AI 89/20 - 36/2021
TRIBUNAL CANTONAL
ZD20.011441

COUR DES ASSURANCES SOCIALES

Arrêt du 29 janvier 2021

Composition : Mme Durussel, présidente

Mme Brélaz Braillard, juge, et M. Peter, assesseur

Greffier : M. Germond

*****

Cause pendante entre :

V.________, c/o J.________ à [...], recourante, représentée par Me Corinne Monnard Séchaud, avocate à Lausanne,

et

Office de l'assurance-invalidité pour le canton de Vaud, à Vevey, intimé.

Art. 6 s
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 6 Arbeitsunfähigkeit - Arbeitsunfähigkeit ist die durch eine Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit bedingte, volle oder teilweise Unfähigkeit, im bisherigen Beruf oder Aufgabenbereich zumutbare Arbeit zu leisten.9 Bei langer Dauer wird auch die zumutbare Tätigkeit in einem anderen Beruf oder Aufgabenbereich berücksichtigt.
., 17 et 61 let. c LPGA ; 4 al. 1 et 28 al. 1 LAI ; 88a al. 1 RAI

E n f a i t :

A. V.________ (ci-après : l'assurée ou la recourante), née en [...], au bénéfice d'un brevet d'aptitude à l'enseignement secondaire obtenu en [...], a enseigné depuis lors les arts visuels auprès d'un établissement scolaire vaudois à un taux de 84 %.

Le 17 juillet 2017, l'assurée a déposé une demande de prestations de l'assurance-invalidité auprès de l'Office de l'assurance-invalidité pour le canton de Vaud (ci-après : l'OAI ou l'intimé), en raison d'un burnout invalidant depuis le 9 janvier 2017.

Par rapport du 21 mars 2018, la Dre A.___________, médecin traitant généraliste, a posé les diagnostics avec répercussion sur la capacité de travail de burnout et dépression. Elle a précisé que l'assurée avait commencé à avoir des crises de panique, troubles de l'anxiété avec fatigue et somatisation depuis janvier 2017. Il s'en est suivi une incapacité de travail totale depuis le 31 mars 2017. A titre de limitations fonctionnelles, elle a indiqué « environnement adapté ». Elle a toutefois évalué la capacité de travail à 50 % dans toute activité immédiatement, avec une amélioration attendue dans les six à douze mois, selon évaluation, étant précisé que les moyens pour améliorer la capacité de travail étaient de trouver un milieu adapté.

Dans un rapport du 9 mai 2018, le Dr W.________, médecin spécialiste en psychiatrie et en psychothérapie consulté par l'assurée depuis mars 2017, a posé les diagnostics incapacitants d'épisode dépressif moyen avec syndrome somatique (F32.11) et anxiété généralisée (F41.1) depuis janvier 2017. Il a constaté que l'assurée avait développé une symptomatologie anxio-dépressive dans le cadre d'une surcharge professionnelle ; elle présentait une thymie triste, une humeur fluctuante, des troubles de l'attention et de la concentration avec la présence d'oublis, une sensibilité accrue aux bruits et à la lumière, une perte de la confiance en soi et de l'estime de soi, des idées de culpabilité vis-à-vis de sa situation, des ruminations et craintes concernant son avenir, des céphalées, des acouphènes, une anhédonie, une aboulie et un isolement social, puis une fatigue invalidante avec un manque d'énergie vitale. Au niveau du sommeil, la patiente présentait des réveils nocturnes, une à deux fois par nuit. Le tableau révélait en outre des angoisses envahissantes et invalidantes qui pouvaient survenir à n'importe quel moment. Ces angoisses étaient accompagnées de symptômes neurovégétatifs comme des vertiges, des fourmillements au niveau de la tête, de l'hyperventilation, des sensations d'oppression au niveau de la poitrine, de la tachycardie, de la sécheresse buccale, des crises de panique et une peur de perdre conscience. Le psychiatre a ajouté que l'assurée adoptait des stratégies d'évitement vis-à-vis des écoles et des lieux publics et il a souligné que les difficultés susmentionnées se répercutaient également sur le plan conjugal. Il a observé que, dans le cadre de la thérapie, elle avait pu mieux gérer ses angoisses qui avaient diminué au niveau de la fréquence et de l'intensité ; elle avait aussi pu reprendre confiance dans ses ressources pour se confronter aux lieux publics et reprendre contact avec ses amis. Elle avait repris son hobby, la peinture, et s'était réinscrite dans des projets artistiques. Au début du suivi, elle présentait des idées noires mais sans scénario de passage à l'acte qui s'étaient estompées au fur et à mesure du suivi. Malgré l'amélioration, le Dr W.________ considérait que la symptomatologie restait invalidante
et que l'assurée présentait toujours une incapacité totale de travail. Selon le médecin, l'assurée ne pouvait plus exercer son activité d'enseignante avec des enfants et adolescents, mais il émettait un pronostic favorable si elle était accompagnée dans sa démarche d'un nouveau projet professionnel comme l'atelier d'art qu'elle envisageait pour son avenir. L'intéressée bénéficiait d'une prise en charge psychiatrique mensuelle et psychothérapeutique hebdomadaire à bimensuelle. Elle prenait du Cipralex® en gouttes de 20 mg/ml (10 gouttes par jour).

Par la suite, le Service médical régional de l'assurance-invalidité (ci-après : le SMR) a interpellé le cabinet du Dr W.________ sur l'évolution de la situation. La Dre I.________, médecin assistante spécialiste en psychiatrie auprès du cabinet du Dr W.________, et la psychologue H.________ ont indiqué, le 5 juin 2019, que le suivi avec la patiente au sein de leur cabinet avait pris fin le 15 janvier 2019. Elles ont précisé qu'au fur et à mesure du suivi, il avait été observé une amélioration progressive et globale de la symptomatologie avec une diminution importante de l'anxiété, un amendement de la symptomatologie dépressive avec une amélioration de l'humeur, la disparition des réveils nocturnes ainsi que des céphalées et des acouphènes, une meilleure capacité de la concentration ainsi qu'une augmentation de la motivation. Elles ont ajouté que l'assurée avait des projets professionnels pour son avenir dont elle se réjouissait et pour lesquels elle s'impliquait activement et elle avait repris contact avec son réseau social, ce qui lui avait permis de sortir de l'isolement social et de reprendre confiance en elle-même. Elles ont relevé que le seul moment où les symptômes anxieux pouvaient surgir était dans un contexte de possibles soucis financiers si l'arrêt maladie n'était pas prolongé, précisant qu'il n'y avait plus de justification médicale pour poursuivre les arrêts de travail. Dans ce contexte, pour que la reprise professionnelle pût se faire progressivement ainsi que pour éviter une possible récidive, elles avaient évalué une reprise à 50 % pour un mois dès le 1erfévrier 2019 dans une autre activité, dans l'idée de reprendre rapidement un travail à 100 %. Au moment où l'assurée avait décidé d'arrêter le suivi, soit le 15 janvier 2019, le pronostic était très favorable.

Par avis médical du 25 juillet 2019, le Dr X.________, médecin auprès du SMR, a observé que, selon le rapport de la Dre I.________, les éléments permettant de retenir une atteinte incapacitante n'étaient plus mis en évidence depuis janvier 2019 au moins. Bien que la durée de l'épisode semblait longue au vu de l'intensité de la symptomatologie, du traitement, de la capacité conservée de l'assurée à élaborer des projets et à éprouver du plaisir dans des activités artistiques et de l'appréciation du médecin traitant qui émettait déjà en mars 2018 une capacité de travail de 50 %, le Dr X.________ a considéré que l'évolution évoquée par le psychiatre traitant pouvait être prise en compte, une expertise à une telle distance de la manifestation de la symptomatologie incapacitante, et après rémission, ayant une faible probabilité d'être contributive.

En date du 8 août 2019, l'OAI a adressé à l'assurée un projet de décision dans le sens de l'octroi d'une rente entière d'invalidité basée sur un degré d'invalidité de 84 % pour la période du 1erjanvier 2018 au 30 avril 2019. Dans sa motivation, l'office a retenu que l'intéressée avait présenté une incapacité de travail sans interruption notable depuis le 9 janvier 2017 et qu'à l'échéance du délai d'attente légal d'une année, le 9 janvier 2018, l'incapacité de travail était complète et correspondait à une invalidité de 84 %, ouvrant ainsi le droit à une rente entière six mois après la date à laquelle le droit aux prestations avait été invoqué. Il est précisé que la prise en compte d'éventuels empêchements ménagers n'avait en l'espèce aucune influence sur le droit à la rente. Il apparaissait en outre que, selon les dernières informations médicales à disposition, l'assurée disposait d'une capacité de travail entière dans toute activité depuis le 16 janvier 2019. Partant, il y avait lieu de supprimer la rente de l'assurée à l'échéance du délai de trois mois suivant l'amélioration, soit au 30 avril 2019.

Par acte du 6 septembre 2019, l'assurée a indiqué s'opposer au caractère temporaire de la rente, son état de santé ne lui permettant toujours pas de reprendre le travail.

Par envoi du 10 septembre 2019, l'OAI a imparti un délai à l'assurée pour faire parvenir tous les éléments sur lesquels elle souhaitait fonder sa contestation, en particulier des rapports médicaux détaillés susceptibles de lui permettre de revoir sa position.

Dans une lettre du 29 octobre 2019, la Dre A.___________ a rappelé que l'assurée avait commencé à faire des crises de panique accompagnées d'épisodes d'insomnie qui s'étaient aggravées avec un syndrome de burnout en février 2017. Elle a ajouté que la patiente était toujours en arrêt maladie à 100 % et, malgré une légère amélioration, elle restait toujours en dépression modérée sans capacité de travail dans le milieu de travail dans lequel elle était auparavant. Elle a précisé que la dernière consultation datait du 29 octobre 2019.

Le Dr X.________ a estimé le 11 décembre 2019 que ce dernier avis médical ne donnait aucune indication nouvelle par rapport à son avis du 25 juillet 2019 qu'il a maintenu.

Par décision du 14 février 2020, l'OAI a confirmé son projet précité, dont il a repris la motivation.

B. Par acte du 16 mars 2020 (timbre postal), V.________ a recouru devant la Cour des assurances sociales du Tribunal cantonal à l'encontre de la décision précitée, concluant à sa réforme dans le sens du maintien du droit à la rente entière au-delà du 30 avril 2019. En substance, la recourante a indiqué les causes de son burnout, soit la surcharge des classes, bruit, stress, discipline intense, changement et adaptation à divers programmes de plus en plus contraignants, plus aucun moyen de se faire respecter et de faire respecter les élèves entre eux.... et a rappelé les effets de son atteinte, soit des crises d'angoisse, céphalées, acouphènes, vertiges, perte de confiance en soi et de l'estime en soi, isolement social, insomnies, troubles de l'attention avec présence d'oublis, sensibilité et intolérance accrue aux bruits et à la lumière, manque d'énergie, beaucoup de maux physiques et psychiques. Elle a expliqué que le suivi par le cabinet du Dr W.________ avait été ponctué par des changements de psychiatres et des difficultés dans la prise de contact avec ces médecins. Elle a déclaré qu'il s'était terminé lorsque la Dre I.________ lui avait dit qu'il y avait eu rupture du lien de confiance parce qu'elle avait demandé à parler au Dr W.________. Elle a évoqué en outre des problèmes de facturation avec ce cabinet. Après cette expérience qu'elle a qualifiée de catastrophique, elle n'a plus consulté de psychiatre mais a continué à voir son médecin traitant la Dre A.___________. Elle a fait valoir qu'elle était incapable de reprendre son poste précédent et a requis la mise en oeuvre d'une expertise. Elle a notamment produit un courrier du 17 décembre 2019 de la T.________ (T.________) l'avisant que son invalidité temporaire totale était prolongée jusqu'au 29 février 2020.

Appelé à se prononcer sur le recours, l'intimé en a proposé le rejet par réponse du 18 juin 2020.

Par réplique du 22 juillet 2020, la recourante, désormais représentée par Me Corinne Monnard Séchaud, a conclu principalement à la réforme de ladite décision et à l'octroi d'une rente entière d'invalidité depuis le 1erjanvier 2018, y compris au-delà du 30 avril 2019, avec intérêts à 5 % l'an depuis le 1erjanvier 2020, et subsidiairement à l'annulation de la décision et au renvoi de la cause à l'intimé pour reprise de l'instruction. Elle a soulevé qu'à la lecture des rapports de la Dre A.___________ du 29 octobre 2019 et de la Dre I.________ du 5 juin 2019, on pouvait observer que l'amélioration constatée en janvier 2019 n'avait pas permis à la recourante de récupérer sa capacité de travail comme l'avait indiqué la Dre I.________ qui n'avait vu l'assurée que trois fois et pour la dernière fois le 15 janvier 2019 et qui avait au surplus évalué une reprise seulement à 50 %, durant un mois, dans une activité adaptée. Elle s'est en outre prévalue d'un avis de la Dre N.________, spécialiste en médecine interne générale, résumé ci-dessous, et a allégué qu'elle avait cessé le suivi psychiatrique en raison de son expérience catastrophique avec le cabinet du Dr W.________, ajoutant qu'il était difficile d'obtenir un rendez- vous auprès de médecins psychiatres et que ses démarches s'étaient compliquées en raison de la crise sanitaire liée au COVID-19, mais que des contacts avaient été pris avec le Dr E.__________, sans retour de sa part toutefois. Contestant sa rémission, elle a réitéré sa demande de mise en oeuvre d'une expertise. Enfin, elle a requis la mise en place de mesures d'ordre professionnel.

La recourante a produit notamment des courriers de la T.________ du 23 mars 2020 et du 5 juin 2020 prolongeant l'invalidité temporaire totale de l'assurée au 31 mai 2020, respectivement au 31 juillet 2020, puis une lettre du 2 juin 2020 de la Dre N.________ adressée au médecin de la T.________, qui a indiqué qu'elle prenait la suite de la Dre A.___________. La Dre N.________ a vu la recourante les 3 et 27 avril ainsi que 18 mai 2020. Elle a rappelé que la recourante était en incapacité de travail depuis le 1er janvier 2017 en raison d'un grave épuisement professionnel secondaire à un trouble de l'adaptation à un stress induit par ses conditions de travail ; l'assurée avait la charge de plusieurs classes d'effectifs élevés, avec de graves problèmes de discipline et elle cumulait une fonction de cheffe de file des enseignants en dessin. Cet épuisement était responsable de symptômes anxio-dépressifs majeurs ainsi que de symptômes physiques survenant après de nombreuses années au service de son établissement sans aucune incapacité de travail. La Dre N.________ a constaté que la recourante n'avait plus de trouble de l'humeur au prix d'une dose de maintenance d'un antidépresseur (Cipralex® 5 mg/j) mais qu'elle restait dans l'incapacité de rependre son poste d'enseignante en arts visuels à l'I.___________. L'intéressée avait en revanche une capacité de reprendre une activité adaptée à sa vulnérabilité psychologique telle qu'un enseignement en petits groupes auprès d'enfants volontaires ou d'adultes. La médecin a relevé qu'aucun poste de substitution adapté aux problèmes de santé de l'assurée n'avait pu lui être proposé par l'I.___________ ; l'incapacité de travail était par conséquent prolongée mensuellement jusqu'à l'obtention d'un poste adapté.

Dupliquant le 27 août 2020, l'intimé a maintenu sa position. Il a produit l'avis du Dr X.________ du 7 août 2020, selon lequel un épisode de burnout évoluait généralement vers une résolution avec une prise en charge adéquate et un changement de l'environnement de travail. Il a remarqué qu'il n'y avait aucun élément mettant en évidence une fragilité psychique constitutive qui expliquerait une décompensation d'une durée indéfinie, chez une assurée ne nécessitant plus de suivi spécialisé. Il a considéré que l'absence de reprise professionnelle était davantage en lien avec une incapacité à modifier son environnement professionnel. Il comprenait d'ailleurs mal selon quels critères strictement médicaux la Dre A.___________ évoquait jusqu'en mars 2020 une incapacité de travail totale alors qu'elle retenait une capacité de travail de 50 % dans son rapport du 21 mars 2018, tout en reconnaissant une amélioration depuis lors. Il a relevé que la spécialiste en psychiatrie, la Dre I.________, avait confirmé l'amendement de l'atteinte psychique incapacitante, une reprise à 50 % le premier mois n'étant que recommandée en lien avec un reconditionnement au travail, non-relevant selon l'assurance-invalidité, et avec la prévention d'une hypothétique récidive due à la reprise. Or, le Dr X.________ a souligné qu'il ne pouvait pas retenir une péjoration de l'état psychique sous la forme d'une récidive due à la reprise étant donné qu'aucune reprise n'avait été tentée par l'assurée. En l'absence d'une atteinte incapacitante rendue vraisemblable, il ne pouvait retenir aucune limitation fonctionnelle ni diminution de la capacité de travail actuelles.

E n d r o i t :

1. a) La LPGA (loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales ; RS 830.1) est, sauf dérogation expresse, applicable en matière d'assurance-invalidité (art. 1 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 1 - 1 Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
1    Die Bestimmungen des Bundesgesetzes vom 6. Oktober 20008 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG) sind auf die Invalidenversicherung (Art. 1a-26bis und 28-70) anwendbar, soweit das vorliegende Gesetz nicht ausdrücklich eine Abweichung vom ATSG vorsieht.9
2    Die Artikel 32 und 33 ATSG sind auch anwendbar auf die Förderung der Invalidenhilfe (Art. 71-76).
LAI [loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité ; RS 831.20]). Les décisions des offices AI cantonaux peuvent directement faire l'objet d'un recours devant le tribunal des assurances du siège de l'office concerné (art. 56 al. 1
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 56 Beschwerderecht - 1 Gegen Einspracheentscheide oder Verfügungen, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, kann Beschwerde erhoben werden.
1    Gegen Einspracheentscheide oder Verfügungen, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, kann Beschwerde erhoben werden.
2    Beschwerde kann auch erhoben werden, wenn der Versicherungsträger entgegen dem Begehren der betroffenen Person keine Verfügung oder keinen Einspracheentscheid erlässt.
LPGA et art. 69 al. 1 let. a
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
1    In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
a  Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle;
b  Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.416
1bis    Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.417 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.418
2    Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG419 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.420
3    Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005421 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.422
LAI), dans les trente jours suivant leur notification (art. 60 al. 1
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 60 Beschwerdefrist - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
2    Die Artikel 38-41 sind sinngemäss anwendbar.
LPGA).

b) En l'occurrence, déposé en temps utile auprès du tribunal compétent (art.
93 let. a
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 60 Beschwerdefrist - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
1    Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach der Eröffnung des Einspracheentscheides oder der Verfügung, gegen welche eine Einsprache ausgeschlossen ist, einzureichen.
2    Die Artikel 38-41 sind sinngemäss anwendbar.
LPA-VD [loi cantonale vaudoise du 28 octobre 2008 sur la procédure administrative ; BLV 173.36]) et respectant les autres conditions formelles prévues par la loi (art. 61 let. b
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 61 Verfahrensregeln - Das Verfahren vor dem kantonalen Versicherungsgericht bestimmt sich unter Vorbehalt von Artikel 1 Absatz 3 des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 196846 nach kantonalem Recht. Es hat folgenden Anforderungen zu genügen:
a  Das Verfahren muss einfach, rasch und in der Regel öffentlich sein.
b  Die Beschwerde muss eine gedrängte Darstellung des Sachverhaltes, ein Rechtsbegehren und eine kurze Begründung enthalten. Genügt sie diesen Anforderungen nicht, so setzt das Versicherungsgericht der Beschwerde führenden Person eine angemessene Frist zur Verbesserung und verbindet damit die Androhung, dass sonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird.
c  Das Versicherungsgericht stellt unter Mitwirkung der Parteien die für den Entscheid erheblichen Tatsachen fest; es erhebt die notwendigen Beweise und ist in der Beweiswürdigung frei.
d  Das Versicherungsgericht ist an die Begehren der Parteien nicht gebunden. Es kann eine Verfügung oder einen Einspracheentscheid zu Ungunsten der Beschwerde führenden Person ändern oder dieser mehr zusprechen, als sie verlangt hat, wobei den Parteien vorher Gelegenheit zur Stellungnahme sowie zum Rückzug der Beschwerde zu geben ist.
e  Rechtfertigen es die Umstände, so können die Parteien zur Verhandlung vorgeladen werden.
f  Das Recht, sich verbeiständen zu lassen, muss gewährleistet sein. Wo die Verhältnisse es rechtfertigen, wird der Beschwerde führenden Person ein unentgeltlicher Rechtsbeistand bewilligt.
fbis  Bei Streitigkeiten über Leistungen ist das Verfahren kostenpflichtig, wenn dies im jeweiligen Einzelgesetz vorgesehen ist; sieht das Einzelgesetz keine Kostenpflicht bei solchen Streitigkeiten vor, so kann das Gericht einer Partei, die sich mutwillig oder leichtsinnig verhält, Gerichtskosten auferlegen.
g  Die obsiegende Beschwerde führende Person hat Anspruch auf Ersatz der Parteikosten. Diese werden vom Versicherungsgericht festgesetzt und ohne Rücksicht auf den Streitwert nach der Bedeutung der Streitsache und nach der Schwierigkeit des Prozesses bemessen.
h  Die Entscheide werden, versehen mit einer Begründung und einer Rechtsmittelbelehrung sowie mit den Namen der Mitglieder des Versicherungsgerichts schriftlich eröffnet.
i  Die Revision von Entscheiden wegen Entdeckung neuer Tatsachen oder Beweismittel oder wegen Einwirkung durch Verbrechen oder Vergehen muss gewährleistet sein.
LPGA notamment), le recours est recevable.

2. En tant qu'autorité de recours contre des décisions prises par des assureurs sociaux, le juge des assurances sociales ne peut, en principe, entrer en matière - et le recourant présenter ses griefs - que sur les points tranchés par cette décision. De surcroît, dans le cadre de l'objet du litige, le juge ne vérifie pas la validité de la décision attaquée dans son ensemble, mais se borne à examiner les aspects de cette décision que le recourant a critiqués, exception faite lorsque les points non critiqués ont des liens étroits avec la question litigieuse (ATF 134 V 418 consid. 5.2.1, 131 V 164 et 125 V 413 consid. 2c ; TF 9C_678/2011 du 4 janvier 2012 consid. 3.1).

En l'espèce, le litige porte sur le droit de la recourante à des prestations de l'assurance-invalidité au-delà du 30 avril 2019.

3. a) L'invalidité se définit comme l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée et qui résulte d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident (art. 4 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 4 Invalidität - 1 Die Invalidität (Art. 8 ATSG46) kann Folge von Geburtsgebrechen, Krankheit oder Unfall sein.47
1    Die Invalidität (Art. 8 ATSG46) kann Folge von Geburtsgebrechen, Krankheit oder Unfall sein.47
2    Die Invalidität gilt als eingetreten, sobald sie die für die Begründung des Anspruchs auf die jeweilige Leistung erforderliche Art und Schwere erreicht hat.48
LAI et 8 al. 1 LPGA). Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur un marché du travail équilibré dans son domaine d'activité, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles (art. 7
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 7 Erwerbsunfähigkeit - 1 Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
1    Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
2    Für die Beurteilung des Vorliegens einer Erwerbsunfähigkeit sind ausschliesslich die Folgen der gesundheitlichen Beeinträchtigung zu berücksichtigen. Eine Erwerbsunfähigkeit liegt zudem nur vor, wenn sie aus objektiver Sicht nicht überwindbar ist.11
LPGA). Quant à l'incapacité de travail, elle est définie par l'art. 6 LPGA comme toute perte, totale ou partielle, de l'aptitude de l'assuré à accomplir dans sa profession ou son domaine d'activité le travail qui peut raisonnablement être exigé de lui, si cette perte résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique. En cas d'incapacité de travail de longue durée, l'activité qui peut être exigée de l'assuré peut aussi relever d'une autre profession ou d'un autre domaine d'activité.

b) L'assuré a droit à une rente si sa capacité de gain ou sa capacité
d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles, s'il a présenté une incapacité de travail d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable et si, au terme de cette année, il est invalide à 40 % au moins (art. 28 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 28 Grundsatz - 1 Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
1    Anspruch auf eine Rente haben Versicherte, die:
a  ihre Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, nicht durch zumutbare Eingliederungsmassnahmen wieder herstellen, erhalten oder verbessern können;
b  während eines Jahres ohne wesentlichen Unterbruch durchschnittlich mindestens 40 Prozent arbeitsunfähig (Art. 6 ATSG205) gewesen sind; und
c  nach Ablauf dieses Jahres zu mindestens 40 Prozent invalid (Art. 8 ATSG) sind.
1bis    Eine Rente nach Absatz 1 wird nicht zugesprochen, solange die Möglichkeiten zur Eingliederung im Sinne von Artikel 8 Absätze 1bis und 1ter nicht ausgeschöpft sind.206
2    ...207
LAI).

c) Une décision qui simultanément accorde une rente avec effet rétroactif et
en prévoit l'augmentation, la réduction ou la suppression, respectivement octroie une rente pour une durée limitée, correspond à une décision de révision selon l'art. 17
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 17 Revision der Invalidenrente und anderer Dauerleistungen - 1 Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
1    Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
a  um mindestens fünf Prozentpunkte ändert; oder
b  auf 100 Prozent erhöht.17
2    Auch jede andere formell rechtskräftig zugesprochene Dauerleistung wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn sich der ihr zu Grunde liegende Sachverhalt nachträglich erheblich verändert hat.
LPGA (ATF 131 V 164 consid. 2.2 ; 130 V 343 consid. 3.5 ; 125 V 413 consid. 2d). Aux termes de cette disposition, si le degré d'invalidité du bénéficiaire subit une modification notable, la rente est d'office ou sur demande révisée pour l'avenir (augmentée, réduite, supprimée). Tout changement important des circonstances propres à influencer le droit à la rente peut motiver une révision au sens de l'art. 17
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 17 Revision der Invalidenrente und anderer Dauerleistungen - 1 Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
1    Die Invalidenrente wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin für die Zukunft erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn der Invaliditätsgrad einer Rentenbezügerin oder eines Rentenbezügers sich:
a  um mindestens fünf Prozentpunkte ändert; oder
b  auf 100 Prozent erhöht.17
2    Auch jede andere formell rechtskräftig zugesprochene Dauerleistung wird von Amtes wegen oder auf Gesuch hin erhöht, herabgesetzt oder aufgehoben, wenn sich der ihr zu Grunde liegende Sachverhalt nachträglich erheblich verändert hat.
LPGA (TF 9C_441/2008 du 10 juin 2009 consid. 4.1). En revanche, une appréciation différente d'une situation demeurée inchangée pour l'essentiel ne constitue pas un motif de révision (ATF 141 V 9 consid. 2.3). L'assurance-invalidité connaissant un système de rentes échelonnées, la révision se justifie lorsque le degré d'invalidité franchit un taux déterminant (ATF 133 V 545 consid. 6.2 à 7).

A teneur de l'art. 88a al. 1
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 88a Änderung des Anspruchs - 1 Eine Verbesserung der Erwerbsfähigkeit oder der Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, oder eine Verminderung der Hilflosigkeit, des invaliditätsbedingten Betreuungsaufwandes oder Hilfebedarfs ist für die Herabsetzung oder Aufhebung der Leistung von dem Zeitpunkt an zu berücksichtigen, in dem angenommen werden kann, dass sie voraussichtlich längere Zeit dauern wird. Sie ist in jedem Fall zu berücksichtigen, nachdem sie ohne wesentliche Unterbrechung drei Monate gedauert hat und voraussichtlich weiterhin andauern wird.
1    Eine Verbesserung der Erwerbsfähigkeit oder der Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, oder eine Verminderung der Hilflosigkeit, des invaliditätsbedingten Betreuungsaufwandes oder Hilfebedarfs ist für die Herabsetzung oder Aufhebung der Leistung von dem Zeitpunkt an zu berücksichtigen, in dem angenommen werden kann, dass sie voraussichtlich längere Zeit dauern wird. Sie ist in jedem Fall zu berücksichtigen, nachdem sie ohne wesentliche Unterbrechung drei Monate gedauert hat und voraussichtlich weiterhin andauern wird.
2    Eine Verschlechterung der Erwerbsfähigkeit oder der Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, oder eine Zunahme der Hilflosigkeit oder Erhöhung des invaliditätsbedingten Betreuungsaufwandes oder Hilfebedarfs ist zu berücksichtigen, sobald sie ohne wesentliche Unterbrechung drei Monate gedauert hat. Artikel 29bis ist sinngemäss anwendbar.
RAI (règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance- invalidité ; RS 831.201), si la capacité de gain ou la capacité d'accomplir les travaux habituels de l'assuré s'améliore, ce changement n'est déterminant pour la suppression de tout ou partie du droit aux prestations qu'à partir du moment où on peut s'attendre à ce que l'amélioration constatée se maintienne durant une assez longue période ; il en va de même lorsqu'un tel changement déterminant a duré trois mois déjà, sans interruption notable et sans qu'une complication prochaine soit à craindre.

4. Pour pouvoir fixer le degré d'invalidité, l'administration - en cas de recours, le juge - se fonde sur des documents médicaux, ainsi que, le cas échéant, des documents émanant d'autres spécialistes pour prendre position. La tâche du médecin consiste à évaluer l'état de santé de la personne assurée et à indiquer dans quelle mesure et dans quelles activités elle est incapable de travailler. En outre, les renseignements fournis par les médecins constituent une base importante pour apprécier la question de savoir quelle activité peut encore être raisonnablement exigée de la part de la personne assurée (ATF 132 V 93 consid. 4 et les références citées ; TF 9C_107/2017 du 8 septembre 2017 consid. 5.1 ; TF 8C_160/2016 du 2 mars 2017 consid. 4.1).

Selon le principe de la libre appréciation des preuves (art. 61 let. c
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 61 Verfahrensregeln - Das Verfahren vor dem kantonalen Versicherungsgericht bestimmt sich unter Vorbehalt von Artikel 1 Absatz 3 des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 196846 nach kantonalem Recht. Es hat folgenden Anforderungen zu genügen:
a  Das Verfahren muss einfach, rasch und in der Regel öffentlich sein.
b  Die Beschwerde muss eine gedrängte Darstellung des Sachverhaltes, ein Rechtsbegehren und eine kurze Begründung enthalten. Genügt sie diesen Anforderungen nicht, so setzt das Versicherungsgericht der Beschwerde führenden Person eine angemessene Frist zur Verbesserung und verbindet damit die Androhung, dass sonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird.
c  Das Versicherungsgericht stellt unter Mitwirkung der Parteien die für den Entscheid erheblichen Tatsachen fest; es erhebt die notwendigen Beweise und ist in der Beweiswürdigung frei.
d  Das Versicherungsgericht ist an die Begehren der Parteien nicht gebunden. Es kann eine Verfügung oder einen Einspracheentscheid zu Ungunsten der Beschwerde führenden Person ändern oder dieser mehr zusprechen, als sie verlangt hat, wobei den Parteien vorher Gelegenheit zur Stellungnahme sowie zum Rückzug der Beschwerde zu geben ist.
e  Rechtfertigen es die Umstände, so können die Parteien zur Verhandlung vorgeladen werden.
f  Das Recht, sich verbeiständen zu lassen, muss gewährleistet sein. Wo die Verhältnisse es rechtfertigen, wird der Beschwerde führenden Person ein unentgeltlicher Rechtsbeistand bewilligt.
fbis  Bei Streitigkeiten über Leistungen ist das Verfahren kostenpflichtig, wenn dies im jeweiligen Einzelgesetz vorgesehen ist; sieht das Einzelgesetz keine Kostenpflicht bei solchen Streitigkeiten vor, so kann das Gericht einer Partei, die sich mutwillig oder leichtsinnig verhält, Gerichtskosten auferlegen.
g  Die obsiegende Beschwerde führende Person hat Anspruch auf Ersatz der Parteikosten. Diese werden vom Versicherungsgericht festgesetzt und ohne Rücksicht auf den Streitwert nach der Bedeutung der Streitsache und nach der Schwierigkeit des Prozesses bemessen.
h  Die Entscheide werden, versehen mit einer Begründung und einer Rechtsmittelbelehrung sowie mit den Namen der Mitglieder des Versicherungsgerichts schriftlich eröffnet.
i  Die Revision von Entscheiden wegen Entdeckung neuer Tatsachen oder Beweismittel oder wegen Einwirkung durch Verbrechen oder Vergehen muss gewährleistet sein.
LPGA), le juge apprécie librement les preuves recueillies, sans être lié par des règles formelles, en procédant à une appréciation complète et rigoureuse. Le juge doit examiner objectivement tous les documents à sa disposition, quelle que soit leur provenance, puis décider s'ils permettent de porter un jugement valable sur le droit litigieux. S'il existe des avis contradictoires, il ne peut trancher l'affaire sans indiquer les raisons pour lesquelles il se fonde sur une opinion plutôt qu'une autre. En ce qui concerne la valeur probante d'un rapport médical, il est déterminant que les points litigieux aient fait l'objet d'une étude circonstanciée, que le rapport se fonde sur des examens complets, qu'il prenne également en considération les plaintes exprimées par la personne examinée, qu'il ait été établi en pleine connaissance du dossier (anamnèse), que la description du contexte médical et l'appréciation de la situation médicale soient claires et enfin que les conclusions de l'expert soient bien motivées. Au demeurant, l'élément déterminant pour la valeur probante n'est ni l'origine du moyen de preuve, ni sa désignation comme rapport ou comme expertise, mais bel et bien son contenu (ATF 134 V 231 consid. 5.1 ; 125 V 351 consid. 3a ; TF 8C_75/2017 du 24 octobre 2017 consid. 3.4).

En ce qui concerne les rapports établis par le médecin traitant de l'assuré, le juge prendra en considération le fait que celui-ci peut être enclin, en cas de doute, à prendre parti pour son patient en raison de la relation de confiance qu'ils ont nouée (ATF 125 V 351 consid. 3b/cc ; TF 8C_862/2008 du 19 août 2009 consid. 4.2).

5. Selon la jurisprudence récente, tant les affections psychosomatiques que toutes les affections psychiques doivent en principe faire l'objet d'une procédure probatoire structurée au sens de l'ATF 141 V 281 (ATF 143 V 418 consid. 6 et 7 et les références citées). Ainsi, le caractère invalidant de telles atteintes doit être établi dans le cadre d'un examen global, en tenant compte de différents indicateurs, au sein desquels figurent notamment les limitations fonctionnelles et les ressources de la personne assurée, de même que le critère de la résistance à un traitement conduit dans les règles de l'art (ATF 141 V 281 consid. 4.3 et 4.4 ; 143 V 409 consid. 4.4 ; TF 9C_115/ 2018 du 5 juillet 2018 consid. 4.1 et les références citées). S'agissant de l'application de cette jurisprudence, le Tribunal fédéral l'a d'abord étendue aux dépressions moyennes et légères (ATF 143 V 409), puis à tous les troubles psychiques (ATF 143 V 418). Cette modification jurisprudentielle n'influe cependant pas sur la jurisprudence relative à l'art. 7 al. 2
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 7 Erwerbsunfähigkeit - 1 Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
1    Erwerbsunfähigkeit ist der durch Beeinträchtigung der körperlichen, geistigen oder psychischen Gesundheit verursachte und nach zumutbarer Behandlung und Eingliederung verbleibende ganze oder teilweise Verlust der Erwerbsmöglichkeiten auf dem in Betracht kommenden ausgeglichenen Arbeitsmarkt.
2    Für die Beurteilung des Vorliegens einer Erwerbsunfähigkeit sind ausschliesslich die Folgen der gesundheitlichen Beeinträchtigung zu berücksichtigen. Eine Erwerbsunfähigkeit liegt zudem nur vor, wenn sie aus objektiver Sicht nicht überwindbar ist.11
LPGA qui requiert la seule prise en compte des conséquences de l'atteinte à la santé et qui impose un examen objectivé de l'exigibilité, étant précisé que le fardeau de la preuve matérielle incombe à la personne requérante (ATF 141 V 281 consid. 3.7). La preuve d'un trouble somatoforme douloureux, d'une affection psychosomatique assimilée ou d'un trouble psychique suppose, en premier lieu, que l'atteinte soit diagnostiquée par l'expert selon les règles de l'art (ATF 141 V 281 consid. 2.1.2 et 2.2).

Selon la jurisprudence, un état d'épuisement de type « burnout » ne constitue en principe pas une atteinte à la santé invalidante (TF 9C_298/2020 du 28 septembre 2020 consid. 3.2 ; TF 9C_537/2011 du 28 juin 2012 consid. 3.1, inSVR 2012 IV n° 52 p. 188; TF 8C_302/2011 du 20 septembre 2011 consid. 2.3, inSVR 2012 IV n° 22 p. 95). En effet, selon le Tribunal fédéral, le burnout peut se produire chez des personnes présentant certains traits de personnalité dans des situations de stress psychosocial et est répertorié sous le code de diagnostic CIM-10 Z73.0. Il ne correspond toutefois pas à une maladie au sens des systèmes de classification internationaux reconnus. Les codes Z sont des facteurs qui influent sur l'état de santé et conduisent à l'utilisation des services de santé. Les catégories Z00-Z99 sont destinées aux cas dans lesquels les circonstances sont indiquées comme des "diagnostics" ou des "problèmes" qui ne peuvent être classés comme maladie, blessure ou cause externe selon les catégories A00-Y89. Le burnout en tant que tel ne relève donc pas de la notion d'atteinte significative à la santé au sens du droit des personnes invalides (TF 8C_302/2011 du 20 septembre 2011 consid. 2.3) ; en principe, il ne constitue donc pas à lui seul une atteinte à la santé invalidante (cf. ATF 127 V 294 consid. 5a p. 299 ; TF 9C_537/2011 du 28 juin 2012 consid. 3.1 ; SVR 2008 IV n° 62 p. 203, TF 9C_830/2007 du 29 juillet 2008 consid. 4.2)

6. La recourante nie une amélioration de son état de santé et la récupération de sa capacité de travail.

Les médecins généralistes, soit la Dre A.___________ et la Dre N.________ ont posé les diagnostics de burnout et de dépression, respectivement de grave épuisement professionnel secondaire à un trouble de l'adaptation à un stress induit par ses conditions de travail. Pour sa part, le médecin psychiatre a posé les diagnostics d'épisode dépressif moyen avec syndrome somatique (F32.11) et anxiété généralisée (F41.1) en précisant que la symptomatologie anxio- dépressive avait été développée dans le cadre d'une surcharge professionnelle. La terminologie diffère quelque peu mais la description des troubles en question et leurs effets sont les mêmes ; s'agissant d'atteintes psychiques, on retiendra les diagnostics posés par le spécialiste, qui sont d'ailleurs plus précis et qui sont motivés par des constats cliniques détaillés.

Quand bien même la recourante se plaint des changements de médecins psychiatres au sein du cabinet du Dr W.________ et de difficultés qu'elle a eues avec ce cabinet, notamment pour obtenir des rendez-vous et des problèmes concernant la facturation, on constate qu'elle ne conteste pas le contenu des rapports médicaux établis par les médecins de ce cabinet, sous réserve du pronostic très favorable qui a été émis à la dernière consultation. Les effets des atteintes tels que la fatigue, les crises d'angoisse, les céphalées, les acouphènes, la perte de confiance et d'estime de soi, les insomnies et les troubles de l'attention dont elle se prévaut dans son acte de recours sont précisément les symptômes retenus par le Dr W.________. On relève en outre que le suivi a duré près de deux ans auprès du même cabinet de psychiatres et que les différents rapports médicaux au dossier émanant de ce cabinet font part d'une évolution suivie quand bien même plusieurs psychiatres se sont occupés de ce suivi. Il n'y a aucune raison de ne pas se fier à ces avis médicaux qui sont d'ailleurs les seuls établis par des psychiatres que la recourante a produits puisqu'elle n'a plus consulté de psychiatre depuis janvier 2019.

Le rapport du 9 mai 2018 du Dr W.________ est particulièrement circonstancié et précis ; après une anamnèse, il décrit tant les symptômes que les effets des atteintes sur la capacité de travail et informe sur le traitement suivi. Ainsi, en mai 2018, il a constaté que l'assurée présentait une thymie triste et que son humeur était dépressive. Il a noté une altération du sommeil avec des réveils nocturnes, puis des ruminations importantes concernant sa situation, des craintes concernant son avenir. La recourante présentait un trouble de la concentration et de l'attention, ainsi qu'une hypersensibilité émotionnelle et des angoisses envahissantes, des mimiques faciales et corporelles qui exprimaient une tension interne ainsi qu'une anxiété importante éprouvée par la patiente. Il a souligné que les signes d'hypervigilance et les stratégies d'évitement restaient présents notamment concernant les établissements scolaires. L'assurée exprimait une méfiance et une peur face à l'avenir et n'arrivait pas à se projeter. Le psychiatre en a déduit que la recourante ne pouvait plus exercer son activité d'enseignante avec les enfants et adolescents mais que le pronostic était favorable si elle était soutenue dans sa démarche d'un nouveau projet professionnel comme l'atelier d'art qu'elle envisageait pour son avenir. Il a décrit les limitations fonctionnelles suivantes : « fatigabilité invalidante, troubles de la concentration et de l'attention, oublis, angoisses envahissantes et invalidantes, humeur fluctuante, perte de la confiance et de l'estime de soi, céphalées ».

En juin 2019, la Dre I.________ et la psychologue H.________ ont indiqué que le suivi avec la patiente au sein de leur cabinet avait pris fin le 15 janvier 2019. Elles ont constaté une amélioration progressive et globale de la symptomatologie avec une diminution importante de l'anxiété, un amendement de la symptomatologie dépressive avec une amélioration de l'humeur, la disparition des réveils nocturnes, des céphalées et des acouphènes, une meilleure capacité de la concentration ainsi qu'une augmentation de la motivation. Elles ont ajouté que l'assurée avait des projets professionnels pour son avenir dont elle se réjouissait et pour lesquels elle s'impliquait activement et elle avait repris contact avec son réseau social, ce qui lui avait permis de sortir de l'isolement social et de reprendre confiance en elle-même. La Dre I.________ a ainsi non seulement constaté la disparition des limitations fonctionnelles, mais également la récupération par l'assurée de ses ressources.

L'ensemble de ces constatations démontre une amélioration cohérente et objectivée de l'état de santé de la recourante. Elles reprennent tous les symptômes et observent qu'ils se sont réduits considérablement, voire ont disparu. Les seuls symptômes anxieux persistants, résultant de possibles soucis financiers si l'arrêt maladie n'était pas prolongé, ne sont pas pertinents pour apprécier les effets de l'atteinte sur la capacité de travail ; d'ailleurs, la psychiatre a précisé qu'il n'y avait plus de justification médicale pour poursuivre les arrêts de travail. Pour une reprise professionnelle progressive, elle a préconisé une reprise à 50 % pendant un mois dès le 1erfévrier 2019 dans une autre activité afin d'occuper rapidement un emploi à 100 %. Elle a ajouté que le 15 janvier 2019, le pronostic était très favorable.

Outre le fait qu'elle n'est pas spécialiste des atteintes psychiatriques, la Dre A.___________ ne donne pas, dans son avis du 29 octobre 2019, une appréciation circonstanciée de l'état de santé de l'assurée. Elle y reconnait une amélioration de l'état de santé mais en ajoutant, sans apporter d'éléments pour étayer sa position, que l'assurée restait toujours en dépression modérée sans capacité de travail dans le milieu de travail dans lequel elle était auparavant. Ce médecin admet d'ailleurs que l'incapacité de travail est liée au précédent environnement de travail de la recourante et n'exclut pas l'exercice d'une activité dans un environnement différent. Dans son avis du 21 mars 2018, la Dre A.___________ avait déjà mentionné un « environnement adapté » à titre de limitations fonctionnelles et avait estimé que la capacité de travail était de 50 % dans toute activité immédiatement, avec une amélioration attendue dans les six à douze mois, selon évaluation, en rappelant que les moyens pour améliorer la capacité de travail étaient de trouver un milieu adapté. La restriction à une reprise d'emploi était donc déjà indiquée en mars 2018 comme étant le milieu professionnel dans lequel l'assurée évoluait lors du début de l'atteinte.

Le problème lié à l'environnement de travail, qui est déterminant dans ce genre d'atteinte, est également soulevé par la Dre N.________ le 2 juin 2020. Après avoir décrit les conditions de travail de la recourante, ce médecin a noté que son épuisement professionnel était responsable de symptômes anxio-dépressifs majeurs ainsi que de symptômes physiques. La Dre N.________ a cependant également constaté que la recourante n'avait plus de trouble de l'humeur pour autant qu'elle poursuive son traitement médical, soit la prise d'un antidépresseur dont la prescription a toutefois nettement diminué en intensité (Cipralex® 5 mg/j au lieu de 10) et est exigible de l'assurée. La Dre N.________ a indiqué que la recourante restait dans l'incapacité de rependre son poste d'enseignante en arts visuels à l'I.___________ et a reconnu qu'elle avait en revanche une capacité de reprendre une activité adaptée à sa vulnérabilité psychologique telle qu'un enseignement en petits groupes auprès d'enfants volontaires ou d'adultes. La médecin a indiqué que, comme aucun poste de substitution adapté aux problèmes de santé de l'assurée n'avait pu lui être proposé par l'I.___________, l'incapacité de travail était par conséquent prolongée mensuellement jusqu'à l'obtention d'un poste adapté. Elle a ainsi clairement lié de cause à effet l'absence de proposition concrète de poste avec l'incapacité de travail. Or, il n'est pas déterminant de savoir si la recourante a concrètement trouvé un autre poste d'enseignante moins astreignant mais bien de déterminer si elle est capable de reprendre le travail dans son activité habituelle d'enseignante, ce qui est admis par la Dre N.________. On relève qu'une telle activité peut être réalisée auprès du même employeur, soit l'I.___________, mais dans des conditions de travail différentes (classes moins nombreuses, avec une discipline plus établie et sans responsabilité de cheffe de file) ou pour un autre employeur (comme une école privée par exemple).

Il s'ensuit que même les médecins traitants généralistes n'excluent pas l'exercice d'une activité d'enseignante par l'assurée pour autant que le poste ne soit pas celui qu'elle occupait auparavant. La reconduction de l'incapacité de travail ne concerne ainsi que le poste d'enseignante dans l'établissement scolaire où elle travaillait auparavant et qui présentait des contraintes trop lourdes à supporter pour la recourante.

L'appréciation du Dr X.________ est ainsi conforme aux rapports médicaux des médecins traitants, généralistes et spécialistes, lesquels n'ont fourni aucun élément permettant d'infirmer l'amélioration de l'état de santé qu'ils ont d'ailleurs tous constatée, ni l'ampleur de cette amélioration telle que décrite de manière détaillée par la Dre I.________ en juin 2019, étant entendu que l'incapacité de travail était maintenue pour le poste occupé précédemment.

Le traitement suivi actuellement ne parle pas non plus en faveur d'une atteinte psychique invalidante. En effet, le traitement médicamenteux actuellement en place est relativement léger ; puis la recourante ne consulte plus de psychiatre depuis janvier 2019. Les difficultés invoquées par la recourante d'obtenir un rendez-vous chez un psychiatre ne justifient pas cette absence de suivi pendant près de deux ans ; la crise sanitaire liée au COVID-19 n'avait d'ailleurs pas encore apparu en janvier 2019.

En définitive, le Dr X.________ était fondé à considérer qu'à partir du 16 janvier 2019 l'atteinte psychique consécutive à un burnout n'était plus invalidante, que l'absence de reprise professionnelle de la recourante était davantage en lien avec une incapacité à modifier son environnement professionnel et qu'il n'y avait aucun élément médical mettant en évidence une fragilité psychique constitutive qui expliquerait une décompensation d'une durée indéfinie, chez une assurée ne nécessitant plus de suivi spécialisé. En outre, les diagnostics posés par le Dr W.________ d'épisode dépressif moyen avec syndrome somatique et d'anxiété généralisée sont liés à un état d'épuisement de type « burnout » qui, selon la jurisprudence (cf. consid. 5 supra), ne constitue en principe pas une atteinte à la santé invalidante. Or, comme l'a relevé le Dr X.________, aucun élément médical ne permet de retenir des circonstances particulières qui laisseraient apparaître une forme si grave de ces atteintes qu'elles seraient encore totalement invalidantes après le 30 avril 2019.

Ainsi, la recourante ne présente plus d'incapacité de travail dans son activité habituelle depuis le 16 janvier 2019, mais jouit d'une pleine capacité de travail depuis lors. Partant, l'intimé a justement procédé à la suppression de la rente au 30 avril 2019, soit trois mois après la date à laquelle la recourante a recouvré sa capacité de travail (art. 88a al. 1
SR 831.201 Verordnung vom 17. Januar 1961 über die Invalidenversicherung (IVV)
IVV Art. 88a Änderung des Anspruchs - 1 Eine Verbesserung der Erwerbsfähigkeit oder der Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, oder eine Verminderung der Hilflosigkeit, des invaliditätsbedingten Betreuungsaufwandes oder Hilfebedarfs ist für die Herabsetzung oder Aufhebung der Leistung von dem Zeitpunkt an zu berücksichtigen, in dem angenommen werden kann, dass sie voraussichtlich längere Zeit dauern wird. Sie ist in jedem Fall zu berücksichtigen, nachdem sie ohne wesentliche Unterbrechung drei Monate gedauert hat und voraussichtlich weiterhin andauern wird.
1    Eine Verbesserung der Erwerbsfähigkeit oder der Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, oder eine Verminderung der Hilflosigkeit, des invaliditätsbedingten Betreuungsaufwandes oder Hilfebedarfs ist für die Herabsetzung oder Aufhebung der Leistung von dem Zeitpunkt an zu berücksichtigen, in dem angenommen werden kann, dass sie voraussichtlich längere Zeit dauern wird. Sie ist in jedem Fall zu berücksichtigen, nachdem sie ohne wesentliche Unterbrechung drei Monate gedauert hat und voraussichtlich weiterhin andauern wird.
2    Eine Verschlechterung der Erwerbsfähigkeit oder der Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, oder eine Zunahme der Hilflosigkeit oder Erhöhung des invaliditätsbedingten Betreuungsaufwandes oder Hilfebedarfs ist zu berücksichtigen, sobald sie ohne wesentliche Unterbrechung drei Monate gedauert hat. Artikel 29bis ist sinngemäss anwendbar.
RAI).

Compte tenu de ce qui précède, la question d'éventuelles mesures professionnelles, au sens de l'art. 8 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 8 Grundsatz - 1 Invalide oder von einer Invalidität (Art. 8 ATSG79) bedrohte Versicherte haben Anspruch auf Eingliederungsmassnahmen, soweit:
1    Invalide oder von einer Invalidität (Art. 8 ATSG79) bedrohte Versicherte haben Anspruch auf Eingliederungsmassnahmen, soweit:
a  diese notwendig und geeignet sind, die Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, wieder herzustellen, zu erhalten oder zu verbessern; und
b  die Voraussetzungen für den Anspruch auf die einzelnen Massnahmen erfüllt sind.80
1bis    Der Anspruch auf Eingliederungsmassnahmen besteht unabhängig von der Ausübung einer Erwerbstätigkeit vor Eintritt der Invalidität. Bei der Festlegung der Massnahmen sind insbesondere zu berücksichtigen:
a  das Alter;
b  der Entwicklungsstand;
c  die Fähigkeiten der versicherten Person; und
d  die zu erwartende Dauer des Erwerbslebens.81
1ter    Bei Abbruch einer Eingliederungsmassnahme wird nach Massgabe der Absätze 1 und 1bis eine wiederholte Zusprache derselben oder einer anderen Eingliederungsmassnahme geprüft.82
2    Nach Massgabe der Artikel 13 und 21 besteht der Anspruch auf Leistungen unabhängig von der Möglichkeit einer Eingliederung ins Erwerbsleben oder in den Aufgabenbereich.83
2bis    Nach Massgabe von Artikel 16 Absatz 3 Buchstabe b besteht der Anspruch auf Leistungen unabhängig davon, ob die Eingliederungsmassnahmen notwendig sind oder nicht, um die Erwerbsfähigkeit oder die Fähigkeit, sich im Aufgabenbereich zu betätigen, zu erhalten oder zu verbessern.84
3    Die Eingliederungsmassnahmen bestehen in:
a  medizinischen Massnahmen;
ater  Integrationsmassnahmen zur Vorbereitung auf die berufliche Eingliederung;
b  Massnahmen beruflicher Art;
c  ...88
d  der Abgabe von Hilfsmitteln;
e  ...89
4    ...90
LAI, est sans objet.

7. Le dossier étant complet, permettant ainsi au tribunal de statuer en pleine connaissance de cause, il n'y a pas lieu de donner suite à la mesure d'instruction requise par la recourante, à savoir la mise en oeuvre d'une expertise, les faits pertinents ayant pu être constatés à satisfaction de droit (par appréciation anticipée des preuves ; ATF 144 II 427 consid. 3.1.3 ; 140 I 285 consid. 6.3.1 ; 134 I 140 consid. 5.3 ; 130 II 425 consid. 2.1). En effet, cette mesure n'est pas susceptible de modifier l'appréciation de la Cour de céans s'agissant des atteintes à la santé de la recourante et de leur influence sur sa capacité de travail.

8. a) Par conséquent, le recours, mal fondé, doit être rejeté et la décision attaquée confirmée.

b) En dérogation à l'art. 61 let. a
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 61 Verfahrensregeln - Das Verfahren vor dem kantonalen Versicherungsgericht bestimmt sich unter Vorbehalt von Artikel 1 Absatz 3 des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 196846 nach kantonalem Recht. Es hat folgenden Anforderungen zu genügen:
a  Das Verfahren muss einfach, rasch und in der Regel öffentlich sein.
b  Die Beschwerde muss eine gedrängte Darstellung des Sachverhaltes, ein Rechtsbegehren und eine kurze Begründung enthalten. Genügt sie diesen Anforderungen nicht, so setzt das Versicherungsgericht der Beschwerde führenden Person eine angemessene Frist zur Verbesserung und verbindet damit die Androhung, dass sonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird.
c  Das Versicherungsgericht stellt unter Mitwirkung der Parteien die für den Entscheid erheblichen Tatsachen fest; es erhebt die notwendigen Beweise und ist in der Beweiswürdigung frei.
d  Das Versicherungsgericht ist an die Begehren der Parteien nicht gebunden. Es kann eine Verfügung oder einen Einspracheentscheid zu Ungunsten der Beschwerde führenden Person ändern oder dieser mehr zusprechen, als sie verlangt hat, wobei den Parteien vorher Gelegenheit zur Stellungnahme sowie zum Rückzug der Beschwerde zu geben ist.
e  Rechtfertigen es die Umstände, so können die Parteien zur Verhandlung vorgeladen werden.
f  Das Recht, sich verbeiständen zu lassen, muss gewährleistet sein. Wo die Verhältnisse es rechtfertigen, wird der Beschwerde führenden Person ein unentgeltlicher Rechtsbeistand bewilligt.
fbis  Bei Streitigkeiten über Leistungen ist das Verfahren kostenpflichtig, wenn dies im jeweiligen Einzelgesetz vorgesehen ist; sieht das Einzelgesetz keine Kostenpflicht bei solchen Streitigkeiten vor, so kann das Gericht einer Partei, die sich mutwillig oder leichtsinnig verhält, Gerichtskosten auferlegen.
g  Die obsiegende Beschwerde führende Person hat Anspruch auf Ersatz der Parteikosten. Diese werden vom Versicherungsgericht festgesetzt und ohne Rücksicht auf den Streitwert nach der Bedeutung der Streitsache und nach der Schwierigkeit des Prozesses bemessen.
h  Die Entscheide werden, versehen mit einer Begründung und einer Rechtsmittelbelehrung sowie mit den Namen der Mitglieder des Versicherungsgerichts schriftlich eröffnet.
i  Die Revision von Entscheiden wegen Entdeckung neuer Tatsachen oder Beweismittel oder wegen Einwirkung durch Verbrechen oder Vergehen muss gewährleistet sein.
LPGA (dans sa teneur en vigueur jusqu'au
31 décembre 2020, applicable conformément à l'art. 83
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 83 Änderung bisherigen Rechts - 1 Die im Anhang aufgeführten Artikel werden aufgehoben oder geändert.
1    Die im Anhang aufgeführten Artikel werden aufgehoben oder geändert.
2    Die Bundesversammlung kann vor Inkrafttreten dieses Gesetzes auf dem Verordnungsweg den Anhang ändern, um diesen an Änderungen anzupassen, die in den betroffenen Gesetzen vorgenommen wurden und seit der Verabschiedung dieses Gesetzes in Kraft getreten sind.
LPGA), la procédure de recours en matière de contestations portant sur l'octroi ou le refus de prestations de l'assurance-invalidité devant le tribunal cantonal des assurances est soumise à des frais de justice ; le montant des frais est fixé en fonction de la charge liée à la procédure, indépendamment de la valeur litigieuse, et doit se situer entre 200 et 1'000 fr. (cf. art. 69 al. 1bis
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
1    In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
a  Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle;
b  Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.416
1bis    Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.417 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.418
2    Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG419 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.420
3    Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005421 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.422
LAI). En l'espèce, compte tenu de l'ampleur de la procédure, les frais de justice doivent être arrêtés à 400 fr. et être mis à la charge de la recourante, qui succombe (cf. art. 69 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
1    In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
a  Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle;
b  Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.416
1bis    Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.417 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.418
2    Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG419 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.420
3    Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005421 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.422
LAI ; art. 49 al. 1
SR 831.20 Bundesgesetz vom 19. Juni 1959 über die Invalidenversicherung (IVG)
IVG Art. 69 Besonderheiten der Rechtspflege - 1 In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
1    In Abweichung von den Artikeln 52 und 58 ATSG414 sind die nachstehenden Verfügungen wie folgt anfechtbar:
a  Verfügungen der kantonalen IV-Stellen: direkt vor dem Versicherungsgericht am Ort der IV-Stelle;
b  Verfügungen der IV-Stelle für Versicherte im Ausland: direkt beim Bundesverwaltungsgericht.416
1bis    Das Beschwerdeverfahren bei Streitigkeiten über IV-Leistungen vor dem kantonalen Versicherungsgericht ist kostenpflichtig.417 Die Kosten werden nach dem Verfahrensaufwand und unabhängig vom Streitwert im Rahmen von 200-1000 Franken festgelegt.418
2    Absatz 1bis sowie Artikel 85bis Absatz 3 AHVG419 gelten sinngemäss für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht.420
3    Gegen Entscheide der kantonalen Schiedsgerichte nach Artikel 27quinquies kann nach Massgabe des Bundesgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005421 beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden.422
LPA-VD).

c) Enfin, il n'y a pas lieu d'allouer de dépens, la recourante n'obtenant pas
gain de cause (art. 61 let. g
SR 830.1 Bundesgesetz vom 6. Oktober 2000 über den Allgemeinen Teil des Sozialversicherungsrechts (ATSG)
ATSG Art. 61 Verfahrensregeln - Das Verfahren vor dem kantonalen Versicherungsgericht bestimmt sich unter Vorbehalt von Artikel 1 Absatz 3 des Verwaltungsverfahrensgesetzes vom 20. Dezember 196846 nach kantonalem Recht. Es hat folgenden Anforderungen zu genügen:
a  Das Verfahren muss einfach, rasch und in der Regel öffentlich sein.
b  Die Beschwerde muss eine gedrängte Darstellung des Sachverhaltes, ein Rechtsbegehren und eine kurze Begründung enthalten. Genügt sie diesen Anforderungen nicht, so setzt das Versicherungsgericht der Beschwerde führenden Person eine angemessene Frist zur Verbesserung und verbindet damit die Androhung, dass sonst auf die Beschwerde nicht eingetreten wird.
c  Das Versicherungsgericht stellt unter Mitwirkung der Parteien die für den Entscheid erheblichen Tatsachen fest; es erhebt die notwendigen Beweise und ist in der Beweiswürdigung frei.
d  Das Versicherungsgericht ist an die Begehren der Parteien nicht gebunden. Es kann eine Verfügung oder einen Einspracheentscheid zu Ungunsten der Beschwerde führenden Person ändern oder dieser mehr zusprechen, als sie verlangt hat, wobei den Parteien vorher Gelegenheit zur Stellungnahme sowie zum Rückzug der Beschwerde zu geben ist.
e  Rechtfertigen es die Umstände, so können die Parteien zur Verhandlung vorgeladen werden.
f  Das Recht, sich verbeiständen zu lassen, muss gewährleistet sein. Wo die Verhältnisse es rechtfertigen, wird der Beschwerde führenden Person ein unentgeltlicher Rechtsbeistand bewilligt.
fbis  Bei Streitigkeiten über Leistungen ist das Verfahren kostenpflichtig, wenn dies im jeweiligen Einzelgesetz vorgesehen ist; sieht das Einzelgesetz keine Kostenpflicht bei solchen Streitigkeiten vor, so kann das Gericht einer Partei, die sich mutwillig oder leichtsinnig verhält, Gerichtskosten auferlegen.
g  Die obsiegende Beschwerde führende Person hat Anspruch auf Ersatz der Parteikosten. Diese werden vom Versicherungsgericht festgesetzt und ohne Rücksicht auf den Streitwert nach der Bedeutung der Streitsache und nach der Schwierigkeit des Prozesses bemessen.
h  Die Entscheide werden, versehen mit einer Begründung und einer Rechtsmittelbelehrung sowie mit den Namen der Mitglieder des Versicherungsgerichts schriftlich eröffnet.
i  Die Revision von Entscheiden wegen Entdeckung neuer Tatsachen oder Beweismittel oder wegen Einwirkung durch Verbrechen oder Vergehen muss gewährleistet sein.
LPGA et 55 al. 1 LPA-VD).

Par ces motifs,

la Cour des assurances sociales

prononce :

I. Le recours est rejeté.

II. La décision rendue le 14 février 2020 par l'Office de l'assurance-
invalidité pour le canton de Vaud est confirmée.

III. Les frais judiciaires, par 400 fr. (quatre cents francs), sont mis à la
charge de V.________.

IV. Il n'est pas alloué de dépens.

La présidente : Le greffier :

Du

L'arrêt qui précède, dont la rédaction a été approuvée à huis clos, est notifié à :

- Me Corinne Monnard Séchaud (pour V.________),

- Office de l'assurance-invalidité pour le canton de Vaud,

- Office Fédéral des Assurances Sociales (OFAS),

par l'envoi de photocopies.

Le présent arrêt peut faire l'objet d'un recours en matière de droit public devant le Tribunal fédéral au sens des art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden:
a  gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts;
b  gegen kantonale Erlasse;
c  betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen.
LTF (loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral ; RS 173.110), cas échéant d'un recours constitutionnel subsidiaire au sens des art. 113 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 113 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Verfassungsbeschwerden gegen Entscheide letzter kantonaler Instanzen, soweit keine Beschwerde nach den Artikeln 72-89 zulässig ist.
LTF. Ces recours doivent être déposés devant le Tribunal fédéral (Schweizerhofquai 6, 6004 Lucerne) dans les trente jours qui suivent la présente notification (art. 100 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz
BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen.
1    Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen.
2    Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage:
a  bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen;
b  bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen;
c  bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198089 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198090 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung;
d  bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195492.
3    Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage:
a  bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung;
b  bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen.
4    Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage.
5    Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann.
6    ...93
7    Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
LTF).

Le greffier :
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : AR-2021-114
Date : 29. Januar 2021
Publié : 01. März 2021
Source : VD-Kantonsgericht
Statut : Publiziert als AR-2021-114
Domaine : Sozialversicherungsgericht
Objet : Cour des assurances sociales


Répertoire des lois
LAI: 1 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 1 - 1 Les dispositions de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)6 s'appliquent à l'AI (art. 1a à 26bis et 28 à 70), à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA.7
1    Les dispositions de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)6 s'appliquent à l'AI (art. 1a à 26bis et 28 à 70), à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA.7
2    Les art. 32 et 33 LPGA s'appliquent également à l'encouragement de l'aide aux invalides (art. 71 à 76).
4 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45
1    L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45
2    L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46
8 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 8 Principe - 1 Les assurés invalides ou menacés d'une invalidité (art. 8 LPGA77) ont droit à des mesures de réadaptation pour autant:
1    Les assurés invalides ou menacés d'une invalidité (art. 8 LPGA77) ont droit à des mesures de réadaptation pour autant:
a  que ces mesures soient nécessaires et de nature à rétablir, maintenir ou améliorer leur capacité de gain ou leur capacité d'accomplir leurs travaux habituels;
b  que les conditions d'octroi des différentes mesures soient remplies.78
1bis    Le droit aux mesures de réadaptation n'est pas lié à l'exercice d'une activité lucrative préalable. La détermination des mesures tient notamment compte:
a  de l'âge de l'assuré;
b  de son niveau de développement;
c  de ses aptitudes, et
d  de la durée probable de la vie active.79
1ter    En cas d'interruption d'une mesure de réadaptation, l'octroi de la même mesure ou d'une autre mesure de réadaptation est examiné à nouveau conformément aux al. 1 et 1bis.80
2    Les assurés ont droit aux prestations prévues aux art. 13 et 21, quelles que soient les possibilités de réadaptation à la vie professionnelle ou à l'accomplissement de leurs travaux habituels.81
2bis    Les assurés ont droit aux prestations prévues à l'art. 16, al. 3, let. b, que les mesures de réadaptation soient nécessaires ou non pour maintenir ou améliorer leur capacité de gain ou leur capacité d'accomplir leurs travaux habituels.82
3    Les mesures de réadaptation comprennent:
a  des mesures médicales;
abis  l'octroi de conseils et d'un suivi;
ater  des mesures de réinsertion préparant à la réadaptation professionnelle;
b  des mesures d'ordre professionnel;
c  ...
d  l'octroi de moyens auxiliaires;
e  ...
4    ...88
28 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
1    L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
a  sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles;
b  il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable;
c  au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins.
1bis    Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205
2    ...206
69
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 69 Particularités du contentieux - 1 En dérogation aux art. 52 et 58 LPGA422,
1    En dérogation aux art. 52 et 58 LPGA422,
a  les décisions des offices AI cantonaux peuvent directement faire l'objet d'un recours devant le tribunal des assurances du domicile de l'office concerné;
b  les décisions de l'office AI pour les assurés résidant à l'étranger peuvent directement faire l'objet d'un recours devant le Tribunal administratif fédéral.424
1bis    La procédure de recours en matière de contestations portant sur des prestations de l'AI devant le tribunal cantonal des assurances est soumise à des frais judiciaires.425 Le montant des frais est fixé en fonction de la charge liée à la procédure, indépendamment de la valeur litigieuse, et doit se situer entre 200 et 1000 francs.426
2    L'al. 1bis et l'art. 85bis, al. 3, LAVS427 s'appliquent par analogie à la procédure devant le Tribunal administratif fédéral.428
3    Les jugements des tribunaux arbitraux cantonaux rendus en vertu de l'art. 27quinquies peuvent faire l'objet d'un recours auprès du Tribunal fédéral, conformément à la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral429.430
LPA: 49  93
LPGA: 6 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 6 Incapacité de travail - Est réputée incapacité de travail toute perte, totale ou partielle, de l'aptitude de l'assuré à accomplir dans sa profession ou son domaine d'activité le travail qui peut raisonnablement être exigé de lui, si cette perte résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique.9 En cas d'incapacité de travail de longue durée, l'activité qui peut être exigée de lui peut aussi relever d'une autre profession ou d'un autre domaine d'activité.
7 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 7 Incapacité de gain - 1 Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
1    Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
2    Seules les conséquences de l'atteinte à la santé sont prises en compte pour juger de la présence d'une incapacité de gain. De plus, il n'y a incapacité de gain que si celle-ci n'est pas objectivement surmontable.12
17 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
1    La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
a  subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou
b  atteint 100 %.19
2    De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement.
56 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 56 Droit de recours - 1 Les décisions sur opposition et celles contre lesquelles la voie de l'opposition n'est pas ouverte sont sujettes à recours.
1    Les décisions sur opposition et celles contre lesquelles la voie de l'opposition n'est pas ouverte sont sujettes à recours.
2    Le recours peut aussi être formé lorsque l'assureur, malgré la demande de l'intéressé, ne rend pas de décision ou de décision sur opposition.
60 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 60 Délai de recours - 1 Le recours doit être déposé dans les trente jours suivant la notification de la décision sujette à recours.
1    Le recours doit être déposé dans les trente jours suivant la notification de la décision sujette à recours.
2    Les art. 38 à 41 sont applicables par analogie.
61 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 61 Procédure - Sous réserve de l'art. 1, al. 3, de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative48, la procédure devant le tribunal cantonal des assurances est réglée par le droit cantonal. Elle doit satisfaire aux exigences suivantes:
a  elle doit être simple, rapide et en règle générale publique;
b  l'acte de recours doit contenir un exposé succinct des faits et des motifs invoqués, ainsi que les conclusions; si l'acte n'est pas conforme à ces règles, le tribunal impartit un délai convenable au recourant pour combler les lacunes, en l'avertissant qu'en cas d'inobservation le recours sera écarté;
c  le tribunal établit avec la collaboration des parties les faits déterminants pour la solution du litige; il administre les preuves nécessaires et les apprécie librement;
d  le tribunal n'est pas lié par les conclusions des parties; il peut réformer, au détriment du recourant, la décision attaquée ou accorder plus que le recourant n'avait demandé; il doit cependant donner aux parties l'occasion de se prononcer ou de retirer le recours;
e  si les circonstances le justifient, les parties peuvent être convoquées aux débats;
f  le droit de se faire assister par un conseil doit être garanti; lorsque les circonstances le justifient, l'assistance judiciaire gratuite est accordée au recourant;
fbis  pour les litiges en matière de prestations, la procédure est soumise à des frais judiciaires si la loi spéciale le prévoit; si la loi spéciale ne prévoit pas de frais judiciaires pour de tels litiges, le tribunal peut en mettre à la charge de la partie qui agit de manière téméraire ou fait preuve de légèreté;
g  le recourant qui obtient gain de cause a droit au remboursement de ses frais et dépens dans la mesure fixée par le tribunal; leur montant est déterminé sans égard à la valeur litigieuse d'après l'importance et la complexité du litige;
h  les jugements contiennent les motifs retenus, l'indication des voies de recours ainsi que les noms des membres du tribunal et sont notifiés par écrit;
i  les jugements sont soumis à révision si des faits ou des moyens de preuve nouveaux sont découverts ou si un crime ou un délit a influencé le jugement.
83
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 83 Modification du droit en vigueur - 1 Les articles figurant en annexe sont abrogés ou modifiés.
1    Les articles figurant en annexe sont abrogés ou modifiés.
2    Avant l'entrée en vigueur de la présente loi, l'Assemblée fédérale peut, par voie d'ordonnance, modifier l'annexe afin de l'adapter aux modifications qui auraient été apportées aux lois concernées et qui seraient entrées en vigueur depuis l'adoption de la présente loi.
LTF: 82 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 82 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours:
a  contre les décisions rendues dans des causes de droit public;
b  contre les actes normatifs cantonaux;
c  qui concernent le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et votations populaires.
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
113
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 113 Principe - Le Tribunal fédéral connaît des recours constitutionnels contre les décisions des autorités cantonales de dernière instance qui ne peuvent faire l'objet d'aucun recours selon les art. 72 à 89.
RAI: 88a
SR 831.201 Règlement du 17 janvier 1961 sur l'assurance-invalidité (RAI)
RAI Art. 88a Modification du droit - 1 Si la capacité de gain ou la capacité d'accomplir les travaux habituels de l'assuré s'améliore ou que son impotence ou encore le besoin de soins ou le besoin d'aide découlant de son invalidité s'atténue, ce changement n'est déterminant pour la suppression de tout ou partie du droit aux prestations qu'à partir du moment où on peut s'attendre à ce que l'amélioration constatée se maintienne durant une assez longue période. Il en va de même lorsqu'un tel changement déterminant a duré trois mois déjà, sans interruption notable et sans qu'une complication prochaine soit à craindre.
1    Si la capacité de gain ou la capacité d'accomplir les travaux habituels de l'assuré s'améliore ou que son impotence ou encore le besoin de soins ou le besoin d'aide découlant de son invalidité s'atténue, ce changement n'est déterminant pour la suppression de tout ou partie du droit aux prestations qu'à partir du moment où on peut s'attendre à ce que l'amélioration constatée se maintienne durant une assez longue période. Il en va de même lorsqu'un tel changement déterminant a duré trois mois déjà, sans interruption notable et sans qu'une complication prochaine soit à craindre.
2    Si la capacité de gain de l'assuré ou sa capacité d'accomplir les travaux habituels se dégrade, ou si son impotence ou encore le besoin de soins ou le besoin d'aide découlant de son invalidité s'aggrave, ce changement est déterminant pour l'accroissement du droit aux prestations dès qu'il a duré trois mois sans interruption notable. L'art. 29bis est toutefois applicable par analogie.
Répertoire ATF
125-V-351 • 125-V-413 • 127-V-294 • 130-II-425 • 130-V-343 • 131-V-164 • 132-V-93 • 133-V-545 • 134-I-140 • 134-V-231 • 134-V-418 • 140-I-285 • 141-V-281 • 141-V-9 • 143-V-409 • 143-V-418 • 144-II-427
Weitere Urteile ab 2000
8C_160/2016 • 8C_302/2011 • 8C_75/2017 • 8C_862/2008 • 9C_107/2017 • 9C_298/2020 • 9C_441/2008 • 9C_537/2011 • 9C_678/2011 • 9C_830/2007
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
incapacité de travail • mois • soie • tribunal fédéral • rapport médical • physique • atteinte à la santé • vaud • rente entière • conditions de travail • assurance sociale • communication • vue • greffier • tribunal cantonal • calcul • incapacité de gain • décision • surmenage • prolongation
... Les montrer tous