Bundesverwaltungsgericht
Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal


Cour II

B-677/2017

Arrêt du 5 décembre 2017

Pietro Angeli-Busi (président du collège),

Composition Maria Amgwerd, Hans Urech, juges,

Yann Grandjean, greffier.

X._______,

Parties représentée par Maître Fabienne Fischer, avocate,

recourante,

contre

Organe d'exécution du service civil ZIVI,

Centre régional de Lausanne,

autorité inférieure.

Objet Reconnaissance en tant qu'établissement d'affectation du service civil.

Faits :

A.

A.a Par décision du 11 mai 2010 adressée à la coopérative de logement X._______ (ci-après : l'établissement, la coopérative ou la recourante), l'Organe d'exécution du service civil ZIVI, centre régional de Lausanne (ci-après : l'autorité inférieure) a reconnu celle-ci en tant qu'établissement d'affectation du service civil avec deux cahiers des charges, respectivement de collaborateur interne et de collaborateur polyvalent.

A.b Suite à l'inspection effectuée le 27 mai 2013, l'autorité inférieure a, par pli du 11 juin 2013, informé l'établissement qu'il n'était pas au bénéfice d'une reconnaissance d'utilité publique sous la forme d'une exonération fiscale délivrée par l'administration cantonale des impôts. Au surplus, les travaux effectués par le civiliste présent lors de l'inspection ne correspondaient pas au cahier des charges. Par conséquent, l'autorité inférieure informait l'établissement qu'elle devait analyser à nouveau sa reconnaissance en tant qu'établissement d'affectation du service civil.

A.c Par pli du 5 septembre 2013, l'établissement a fait parvenir à l'autorité inférieure une série de documents comprenant notamment un descriptif des postes de travail et de leurs taux d'occupation au 25 mai 2013. L'établissement fournit en outre les rapports d'activités 2011-2012, un extrait du registre du commerce du Canton de Genève et une copie des statuts de la coopérative (ci-après : les statuts).

A.d Par décision du 9 septembre 2013, l'autorité inférieure a renouvelé en la modifiant la qualité d'établissement d'affectation du service civil de l'établissement avec le seul cahier des charges de collaborateur polyvalent.

A.e Dans son rapport du 3 novembre 2016 relatif à une inspection du 2 novembre 2016, l'autorité inférieure a constaté que le civiliste présent participe à l'encaissement des loyers, que son taux d'occupation effectif ne présente qu'un pensum de 80 % alors que celui-ci doit être de 100 % et qu'il ne travaille que 7.50 heures par jour au lieu des 8 heures définies par le cahier des charges. L'autorité inférieure invite l'établissement à se déterminer sur ces différents points et à lui transmettre les divers documents tels que l'exonération fiscale, le dernier rapport d'activités, les statuts en vigueur ainsi que l'organigramme et le plan des postes afin d'effectuer le contrôle de la reconnaissance de l'établissement.

A.f Par courrier du 14 novembre 2016, l'établissement s'est engagé auprès de l'autorité inférieure à être plus attentif au respect du cahier des charges s'agissant des points problématiques soulevés dans le rapport d'inspection. Il a également transmis les documents demandés par l'autorité inférieure. S'agissant de l'attestation de l'exonération fiscale, l'établissement justifie son absence par le fait que pour le logement social et à but non-lucratif, le Canton de Genève délivre des arrêtés départementaux signifiant cette exonération « immeuble par immeuble ». Il précise que certains de ces arrêtés sont toujours en cours de traitement par le service compétent, mais déboucheront aussi sur cette exonération. Il a également remis une copie de l'attestation de l'Association Suisse pour l'Habitat certifiant l'appartenance de l'établissement à ladite association et sa qualité d'institution d'utilité publique reconnue par l'Office fédéral du logement.

A.g Le 16 novembre 2016, l'autorité inférieure a transmis à l'établissement un complément du rapport d'inspection du 2 novembre 2016. Ledit rapport l'informe que l'autorité inférieure a pris acte de la détermination du 14 novembre 2016 et a considéré que les dispositions prévues pour garantir un déroulement optimal de l'affectation du civiliste sont respectées. L'autorité inférieure précise en outre que la suspension de la possibilité de conclure des conventions d'affection durant la procédure de la reconnaissance de l'établissement est maintenue.

B.
Par décision du 22 décembre 2016, l'autorité inférieure a prononcé la révocation au 16 mai 2017 de la reconnaissance en tant qu'établissement d'affectation de l'établissement au motif que celui-ci ne remplit pas les conditions exigées par la loi sur le service civil. Selon l'autorité inférieure, le but poursuivi par l'établissement n'est pas attaché à l'un des domaines d'activités du service listés dans l'art. 4 al. 1
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
de la loi fédérale du 6 octobre 1995 sur le service civil (LSC, RS 824.0), en particulier la let. b « service social ». De plus, l'autorité inférieure estime que les activités décrites dans le cahier des charges, soit collaborateur polyvalent, n'ont pas de lien avec le domaine social. La décision reproche également à l'établissement de fournir ses services uniquement à un cercle limité de personnes, soit des personnes remplissant les conditions exigées par l'art. 4 de ses statuts et ayant payé une part sociale de 300 francs ainsi qu'une cotisation annuelle de 50 francs. D'après l'autorité inférieure, cette pratique va à l'encontre de l'art. 3 al. 3 let. c
SR 824.01 Verordnung vom 11. September 1996 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstverordnung, ZDV) - Zivildienstverordnung
ZDV Art. 3 Anerkennung von Institutionen als Einsatzbetriebe - (Art. 3, 6 und 43 Abs. 2 ZDG)
1    Das ZIVI anerkennt nur Institutionen mit Sitz in der Schweiz als Einsatzbetriebe.
2    Von einer Anerkennung als Einsatzbetriebe sind insbesondere ausgeschlossen:
a  gewinnorientierte Institutionen des öffentlichen Rechts;
b  gemischtwirtschaftliche Institutionen, die nicht in gemeinnütziger Weise tätig sind;
c  Einzelfirmen und Einzelpersonen, die nicht im Bereich der Landwirtschaft tätig sind oder nicht über eine staatliche Anerkennung als soziale Institution, die im öffentlichen Interesse tätig ist, verfügen.
3    Als nicht gemeinnützig gelten Institutionen:
a  deren Hauptaktivitäten gewinnorientiert sind;
b  von deren Tätigkeit weniger als drei Personen Nutzen ziehen;
c  welche für die Aufnahme in den Begünstigtenkreis besondere, sachfremde Bedingungen stellen; oder
d  deren Tätigkeit nur dem Eigeninteresse oder der eigenen Familie dient.
4    Gewinnorientierte Institutionen des Gesundheits- und Sozialwesens können als Einsatzbetriebe anerkannt werden, wenn es sich um Institutionen des öffentlichen Rechts oder um Institutionen des Privatrechts handelt, an denen die öffentliche Hand die Kapital- und Stimmenmehrheit hat.16
de l'ordonnance du 11 septembre 1996 sur le service civil (OSCi, RS 821.01) et par conséquent elle remet en cause la notion d'utilité publique nécessaire au maintien de la reconnaissance en tant qu'établissement d'affectation du service civil. En dernier lieu, l'autorité inférieure indique que l'établissement a échoué à démontrer au moyen des documents produits sa qualité d'institution d'utilité publique au sens de la LSC et de l'OSCi. Selon l'autorité inférieure, l'établissement ne fait pas objet d'une exonération fiscale dans son ensemble, seuls les immeubles sont exemptés d'impôts, alors que selon le Message du Conseil fédéral du 22 juin 1994 (FF 1994 III 1597 ss), l'utilité publique doit se rapporter à l'ensemble de la structure, et non à certains secteurs de celle-ci. De plus, l'autorité inférieure estime que les arrêtés ne peuvent pas attester formellement l'utilité publique de l'établissement. L'autorité inférieure expose en outre que l'attestation émise par l'Association Suisse pour l'Habitat, qui reconnait la qualité d'utilité publique à l'établissement, n'a aucune valeur probante puisqu'elle a été produite par une association faitière et non pas par une autorité compétente. Au surplus, ladite attestation ferait référence à la loi fédérale du 21 mars 2003 encourageant le logement à loyer ou à prix modérés (LOG, RS 842), lequel n'a pas de lien apparent avec les domaines d'activités du service civil listés dans l'art. 4 al. 1
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC. L'autorité inférieure explique en outre, que selon l'art. 33 et 34 des statuts de l'établissement, en cas de liquidation de la coopérative l'affectation d'un éventuel reliquat des fonds devrait être
versé à une institution l'utilisant conformément aux buts de l'établissement, sans toutefois préciser que celui-ci doit être d'utilité publique ou au bénéfice d'une exonération fiscale.

C.
Par courriel du 20 janvier 2017, l'établissement a adressé une demande de reconsidération à l'autorité inférieure, en fournissant une attestation de reconnaissance d'utilité publique émise par l'Office fédéral du logement.

D.
Par courriel du 24 janvier 2017, l'autorité inférieure a rejeté la demande de reconsidération formulée par l'établissement aux motifs que l'attestation produite par l'Office fédéral du logement ne concernait qu'un seul point de la décision de révocation et que la LOG n'a pas de lien apparent avec les domaines d'activité du service civil listés à l'art. 4 al. 1
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC.

E.
Par acte du 1er février 2017, la recourante a formé recours contre la décision de révocation du 22 décembre 2016 auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal ou le TAF) concluant, sous suite de frais et de dépens, à l'annulation de la décision de révocation.

A l'appui de ses conclusions, la recourante se plaint en premier lieu d'une violation du principe de la sécurité du droit. Selon elle, l'autorité inférieure a révoqué la décision de reconnaissance alors qu'elle a reconnu la recourante en tant qu'établissement d'affectation du service civil à deux reprises, soit le 11 mai 2010 et le 9 septembre 2013. La recourante estime que l'autorité inférieure était en parfaite connaissance de ses activités au moment des décisions de reconnaissance, puisqu'elle a examiné de manière approfondie tous les documents fournis par elle. La recourante estime qu'il était légitime pour elle de penser que la reconnaissance ne serait pas révoquée. De plus, d'après la recourante, la question de la non-conformité au droit relève d'une interprétation restrictive erronée de la loi de la part de l'autorité inférieure et, partant, l'intérêt public à rétablir une situation conforme au droit fait défaut (recours p. 14 s).

En deuxième lieu, la recourante invoque l'abus du pouvoir d'appréciation de la part de l'autorité inférieure. D'après celle-ci, l'autorité inférieure n'aurait pas tenu compte de l'ensemble des circonstances du cas d'espèce, en particulier le rôle éminemment social joué par la recourante à Genève. La recourante reproche également à l'autorité inférieure d'avoir mal évalué la portée des documents relatifs à l'exonération fiscale, et son appartenance à l'Association suisse pour l'Habitat. Elle avance en outre que l'autorité inférieure n'avait pas examiné l'exception offerte par l'art. 42 al. 2bis
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 42 Anerkennungsentscheid - 1 Über die Anerkennung als Einsatzbetrieb entscheidet die Vollzugsstelle.
1    Über die Anerkennung als Einsatzbetrieb entscheidet die Vollzugsstelle.
2    Die Vollzugsstelle heisst das Gesuch gut, wenn die gesuchstellende Institution die Anforderungen nach den Artikeln 2-6 erfüllt.92
2bis    Erfüllt die gesuchstellende Institution die Anforderungen nach Artikel 4 Absatz 1 nicht, so kann die Vollzugsstelle das Gesuch gutheissen, sofern die Pflichtenhefte für zivildienstleistende Personen ausschliesslich Aufgaben enthalten, die den Tätigkeitsbereichen nach Artikel 4 Absatz 1 entsprechen.93
2ter    Die Vollzugsstelle lehnt das Gesuch ab, wenn die gesuchstellende Institution oder die vorgesehene Tätigkeit dem Wesen des Zivildienstes nicht gerecht wird.94
3    Sie kann das Gesuch ablehnen, wenn:
a  in einem Tätigkeitsbereich die Zahl der Einsatzmöglichkeiten bedeutend grösser ist als die Nachfrage nach entsprechenden Einsätzen;
b  die gesuchstellende Institution keine Einsätze in einem Tätigkeitsbereich anbietet, der Teil eines Schwerpunktprogramms ist.
4    Die Anerkennung kann mit Bedingungen und Auflagen verbunden und befristet werden.
LSC, lequel permet justement de reconnaître une institution en tant qu'établissement d'affectation même si celle-ci ne remplit pas les exigences prévues par l'art. 4 al. 1
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC (recours p. 15 s).

En dernier lieu, la recourante reproche à l'autorité inférieure de ne pas avoir respecté le principe de proportionnalité en révoquant la reconnaissance sans même envisager la possibilité offerte par l'art. 42 al. 2bis
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 42 Anerkennungsentscheid - 1 Über die Anerkennung als Einsatzbetrieb entscheidet die Vollzugsstelle.
1    Über die Anerkennung als Einsatzbetrieb entscheidet die Vollzugsstelle.
2    Die Vollzugsstelle heisst das Gesuch gut, wenn die gesuchstellende Institution die Anforderungen nach den Artikeln 2-6 erfüllt.92
2bis    Erfüllt die gesuchstellende Institution die Anforderungen nach Artikel 4 Absatz 1 nicht, so kann die Vollzugsstelle das Gesuch gutheissen, sofern die Pflichtenhefte für zivildienstleistende Personen ausschliesslich Aufgaben enthalten, die den Tätigkeitsbereichen nach Artikel 4 Absatz 1 entsprechen.93
2ter    Die Vollzugsstelle lehnt das Gesuch ab, wenn die gesuchstellende Institution oder die vorgesehene Tätigkeit dem Wesen des Zivildienstes nicht gerecht wird.94
3    Sie kann das Gesuch ablehnen, wenn:
a  in einem Tätigkeitsbereich die Zahl der Einsatzmöglichkeiten bedeutend grösser ist als die Nachfrage nach entsprechenden Einsätzen;
b  die gesuchstellende Institution keine Einsätze in einem Tätigkeitsbereich anbietet, der Teil eines Schwerpunktprogramms ist.
4    Die Anerkennung kann mit Bedingungen und Auflagen verbunden und befristet werden.
LSC (recours p. 16).

F.
Invitée à se prononcer sur le recours, l'autorité inférieure conclut à son rejet au terme de sa réponse du 3 mars 2017. Elle explique que sa décision de révocation est fondée sur le fait que la recourante ne remplit plus les conditions exigées par la loi pour être reconnue en tant qu'établissement d'affectation du service civil. Selon l'autorité inférieure, la recourante n'exerce pas une activité d'utilité publique au sens de la LSC et de l'OSCi. D'une part, elle serait une institution pour laquelle l'entrée dans le cercle des bénéficiaires dépend de conditions étrangères à la matière, à savoir le paiement de la part sociale et de la cotisation annuelle ; d'autre part, son activité ne servirait que son propre intérêt. De plus, l'autorité inférieure estime que l'activité de l'aide au logement pour étudiants ne relève pas du domaine social, et partant, que la recourante n'agit pas dans un domaine d'activité prévu par la loi, soit le service social dans le cas d'espèce.

Quant au grief de la violation de la sécurité du droit soulevé par la recourante, l'autorité inférieure expose qu'elle a dûment informé la recourante de l'inspection portant sur la régularité de l'affectation en cours et sur le respect des conditions de reconnaissance. Elle considère que la décision est révoquée de manière conforme au droit en se basant sur les éléments observés lors de l'inspection et après l'examen des documents fournis par la recourante. L'autorité inférieure estime qu'il n'y a aucun intérêt public au maintien de la reconnaissance contraire à la loi.

S'agissant du grief du comportement prétendument contradictoire, l'autorité inférieure explique qu'une fois qu'elle a eu connaissance de la non-conformité de la recourante aux dispositions en vigueur, la reconnaissance a été révoquée. Elle indique qu'elle a informé la recourante du processus de contrôle de sa reconnaissance et que le résultat de celui-ci pourrait mener à une éventuelle révocation. Elle estime qu'il n'y a dès lors aucune assurance ou garantie quant au maintien de sa reconnaissance et partant, que la recourante ne saurait lui reprocher d'avoir adopté un comportement contradictoire.

L'autorité inférieure soulève au surplus que la révocation de la décision de reconnaissance n'entraîne pas de préjudice à la recourante. Selon elle, la recourante n'a pas invoqué de dépenses ou d'autres frais qui ont été spécialement prévus pour l'accueil et le travail des civilistes.

S'agissant du grief de l'abus du pouvoir d'appréciation invoqué par la recourante, l'autorité inférieure expose qu'elle a tenu compte de tous les éléments ainsi que des circonstances concernant la recourante avant de révoquer la reconnaissance. S'agissant de la valeur de l'attestation de la reconnaissance d'établissement d'utilité publique par l'Office fédéral de logement, elle n'en constituerait qu'un indice et ne pourrait prouver à elle seule le caractère d'utilité publique de la recourante au sens de la LSC.

Au final, l'autorité inférieure conteste avoir violé le principe de proportionnalité en révoquant la décision de reconnaissance. D'après l'autorité inférieure, le cahier des charges de la recourante ne contient pas de tâches correspondant aux domaines d'activités prévus par la loi, soit dans le cas d'espèce le service social et, partant la recourante ne remplissait pas les conditions de l'art. 42 al. 2bis
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 42 Anerkennungsentscheid - 1 Über die Anerkennung als Einsatzbetrieb entscheidet die Vollzugsstelle.
1    Über die Anerkennung als Einsatzbetrieb entscheidet die Vollzugsstelle.
2    Die Vollzugsstelle heisst das Gesuch gut, wenn die gesuchstellende Institution die Anforderungen nach den Artikeln 2-6 erfüllt.92
2bis    Erfüllt die gesuchstellende Institution die Anforderungen nach Artikel 4 Absatz 1 nicht, so kann die Vollzugsstelle das Gesuch gutheissen, sofern die Pflichtenhefte für zivildienstleistende Personen ausschliesslich Aufgaben enthalten, die den Tätigkeitsbereichen nach Artikel 4 Absatz 1 entsprechen.93
2ter    Die Vollzugsstelle lehnt das Gesuch ab, wenn die gesuchstellende Institution oder die vorgesehene Tätigkeit dem Wesen des Zivildienstes nicht gerecht wird.94
3    Sie kann das Gesuch ablehnen, wenn:
a  in einem Tätigkeitsbereich die Zahl der Einsatzmöglichkeiten bedeutend grösser ist als die Nachfrage nach entsprechenden Einsätzen;
b  die gesuchstellende Institution keine Einsätze in einem Tätigkeitsbereich anbietet, der Teil eines Schwerpunktprogramms ist.
4    Die Anerkennung kann mit Bedingungen und Auflagen verbunden und befristet werden.
LSC, lequel lui aurait permis d'être tout de même reconnue en tant qu'établissement d'affectation.

G.
Par réplique du 6 avril 2017, la recourante a réitéré ses conclusions et a fait savoir qu'elle avait modifié son règlement général « Usages et vie commune » (ci-après : le règlement) afin de formaliser son principe de la « porte ouverte ». La recourante développe par ailleurs dans son argumentation que son but est clairement le service social, en proposant des logements aux étudiants en situation de précarité, et que cela ressort explicitement de plusieurs dispositions de ses statuts. La recourante conteste le fait de ne servir qu'à ses propres intérêts, puisqu'elle applique le principe de la « porte ouverte » et que l'adhésion à la coopérative n'intervient qu'après l'attribution d'un logement. Au surplus, la recourante se réfère à un arrêt du Tribunal (arrêt du TAF B-4306/2011 du 17 février 2012) dans lequel ont été comparées deux coopératives de logement, dont l'une serait la recourante. Selon elle, le Tribunal aurait à cette occasion reconnu à la coopérative la qualité d'institution d'utilité publique.

H.
Par duplique du 5 mai 2017, l'autorité inférieure a également réitéré ses conclusions précédentes. Dans ses déterminations, elle maintient son interprétation quant au caractère de « service social » de l'activité déployée par la recourante et elle réaffirme que celle-ci ne saurait se voir attribuer cette qualification. Quant à la modification du règlement de la recourante, l'autorité inférieure déclare que le fait de devenir membre de la recourante après l'attribution du logement ne change rien au fait que seuls les membres peuvent bénéficier du service de la recourante. Au surplus, l'autorité inférieure indique que, selon la Fondation ZEWO (Service suisse de certification pour les organisations d'utilité publique collectant des dons), une organisation ne saurait être d'utilité publique si son objectif principal est de fournir des avantages économiques à un cercle fermé de membres.

Les autres faits et arguments de la cause seront examinés, pour autant que de besoin, dans les considérants en droit.

Droit :

1.

1.1 Le Tribunal examine d'office et librement la recevabilité des recours qui lui sont soumis (ATAF 2007/6 consid. 1).

1.2 Selon l'art. 31
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196819 über das Verwaltungsverfahren (VwVG).
de la loi fédérale du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF, RS 173.32), le Tribunal connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA, RS 172.021). Dans le cas du service civil, l'art. 63
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 63 Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht - 1 Gegen erstinstanzliche Verfügungen kann beim Bundesverwaltungsgericht Beschwerde geführt werden.
1    Gegen erstinstanzliche Verfügungen kann beim Bundesverwaltungsgericht Beschwerde geführt werden.
2    Die örtlich zuständigen kantonalen Arbeitsmarktbehörden sind beschwerdeberechtigt gegen Anerkennungsentscheide nach Artikel 42, wenn sie eine Verletzung von Artikel 6 geltend machen.
3    Die Vollzugsstelle ist beschwerdeberechtigt gegen Verfügungen von nach Artikel 79 Absatz 2 beauftragten Dritten.
LSC prévoit que les décisions de première instance peuvent faire l'objet d'un recours devant le Tribunal.

L'acte attaqué est une décision au sens de l'art. 5 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
1    Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben:
a  Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten;
b  Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten;
c  Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren.
2    Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25
3    Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen.
PA qui émane d'une autorité de première instance au sens de l'art. 63
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 63 Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht - 1 Gegen erstinstanzliche Verfügungen kann beim Bundesverwaltungsgericht Beschwerde geführt werden.
1    Gegen erstinstanzliche Verfügungen kann beim Bundesverwaltungsgericht Beschwerde geführt werden.
2    Die örtlich zuständigen kantonalen Arbeitsmarktbehörden sind beschwerdeberechtigt gegen Anerkennungsentscheide nach Artikel 42, wenn sie eine Verletzung von Artikel 6 geltend machen.
3    Die Vollzugsstelle ist beschwerdeberechtigt gegen Verfügungen von nach Artikel 79 Absatz 2 beauftragten Dritten.
LSC et art. 1
SR 824.01 Verordnung vom 11. September 1996 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstverordnung, ZDV) - Zivildienstverordnung
ZDV Art. 1 Zuständige Behörden - (Art. 6 und 63 ZDG)
1    Vollzugsstelle des Bundes für den Zivildienst ist das Bundesamt für Zivildienst (ZIVI)7 im Eidgenössischen Departement für Wirtschaft, Bildung und Forschung (WBF).8
2    ...9
OSCi. Aucune des clauses d'exceptions prévues à l'art. 32
SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz
VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
1    Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Verfügungen auf dem Gebiet der inneren und äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Verfügungen betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie Volkswahlen und -abstimmungen;
c  Verfügungen über leistungsabhängige Lohnanteile des Bundespersonals, soweit sie nicht die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
d  ...
e  Verfügungen auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
e1  Rahmenbewilligungen von Kernanlagen,
e2  die Genehmigung des Entsorgungsprogramms,
e3  den Verschluss von geologischen Tiefenlagern,
e4  den Entsorgungsnachweis;
f  Verfügungen über die Erteilung oder Ausdehnung von Infrastrukturkonzessionen für Eisenbahnen;
g  Verfügungen der unabhängigen Beschwerdeinstanz für Radio und Fernsehen;
h  Verfügungen über die Erteilung von Konzessionen für Spielbanken;
i  Verfügungen über die Erteilung, Änderung oder Erneuerung der Konzession für die Schweizerische Radio- und Fernsehgesellschaft (SRG);
j  Verfügungen über die Beitragsberechtigung einer Hochschule oder einer anderen Institution des Hochschulbereichs.
2    Die Beschwerde ist auch unzulässig gegen:
a  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Einsprache oder durch Beschwerde an eine Behörde im Sinne von Artikel 33 Buchstaben c-f anfechtbar sind;
b  Verfügungen, die nach einem anderen Bundesgesetz durch Beschwerde an eine kantonale Behörde anfechtbar sind.
LTAF n'étant par ailleurs réalisée, le Tribunal est donc compétent pour connaître du présent recours.

1.3 La recourante a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure, est spécialement atteinte par la décision querellée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. Partant, selon l'art. 48 al. 1 let. a
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
1    Zur Beschwerde ist berechtigt, wer:
a  vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat;
b  durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und
c  ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat.
2    Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt.
à c PA, la qualité pour recourir doit dès lors lui être reconnue.

1.4 Les dispositions relatives au délai de recours, à la forme et au contenu du mémoire de recours (art. 66 let. a
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 66 Beschwerdefristen - Die Frist zur Beschwerde an das Bundesverwaltungsgericht beträgt:119
a  zehn Tage für Beschwerden gegen Disziplinarmassnahmen, Aufgebote sowie Abbrüche und Verlängerungen von Einsätzen;
b  30 Tage in den übrigen Fällen.
LSC et 52 al. 1 PA) ainsi que les autres conditions de recevabilité (art. 44 ss
SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz
VwVG Art. 44 - Die Verfügung unterliegt der Beschwerde.
PA) sont par ailleurs remplies.

Le présent recours est ainsi recevable.

2.
La question litigieuse consiste à savoir si l'autorité inférieure pouvait révoquer valablement la reconnaissance accordée à la recourante, d'une part, sous l'angle des conditions de la révocation et, d'autre part, sous l'angle des exigences légales permettant la reconnaissance en tant qu'établissement d'affectation du service civil.

3.

3.1 Une révocation est une décision par laquelle une autorité administrative abroge ou modifie les effets d'une décision qu'elle a prise préalablement, voire que l'autorité qu'elle surveille a prise préalablement (Dubey/Zufferey, Droit administratif général, 2014, p. 356 ch. marg. 1023). Pour être régulières, les décisions doivent être conformes à l'ordre juridique. Le respect de la loi, l'exacte concrétisation du droit objectif, justifie la révocation de décisions illégales, à l'exception des cas où l'exigence de la sécurité des relations juridiques l'emporte (Moor/Poltier, Droit administratif, vol. II, 3e éd. 2011, ch. 2.4.3.2 p. 384). La modification ou la révocation des décisions est, en certains domaines, régie par des dispositions légales. En absence d'une réglementation légale, il incombe à la pratique administrative et judiciaire d'établir l'existence d'un motif de nature à justifier de remettre en cause une décision, après qu'elle est devenue définitive (Häfelin/Müller/Uhlmann, Allgemeines Verwaltungsrecht, 7e éd. 2016, ch. marg. 1227 ; Dubey/Zufferey, op.cit., p. 361 ch. marg. 1043).

3.2 En l'espèce, il convient donc d'analyser si la décision de reconnaissance pouvait être révoquée sur la base d'une disposition prévue (consid. 4). Dans le cas contraire, il faudra examiner si l'autorité inférieure pouvait révoquer la décision en se basant sur les règles jurisprudentielles (consid. 5 à 8).

4.

4.1 L'autorité inférieure a révoqué la décision de reconnaissance sur la base de l'art. 92 al. 4 let. a
SR 824.01 Verordnung vom 11. September 1996 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstverordnung, ZDV) - Zivildienstverordnung
ZDV Art. 92 Anpassung und Widerruf des Anerkennungsentscheides - (Art. 23 Abs. 1 und 42 ZDG)248
1    Das ZIVI kann den Anerkennungsentscheid anpassen, wenn der Einsatzbetrieb einen entsprechenden Antrag stellt, die Ergebnisse einer Inspektion dies erfordern oder ein Pflichtenheft keinem Bedarf mehr entspricht.
2    Es passt den Anerkennungsentscheid an, wenn dessen Überprüfung nach Artikel 91 dies verlangt oder der Kreis der abgabepflichtigen Einsatzbetriebe nach Artikel 46 ZDG ändert.
3    Es kann den Anerkennungsentscheid widerrufen, wenn im Einsatzbetrieb während drei aufeinander folgenden Jahren kein Einsatz oder nur Probeeinsätze stattgefunden haben.
4    Es widerruft den Anerkennungsentscheid, wenn der Einsatzbetrieb:
a  eine Anerkennungsvoraussetzung nach den Artikeln 2-6 und allenfalls 42 Absatz 2bis ZDG nicht mehr erfüllt;
b  wiederholt einzelne Pflichten verletzt, die ihm das Gesetz, darauf gestützte Verordnungen oder die Anerkennungsverfügung auferlegen; oder
c  aus anderen Gründen keine Gewähr für einen ordentlichen Vollzug des Zivildienstes mehr bietet.250
4bis    Wenn das ZIVI Kenntnis von Umständen bekommt, welche den Widerruf der Anerkennung zur Folge haben können, kann es bereits verfügte Aufgebote zu Einsätzen widerrufen, die noch nicht angetreten wurden.251
4ter    Das ZIVI vermittelt der von einem Widerruf des Aufgebots betroffenen zivildienstpflichtigen Person sofort einen neuen Einsatz.252
5    Der Widerruf wird auf einen Zeitpunkt hin verfügt, in dem alle laufenden Einsätze beendet sind.
6    Das ZIVI kann bei der zuständigen kantonalen Arbeitsmarktbehörde und bei weiteren spezialisierten Institutionen Informationen einholen.
7    Eine Institution, deren Anerkennungsentscheid gestützt auf Absatz 4 Buchstaben b oder c widerrufen worden ist, kann frühestens fünf Jahre nach Eintritt der Rechtskraft des Widerrufsentscheids ein neues Gesuch um Anerkennung als Einsatzbetrieb stellen.253
OSCi. Cette disposition prévoit que l'organe d'exécution peut révoquer la décision de reconnaissance lorsque l'établissement d'affectation ne remplit plus une des conditions visées aux art. 2
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 2 Zweck - 1 Der Zivildienst kommt dort zum Einsatz, wo Ressourcen für die Erfüllung wichtiger Aufgaben der Gemeinschaft fehlen oder nicht ausreichen.5
1    Der Zivildienst kommt dort zum Einsatz, wo Ressourcen für die Erfüllung wichtiger Aufgaben der Gemeinschaft fehlen oder nicht ausreichen.5
2    Er dient zivilen Zwecken und wird ausserhalb der Armee geleistet.
3    Wer Zivildienst leistet, erbringt eine Arbeitsleistung, die im öffentlichen Interesse liegt.
à 6
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 6 Arbeitsmarktneutralität - 1 Die Vollzugsstelle des Bundes für den Zivildienst25 (Vollzugsstelle) sorgt dafür, dass der Einsatz zivildienstleistender Personen:
1    Die Vollzugsstelle des Bundes für den Zivildienst25 (Vollzugsstelle) sorgt dafür, dass der Einsatz zivildienstleistender Personen:
a  keine bestehenden Arbeitsplätze gefährdet;
b  die Lohn- und Arbeitsbedingungen im Einsatzbetrieb nicht verschlechtert; und
c  die Wettbewerbsbedingungen nicht verfälscht.
2    Die Anerkennung (Art. 41-43) gibt Einsatzbetrieben keinen Anspruch auf Zuweisung zivildienstleistender Personen.
3    Der Bundesrat kann weitere Massnahmen zum Schutz des Arbeitsmarktes vorsehen.
et, le cas échéant, 42 al. 2bis
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 42 Anerkennungsentscheid - 1 Über die Anerkennung als Einsatzbetrieb entscheidet die Vollzugsstelle.
1    Über die Anerkennung als Einsatzbetrieb entscheidet die Vollzugsstelle.
2    Die Vollzugsstelle heisst das Gesuch gut, wenn die gesuchstellende Institution die Anforderungen nach den Artikeln 2-6 erfüllt.92
2bis    Erfüllt die gesuchstellende Institution die Anforderungen nach Artikel 4 Absatz 1 nicht, so kann die Vollzugsstelle das Gesuch gutheissen, sofern die Pflichtenhefte für zivildienstleistende Personen ausschliesslich Aufgaben enthalten, die den Tätigkeitsbereichen nach Artikel 4 Absatz 1 entsprechen.93
2ter    Die Vollzugsstelle lehnt das Gesuch ab, wenn die gesuchstellende Institution oder die vorgesehene Tätigkeit dem Wesen des Zivildienstes nicht gerecht wird.94
3    Sie kann das Gesuch ablehnen, wenn:
a  in einem Tätigkeitsbereich die Zahl der Einsatzmöglichkeiten bedeutend grösser ist als die Nachfrage nach entsprechenden Einsätzen;
b  die gesuchstellende Institution keine Einsätze in einem Tätigkeitsbereich anbietet, der Teil eines Schwerpunktprogramms ist.
4    Die Anerkennung kann mit Bedingungen und Auflagen verbunden und befristet werden.
LSC.

L'utilisation des termes « ne [...] plus » (« nicht mehr » en allemand et « non [...] più » en italien) par le législateur signifie que la révocation est admissible si, depuis le prononcé de la décision, les circonstances de fait ont changé d'une manière essentielle et durable, à savoir si un changement significatif et non temporaire est survenu postérieurement à la date à laquelle la décision a été rendue, si les faits qui ont fondé la décision se sont révélés faux ou ne sont par la suite pas réalisés comme prévu, ou encore si la décision est apparue plus tard injustifiée parce que le juge appelé à statuer n'a pas eu connaissance de faits importants (par exemple l'art. 179 al. 1
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907
ZGB Art. 179 - 1 Ändern sich die Verhältnisse, so passt das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Massnahmen an oder hebt sie auf, wenn ihr Grund weggefallen ist. Die Bestimmungen über die Änderung der Verhältnisse bei Scheidung gelten sinngemäss.231
1    Ändern sich die Verhältnisse, so passt das Gericht auf Begehren eines Ehegatten die Massnahmen an oder hebt sie auf, wenn ihr Grund weggefallen ist. Die Bestimmungen über die Änderung der Verhältnisse bei Scheidung gelten sinngemäss.231
2    Nehmen die Ehegatten das Zusammenleben wieder auf, so fallen die für das Getrenntleben angeordneten Massnahmen mit Ausnahme der Gütertrennung und der Kindesschutzmassnahmen dahin.
du Code civil suisse du 10 décembre 1907 [CC, RS 210] ; arrêt du Tribunal fédéral [ci-après : le TF] 5A_61/2017 du 28 septembre 2017 consid. 3.1 et les références citées).

Partant, la révocation sur la base de cette disposition n'est donc admissible si et seulement s'il y a eu un changement dans la situation de l'institution. On pense notamment à un établissement qui aurait changé de forme juridique (et donc de but) après sa reconnaissance en tant qu'établissement d'affectation (ATAF 2016/5 consid.6.2).

4.2 Dans le cas d'espèce, il appert que l'autorité inférieure ne fait pas valoir une quelconque modification de situation de la recourante ni dans sa décision ni dans ses écritures. Le Tribunal constate, à la lecture du dossier, qu'aucun changement n'est intervenu depuis la première décision de reconnaissance jusqu'au moment de la révocation.

Au vu de ce qui précède, l'art. 92 al. 4 let. a
SR 824.01 Verordnung vom 11. September 1996 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstverordnung, ZDV) - Zivildienstverordnung
ZDV Art. 92 Anpassung und Widerruf des Anerkennungsentscheides - (Art. 23 Abs. 1 und 42 ZDG)248
1    Das ZIVI kann den Anerkennungsentscheid anpassen, wenn der Einsatzbetrieb einen entsprechenden Antrag stellt, die Ergebnisse einer Inspektion dies erfordern oder ein Pflichtenheft keinem Bedarf mehr entspricht.
2    Es passt den Anerkennungsentscheid an, wenn dessen Überprüfung nach Artikel 91 dies verlangt oder der Kreis der abgabepflichtigen Einsatzbetriebe nach Artikel 46 ZDG ändert.
3    Es kann den Anerkennungsentscheid widerrufen, wenn im Einsatzbetrieb während drei aufeinander folgenden Jahren kein Einsatz oder nur Probeeinsätze stattgefunden haben.
4    Es widerruft den Anerkennungsentscheid, wenn der Einsatzbetrieb:
a  eine Anerkennungsvoraussetzung nach den Artikeln 2-6 und allenfalls 42 Absatz 2bis ZDG nicht mehr erfüllt;
b  wiederholt einzelne Pflichten verletzt, die ihm das Gesetz, darauf gestützte Verordnungen oder die Anerkennungsverfügung auferlegen; oder
c  aus anderen Gründen keine Gewähr für einen ordentlichen Vollzug des Zivildienstes mehr bietet.250
4bis    Wenn das ZIVI Kenntnis von Umständen bekommt, welche den Widerruf der Anerkennung zur Folge haben können, kann es bereits verfügte Aufgebote zu Einsätzen widerrufen, die noch nicht angetreten wurden.251
4ter    Das ZIVI vermittelt der von einem Widerruf des Aufgebots betroffenen zivildienstpflichtigen Person sofort einen neuen Einsatz.252
5    Der Widerruf wird auf einen Zeitpunkt hin verfügt, in dem alle laufenden Einsätze beendet sind.
6    Das ZIVI kann bei der zuständigen kantonalen Arbeitsmarktbehörde und bei weiteren spezialisierten Institutionen Informationen einholen.
7    Eine Institution, deren Anerkennungsentscheid gestützt auf Absatz 4 Buchstaben b oder c widerrufen worden ist, kann frühestens fünf Jahre nach Eintritt der Rechtskraft des Widerrufsentscheids ein neues Gesuch um Anerkennung als Einsatzbetrieb stellen.253
OSCi n'est en l'espèce pas applicable et l'autorité inférieure ne pouvait pas se fonder sur cette disposition pour rendre la décision attaquée.

5.

5.1 Reste à voir si l'autorité inférieure pouvait révoquer la décision de reconnaissance en se fondant sur les règles jurisprudentielles.

5.2

5.2.1 La jurisprudence a dégagé des principes qui permettent de déterminer si et à quelles conditions une décision administrative ayant acquis force de chose décidée peut être réexaminée à la demande d'un particulier ou être révoquée par l'autorité qui l'a rendue. L'intérêt à une application correcte du droit objectif s'oppose à celui de la protection de la confiance. Si les conditions de cette protection sont réunies, ces deux intérêts antagonistes doivent être mis en balance. Il s'ensuit qu'une décision ne peut en principe être révoquée si elle a créé un droit subjectif au profit de l'administré, si celui-ci a déjà fait usage des facultés conférées ou encore si la décision est le fruit d'une procédure au cours de laquelle les divers intérêts en présence ont fait l'objet d'un examen approfondi (ATF 137 I 69 consid. 2.2 et 2.3, 127 II 306 consid. 7a, 121 II 273 consid. 1a, arrêt du TF 1C_111/2016 du 8 décembre 2016 consid. 6.1 ; ATAF 2007/29 consid. 4.2 ; arrêts du TAF A-1291/2011 du 3 octobre 2011 consid. 4.1 et B-2272/2014 du 24 août 2015 consid. 4.1 ; Häfelin/ Müller/Uhlmann, op.cit., n. marg. 808,1224, 1226 ss ; André Grisel, Traité du droit administratif, vol. I, 1984, p. 430 ss).

5.2.2 Cette règle n'est cependant pas absolue et la révocation peut intervenir même dans une des trois hypothèses précitées, le cas échéant moyennant le versement d'une indemnité, lorsqu'elle est commandée par un intérêt public particulièrement important (ATF 137 I 69 consid. 2.3). A l'inverse, les exigences de la sécurité du droit peuvent être prioritaires même lorsqu'aucune de ces trois hypothèses n'est réalisée (arrêt du TF 1C_355/2010 du 19 novembre 2010 consid. 5).

5.2.3 Quant aux décisions à effets durables, le TF précise que leur révocation en raison d'une constatation manifestement inexacte des faits, une application erronée du droit ou une modification ultérieure de l'état de fait ou du droit est admissible mais seulement dans la mesure où des intérêts publics importants sont touchés (ATF 135 V 215 consid 5.2 et les références citées). Selon un arrêt plus récent du TF, une décision assortie d'effets durables (« Dauerverfügung ») ne peut toutefois être révoquée que dans les cas d'irrégularités subséquentes, soit parce que l'état de fait a évolué et que les conditions posées à l'octroi de l'autorisation ne sont plus réunies, soit en raison d'une modification législative, mais en l'absence de droit acquis créé par la décision à révoquer (ATF 143 II 1 consid. 5.1 et les références citées).

5.2.4 Dans tous les cas, l'administré doit être de bonne foi. Celui qui a agi de manière dolosive ou violé ses obligations en induisant l'administration en erreur au moment de demander l'autorisation litigieuse ne saurait en principe s'opposer à la révocation, à moins que cette mesure ne soit contraire au principe de la proportionnalité (ATF 93 I 390 consid. 2, arrêt du TF 1C_355/2010 du 19 novembre 2010 consid. 5).

6.
Afin d'établir si la décision de reconnaissance pouvait être révoquée en raison d'application erronée du droit, il convient en premier lieu d'examiner si la recourante pouvait être reconnue en tant qu'établissement d'affectation. En d'autres termes, il faut examiner si les conditions de reconnaissance au sens de l'art. 2
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 2 Zweck - 1 Der Zivildienst kommt dort zum Einsatz, wo Ressourcen für die Erfüllung wichtiger Aufgaben der Gemeinschaft fehlen oder nicht ausreichen.5
1    Der Zivildienst kommt dort zum Einsatz, wo Ressourcen für die Erfüllung wichtiger Aufgaben der Gemeinschaft fehlen oder nicht ausreichen.5
2    Er dient zivilen Zwecken und wird ausserhalb der Armee geleistet.
3    Wer Zivildienst leistet, erbringt eine Arbeitsleistung, die im öffentlichen Interesse liegt.
à 6
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 6 Arbeitsmarktneutralität - 1 Die Vollzugsstelle des Bundes für den Zivildienst25 (Vollzugsstelle) sorgt dafür, dass der Einsatz zivildienstleistender Personen:
1    Die Vollzugsstelle des Bundes für den Zivildienst25 (Vollzugsstelle) sorgt dafür, dass der Einsatz zivildienstleistender Personen:
a  keine bestehenden Arbeitsplätze gefährdet;
b  die Lohn- und Arbeitsbedingungen im Einsatzbetrieb nicht verschlechtert; und
c  die Wettbewerbsbedingungen nicht verfälscht.
2    Die Anerkennung (Art. 41-43) gibt Einsatzbetrieben keinen Anspruch auf Zuweisung zivildienstleistender Personen.
3    Der Bundesrat kann weitere Massnahmen zum Schutz des Arbeitsmarktes vorsehen.
LSC étaient remplies en l'espèce au moment où celle-ci a été octroyée.

6.1 Les institutions qui souhaitent employer des personnes astreintes doivent déposer auprès de l'autorité inférieure une demande en reconnaissance sous forme écrite (art. 41 al. 1
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 41 Gesuch - 1 Institutionen, welche zivildienstpflichtige Personen beschäftigen wollen, stellen bei der Vollzugsstelle ein schriftliches Gesuch um Anerkennung als Einsatzbetrieb. Der Bundesrat erlässt Vorschriften über den Inhalt des Gesuchs, dessen Beilagen sowie die Gesuchseinreichung auf dem Weg der elektronischen Datenübermittlung.90
1    Institutionen, welche zivildienstpflichtige Personen beschäftigen wollen, stellen bei der Vollzugsstelle ein schriftliches Gesuch um Anerkennung als Einsatzbetrieb. Der Bundesrat erlässt Vorschriften über den Inhalt des Gesuchs, dessen Beilagen sowie die Gesuchseinreichung auf dem Weg der elektronischen Datenübermittlung.90
2    Die Vollzugsstelle benötigt zur Beschäftigung zivildienstleistender Personen keine Anerkennung.
1ère phrase LSC). A teneur de l'art. 42
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 42 Anerkennungsentscheid - 1 Über die Anerkennung als Einsatzbetrieb entscheidet die Vollzugsstelle.
1    Über die Anerkennung als Einsatzbetrieb entscheidet die Vollzugsstelle.
2    Die Vollzugsstelle heisst das Gesuch gut, wenn die gesuchstellende Institution die Anforderungen nach den Artikeln 2-6 erfüllt.92
2bis    Erfüllt die gesuchstellende Institution die Anforderungen nach Artikel 4 Absatz 1 nicht, so kann die Vollzugsstelle das Gesuch gutheissen, sofern die Pflichtenhefte für zivildienstleistende Personen ausschliesslich Aufgaben enthalten, die den Tätigkeitsbereichen nach Artikel 4 Absatz 1 entsprechen.93
2ter    Die Vollzugsstelle lehnt das Gesuch ab, wenn die gesuchstellende Institution oder die vorgesehene Tätigkeit dem Wesen des Zivildienstes nicht gerecht wird.94
3    Sie kann das Gesuch ablehnen, wenn:
a  in einem Tätigkeitsbereich die Zahl der Einsatzmöglichkeiten bedeutend grösser ist als die Nachfrage nach entsprechenden Einsätzen;
b  die gesuchstellende Institution keine Einsätze in einem Tätigkeitsbereich anbietet, der Teil eines Schwerpunktprogramms ist.
4    Die Anerkennung kann mit Bedingungen und Auflagen verbunden und befristet werden.
LSC, l'organe d'exécution décide de la reconnaissance d'un établissement d'affectation (al. 1) ; il la rejette (al. 2) si l'institution requérante ne remplit pas les exigences des art. 2 à 6 de la loi (let. a) ou si l'institution requérante ou l'activité prévue sont contraires à la vocation du service civil (let. b).

6.2 A teneur de l'art. 2
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 2 Zweck - 1 Der Zivildienst kommt dort zum Einsatz, wo Ressourcen für die Erfüllung wichtiger Aufgaben der Gemeinschaft fehlen oder nicht ausreichen.5
1    Der Zivildienst kommt dort zum Einsatz, wo Ressourcen für die Erfüllung wichtiger Aufgaben der Gemeinschaft fehlen oder nicht ausreichen.5
2    Er dient zivilen Zwecken und wird ausserhalb der Armee geleistet.
3    Wer Zivildienst leistet, erbringt eine Arbeitsleistung, die im öffentlichen Interesse liegt.
LSC, le service civil opère dans le domaine où les ressources ne sont pas suffisantes ou sont absentes, pour remplir des tâches importantes de la communauté (al. 1) ; il sert des fins civiles et se déroule hors du cadre institutionnel de l'armée (al. 2). Quiconque accomplit un service civil fournit un travail d'intérêt public (al. 3). Cette norme concrétise, dans la loi, la vision du service civil qui doit expressément servir à assumer des devoirs élémentaires de la collectivité et lui apporter un bénéfice tangible. Il doit combler des lacunes lorsque les ressources manquent pour exécuter une tâche qui est d'un grand intérêt public (FF 2001 5819 ss, 5861). Aussi, le service civil doit permettre de soulager les institutions privées ayant choisi de mettre leur activité au service de la collectivité. A contrario, lorsque le but de l'activité se veut principalement lucratif, l'intérêt public, qui ne se révèle en soi pas incompatible avec un tel but, passe néanmoins au second plan (sur l'ensemble : ATAF 2016/5 consid. 3.2.4).

6.3 Un travail est réputé d'intérêt public lorsque la personne astreinte effectue son service civil dans une institution publique ou dans une institution privée exerçant une activité d'utilité publique (art. 3
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 3 Arbeit im öffentlichen Interesse - Eine Arbeitsleistung liegt im öffentlichen Interesse, wenn die zivildienstleistende Person sie bei einer öffentlichen Institution absolviert oder sie bei einer privaten Institution erbringt, welche in gemeinnütziger Weise tätig ist.
LSC). La notion d'utilité publique est une notion juridique indéterminée sujette à interprétation (arrêts du TAF B-4306/2011 du 17 février 2012 consid. 2.2 et A-1396/2006 du 30 janvier 2008 consid. 2.3.2). Selon la jurisprudence, l'autorité de recours examine l'interprétation de telles notions avec un plein pouvoir d'examen. Elle ne restreint sa cognition que dans les cas où il résulte de l'interprétation de la loi que le législateur a voulu, en servant d'une telle notion, laisser au pouvoir exécutif une marge d'appréciation que les tribunaux doivent respecter (ATF 132 II 257 consid. 3.2). L'art. 3 al. 3
SR 824.01 Verordnung vom 11. September 1996 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstverordnung, ZDV) - Zivildienstverordnung
ZDV Art. 3 Anerkennung von Institutionen als Einsatzbetriebe - (Art. 3, 6 und 43 Abs. 2 ZDG)
1    Das ZIVI anerkennt nur Institutionen mit Sitz in der Schweiz als Einsatzbetriebe.
2    Von einer Anerkennung als Einsatzbetriebe sind insbesondere ausgeschlossen:
a  gewinnorientierte Institutionen des öffentlichen Rechts;
b  gemischtwirtschaftliche Institutionen, die nicht in gemeinnütziger Weise tätig sind;
c  Einzelfirmen und Einzelpersonen, die nicht im Bereich der Landwirtschaft tätig sind oder nicht über eine staatliche Anerkennung als soziale Institution, die im öffentlichen Interesse tätig ist, verfügen.
3    Als nicht gemeinnützig gelten Institutionen:
a  deren Hauptaktivitäten gewinnorientiert sind;
b  von deren Tätigkeit weniger als drei Personen Nutzen ziehen;
c  welche für die Aufnahme in den Begünstigtenkreis besondere, sachfremde Bedingungen stellen; oder
d  deren Tätigkeit nur dem Eigeninteresse oder der eigenen Familie dient.
4    Gewinnorientierte Institutionen des Gesundheits- und Sozialwesens können als Einsatzbetriebe anerkannt werden, wenn es sich um Institutionen des öffentlichen Rechts oder um Institutionen des Privatrechts handelt, an denen die öffentliche Hand die Kapital- und Stimmenmehrheit hat.16
OSCi concrétise notamment la notion d'intérêt public figurant à l'art. 3
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 3 Arbeit im öffentlichen Interesse - Eine Arbeitsleistung liegt im öffentlichen Interesse, wenn die zivildienstleistende Person sie bei einer öffentlichen Institution absolviert oder sie bei einer privaten Institution erbringt, welche in gemeinnütziger Weise tätig ist.
LSC. Aux termes de cette disposition, ne sont pas d'utilité publique les institutions qui, par leur activité, poursuivent principalement des buts lucratifs (let. a) ; dont les activités profitent à moins de trois personnes (let. b) ; pour lesquelles l'entrée dans le cercle des bénéficiaires dépend de conditions étrangères à la matière (let. c) ; dont l'activité ne sert que leur propre intérêt ou celui de leur famille (let. d). Selon le message du Conseil fédéral du 22 juin 1994 concernant la LSC (FF 1994 III 1597 ss, 1640), la notion d'intérêt public n'est pas définie dans la loi elle-même. C'est le genre et l'activité de l'établissement d'affection qui permet de conclure à l'existence de l'intérêt public requis. Le Conseil fédéral a notamment relevé que les affections au service d'institutions privées étaient possibles lorsque celles-ci exerçaient des activités d'intérêt général, c'est-à-dire qui ne plaçaient pas au premier plan l'obtention d'un gain (but lucratif) et qui n'oeuvraient pas en faveur d'un cercle très limité ou fermé. Ainsi, des affectations au profit d'une association n'étaient en règle envisageables que si les bénéficiaires n'étaient pas uniquement les membres de l'association ou si quiconque pouvait adhérer à l'association sans restriction particulière n'ayant aucun rapport avec la nature même de l'association considérée. L'utilité publique se rapporte à l'ensemble de l'entreprise, et non à certains secteurs de celles-ci (sur l'ensemble : ATAF 2016/5 consid.3.2.1 ; arrêt du TAF B-4306/2011 du 17 février 2012 consid. 2).

L'examen des conditions figurant à l'art. 3 al. 3 let. c
SR 824.01 Verordnung vom 11. September 1996 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstverordnung, ZDV) - Zivildienstverordnung
ZDV Art. 3 Anerkennung von Institutionen als Einsatzbetriebe - (Art. 3, 6 und 43 Abs. 2 ZDG)
1    Das ZIVI anerkennt nur Institutionen mit Sitz in der Schweiz als Einsatzbetriebe.
2    Von einer Anerkennung als Einsatzbetriebe sind insbesondere ausgeschlossen:
a  gewinnorientierte Institutionen des öffentlichen Rechts;
b  gemischtwirtschaftliche Institutionen, die nicht in gemeinnütziger Weise tätig sind;
c  Einzelfirmen und Einzelpersonen, die nicht im Bereich der Landwirtschaft tätig sind oder nicht über eine staatliche Anerkennung als soziale Institution, die im öffentlichen Interesse tätig ist, verfügen.
3    Als nicht gemeinnützig gelten Institutionen:
a  deren Hauptaktivitäten gewinnorientiert sind;
b  von deren Tätigkeit weniger als drei Personen Nutzen ziehen;
c  welche für die Aufnahme in den Begünstigtenkreis besondere, sachfremde Bedingungen stellen; oder
d  deren Tätigkeit nur dem Eigeninteresse oder der eigenen Familie dient.
4    Gewinnorientierte Institutionen des Gesundheits- und Sozialwesens können als Einsatzbetriebe anerkannt werden, wenn es sich um Institutionen des öffentlichen Rechts oder um Institutionen des Privatrechts handelt, an denen die öffentliche Hand die Kapital- und Stimmenmehrheit hat.16
et d OSCi fait apparaître qu'elles reprennent pratiquement à la lettre les conditions qu'énumérait le Conseil fédéral dans son message. Ainsi, ne pourront être reconnues d'utilité publique que les institutions dont l'activité ne sert pas que leur propre intérêt. Il apparaît ainsi que l'affection des personnes astreintes à un service civil doit répondre à un intérêt général de la collectivité (ATAF 2016/5 consid. 3.2.1 ; arrêt du TAF B-4306/2011 du 17 février 2012 consid. 2).

6.4 Dans le cas présent, la recourante est une société coopérative au sens du droit des obligations qui procure des logements à bas prix aux étudiants et personnes en formation.

6.4.1 L'art. 828 al. 1 de la loi fédérale du 30 mars 1911 complétant le Code civil suisse (Livre cinquième : Droit des obligations ; CO, RS 220) définit la société coopérative comme celle que forment des personnes ou sociétés commerciales d'un nombre variable, organisées corporativement, et qui poursuit principalement le but de favoriser ou de garantir, par une action commune, des intérêts économiques déterminés de ses membres. D'après cette définition, la société coopérative doit poursuivre des buts économiques. Elle se distingue par-là de l'association qui, aux termes de l'art. 60
SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907
ZGB Art. 60 - 1 Vereine, die sich einer politischen, religiösen, wissenschaftlichen, künstlerischen, wohltätigen, geselligen oder andern nicht wirtschaftlichen Aufgabe widmen, erlangen die Persönlichkeit, sobald der Wille, als Körperschaft zu bestehen, aus den Statuten ersichtlich ist.
1    Vereine, die sich einer politischen, religiösen, wissenschaftlichen, künstlerischen, wohltätigen, geselligen oder andern nicht wirtschaftlichen Aufgabe widmen, erlangen die Persönlichkeit, sobald der Wille, als Körperschaft zu bestehen, aus den Statuten ersichtlich ist.
2    Die Statuten müssen in schriftlicher Form errichtet sein und über den Zweck des Vereins, seine Mittel und seine Organisation Aufschluss geben.
CC, n'a « pas un but économique ». Or, la société coopérative ne doit poursuivre un but économique que «principalement » (« in der Hauptsache »). Ce libellé laisse place aux buts idéaux, et les sociétés coopératives ont cela de caractéristique qu'à partir des intérêts économiques directs de leurs membres, elles peuvent élargir leur but aux activités non économiques, y compris, le cas échéant, d'utilité publique. (Meier-Hayoz/Forstmoser, Droit suisse des sociétés, trad., 2015, p. 747 ; Roland Ruedin, Droit des sociétés, 2e éd. 2006, ch. marg. 822 ss). L'art. 86 let. b ch. 2
SR 221.411 Handelsregisterverordnung vom 17. Oktober 2007 (HRegV)
HRegV Art. 86
de l'ordonnance du 17 octobre 2007 sur le registre du commerce (ORC, RS 221.411) permet expressément l'inscription au registre d'une coopérative d'utilité publique. Les coopératives immobilières d'habitation sont une catégorie spéciale de coopératives. Elles combinent la structure de la société coopérative (art. 828 ss
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag
OR Art. 828 - 1 Die Genossenschaft ist eine als Körperschaft organisierte Verbindung einer nicht geschlossenen Zahl von Personen oder Handelsgesellschaften, die in der Hauptsache die Förderung oder Sicherung wirtschaftlicher Interessen ihrer Mitglieder in gemeinsamer Selbsthilfe bezweckt oder die gemeinnützig ausgerichtet ist.701
1    Die Genossenschaft ist eine als Körperschaft organisierte Verbindung einer nicht geschlossenen Zahl von Personen oder Handelsgesellschaften, die in der Hauptsache die Förderung oder Sicherung wirtschaftlicher Interessen ihrer Mitglieder in gemeinsamer Selbsthilfe bezweckt oder die gemeinnützig ausgerichtet ist.701
2    Genossenschaften mit einem zum voraus festgesetzten Grundkapital sind unzulässig.
CO) avec un contrat de bail (art. 253 ss
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag
OR Art. 253 - Durch den Mietvertrag verpflichtet sich der Vermieter, dem Mieter eine Sache zum Gebrauch zu überlassen, und der Mieter, dem Vermieter dafür einen Mietzins zu leisten.
CO) liant la société à chacun des membres de la coopérative (ATF 134 III 159 consid. 5.2.3 et 136 III 65 consid. 2.2). Ce type de société est en principe sans but lucratif (Pascal Montavon, Abrégé de droit commercial, 6e éd. 2017, p. 776).

6.4.2 En l'espèce, les statuts de la recourante ont défini celle-ci de manière explicite en tant que coopérative sans but lucratif. Selon l'art. 2, son but est notamment de gérer, dans les limites de son but, des chambres, des appartements, des immeubles, des logements et des lotissements. Elle construit ou rénove en outre ses propres immeubles et les gère et en particulier, elle ne revend en principe pas ses immeubles. S'agissant de l'utilisation du bénéfice, d'après l'art. 12, elle est du ressort de l'Assemblée générale et sa répartition doit se faire selon l'art. 31 des statuts, c'est-à-dire 5 % pour le fonds de réserve légale, aucun dividende n'est distribué et l'Assemblée générale peut décider de ce qui est fait du reliquat. Le Conseil d'administration peut lui faire des suggestions favorisant la pérennisation du logement pour personnes en formation. Par ailleurs, en cas de démission, l'art. 7 prévoit que la personne sortante a droit au remboursement de sa part sociale, au plus à sa valeur nominale, mais elle n'a aucun droit sur la fortune sociale.

6.4.3 Dès lors, il faut constater, à la lecture de ce qui précède, que la recourante ne poursuit pas un but lucratif.

6.5

6.5.1 Le TF a déjà jugé que le problème du logement est un problème d'intérêt public (ATF 100 Ia 334 consid. 8d et les références citées). La création de logements dont le loyer ou le prix sont en rapport avec les ressources d'une partie importante de la population contribuant au maintien de la paix sociale et à la lutte contre la hausse du coût de la vie (art. 41 al. 1 let. e
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 41 - 1 Bund und Kantone setzen sich in Ergänzung zu persönlicher Verantwortung und privater Initiative dafür ein, dass:
1    Bund und Kantone setzen sich in Ergänzung zu persönlicher Verantwortung und privater Initiative dafür ein, dass:
a  jede Person an der sozialen Sicherheit teilhat;
b  jede Person die für ihre Gesundheit notwendige Pflege erhält;
c  Familien als Gemeinschaften von Erwachsenen und Kindern geschützt und gefördert werden;
d  Erwerbsfähige ihren Lebensunterhalt durch Arbeit zu angemessenen Bedingungen bestreiten können;
e  Wohnungssuchende für sich und ihre Familie eine angemessene Wohnung zu tragbaren Bedingungen finden können;
f  Kinder und Jugendliche sowie Personen im erwerbsfähigen Alter sich nach ihren Fähigkeiten bilden, aus- und weiterbilden können;
g  Kinder und Jugendliche in ihrer Entwicklung zu selbstständigen und sozial verantwortlichen Personen gefördert und in ihrer sozialen, kulturellen und politischen Integration unterstützt werden sowie ihre Gesundheit gefördert wird.
2    Bund und Kantone setzen sich dafür ein, dass jede Person gegen die wirtschaftlichen Folgen von Alter, Invalidität, Krankheit, Unfall, Arbeitslosigkeit, Mutterschaft, Verwaisung und Verwitwung gesichert ist.
3    Sie streben die Sozialziele im Rahmen ihrer verfassungsmässigen Zuständigkeiten und ihrer verfügbaren Mittel an.
4    Aus den Sozialzielen können keine unmittelbaren Ansprüche auf staatliche Leistungen abgeleitet werden.
et art. 108
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999
BV Art. 108 Wohnbau- und Wohneigentumsförderung - 1 Der Bund fördert den Wohnungsbau, den Erwerb von Wohnungs- und Hauseigentum, das dem Eigenbedarf Privater dient, sowie die Tätigkeit von Trägern und Organisationen des gemeinnützigen Wohnungsbaus.
1    Der Bund fördert den Wohnungsbau, den Erwerb von Wohnungs- und Hauseigentum, das dem Eigenbedarf Privater dient, sowie die Tätigkeit von Trägern und Organisationen des gemeinnützigen Wohnungsbaus.
2    Er fördert insbesondere die Beschaffung und Erschliessung von Land für den Wohnungsbau, die Rationalisierung und die Verbilligung des Wohnungsbaus sowie die Verbilligung der Wohnkosten.
3    Er kann Vorschriften erlassen über die Erschliessung von Land für den Wohnungsbau und die Baurationalisierung.
4    Er berücksichtigt dabei namentlich die Interessen von Familien, Betagten, Bedürftigen und Behinderten.
de la Constitution fédérale du 18 avril 1999 de la Confédération suisse [Cst, RS 101] ; ATF 141 I 1 consid. 5.5 ; Thierry Tanquerel, Manuel de droit administratif, 2011, ch. marg. 537).

6.5.2 Dans le cas présent, l'art. 2 des statuts de la recourante mentionne qu'elle a pour but de contribuer, par intérêt général, à la solution des problèmes de logement des étudiants et des personnes en formation. La recourante met en effet en location des logements à prix abordable à des étudiants aux revenus limités. Les loyers mensuels des chambres varient entre 150 et 550 francs (...), consulté le 17 novembre 2017).

6.5.3 De ce fait, le Tribunal estime que la recourante, en fournissant des logements à bas prix, contribue à l'intérêt général.

6.6

6.6.1 Dans la décision attaquée, l'autorité inférieure a considéré que la recourante ne pouvait pas être reconnue en tant qu'établissement d'affectation du service civil au motif que seuls les membres de la coopérative pouvaient bénéficier des prestations qu'elle fournit. Selon l'autorité inférieure, afin d'être membre, la personne doit acquérir au minimum une part du capital-social d'une valeur nominale de 300 francs et payer une cotisation annuelle de 50 francs. Par conséquent, l'autorité inférieure estime que la recourante tombe sous les clauses d'exclusion de l'art. 3 al. 3 let. b
SR 824.01 Verordnung vom 11. September 1996 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstverordnung, ZDV) - Zivildienstverordnung
ZDV Art. 3 Anerkennung von Institutionen als Einsatzbetriebe - (Art. 3, 6 und 43 Abs. 2 ZDG)
1    Das ZIVI anerkennt nur Institutionen mit Sitz in der Schweiz als Einsatzbetriebe.
2    Von einer Anerkennung als Einsatzbetriebe sind insbesondere ausgeschlossen:
a  gewinnorientierte Institutionen des öffentlichen Rechts;
b  gemischtwirtschaftliche Institutionen, die nicht in gemeinnütziger Weise tätig sind;
c  Einzelfirmen und Einzelpersonen, die nicht im Bereich der Landwirtschaft tätig sind oder nicht über eine staatliche Anerkennung als soziale Institution, die im öffentlichen Interesse tätig ist, verfügen.
3    Als nicht gemeinnützig gelten Institutionen:
a  deren Hauptaktivitäten gewinnorientiert sind;
b  von deren Tätigkeit weniger als drei Personen Nutzen ziehen;
c  welche für die Aufnahme in den Begünstigtenkreis besondere, sachfremde Bedingungen stellen; oder
d  deren Tätigkeit nur dem Eigeninteresse oder der eigenen Familie dient.
4    Gewinnorientierte Institutionen des Gesundheits- und Sozialwesens können als Einsatzbetriebe anerkannt werden, wenn es sich um Institutionen des öffentlichen Rechts oder um Institutionen des Privatrechts handelt, an denen die öffentliche Hand die Kapital- und Stimmenmehrheit hat.16
et c OSCi et ne constitue pas une institution d'utilité publique au sens de l'art. 3
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 3 Arbeit im öffentlichen Interesse - Eine Arbeitsleistung liegt im öffentlichen Interesse, wenn die zivildienstleistende Person sie bei einer öffentlichen Institution absolviert oder sie bei einer privaten Institution erbringt, welche in gemeinnütziger Weise tätig ist.
LSC.

6.6.2 Or, la pratique de la recourante est la suivante : la personne requérante obtient en premier lieu un logement, puis elle a l'obligation de devenir membre en acquérant au moins une part du capital social d'une valeur de 300 francs et en payant une cotisation annuelle de 50 francs ([...], consulté le 17 novembre 2017). Les conditions pour se voir attribuer un logement sont réglées par l'art. 4 des statuts. Le demandeur doit 1) être en formation comme activité principale ; 2) respecter les critères de revenus fixés par le règlement de la Coopérative et décidés en Assemblée générale et 3) respecter la durée maximale du logement de la Coopérative, fixés par le règlement de la Coopérative et décidés en Assemblée générale. Selon l'art. 3 du règlement de la recourante, la personne doit être coopératrice ou devenir coopératrice sous dix jours à compter de l'attribution d'une chambre. Le Conseil d'administration peut refuser l'entrée d'une nouvelle personne seulement au motif qu'elle pourrait nuire aux intérêts de la Coopérative (art. 3 des statuts). La personne refusée peut recourir dans les 30 jours à l'Assemblée générale.

La qualité de sociétaire n'est donc pas une condition préalable pour pouvoir bénéficier des prestations de la recourante, il s'agit plutôt d'une conséquence découlant de l'attribution d'un logement disponible à un étudiant nécessiteux.

6.6.3 Le Tribunal constate ainsi que toutes les personnes remplissant les conditions d'attribution peuvent accéder ipso facto à un logement dans la mesure des disponibilités. La situation de la recourante diffère du cas de la coopérative de logement de l'arrêt du TAF B-4306/2011 du 17 février 2012. Dans ce dernier cas, il ressortait des statuts de la coopérative d'une part que le nombre de membre était illimité et, d'autre part, que le comité pouvait refuser l'adhésion d'un nouveau membre sans motif particulier. Le cercle des bénéficiaires se trouvait par conséquent sensiblement réduit par le fait que l'exclusion d'un candidat pouvait intervenir sans aucune justification alors que dans le cas de la recourante, les motifs de refus sont particulièrement limités, dans la mesure où la recourante devrait établir d'emblée qu'un bénéficiaire potentiel nuirait à ses intérêts (supra consid. 6.6.2).

Partant, l'entrée dans le cercle des bénéficiaires des prestations de la recourante ne dépend pas de conditions étrangères au but poursuivi, à savoir l'aide au logement pour les étudiants et les personnes en formation. Quant aux prestations fournies par celle-ci, elles ne sont pas limitées à un cercle très fermé de personnes et la possibilité de refuser une personne reste, quant à elle, très restreinte, voire purement théorique.

6.7

6.7.1 Concernant la reconnaissance de la qualité d'utilité publique par une autorité, selon le Conseil fédéral, elle n'est pas une condition préalable impérative. Le caractère d'utilité publique peut aussi tenir à la forme juridique de l'institution, aux allégements fiscaux dont elle bénéficie ou encore au fait que ses activités soient subventionnées par les pouvoirs publics (FF 1994 III 1597 ss, 1641 ; ATAF 2016/5 consid. 5.1).

6.7.2 Dans le cas d'espèce, la recourante a été reconnue d'utilité publique par l'Office fédéral du logement en application de l'art. 4
SR 842 Bundesgesetz vom 21. März 2003 über die Förderung von preisgünstigem Wohnraum (Wohnraumförderungsgesetz, WFG) - Wohnraumförderungsgesetz
WFG Art. 4 Begriffe - 1 Als Wohnraum gelten alle ständig dem Wohnen dienenden Räume.
1    Als Wohnraum gelten alle ständig dem Wohnen dienenden Räume.
2    Als Organisationen des gemeinnützigen Wohnungsbaus gelten die Träger des gemeinnützigen Wohnungsbaus, ihre Dachorganisationen, Emissionszentralen sowie Hypothekar-Bürgschaftseinrichtungen und andere Institutionen, die sich der Förderung von preisgünstigem Wohnraum widmen.
3    Als gemeinnützig gilt eine Tätigkeit, welche nicht gewinnstrebig ist und der Deckung des Bedarfs an preisgünstigem Wohnraum dient.
LOG. Or, les conditions mises par la législation sur le logement à la reconnaissance du statut d'utilité publique ne se recouvrent pas entièrement avec celles qui prévalent selon la législation sur le service civil (arrêt du TAF B-4306/2011 du 17 février 2012 consid. 2.3).

6.7.3 Néanmoins, ce qui précède est sans conséquence puisque l'octroi du caractère d'utilité publique par une autorité n'est pas une condition préalable à la reconnaissance comme établissement d'affectation du service civil.

6.8 L'autorité inférieure reproche en outre à la recourante de ne pas être au bénéfice d'une exonération fiscale pour être reconnue en tant qu'institution d'utilité publique, seuls ses immeubles faisant objet d'une exemption. Cependant, il ne ressort pas du message du Conseil fédéral qu'il doit s'agir précisément d'une exonération fiscale pour être connu d'utilité publique, les allégements fiscaux pouvant suffire (FF 1994 III 1597 ss, 1641).

6.9 Au vu de l'ensemble de ce qui précède, la qualité d'utilité publique doit être reconnue à la recourante.

7.
Il faut encore examiner si les activités de la recourante relèvent de l'un des domaines relevant du service civil, en l'occurrence le domaine social.

7.1 L'art. 3a al. 1 let. a
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 3a Ziele - 1 Der Zivildienst leistet Beiträge, um:
1    Der Zivildienst leistet Beiträge, um:
a  den sozialen Zusammenhalt zu stärken, insbesondere die Situation Betreuungs-, Hilfe- und Pflegebedürftiger zu verbessern;
b  friedensfähige Strukturen aufzubauen und Gewaltpotenziale zu reduzieren;
c  die natürlichen Lebensgrundlagen zu schützen und zu erhalten sowie die nachhaltige Entwicklung zu fördern;
d  das kulturelle Erbe zu erhalten;
e  die schulische Bildung und Erziehung zu unterstützen.
2    Er leistet Beiträge im Rahmen der Aufgaben des Sicherheitsverbundes Schweiz.8
LSC définit un des objectifs du service civil qui consiste à renforcer la cohésion sociale, en particulier en améliorant la situation des personnes ayant besoin d'aide, d'appui ou de soins. Au terme de l'art. 4 al. 1
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC, le service civil doit réaliser ses objectifs dans un des domaines décrits dans la disposition, à savoir la santé, le service social, l'instruction publique (de l'école enfantine au degré secondaire II), la conservation des biens culturels, la protection de la nature et de l'environnement, l'entretien du paysage et forêt, l'agriculture, la coopération au développement et aide humanitaire, prévention et maîtrise des catastrophes et des situations d'urgences, le rétablissement après de tels événements. L'art. 4 al. 2
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
et 3
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC prévoit également la possibilité de reconnaissance de manière exceptionnelle en tant qu'établissement d'affectation même si les conditions de l'art. 3
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 3 Arbeit im öffentlichen Interesse - Eine Arbeitsleistung liegt im öffentlichen Interesse, wenn die zivildienstleistende Person sie bei einer öffentlichen Institution absolviert oder sie bei einer privaten Institution erbringt, welche in gemeinnütziger Weise tätig ist.
LSC ne sont pas remplies.

Le Conseil fédéral précise la notion du domaine de la santé et du service social dans son message relatif à l'art. 4 al. 1
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC en donnant une liste d'institutions considérées comme oeuvrant dans le domaine de la santé et du service social, en effet « on pense aux hôpitaux, aux foyers pour personnes âgées et homes médicalisés, aux foyers pour handicapés, aux établissements d'assistances journalières, etc. » (FF 1994 III 1597 ss, 1642). Il considère en outre que les « services d'aide » qui permettent aux personnes ayant besoin d'assistance de rester dans leur environnement d'origine peuvent être considérés comme oeuvrant dans le domaine de la santé ou du service social.

7.2 L'autorité inférieure a en l'espèce estimé que la recourante ne poursuit pas un des buts définis par l'art. 4 al. 1
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC et que les activités décrites dans le cahier des charges n'avaient aucun lien avec le domaine social. La liste d'institutions établie par le Conseil fédéral serait exhaustive et, par conséquent, le « service social » au sens de l'art. 4 al. 1 let. b
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC n'engloberait pas l'intégralité des interactions communément désignées comme sociales. L'art. 4 al. 1 let. b
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC viserait donc uniquement certains types de populations particulièrement fragilisés, dont les étudiants ne feraient pas partie.

7.3 Il convient de noter que le Conseil fédéral dans son message relatif à l'art. 4 al. 1 let. b
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC a précisément utilisé les mots tels que « on pense [à] » et « etc. ». Il ressort de l'emploi de ces termes que le Conseil fédéral n'a justement pas voulu limiter la qualification d'établissement oeuvrant dans le domaine social aux types d'institutions figurant dans cette liste. Partant, il s'agit d'une liste exemplative et non exhaustive.

7.4

7.4.1 L'art. 4 al. 1 let. b
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 4 Tätigkeitsbereiche - 1 Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
1    Der Zivildienst setzt seine Ziele in folgenden Tätigkeitsbereichen um:9
a  Gesundheitswesen;
b  Sozialwesen;
bbis  Schulwesen: Vorschulstufe bis Sekundarstufe II;
c  Kulturgütererhaltung;
d  Umwelt- und Naturschutz, Landschaftspflege und Wald;
e  ...
f  Landwirtschaft;
g  Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe;
h  Vorbeugung und Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sowie Regeneration nach solchen Ereignissen.
1bis    Ist absehbar, dass die Zahl der Einsatzmöglichkeiten in den Tätigkeitsbereichen nach Absatz 1 kleiner sein wird als die Nachfrage, so kann der Bundesrat versuchsweise und für begrenzte Zeit Einsätze in weiteren Tätigkeitsbereichen vorsehen, um deren Eignung abzuklären.15
a  Erhaltung der natürlichen Lebensgrundlagen;
b  Pflege der Kulturlandschaft;
c  Strukturverbesserung in Betrieben, die dafür Investitionshilfen erhalten.16
2bis    Der Bundesrat legt fest:
a  welche Projekte und Programme berücksichtigt werden;
b  in welchen Fällen Einsätze auch ausserhalb der Projekte und Programme erlaubt sind.17
2ter    Die Vorschriften zur Verhütung von Unfällen sind einzuhalten.18
3    Einsätze zur Bewältigung von Katastrophen und Notlagen sind auch dann erlaubt, wenn die Voraussetzungen nach Artikel 3 nicht erfüllt sind.19
4    Der Zivildienst führt nach Bedarf bezüglich der Tätigkeitsbereiche Schwerpunktprogramme durch und überprüft deren Wirksamkeit regelmässig. Der Bundesrat kann ihm Aufträge betreffend Schwerpunktprogramme erteilen.20
LSC vise le domaine social, à savoir venir en aide à une couche sociale fragilisée. D'après la Conférence suisse des institutions d'action sociale, les buts de l'aide sociale consistent notamment à garantir l'existence des personnes dans le besoin, à favoriser leur indépendance économique et personnelle ainsi qu'à assurer leur intégration sociale et professionnelle (https://www.csias.ch/fileadmin/ _migrated/content_uploads/2017_SKOS-Richtlinien-komplett-f_01.pdf ; p. 19, consulté le 17 novembre 2017).

7.4.2 S'il est vrai que l'on ne peut pas considérer tous les étudiants et personnes en formation comme des personnes entrant dans la catégorie des personnes fragilisées nécessitant une aide particulière, beaucoup d'entre eux se trouvent dans des situations financières plus difficiles. Il faut ainsi tenir compte des circonstances concrètes.

Par ailleurs, selon une jurisprudence cantonale, « il est notoire que la majorité des étudiants dispose de moyens limités pour vivre et que le logement représente le plus souvent le poste le plus important du budget [...]. Par conséquent, le fait de mettre à la disposition des étudiants des logements à loyers modérés tend à améliorer la situation économique de cette catégorie de la population et contribue à faciliter l'accès à la formation, notamment au sein des couches sociales moins favorisées » (arrêt de la Cour fiscale du Tribunal administratif du Canton de Fribourg du 16 mai 2003 consid. 4b, Revue fribourgeoise de jurisprudence [RFJ] 2003 p. 142).

7.4.3 Il faut rappeler tout à bord que le coût de la vie à Genève est au-dessus de la moyenne suisse. S'agissant des loyers, selon l'Office des statistiques du Canton de Genève, « [e]n 2017, dans le Canton de Genève, le loyer mensuel moyen d'un logement de quatre pièces (cuisine comprise) dans le secteur des logements à loyer libre atteint 1'484 francs. Pour un trois pièces, il s'élève à 1'217 francs. Les montants précités concernent l'ensemble des locataires, mais le loyer dépend fortement de la durée d'occupation du logement. Ainsi, le loyer moyen des appartements de trois ou quatre pièces occupés par le même locataire depuis moins de trois ans est 1,7 fois plus élevé qu'un objet de taille équivalente abritant le même locataire depuis plus de 20 ans : 1'883 francs contre 1'100 francs pour les quatre pièces, 1'483 francs contre 866 francs pour les trois pièces. L'écart augmente avec la taille du logement : pour les studios, le loyer est 1,6 fois plus élevé lorsque la durée d'occupation est inférieure à trois ans que quand elle est supérieure à vingt ans » (https://www.ge.ch/statistique/ tel/publications/2017/informations_statistiques/autres_themes/is_loyers_ 20_2017.pdf, p. 1, consulté le 17 novembre 2017).

7.4.4 Quant aux ressources financières des étudiants en Suisse, l'Office fédéral des statistiques a démontré dans son rapport sur les conditions d'étude et de vie dans les hautes écoles suisses que « si l'on considère la totalité des étudiant/es, les ressources financières moyennes s'élèvent à 2'000 francs par mois pendant le semestre de printemps 2013. Elles ont donc légèrement augmenté par rapport à 2005 (1'867 francs à prix constants, référence 2013). Le quartile [quart] inférieur des étudiant/es touche au maximum 1'485 francs par mois. Les étudiant/es du quartile [quart] supérieur vivent avec plus de 2'850 francs par mois. Les ressources financières mensuelles des étudiant/es augmentent avec l'âge » (https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/education-science/ indicateurs-formation/systeme-formation-suisse/degre-formation/hautes- ecoles/ ressources-etudiants-he.assetdetail.349462.html, consulté le 17 novembre 2017).

7.4.5 En outre, le Canton de Genève considère que les étudiants et les personnes en formation peuvent tomber dans la catégorie nécessitant une aide sociale (art. 11 al. 4 let. a de la loi cantonale genevoise du 22 mars 2007 sur l'insertion et l'aide sociale individuelle [LIASI, RS/GE J4 04] et art. 13 du règlement d'exécution du 25 juillet 2007 de la loi sur l'insertion et l'aide sociale [RIASI, RS/GE J4 04.01]).

7.5 Il découle des statuts et du règlement de la recourante que ses activités consistent à mettre à disposition des logements bon marché aux étudiants et personnes en formation ayant des moyens financiers restreints (art. 1 et 4 des statuts ; art. 3 du règlement). Une des conditions d'attribution exige expressément que le revenu annuel net du demandeur doit être en dessous de 36'000 francs, c'est-à-dire 3'000 francs par mois.

Au total, les activités de la recourante ne concernent donc pas les étudiants et personnes en formation jouissant d'une situation financière confortable, mais bien ceux qui ont des ressources limitées leur permettant très difficilement de trouver un logement à Genève.

7.6 Compte tenu de l'ensemble de ce qui précède, c'est à tort que l'autorité inférieure a considéré que les activités de la recourante ne tombent pas dans le domaine social dans la mesure où elles favorisent bien l'indépendance économique des personnes dans le besoin et leur intégration professionnelle (consid. 7.4.1).

7.7 En ce que la recourante ne poursuit pas de but lucratif (supra consid. 6.4.3), ne limite pas le cercle de bénéficiaires (supra consid. 6.5.3), remplit des buts d'intérêt général (supra consid. 6.9) et relève enfin du domaine social (supra consid. 7.6), c'est à bon droit qu'elle a été reconnue comme établissement d'affectation au service civil.

8.

8.1 Quand bien même le Tribunal serait arrivé à une autre conclusion, c'est-à-dire que la recourante ne pouvait pas être reconnue en tant qu'établissement d'affectation du service civil, l'autorité inférieure n'aurait pas pu révoquer la reconnaissance accordée à la recourante en s'appuyant sur les règles sur la révocation dégagées par la jurisprudence (supra consid. 5.2).

8.2 Dans le cas d'espèce, la recourante a été reconnue à deux reprises en tant qu'établissement d'affectation du service civil par l'autorité inférieure. La décision initiale date du 11 mai 2010 suite à la demande initiée par la recourante. A l'occasion de cette première décision, l'autorité inférieure a pu procéder à un examen de la situation de la recourante sur la base des documents fournis par celle-ci, en particulier sa conformité aux conditions de reconnaissance. La deuxième décision de reconnaissance a été rendue par l'autorité inférieure le 9 septembre 2013. En amont de cette décision, l'autorité inférieure a effectué une inspection de la recourante et a rendu un rapport dans lequel elle a fait remarquer à la recourante qu'elle n'était pas considérée comme établissement d'utilité publique sous la forme d'une exonération fiscale. En réaction au rapport susmentionné, la recourante a transmis à l'autorité inférieure une série de documents établissant sa situation. Le 9 septembre 2013, l'autorité inférieure, après examen des documents nouvellement transmis, a reconnu pour la deuxième fois à la recourante sa qualité d'établissement d'affectation du service civil (« Après examen approfondi de vos documents par le service compétent, nous avons le plaisir de vous informer que votre demande a été acceptée »).

Au vu de ce qui précède, force est de constater que l'autorité inférieure a procédé à un examen complet de la situation de la recourante quant aux exigences légales permettant la reconnaissance avant de rendre la décision à deux reprises, ce qui exclut en principe une révocation. (consid. 5.2.1)

8.3 L'autorité inférieure argue au surplus qu'il existe un intérêt public prépondérant qui justifie la révocation de la décision de reconnaissance non conforme à la loi.

Il ressort du dossier que la situation n'a pas changé (supra consid. 4.2). Dès lors, selon la jurisprudence dégagée par le TF (supra consid. 5.2), on peut exclure l'existence d'irrégularités subséquentes permettant la révocation. De plus, même si l'on estimait qu'il y avait une application erronée du droit lors de la décision de reconnaissance, encore faudrait-il que l'autorité inférieure fasse valoir un intérêt public prépondérant. Or, l'autorité inférieure n'a mentionné aucun intérêt public important touché ni dans sa décision ni dans ses écritures. Au surplus, le Tribunal peine à voir quel serait l'intérêt public prépondérant qui permettrait de l'emporter sur la sécurité juridique et, par conséquent, qui justifierait la révocation.

8.4 S'agissant de la question de la bonne foi, il ressort du dossier que la recourante n'a pas agi de manière dolosive et n'a pas violé ses obligations en induisant l'autorité inférieure en erreur au moment des demandes de reconnaissance en tant qu'établissement d'affectation. Partant, la recourante est de bonne foi et pour ce motif également sa reconnaissance en qualité d'établissement d'affectation du service civil ne pourrait être révoquée.

9.
Au vu de l'ensemble de ce qui précède, l'autorité inférieure ne pouvait pas révoquer comme elle a fait la connaissance de la recourante en qualité d'établissement d'affectation. Bien fondé, le recours doit être admis et la décision attaquée doit être annulée. Par conséquent, la recourante conserve sa reconnaissance en tant qu'établissement d'affectation du service civil.

10.
La procédure de recours devant le Tribunal étant gratuite en matière de service civil (art. 65 al. 1
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 65 Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht - 1 Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht ist kostenlos, sofern es sich nicht um eine mutwillige Beschwerdeführung handelt. Es werden keine Parteientschädigungen ausgerichtet.
1    Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht ist kostenlos, sofern es sich nicht um eine mutwillige Beschwerdeführung handelt. Es werden keine Parteientschädigungen ausgerichtet.
2    Keine aufschiebende Wirkung haben Beschwerden gegen Verfügungen, mit denen zivildienstpflichtige Personen zu Einsätzen zwecks Bewältigung von Katastrophen und Notlagen aufgeboten oder umgeteilt werden (Art. 7a und 23).
3    Die Vollzugsstelle kann Beschwerden gegen Aufgebote zu Einsätzen im Rahmen von Schwerpunktprogrammen die aufschiebende Wirkung entziehen.
4    Im Übrigen richtet sich der Rechtsschutz nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege.
LSC), le présent arrêt est rendu sans frais. Les parties ne reçoivent en outre pas de dépens (art. 65 al. 1
SR 824.0 Bundesgesetz vom 6. Oktober 1995 über den zivilen Ersatzdienst (Zivildienstgesetz, ZDG) - Zivildienstgesetz
ZDG Art. 65 Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht - 1 Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht ist kostenlos, sofern es sich nicht um eine mutwillige Beschwerdeführung handelt. Es werden keine Parteientschädigungen ausgerichtet.
1    Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht ist kostenlos, sofern es sich nicht um eine mutwillige Beschwerdeführung handelt. Es werden keine Parteientschädigungen ausgerichtet.
2    Keine aufschiebende Wirkung haben Beschwerden gegen Verfügungen, mit denen zivildienstpflichtige Personen zu Einsätzen zwecks Bewältigung von Katastrophen und Notlagen aufgeboten oder umgeteilt werden (Art. 7a und 23).
3    Die Vollzugsstelle kann Beschwerden gegen Aufgebote zu Einsätzen im Rahmen von Schwerpunktprogrammen die aufschiebende Wirkung entziehen.
4    Im Übrigen richtet sich der Rechtsschutz nach den allgemeinen Bestimmungen über die Bundesrechtspflege.
LSC).

11.
La voie du recours en matière de droit public au TF n'étant pas ouverte en matière de service civil (art. 83 let. i
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen:
a  Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt;
b  Entscheide über die ordentliche Einbürgerung;
c  Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend:
c1  die Einreise,
c2  Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt,
c3  die vorläufige Aufnahme,
c4  die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung,
c5  Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen,
c6  die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer;
d  Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die:
d1  vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen,
d2  von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt;
e  Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal;
f  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn:
fbis  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963;
f1  sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder
f2  der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht;
g  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen;
h  Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen;
i  Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes;
j  Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind;
k  Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht;
l  Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt;
m  Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt;
n  Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend:
n1  das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung,
n2  die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten,
n3  Freigaben;
o  Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs;
p  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68
p1  Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren,
p2  Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769,
p3  Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071;
q  Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend:
q1  die Aufnahme in die Warteliste,
q2  die Zuteilung von Organen;
r  Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat;
s  Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend:
s1  ...
s2  die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters;
t  Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung;
u  Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576);
v  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe;
w  Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt;
x  Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt;
y  Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung;
z  Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt.
de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral [LTF, RS 173.110]), le présent arrêt est par conséquent définitif.

(Le dispositif figure sur la page suivante.)

Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :

1.
Le recours est admis et la décision attaquée est annulée.

2.
Il n'est pas perçu de frais de procédure ni alloué de dépens.

3.
Le présent arrêt est adressé :

à la recourante (recommandé ; annexes : pièces en retour) ;

à l'autorité inférieure (n° de réf. [...] ; recommandé ; annexe : dossier en retour) ;

à l'Organe central d'exécution du service civil, à Thoune (recommandé).

Le président du collège : Le greffier :

Pietro Angeli-Busi Yann Grandjean

Expédition : 12 décembre 2017