehr vor, weshalb die Rente in Nachachtung von Art. 88a Abs. 1
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 88a Modification du droit - 1 Si la capacité de gain ou la capacité d'accomplir les travaux habituels de l'assuré s'améliore ou que son impotence ou encore le besoin de soins ou le besoin d'aide découlant de son invalidité s'atténue, ce changement n'est déterminant pour la suppression de tout ou partie du droit aux prestations qu'à partir du moment où on peut s'attendre à ce que l'amélioration constatée se maintienne durant une assez longue période. Il en va de même lorsqu'un tel changement déterminant a duré trois mois déjà, sans interruption notable et sans qu'une complication prochaine soit à craindre.
IVV per 1. September 2011 aufzuheben sei. Für die Jahre 2014 bis 2022 verhalte es sich gleich. Der Anspruch auf eine ganze Rente für die Zeit vom 1. Januar bis 30. Juni 2020 basiere auf der 100%igen Einschränkung vom 28. Januar bis 2. Juni 2020 in sämtlichen Erwerbstätigkeiten wie auch im Haushalt infolge des Dekubitus. In einer solchen Konstellation gelange die Wartezeit gemäss Art. 88a Abs. 2
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 88a Modification du droit - 1 Si la capacité de gain ou la capacité d'accomplir les travaux habituels de l'assuré s'améliore ou que son impotence ou encore le besoin de soins ou le besoin d'aide découlant de son invalidité s'atténue, ce changement n'est déterminant pour la suppression de tout ou partie du droit aux prestations qu'à partir du moment où on peut s'attendre à ce que l'amélioration constatée se maintienne durant une assez longue période. Il en va de même lorsqu'un tel changement déterminant a duré trois mois déjà, sans interruption notable et sans qu'une complication prochaine soit à craindre.
IVV nicht zur Anwendung.

4.2. Die Beschwerdeführerin rügt im Wesentlichen eine Verletzung der Beweiswürdigungsregeln sowie des Untersuchungsgrundsatzes und eine offensichtlich unrichtige sowie unvollständige Feststellung des Sachverhalts durch das kantonale Gericht. Für den Zeitraum von Januar 2011 bis Ende Mai 2014 könne gestützt auf das ZMB-Gutachten keine 70%ige Arbeitsfähigkeit angenommen werden. Denn die weit in die Vergangenheit greifende retrospektive gutachterliche Einschätzung stehe im Widerspruch zur echtzeitlichen Beurteilung der Beruflichen Abklärungsstelle D.________ vom 19. April 2012. Bei einer korrekten Feststellung des Sachverhalts zeige sich eine Verschlechterung des Gesundheitszustandes nach dem ZMB-Gutachten. Zudem sei erstellt, dass die Beschwerdeführerin ohne gesundheitliche Beschwerden heute zu 100 % erwerbstätig wäre, womit die Bemessung des Invaliditätsgrades (durchwegs) nach der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs vorzunehmen sei.

5.

5.1. Die Beschwerdeführerin war unstreitig seit dem Unfall vom 29. März 2010 zumindest bis April 2011 in jeglicher Erwerbstätigkeit zu 100 % arbeitsunfähig. Im Verfahren vor Bundesgericht ist ebenfalls unbestritten, dass das ZMB-Gutachten mit Blick auf die letztinstanzlichen Erwägungen im das unfallversicherungsrechtliche Verfahren betreffenden Urteil 8C 560/2018, 8C 618/2018 vom 17. Mai 2019 für den Zeitraum von August 2014 (Beginn der Rente der Unfallversicherung) bis Mai 2017 (Datum des Einspracheentscheids der Unfallversicherung) beweiskräftig ist. Damals haben lediglich Unfallfolgen den Gesundheitszustand beeinträchtigt. Deshalb ist ohne Weiterungen auch hier von einer 70%igen Arbeitsfähigkeit in einer leidensangepassten Beschäftigung auszugehen.

5.2. Von dieser gutachterlichen Einschätzung ist für den dazwischen liegenden Zeitraum von Mai 2011 bis Juli 2014 nicht abzuweichen. Die Vorinstanz hat die Gründe dafür dargelegt. Soweit die Beschwerdeführerin letztinstanzlich erneut fordert, es müsse auf die im Bericht der Beruflichen Abklärungsstelle D.________ vom 19. April 2012 attestierte 50%ige Arbeitsfähigkeit abgestellt werden, ist in Erinnerung zu rufen, dass diesem Bericht bereits im Urteil 8C 560/2018, 8C 618/2018 vom 17. Mai 2019 keine ausschlaggebende Bedeutung beigemessen werden konnte. Dies folgt unter anderem daraus, dass die im Bericht attestierte 50%ige Arbeitsfähigkeit lediglich auf einer kurzen, nicht weiter begründeten Einschätzung eines Arztes beruht, dessen Spezialisierung nicht bekannt ist (Urteil 8C 560/2018, 8C 618/2018 vom 17. Mai 2019 E. 5.2). Entgegen der Auffassung der Beschwerdeführerin vermag die Echtzeitlichkeit die mangelnde Aussagekraft nicht wettzumachen.

5.3. Die Invaliditätsbemessung ist zumindest in der an den Unfall anschliessenden Zeit unbestrittenermassen nach der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs vorzunehmen. Aufgrund der anfänglich 100%igen Arbeitsunfähigkeit bleibt es bei der zugesprochenen ganzen Rente vom 1. März bis 31. August 2011. Danach resultiert aus der vorinstanzlich korrigierten Berechnung ein rentenausschliessender Invaliditätsgrad von 39 % im Erwerb. Dabei hat es sein Bewenden, zumal die Beschwerdeführerin gegen den konkreten Einkommensvergleich keine Einwände erhoben hat.

6.

6.1. Was den Zeitraum von Juni 2017 bis 6. April 2022 (Datum der diesem Rechtsstreit zugrunde liegenden Verfügung) betrifft, kann das ZMB-Gutachten nach Ansicht der Beschwerdeführerin bereits aus zeitlichen Gründen keine verlässliche Grundlage sein, weil zwischen dem Gutachten und der Rentenverfügung ein Zeitraum von rund sechseinhalb Jahren liegt. Es genüge auch nicht, dass die Beschwerdegegnerin in dieser Zeit mehrmals ärztliche Berichte eingeholt und dem RAD vorgelegt habe. Die Vorinstanz stütze sich letztlich für die somatischen und die psychischen Leiden gleichermassen auf die Beurteilung der RAD-Ärztin Dr. med. C.________. Namentlich die Berichte des behandelnden Dr. med. E.________, Facharzt Psychiatrie und Psychotherapie FMH, und des Zentrums F.________ würden jedoch Zweifel an der versicherungsinternen Einschätzung wecken, so dass darauf nicht abzustellen sei.

6.2. Die Vorinstanz weist darauf hin, dass Dr. med. E.________ nach dem Behandlungsbeginn im Dezember 2019 mit seinem Bericht vom 6. Juni 2020 eine mittelgradige depressive Episode, ein Erschöpfungssyndrom sowie eine Einschränkung von Aktivitäten durch Behinderung diagnostiziert und seit 12. Dezember 2019 bis auf Weiteres für sämtliche Erwerbstätigkeiten eine 70%ige Arbeitsunfähigkeit attestiert habe. Das Hinzutreten einer neuen Diagnose stelle nun aber nicht per se eine Veränderung der tatsächlichen Verhältnisse dar und zudem liefere der Psychiater keinerlei Anhaltspunkte für eine relevante Verschlechterung des psychischen Gesundheitszustandes seit Ende Mai 2017. Im Übrigen habe sich die Beschwerdeführerin erst nach dem abschlägigen Urteil des Bundesgerichts bezüglich Unfallversicherung in psychiatrische Behandlung begeben, weshalb nicht von der Hand gewiesen werden könne, dass es sich beim neu diagnostizierten Leiden um ein reaktives Geschehen auf psychosoziale Belastungsfaktoren handle.

6.3.

6.3.1. Zu beachten ist in diesem Zusammenhang, dass gemäss psychiatrischem ZMB-Teilgutachten die beklagten Beschwerden zwar damals nicht genügten, um die Diagnose einer depressiven Episode zu stellen, da die Ressourcen ausreichten, um psychisch stabil zu bleiben. Prospektiv wurde aber eine Überforderungssituation mit depressiver Reaktion durchaus als möglich erwogen. Dr. med. E.________ weist über vier Jahre später unter anderem auf eine ebensolche andauernde Überforderung in der Bewältigung der Alltagsaufgaben und damit einhergehend auf eine deutlich herabgesetzte physische und psychische Belastbarkeit hin, die eine Erwerbstätigkeit (sogar ganz) ausschliesse (Bericht vom 6. Juni 2020). Seine Diagnose einer mittelgradigen depressiven Episode mit Einschränkung der Arbeitsfähigkeit um 70 % (bzw. je nach Verständnis sogar um 100 %) kann entgegen der Ansicht des kantonalen Gerichts nicht ohne weitere Abklärungen, lediglich gestützt auf die Aktenbeurteilung der Dr. med. C.________, als andere Bewertung eines seit Jahren gleich gebliebenen und deshalb bereits bekannten medizinischen Sachverhalts qualifiziert werden. Die Beschwerdeführerin moniert zu Recht, es greife zu kurz, die von Dr. med. E.________ gestellte Diagnose einer
mittelgradigen depressiven Episode mit der Vorinstanz lediglich als akute (und implizit von vornherein nicht invalidisierende) psychische Reaktion auf das abschlägige Urteil des Bundesgerichts betreffend Leistungen der Unfallversicherung einzustufen.
Es ist der Beschwerdeführerin beizupflichten, dass an der Zuverlässigkeit der Schlussfolgerung der Dr. med. C.________ vom 31. Juli 2020, wonach "vorab keine psychiatrische Problematik ausgewiesen" sei, "auch anhand der ZMB Begutachtung 2018" nicht, mit Blick auf den langen, in keiner Art und Weise berücksichtigten Leidensweg nach dem Unfall im Jahr 2010 jedenfalls geringe Zweifel bestehen. Denn die RAD-Ärztin gibt zur Begründung einzig an, es liege hier eine akute psychische Reaktion mit Konsultation eines Psychiaters erst ab Dezember 2019 (am ehesten aufgrund des Bundesgerichtsurteils "mit Attestierung einer 70%igen AF") vor, die zu einer mittelgradigen akuten depressiven, aber "behandlungsfähigen" Episode führen könne. Dr. med. E.________ berücksichtigt im Gegensatz dazu die schwierige Lebenssituation der Beschwerdeführerin, vor allem aber ihr Leiden, das in den letzten zehn Jahren zu einer psychischen und kräftemässigen, nur knapp bewältigbaren Dauerüberforderung geführt habe. Er liefert in seinem Bericht vom 6. Juni 2020 durchaus substantielle Anhaltspunkte, die auf eine relevante Verschlechterung in psychischer Hinsicht hinweisen. Darauf ist Dr. med. C.________ mit keinem Wort eingegangen. Bei dieser Ausgangslage kann auf
weitere versicherungsexterne psychiatrische Abklärungen nicht verzichtet werden. Ob der behandelnde Psychiater im Übrigen von einer 100%igen oder von einer 70%igen Arbeitsunfähigkeit ausgeht (seine Ausführungen dazu sind nicht eindeutig), kann folglich an dieser Stelle offen bleiben.

6.3.2. In somatischer Hinsicht bezweifelt das kantonale Gericht nicht, dass die Beschwerdeführerin unter (vermehrten) Schmerzen im Bereich der mittleren Brustwirbelsäule (BWS) der paravertebralen Muskulatur sowie des Fusses leidet. Dessen ungeachtet sei Dr. med. C.________ angesichts ihrer fachärztlichen Ausrichtung in der Lage gewesen, aufgrund der vorhandenen medizinischen Akten zuverlässige Angaben über den Gesundheitszustand zu machen und die Auswirkungen dieser Beschwerden auf die Arbeitsfähigkeit kompetent zu beurteilen. Dass sich die Harnwegsinfekte limitierend auf die Arbeitsfähigkeit auswirkten, werde zudem von der RAD-Ärztin nicht angezweifelt. Dieses Leiden sei aber bereits Thema des ZMB-Gutachtens und im Zeitpunkt des Urteils 8C 560/2018, 8C 618/2018 vom 17. Mai 2019 bekannt gewesen.
Es trifft zwar zu, dass die Beschwerdeführerin im Rahmen der ZMB-Begutachtung darüber berichtet hatte, etwa einmal im Monat an Harnwegsinfekten zu leiden, die sie mit Antibiotika behandeln müsse. Entgegen der Auffassung der Vorinstanz fand dieses Leiden jedoch bei der Beurteilung der Arbeitsfähigkeit keine Berücksichtigung. Wenn die Beschwerdeführerin also im Nachgang zum Gutachten über vermehrte Probleme durch rezidivierende Harnwegsinfekte berichtete (vgl. etwa Bericht des Zentrums F.________ vom 12. Juni 2019), und zudem vermehrte Schmerzen im Bereich der BWS, der paravertebralen Muskulatur und des Fusses feststehen, so sind auch in Bezug auf die somatischen Leiden zumindest geringe Zweifel an der versicherungsinternen Einschätzung der RAD-Ärztin gegeben. Denn Dr. med. C.________ geht letztlich lediglich im Sinne einer Vermutung davon aus, dass die Veränderungen des Gesundheitszustandes "nur den fluktuierenden Verlauf bei einer Paraplegie" widerspiegeln würden. Weshalb diese Veränderungen keine höhere Arbeitsunfähigkeit bedingen, begründet sie nicht weiter (Bericht vom 16. Februar 2022). Dieser Einschätzung mangelt es gleichermassen an Zuverlässigkeit.

6.4. Damit liegen für die Zeit ab Juni 2017 keine beweiskräftigen medizinischen Angaben zur Arbeitsfähigkeit vor. Anstatt die Sache bei lückenhaft oder auf unsicherer Grundlage erhobenem Gesundheitsschaden und ungewissen Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit zur weiteren Abklärung an die Verwaltung zurückzuweisen, verneinte das kantonale Gericht - letztlich allein gestützt auf die versicherungsinternen Schlüsse der RAD-Ärztin - eine Verschlechterung des Gesundheitszustandes mit weitergehender Auswirkung auf die Arbeitsfähigkeit. Ein solches Vorgehen sprengt den Rahmen einer zulässigen freien Beweiswürdigung (Art. 43 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 43 Instruction de la demande - 1 L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1    L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1bis    L'assureur détermine la nature et l'étendue de l'instruction nécessaire.35
2    L'assuré doit se soumettre à des examens médicaux ou techniques si ceux-ci sont nécessaires à l'appréciation du cas et qu'ils peuvent être raisonnablement exigés.
3    Si l'assuré ou d'autres requérants refusent de manière inexcusable de se conformer à leur obligation de renseigner ou de collaborer à l'instruction, l'assureur peut se prononcer en l'état du dossier ou clore l'instruction et36 décider de ne pas entrer en matière. Il doit leur avoir adressé une mise en demeure écrite les avertissant des conséquences juridiques et leur impartissant un délai de réflexion convenable.
und Art. 61 lit. c
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 61 Procédure - Sous réserve de l'art. 1, al. 3, de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative48, la procédure devant le tribunal cantonal des assurances est réglée par le droit cantonal. Elle doit satisfaire aux exigences suivantes:
a  elle doit être simple, rapide et en règle générale publique;
b  l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des faits et des motifs invoqués, ainsi que les conclusions; si l'acte n'est pas conforme à ces règles, le tribunal impartit un délai convenable au recourant pour combler les lacunes, en l'avertissant qu'en cas d'inobservation le recours sera écarté;
c  le tribunal établit avec la collaboration des parties les faits déterminants pour la solution du litige; il administre les preuves nécessaires et les apprécie librement;
d  le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties; il peut réformer, au détriment du recourant, la décision attaquée ou accorder plus que le recourant n'avait demandé; il doit cependant donner aux parties l'occasion de se prononcer ou de retirer le recours;
e  si les circonstances le justifient, les parties peuvent être convoquées aux débats;
f  le droit de se faire assister par un conseil doit être garanti; lorsque les circonstances le justifient, l'assistance judiciaire gratuite est accordée au recourant;
fbis  pour les litiges en matière de prestations, la procédure est soumise à des frais judiciaires si la loi spéciale le prévoit; si la loi spéciale ne prévoit pas de frais judiciaires pour de tels litiges, le tribunal peut en mettre à la charge de la partie qui agit de manière téméraire ou fait preuve de légèreté;
g  le recourant qui obtient gain de cause a droit au remboursement de ses frais et dépens dans la mesure fixée par le tribunal; leur montant est déterminé sans égard à la valeur litigieuse d'après l'importance et la complexité du litige;
h  les jugements contiennent les motifs retenus, l'indication des voies de recours ainsi que les noms des membres du tribunal et sont notifiés par écrit;
i  les jugements sont soumis à révision si des faits ou des moyens de preuve nouveaux sont découverts ou si un crime ou un délit a influencé le jugement.
ATSG; vgl. Urteile 8C 122/2023 vom 26. Februar 2024 E. 5.3; 8C 586/2022 vom 26. April 2023 E. 5.2.2; 8C 225/2021 vom 10. Juni 2021 E. 5.3 und 5.5). Es muss folglich mit der Beschwerdeführerin eine Verletzung der Beweiswürdigungsregeln sowie des Untersuchungsgrundsatzes, mithin eine Bundesrechtsverletzung bejaht werden.

7.

7.1.

7.1.1. Bei der erstmaligen Prüfung des Rentenanspruchs (ebenso wie bei der Rentenrevision) ist die Methode der Invaliditätsbemessung zu bestimmen (BGE 144 I 28 E. 2.2). Dabei ist grundsätzlich hypothetisch - nach dem im Sozialversicherungsrecht üblichen Beweisgrad der überwiegenden Wahrscheinlichkeit - zu beurteilen, ob eine versicherte Person im Gesundheitsfall ganz, teilzeitlich oder überhaupt nicht erwerbstätig wäre (sog. Statusfrage), was je zur Anwendung einer anderen Methode der Invaliditätsbemessung (Art. 28a
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28a - 1 L'évaluation du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative est régie par l'art. 16 LPGA208. Le Conseil fédéral fixe les revenus déterminants pour l'évaluation du taux d'invalidité ainsi que les facteurs de correction applicables.209
1    L'évaluation du taux d'invalidité des assurés exerçant une activité lucrative est régie par l'art. 16 LPGA208. Le Conseil fédéral fixe les revenus déterminants pour l'évaluation du taux d'invalidité ainsi que les facteurs de correction applicables.209
2    Le taux d'invalidité de l'assuré qui n'exerce pas d'activité lucrative, qui accomplit ses travaux habituels et dont on ne peut raisonnablement exiger qu'il entreprenne une activité lucrative est évalué, en dérogation à l'art. 16 LPGA, en fonction de son incapacité à accomplir ses travaux habituels.210
3    Lorsque l'assuré exerce une activité lucrative à temps partiel ou travaille sans être rémunéré dans l'entreprise de son conjoint, le taux d'invalidité pour cette activité est évalué selon l'art. 16 LPGA. S'il accomplit ses travaux habituels, le taux d'invalidité pour cette activité est fixé selon l'al. 2.211 Dans ce cas, les parts respectives de l'activité lucrative ou du travail dans l'entreprise du conjoint et de l'accomplissement des travaux habituels sont déterminées; le taux d'invalidité est calculé dans les deux domaines d'activité.
IVG; Einkommensvergleich, gemischte Methode, Betätigungsvergleich) führt (BGE 144 I 28 E. 2.3; 141 V 15 E. 3.1). Zu betonen ist, dass sich die Statusfrage danach beurteilt, was die versicherte Person bei im Übrigen unveränderten Umständen täte, wenn keine gesundheitliche Beeinträchtigung bestünde. Entscheidend ist somit nicht, welches Ausmass der Erwerbstätigkeit der versicherten Person im Gesundheitsfall zugemutet werden könnte, sondern in welchem Pensum sie hypothetisch erwerbstätig wäre. Bei im Haushalt tätigen Versicherten im Besonderen (vgl. Art. 27
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 27 - 1 Par travaux habituels, visés à l'art. 7, al. 2, de la loi, des assurés travaillant dans le ménage, il faut entendre l'activité usuelle dans le ménage, ainsi que les soins et l'assistance apportés aux proches.
IVV) sind die persönlichen, familiären, sozialen und erwerblichen Verhältnisse ebenso wie allfällige Erziehungs- und Betreuungsaufgaben gegenüber Kindern, das Alter,
die beruflichen Fähigkeiten und die Ausbildung sowie die persönlichen Neigungen und Begabungen zu berücksichtigen. Massgeblich sind die Verhältnisse, wie sie sich bis zum Erlass der Verwaltungsverfügung entwickelt haben (Urteil 9C 295/2022 vom 12. Oktober 2023 E. 3.3).

7.1.2. Die Beantwortung der Statusfrage erfordert zwangsläufig eine hypothetische Beurteilung, die auch hypothetische Willensentscheidungen der versicherten Person zu berücksichtigen hat. Derlei ist einer direkten Beweisführung wesensgemäss nicht zugänglich und muss in aller Regel aus äusseren Indizien erschlossen werden. Die Beurteilung hypothetischer Geschehensabläufe bezieht sich auf eine Tatfrage, soweit sie auf Beweiswürdigung beruht, selbst wenn darin auch Schlussfolgerungen aus der allgemeinen Lebenserfahrung mitberücksichtigt werden. Ebenso betreffen Feststellungen über innere oder psychische Tatsachen Tatfragen, wie beispielsweise was jemand wollte oder wusste (BGE 130 IV 58 E. 8.5 mit Hinweisen). Die auf einer Würdigung konkreter Umstände basierende Festsetzung des hypothetischen Umfanges der Erwerbstätigkeit bleibt für das Bundesgericht daher verbindlich, ausser wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung beruht (BGE 144 I 28 E. 2.4; 135 V 2 E. 1.3; BGE 127 I 54 E. 2b; Urteil 9C 403/2022 vom 15. März 2023 E. 4.1.2).

7.2. Im vorliegenden Fall besteht bezüglich der Statusfrage insoweit Einigkeit, dass die Beschwerdeführerin im Gesundheitsfall bis zur Geburt ihres ersten Kindes im August 2014 eine 100%ige Erwerbstätigkeit ausgeübt hätte. Mithin ist bis zu diesem Zeitpunkt die Anwendung der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs zur Bestimmung des Invaliditätsgrades unbestritten. Für den anschliessenden Zeitraum ab August 2014 nimmt die IV-Stelle an, die Beschwerdeführerin würde ausschliesslich im Haushalt tätig sein, während das kantonale Gericht ab Geburt des ersten Kindes von einer Aufteilung von Erwerbs- und Haushaltstätigkeit von je 50 % ausgeht. Die Beschwerdeführerin wiederum macht geltend, gestützt auf die Akten sei erstellt, dass sie ohne gesundheitliche Beeinträchtigung (durchwegs) ein 100%iges Erwerbspensum beibehalten hätte. Die abweichende Annahme des kantonalen Gerichts sei willkürlich.

7.2.1. Die Vorinstanz stützt den auf August 2014 vorgenommenen Statuswechsel im Wesentlichen auf die Angaben der Beschwerdeführerin anlässlich eines Gesprächs mit der IV-Berufsberaterin vom 3. Juli 2013 ab. Damals erklärte die Beschwerdeführerin, dass sie keine Ausbildung im Wocheninternat machen und in ihrer neuen Lebenssituation (Heirat am 4. März 2013, eigene Wohnung mit dem Ehemann ab 1. Juli 2013) nur ungefähr 50 % arbeiten wolle. Dies ist nach Auffassung des kantonalen Gerichts die massgebende "Aussage der ersten Stunde".

7.2.2. Die Beschwerdeführerin rügt, dass damals zu Unrecht der Besuch eines Wocheninternats verlangt worden sei und sie sich mit Erfolg dagegen gewehrt habe. Zudem habe sich ihre Aussage auf ihre Situation als Invalide bezogen. Dieser Einwand ist stichhaltig. Die hypothetische Frage, welche Tätigkeiten die Beschwerdeführerin im Gesundheitsfall ausüben würde, wurde damals gar nicht gestellt und es können keinerlei Rückschlüsse aus dem Umstand gezogen werden, dass die Beschwerdeführerin relativ kurz nach dem Unfall - konfrontiert mit gravierenden und bleibenden Folgen - nicht in ein Wocheninternat wollte und keine 100%ige Erwerbstätigkeit ins Auge fasste. Massgebend für die Beantwortung der Statusfrage ist jedoch allein, was die versicherte Person täte, wenn keine gesundheitliche Beeinträchtigung bestünde (vgl. E. 7.1.1 hiervor). Die Vorinstanz stellt jedoch darauf ab, welche Tätigkeiten sich die Beschwerdeführerin mit ihrem schwer beeinträchtigten Gesundheitszustand allenfalls vorstellen könnte. Auch die weiteren "Hinweise" aus den Akten, die im angefochtenen Urteil zur Statusfrage angeführt werden, beziehen sich ausschliesslich auf die durch die Unfallfolgen eingeschränkte Entwicklung nach dem Unfall. Das kantonale Gericht
beleuchtet dabei vor allem die (mangelnde) Motivation und das Verhalten der Beschwerdeführerin im Rahmen der von der IV-Stelle durchgeführten Eingliederungsversuche. Diesen Umständen kommt aber im Rahmen der Beantwortung der Statusfrage keine Aussagekraft zu. Die letztlich in Verletzung von Bundesrecht ergangene Einschätzung der Vorinstanz ist daher für das Bundesgericht nicht bindend (vgl. E. 7.1.2 hiervor). Das Bundesgericht kann folglich bei klarer Aktenlage eine eigene Würdigung vornehmen.

7.2.3. Erstmals wurde die Beschwerdeführerin am 25. März 2019 gefragt, in welchem Pensum sie im Gesundheitsfall seit der Geburt ihres ersten Kindes erwerbstätig wäre. Sie liess darauf am 5. April 2019 antworten, ohne Unfall wäre sie heute 100 % erwerbstätig. Sie und ihr Mann, der Schichtarbeit verrichte, könnten einen Teil der Kinderbetreuung übernehmen. Daneben würden in unmittelbarer Nähe wohnende Famlienangehörige zu den Kindern schauen können. Die 100%ige Erwerbstätigkeit im Gesundheitsfall bestätigte sie im Fragebogen betreffend Erwerbstätigkeit/Haushalt am 22. Januar 2021 und auch im Rahmen der Haushaltsabklärung vom 2. Februar 2021. Relevante Anhaltspunkte, dass die Beschwerdeführerin ihre 100%ige Erwerbstätigkeit im Gesundheitsfall nach der Geburt ihrer Kinder nicht fortgesetzt hätte, bestehen nicht. Entgegen der Auffassung des kantonalen Gerichts ist namentlich nicht entscheidend, dass ein Vollzeiterwerb aufgrund des Einkommens des Ehemannes nicht unbedingt notwendig gewesen wäre (Urteil 8C 543/2023 vom 20. März 2024 E. 4.3 mit Hinweis).

7.2.4. Zusammenfassend muss es bei der Statusfrage um den hypothetischen Verlauf der Erwerbskarriere im Gesundheitsfall gehen, nicht um das allfällige Erwerbspensum, das die Beschwerdeführerin nach dem Unfall ausüben möchte. Den konsistenten Angaben der Beschwerdeführerin, wonach sie im Gesundheitsfall auch nach der Geburt ihrer Kinder zu 100 % erwerbstätig geblieben wäre, können keine widersprechenden äusseren Indizien entgegengestellt werden. Damit ist die Invaliditätsbemessung im Sinne der Vorbringen der Beschwerdeführerin durchwegs anhand der allgemeinen Methode des Einkommensvergleichs vorzunehmen.

8.

8.1. Dementsprechend steht fest, dass die Beschwerdeführerin Anspruch auf eine ganze Rente für die Zeit vom 1. März bis 31. August 2011 hat. Anschliessend entfällt bei einem rentenausschliessenden Invaliditätsgrad von 39 % bis Ende Mai 2017 ein Rentenanspruch (E. 5.3 hiervor).

8.2. Da ab Juni 2017 keine verlässlichen medizinischen Grundlagen zur Arbeitsfähigkeit vorliegen (E. 6.4 hiervor), muss die Sache in teilweiser Gutheissung der Beschwerde an die IV-Stelle zurückgewiesen werden, damit sie versicherungsexterne medizinische Abklärungen veranlasse und gestützt darauf neu über einen allfälligen Rentenanspruch ab Juni 2017 verfüge. Dabei wird sie Art. 107 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 107 Arrêt - 1 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
1    Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
2    Si le Tribunal fédéral admet le recours, il statue lui-même sur le fond ou renvoie l'affaire à l'autorité précédente pour qu'elle prenne une nouvelle décision. Il peut également renvoyer l'affaire à l'autorité qui a statué en première instance.
3    Si le Tribunal fédéral considère qu'un recours en matière d'entraide pénale internationale ou d'assistance administrative internationale en matière fiscale est irrecevable, il rend une décision de non-entrée en matière dans les quinze jours qui suivent la fin d'un éventuel échange d'écritures. Dans le domaine de l'entraide pénale internationale, le Tribunal fédéral n'est pas lié par ce délai lorsque la procédure d'extradition concerne une personne dont la demande d'asile n'a pas encore fait l'objet d'une décision finale entrée en force.101
4    Le Tribunal fédéral statue sur tout recours contre une décision du Tribunal fédéral des brevets portant sur l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets102 dans le mois qui suit le dépôt du recours.103
BGG zu beachten haben (vgl. Urteil 8C 60/2023 vom 14. Juli 2023 E. 8.6 mit Hinweisen). Da das Verbot der reformatio in peius im bundesgerichtlichen Verfahren auch die vorinstanzlichen Behörden bindet, ist der letztinstanzlich unbestritten gebliebene Anspruch auf eine ganze Invalidenrente im Zeitraum vom 1. Januar bis 30. Juni 2020 in jedem Fall zu respektieren.

9.

9.1. Die Rückweisung der Angelegenheit an die Verwaltung zur weiteren Abklärung und Neuverfügung gilt für die Frage der Auferlegung der Gerichtskosten wie auch der Parteientschädigung als vollständiges Obsiegen im Sinne von Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
Satz 1 sowie Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG, unabhängig davon, ob sie beantragt oder ob das entsprechende Begehren im Haupt- oder im Eventualantrag gestellt wird (BGE 146 V 28 E. 7 mit Hinweisen; 141 V 281 E. 11.1). Die Gerichtskosten sind mithin der unterliegenden Beschwerdegegnerin aufzuerlegen. Diese hat der anwaltlich vertretenen Beschwerdeführerin eine Parteientschädigung auszurichten.

9.2. Zur Neuverlegung der Kosten und der Parteientschädigung des kantonalen Gerichtsverfahrens ist die Sache an die Vorinstanz zurückzuweisen (Art. 67
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 67 Frais de la procédure antérieure - Si le Tribunal fédéral modifie la décision attaquée, il peut répartir autrement les frais de la procédure antérieure.
und Art. 68 Abs. 5
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen. Das Urteil des Kantonsgerichts Luzern vom 4. September 2023 und die Verfügung der IV-Stelle Luzern vom 6. April 2022 werden aufgehoben. Die Sache wird zu neuer Verfügung im Sinne der Erwägungen an die IV-Stelle zurückgewiesen. Im Übrigen wird die Beschwerde abgewiesen.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdegegnerin auferlegt.

3.
Die IV-Stelle hat die Beschwerdeführerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'800.- zu entschädigen.

4.
Die Sache wird zur Neuverlegung der Kosten und der Parteientschädigung des vorangegangenen Verfahrens an das Kantonsgericht Luzern zurückgewiesen.

5.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Kantonsgericht Luzern und dem Bundesamt für Sozialversicherungen schriftlich mitgeteilt.

Luzern, 6. August 2024

Im Namen der IV. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Wirthlin

Die Gerichtsschreiberin: Berger Götz