Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

1B 69/2020

Urteil vom 5. März 2020

I. öffentlich-rechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Chaix, Präsident,
Bundesrichter Haag, Müller,
Gerichtsschreiber Härri.

Verfahrensbeteiligte
A.________, c/o Polizeistation Gossau,
Beschwerdeführer,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. Andreas Dudli,

gegen

Staatsanwaltschaft des Kantons St. Gallen,
Untersuchungsamt Gossau,

Gegenstand
Untersuchungshaft,

Beschwerde gegen den Entscheid der Anklagekammer
des Kantons St. Gallen vom 15. Januar 2020
(AK.2019.427-AK).

Sachverhalt:

A.
Die Staatsanwaltschaft des Kantons St. Gallen (Untersuchungsamt Gossau) führt eine Strafuntersuchung gegen A.________ wegen des Verdachts der versuchten schweren Körperverletzung, der Tätlichkeiten, der Sachbeschädigung und des Hausfriedensbruchs. Sie wirft ihm vor, er habe am 12. Oktober 2019 gegen die Tür eines Studios gehämmert, in welchem B.________ und C.________ gewohnt hätten. Anschliessend habe A.________ die Türe gewaltsam geöffnet und C.________ mit der flachen Hand gegen die linke Kopfhälfte geschlagen. Darauf habe er B.________ gepackt und dessen Kopf mehrfach derart heftig gegen die Kochherdplatte geschlagen, dass diese zerbrochen sei. B.________ habe Kopfverletzungen erlitten, die im Spital hätten behandelt werden müssen.
Am 12. Oktober 2019 nahm die Polizei A.________ fest. Am 16. Oktober 2019 versetzte ihn der Zwangsmassnahmenrichter am Kreisgericht Wil bis zum 22. November 2019 in Untersuchungshaft.
Am 26. November 2019 verlängerte der Zwangsmassnahmenrichter die Untersuchungshaft bis 10 Tage nach Eingang des psychiatrischen Gutachtens, längstens bis zum 26. Februar 2020.
Die von A.________ hiergegen erhobene Beschwerde wies die Anklagekammer des Kantons St. Gallen am 15. Januar 2020 ab (Dispositiv Ziffer 1). Sie auferlegte A.________ die Verfahrenskosten und befreite ihn einstweilen von deren Bezahlung (Dispositiv Ziffer 2). Sie bejahte nebst dem dringenden Tatverdacht Wiederholungsgefahr. Mildere Ersatzmassnahmen anstelle der Untersuchungshaft erachtete sie als untauglich.

B.
A.________ führt Beschwerde in Strafsachen mit dem Antrag, die Dispositiv Ziffern 1 und 2 des Entscheids der Anklagekammer aufzuheben. Er sei umgehend aus der Untersuchungshaft zu entlassen. Eventualiter seien verhältnismässige Ersatzmassnahmen (z.B. Rayon- oder Kontaktverbote) anzuordnen.

C.
Die Anklagekammer hat auf Gegenbemerkungen verzichtet. Die Staatsanwaltschaft hat sich vernehmen lassen mit dem Antrag, die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten sei.
A.________ hat auf eine Replik verzichtet.

Erwägungen:

1.

1.1. Gegen den angefochtenen Entscheid ist gemäss Art. 78 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 78 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière pénale.
2    Sont également sujettes au recours en matière pénale:
a  les décisions sur les prétentions civiles qui doivent être jugées en même temps que la cause pénale;
b  les décisions sur l'exécution de peines et de mesures.
BGG die Beschwerde in Strafsachen gegeben. Ein kantonales Rechtsmittel steht nicht zur Verfügung. Die Beschwerde ist somit nach Art. 80
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 80 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance ou par la Cour des plaintes et la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral.49
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours. Sont exceptés les cas dans lesquels le code de procédure pénale du 5 octobre 2007 (CPP)50 prévoit un tribunal des mesures de contrainte ou un autre tribunal comme instance cantonale unique.51
BGG zulässig. Der Beschwerdeführer ist gemäss Art. 81 Abs. 1 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 81 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière pénale quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  a un intérêt juridique à l'annulation ou à la modification de la décision attaquée, soit en particulier:
b1  l'accusé,
b2  le représentant légal de l'accusé,
b3  le ministère public, sauf pour les décisions relatives à la mise en détention provisoire ou pour des motifs de sûreté, à la prolongation de la détention ou à sa levée,
b4  ...
b5  la partie plaignante, si la décision attaquée peut avoir des effets sur le jugement de ses prétentions civiles,
b6  le plaignant, pour autant que la contestation porte sur le droit de porter plainte,
b7  le Ministère public de la Confédération et les autorités administratives participant à la poursuite et au jugement des affaires pénales administratives selon la loi fédérale du 22 mars 1974 sur le droit pénal administratif56.
2    Une autorité fédérale a qualité pour recourir si le droit fédéral prévoit que la décision doit lui être communiquée.57
3    La qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 78, al. 2, let. b, appartient également à la Chancellerie fédérale, aux départements fédéraux ou, pour autant que le droit fédéral le prévoie, aux unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.
und b Ziff. 1 BGG zur Beschwerde befugt. Da der Zwangsmassnahmenrichter am 28. Februar 2020 die Untersuchungshaft bis zum 31. März 2020 verlängert hat, hat der Beschwerdeführer nach wie vor ein aktuelles praktisches Interesse an der Behandlung der Beschwerde. Der angefochtene Entscheid stellt einen Zwischenentscheid dar, der dem Beschwerdeführer einen nicht wieder gutzumachenden Nachteil im Sinne von Art. 93 Abs. 1 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 93 Autres décisions préjudicielles et incidentes - 1 Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
1    Les autres décisions préjudicielles et incidentes notifiées séparément peuvent faire l'objet d'un recours:
a  si elles peuvent causer un préjudice irréparable, ou
b  si l'admission du recours peut conduire immédiatement à une décision finale qui permet d'éviter une procédure probatoire longue et coûteuse.
2    En matière d'entraide pénale internationale et en matière d'asile, les décisions préjudicielles et incidentes ne peuvent pas faire l'objet d'un recours.88 Le recours contre les décisions relatives à la détention extraditionnelle ou à la saisie d'objets et de valeurs est réservé si les conditions de l'al. 1 sont remplies.
3    Si le recours n'est pas recevable en vertu des al. 1 et 2 ou qu'il n'a pas été utilisé, les décisions préjudicielles et incidentes peuvent être attaquées par un recours contre la décision finale dans la mesure où elles influent sur le contenu de celle-ci.
BGG verursachen kann. Die weiteren Sachurteilsvoraussetzungen sind grundsätzlich ebenfalls erfüllt und geben zu keinen Bemerkungen Anlass. Auf die Beschwerde ist - unter Vorbehalt der folgenden Erwägungen - einzutreten.

1.2. Die Sachverständige Dr. med. Martina Korthals Altes verfasste am 19. November 2019 eine Vorabstellungnahme zu ihrem psychiatrischen Gutachten. Die Vorinstanz stützt ihren Entscheid darauf. Am 12. Februar 2020, also nach dem vorinstanzlichen Entscheid, erstattete Dr. med. Martina Korthals Altes das Gutachten. Die Staatsanwaltschaft nimmt darauf in ihrer Vernehmlassung einlässlich Bezug. Ob das Gutachten hier im Lichte von Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG berücksichtigt werden darf, kann dahingestellt bleiben, da - wie die folgenden Erwägungen zeigen - die Vorabstellungnahme zur Beurteilung der Angelegenheit genügt.

2.
Soweit sich der Beschwerdeführer gegen die Sachverhaltsfeststellungen der Vorinstanz richtet, genügt er seiner qualifizierten Begründungspflicht nicht. Er beschränkt sich auf appellatorische Kritik. Darauf ist nicht einzutreten (BGE 144 V 50 E. 4.1 f. S. 52 f. mit Hinweisen).

3.

3.1. Gemäss Art. 221 Abs. 1 lit. c
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 221 Conditions - 1 La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
1    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
a  qu'il se soustraie à la procédure pénale ou à la sanction prévisible en prenant la fuite;
b  qu'il compromette la recherche de la vérité en exerçant une influence sur des personnes ou en altérant des moyens de preuves;
c  qu'il compromette sérieusement et de manière imminente la sécurité d'autrui en commettant des crimes ou des délits graves après avoir déjà commis des infractions du même genre.
1bis    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté peuvent exceptionnellement être ordonnées, aux conditions suivantes:
a  le prévenu est fortement soupçonné d'avoir porté gravement atteinte à l'intégrité physique, psychique ou sexuelle d'autrui en commettant un crime ou un délit grave;
b  il y a un danger sérieux et imminent qu'il commette un crime grave du même genre.116
2    La détention peut aussi être ordonnée s'il y a un danger sérieux et imminent qu'une personne passe à l'acte après avoir menacé de commettre un crime grave.117
StPO ist Untersuchungshaft zulässig, wenn die beschuldigte Person eines Verbrechens oder Vergehens dringend verdächtig ist und ernsthaft zu befürchten ist, dass sie durch schwere Verbrechen oder Vergehen die Sicherheit anderer erheblich gefährdet, nachdem sie bereits früher gleichartige Straftaten verübt hat.
Der Beschwerdeführer stellt den dringenden Tatverdacht nicht in Abrede. Er macht geltend, es fehle an der Wiederholungsgefahr.

3.2. Nach der Rechtsprechung kann die Anordnung von Untersuchungshaft wegen Wiederholungsgefahr dem Verfahrensziel der Beschleunigung dienen, indem verhindert wird, dass sich der Strafprozess durch immer neue Delikte kompliziert und in die Länge zieht. Auch die Wahrung des Interesses an der Verhütung weiterer schwerwiegender Delikte ist nicht verfassungs- und grundrechtswidrig. Vielmehr anerkennt Art. 5 Ziff. 1 lit. c
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH)
CEDH Art. 5 Droit à la liberté et à la sûreté - 1. Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Nul ne peut être privé de sa liberté, sauf dans les cas suivants et selon les voies légales:
1    Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Nul ne peut être privé de sa liberté, sauf dans les cas suivants et selon les voies légales:
a  s'il est détenu régulièrement après condamnation par un tribunal compétent;
b  s'il a fait l'objet d'une arrestation ou d'une détention régulières pour insoumission à une ordonnance rendue, conformément à la loi, par un tribunal ou en vue de garantir l'exécution d'une obligation prescrite par la loi;
c  s'il a été arrêté et détenu en vue d'être conduit devant l'autorité judiciaire compétente, lorsqu'il y a des raisons plausibles de soupçonner qu'il a commis une infraction ou qu'il y a des motifs raisonnables de croire à la nécessité de l'empêcher de commettre une infraction ou de s'enfuir après l'accomplissement de celle-ci;
d  s'il s'agit de la détention régulière d'un mineur, décidée pour son éducation surveillée ou de sa détention régulière, afin de le traduire devant l'autorité compétente;
e  s'il s'agit de la détention régulière d'une personne susceptible de propager une maladie contagieuse, d'un aliéné, d'un alcoolique, d'un toxicomane ou d'un vagabond;
f  s'il s'agit de l'arrestation ou de la détention régulières d'une personne pour l'empêcher de pénétrer irrégulièrement dans le territoire, ou contre laquelle une procédure d'expulsion ou d'extradition est en cours.
2    Toute personne arrêtée doit être informée, dans le plus court délai et dans une langue qu'elle comprend, des raisons de son arrestation et de toute accusation portée contre elle.
3    Toute personne arrêtée ou détenue, dans les conditions prévues au par. 1.c du présent article, doit être aussitôt traduite devant un juge ou un autre magistrat habilité par la loi à exercer des fonctions judiciaires et a le droit d'être jugée dans un délai raisonnable, ou libérée pendant la procédure. La mise en liberté peut être subordonnée à une garantie assurant la comparution de l'intéressé à l'audience.
4    Toute personne privée de sa liberté par arrestation ou détention a le droit d'introduire un recours devant un tribunal, afin qu'il statue à bref délai sur la légalité de sa détention et ordonne sa libération si la détention est illégale.
5    Toute personne victime d'une arrestation ou d'une détention dans des conditions contraires aux dispositions de cet article a droit à réparation.
EMRK ausdrücklich die Notwendigkeit, Beschuldigte an der Begehung strafbarer Handlungen zu hindern, somit Spezialprävention, als Haftgrund (zur amtlichen Publikation bestimmtes Urteil 1B 6/2020 vom 29. Januar 2020 E. 2.2; BGE 143 IV 9 E. 2.2 S. 11 f. mit Hinweisen).
Art. 221 Abs. 1 lit. c
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 221 Conditions - 1 La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
1    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté ne peuvent être ordonnées que lorsque le prévenu est fortement soupçonné d'avoir commis un crime ou un délit et qu'il y a sérieusement lieu de craindre:
a  qu'il se soustraie à la procédure pénale ou à la sanction prévisible en prenant la fuite;
b  qu'il compromette la recherche de la vérité en exerçant une influence sur des personnes ou en altérant des moyens de preuves;
c  qu'il compromette sérieusement et de manière imminente la sécurité d'autrui en commettant des crimes ou des délits graves après avoir déjà commis des infractions du même genre.
1bis    La détention provisoire et la détention pour des motifs de sûreté peuvent exceptionnellement être ordonnées, aux conditions suivantes:
a  le prévenu est fortement soupçonné d'avoir porté gravement atteinte à l'intégrité physique, psychique ou sexuelle d'autrui en commettant un crime ou un délit grave;
b  il y a un danger sérieux et imminent qu'il commette un crime grave du même genre.116
2    La détention peut aussi être ordonnée s'il y a un danger sérieux et imminent qu'une personne passe à l'acte après avoir menacé de commettre un crime grave.117
StPO ist entgegen dem deutsch- und italienischsprachigen Gesetzeswortlaut dahin auszulegen, dass Verbrechen oder schwere Vergehen drohen müssen (zur amtlichen Publikation bestimmtes Urteil 1B 6/2020 vom 29. Januar 2020 E. 2.2; BGE 143 IV 9 E. 2.3.1 S. 12 und E. 2.6 S. 14 ff. mit Hinweisen).
Bei den Vortaten muss es sich um Verbrechen oder schwere Vergehen gegen gleiche oder gleichartige Rechtsgüter gehandelt haben, wie sie im hängigen Untersuchungsverfahren massgeblich sind. Die früher begangenen Straftaten können sich aus rechtskräftig abgeschlossenen Strafverfahren ergeben. Sie können jedoch auch Gegenstand des noch hängigen Strafverfahrens bilden, in dem sich die Frage der Untersuchungshaft stellt, sofern mit an Sicherheit grenzender Wahrscheinlichkeit feststeht, dass die beschuldigte Person solche Straftaten begangen hat. Der Nachweis, dass die beschuldigte Person eine Straftat verübt hat, gilt bei einem glaubhaften Geständnis oder einer erdrückenden Beweislage als erbracht (BGE 143 IV 9 E. 2.3.1 S. 13 mit Hinweis).
Erweisen sich die Risiken für mögliche Opfer als untragbar hoch, kann vom Vortatenerfordernis abgesehen werden (BGE 143 IV 9 E. 2.3.1 S. 13 mit Hinweis).
Die drohenden Delikte müssen die Sicherheit anderer erheblich gefährden. Im Vordergrund stehen insoweit Delikte gegen die körperliche und sexuelle Integrität (zur amtlichen Publikation bestimmtes Urteil 1B 6/2020 vom 29. Januar 2020 E. 2.2; BGE 143 IV 9 E. 2.7 S. 15 mit Hinweisen).
Die Annahme von Wiederholungsgefahr setzt eine ungünstige Rückfallprognose voraus. Der Haftgrund ist restriktiv zu handhaben. Betreffend die Anforderungen an die Rückfallgefahr besteht eine umgekehrte Proportionalität. Je schwerer die drohenden Taten sind und je höher die Gefährdung der Sicherheit anderer ist, desto geringere Anforderungen sind an die Rückfallgefahr zu stellen. Liegen die Tatschwere und die Sicherheitsrelevanz am oberen Ende der Skala, ist die Messlatte zur Annahme einer rechtserheblichen Rückfallgefahr tiefer anzusetzen (BGE 143 IV 9 E. 2.9 f. S. 17).

3.3. Dr. med. Martina Korthals Altes führt in der Vorabstellungnahme aus, aus psychiatrischer Sicht falle auf, dass unmittelbar vor dem Vorfall vom 12. Oktober 2019 im Studio der Geschädigten der Beschwerdeführer im Gemeinschafts-WC auf dem Flur gelärmt und dabei wohl auch laut geredet habe, möglicherweise mit sich selbst. Auch sei im Nachhinein deutlich geworden, dass er im WC den Vorhang heruntergerissen, das Putzzeug ausgeleert und Wasser auf den Boden habe laufen lassen. Zudem bleibe unklar, weshalb er anschliessend die Türe gewaltsam aufgebrochen und gegenüber den Geschädigten ohne weitere verbale Äusserung recht massiv tätlich geworden sei. Wenn man die Vorgeschichte und den verfahrensgegenständlichen Vorfall aus psychiatrischer Sicht beurteile, ergäben sich drei Problemkreise, die mit dem Verhalten des Beschwerdeführers in Verbindung gebracht werden könnten.
Zum einen zeige sich eine hohe Impulsivität, ein plötzliches, sehr massives Ausagieren von Affektzuständen, im Weiteren ein stark auf Dominanz und Einschüchterung angelegtes Verhalten (bedrohliche Aussagen wie "ihr chömed dra", "wartet nur ab") und eine deutlich eingeschränkte Fähigkeit, angemessen und sozialverträglich über das innere Erleben, Gedanken und Gefühle zu kommunizieren und dadurch eine Konfliktlösung zu erreichen. Da sich diese Verhaltensweisen über eine längere Zeit hin gezeigt hätten, sei zu vermuten, dass hier eine Persönlichkeitsproblematik im Sinne einer Akzentuierung oder Störung vorliege. Diese Problematik scheine dem Beschwerdeführer auch teilweise bewusst zu ein, wenn er angebe, er werde schnell wütend, merke dies und ziehe sich dann zurück. Offenbar sei der Rückzug aus schwierigen Situationen eine vom Beschwerdeführer genutzte Bewältigungsstrategie im Blick auf seine Impulsivität, die aber nicht durchgängig erfolgreich sei.
Zum zweiten lägen gewisse Hinweise dafür vor, dass der Beschwerdeführer an einer Erkrankung aus dem schizophrenen Spektrum leiden könnte. Auch hiervon Betroffene könnten ihre Affekte oftmals nur unzureichend kontrollieren, so dass diese raptusartig, für die Umgebung oft nicht nachvollziehbar und einfühlbar zum Ausdruck kommen könnten. Das fragliche mit sich selbst Reden unmittelbar vor der vorgeworfenen Tat, das wiederholte Anspucken der Studiotüre der Geschädigten und das unter Wasser Setzen/Verschmutzen des gemeinsamen Badezimmers erschienen als desorganisierte und situations- und altersinadäquate Verhaltensweisen, die nicht nur im akuten Erkrankungsschub, sondern auch in (teil-) remittierten oder Residualzuständen einer Schizophrenie vorkommen könnten. Dass der Beschwerdeführer seit Jahren trotz wohl abgeschlossener Berufsausbildung keiner beruflichen Tätigkeit nachgehe und dafür seine Thromboseneigung verantwortlich mache, mute seltsam an. Auch bei der kurzen Begegnung der Gutachterin mit dem Beschwerdeführer im Untersuchungsgefängnis habe sein Kontaktverhalten speziell und insbesondere das Lächeln parathym (d.h. nicht stimmungsgemäss) angemutet, was ein diskreter Hinweis auf eine derzeit nicht akut produktive, aber (teil-
) remittierte psychotische Erkrankung sein könnte. Da überdies berichtet worden sei, dass der Beschwerdeführer psychotroper Medikation, insbesondere einer "Depot-Spritze" (die fast ausschliesslich bei Schizophrenie zum Einsatz komme) bedürfe, seien gesamthaft Mosaiksteine vorhanden, die bei weiteren Abklärungen das Bild auf eine schizophrene Erkrankung ergeben könnten.
Zum dritten scheine beim Beschwerdeführer eine Alkoholproblematik vorzuliegen, da er über einen Wochenendkonsum von 3 Liter Bier berichtet und zudem noch höhere Trinkmengen für die Vergangenheit angegeben habe. Besonders wenn eine impulsiv-aggressive Reaktionsbereitschaft (im Rahmen einer Persönlichkeitsstörung oder schizophrenen Erkrankung) vorhanden sei, könne diese durch eine zusätzliche Alkoholisierung noch verstärkt werden.
Zusammenfassend seien aufgrund der bisher vorliegenden Informationen beim Beschwerdeführer eine überdauernde Problematik von impulsiv-aggressiven zwischenmenschlichen Verhaltensweisen und eine Alkoholproblematik festzustellen. Aus forensisch-psychiatrischer Sicht erscheine es notwendig, die genannten Problemkreise zu überprüfen und näher einzugrenzen, um zu einer klaren Diagnose, Prognose und Beurteilung des allfälligen Interventionsbedarfs zu kommen. Gegenwärtig müsse angenommen werden, dass der Beschwerdeführer in Konfliktsituationen seine Emotionen nicht ausreichend unter Kontrolle habe und diese gegenüber den beiden Geschädigten, aber auch anderen Personen, mit denen er - nach aussen erkennbar oder eventuell nur in seinem inneren Erleben - im Streit liege, ausagiere. Personen im Umfeld des Beschwerdeführers, die sich ihm körperlich unterlegen fühlten und versuchten, allfällige Unstimmigkeiten zu ignorieren bzw. seinen Unmut auszuhalten, anstatt sich zu äussern und zu wehren, seien gefährdet, völlig unerwartet mit überschiessenden Handlungen seinerseits konfrontiert zu werden.

3.4. Wie sich diesen Darlegungen entnehmen lässt, besteht beim Beschwerdeführer die ernsthafte Gefahr eines plötzlichen und für Aussenstehende kaum erklärbaren aggressiven Verhaltens. Wie insbesondere die ihm vorgeworfene Tat vom 12. Oktober 2019 zeigt, muss dabei auch mit schwerer Gewalt gerechnet werden. Die Anforderungen an die Rückfallgefahr sind deshalb nach der angeführten Rechtsprechung entsprechend tiefer anzusetzen. Angesichts dessen muss dem Beschwerdeführer eine ungünstige Rückfallprognose gestellt werden. Da Gewaltdelikte drohen, ist die erhebliche Gefährdung der Sicherheit anderer zu bejahen.
Der Beschwerdeführer ist im Strafregister nicht verzeichnet. Die ihm zur Last gelegte Tat vom 12. Oktober 2019 streitet er ab, soweit er sich dazu überhaupt äussert. Ob man insoweit eine erdrückende Beweislage und damit zumindest eine Vortat annehmen kann, kann dahingestellt bleiben, da nach der dargelegten Rechtsprechung vom Vortatenerfordernis in besonderen Fällen ganz abgesehen werden kann. Ein solcher Fall liegt hier vor. Nach den Ausführungen von Dr. med. Korthals Altes bestehen beim Beschwerdeführer ernstliche Hinweise auf eine schwere psychische Störung. Der Beschwerdeführer ist deshalb unberechenbar. Dies gilt insbesondere bei - nicht seltenem - übermässigem Alkoholkonsum. Da vom Beschwerdeführer auch massive Gewalttätigkeiten befürchtet werden müssen, wäre das Risiko für mögliche Opfer bei einer Haftentlassung untragbar hoch. Das Vortatenerfordernis ist daher entbehrlich (vgl. ebenso Urteil 1B 654/2011 vom 7. Dezember 2011 E. 3.2).
Angesichts dessen verletzt es kein Bundesrecht, wenn die Vorinstanz Wiederholungsgefahr bejaht hat.

4.
Das vom Beschwerdeführer vorgeschlagene Kontakt- und Rayonverbot genügt zur Bannung der Wiederholungsgefahr nicht. Nach den Darlegungen von Dr. med. Korthals Altes in der Vorabstellungnahme sind nicht nur C.________ und B.________ gefährdet, sondern auch andere, heute noch unbekannte Personen. Gegenüber solchen kann kein Kontakt- oder Rayonverbot ausgesprochen werden. Im Übrigen bestünde in Anbetracht der erheblichen Anzeichen auf eine schwere psychische Störung des Beschwerdeführers ohnehin keine hinreichende Gewähr, dass er sich an ein derartiges Verbot halten würde. Dass andere mildere Ersatzmassnahmen anstelle der Untersuchungshaft in Frage kommen könnten, legt der Beschwerdeführer nicht dar und ist nicht ersichtlich.

5.
Die Beschwerde ist demnach abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann.
Die Bedürftigkeit des Beschwerdeführers kann angenommen werden. Da die Untersuchungshaft einen schweren Eingriff in die persönliche Freiheit darstellt, konnte er sich zur Beschwerde veranlasst sehen. Die unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung nach Art. 64
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
BGG wird daher bewilligt. Es werden keine Gerichtskosten erhoben und dem Anwalt des Beschwerdeführers wird eine Entschädigung ausgerichtet.

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf eingetreten werden kann.

2.
Das Gesuch um unentgeltliche Rechtspflege und Verbeiständung wird gutgeheissen.

3.
Es werden keine Gerichtskosten erhoben.

4.
Dem Vertreter des Beschwerdeführers, Rechtsanwalt Dr. Andreas Dudli, wird aus der Bundesgerichtskasse eine Entschädigung von Fr. 1'500.-- ausgerichtet.

5.
Dieses Urteil wird dem Beschwerdeführer, der Staatsanwaltschaft des Kantons St. Gallen, Untersuchungsamt Gossau, und der Anklagekammer des Kantons St. Gallen schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 5. März 2020

Im Namen der I. öffentlich-rechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Chaix

Der Gerichtsschreiber: Härri