S. 52 / Nr. 10 Obligationenrecht (d)

BGE 72 II 52

10. Urteil der I. Zivilabteilung vom 19. Januar 1946 i. S. Werner gegen
Schoch.


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Regeste:
Art. 43 b2. des rev.OG.
Rechtsöffnungsstreitigkeiten sind nicht Zivilrechtsstreitigkeiten, auch dann
nicht, wenn vorfrageweise materielles Recht zu prüfen ist. Gegen Entscheide im
Rechtsöffnungsverfahren ist die Berufung an das Bundesgericht nicht zulässig.
Art. 43 ss OJ rev.
Les contestations en matière de mainlevée ne sont pas des contestations
civiles, même lorsqu'une question de fond doit être examinée à titre
préjudiciel. Le recours en réforme n'est pas ouvert contre des décisions
rendues en procédure de mainlevée.
Art. 43 e seg. OGF riv.
Le contestazioni in materia di rigetto dell'opposizione non sono contestazioni
civili, anche se una questione di merito dev'essere esaminata a titolo
pregiudiziale. Il ricorso per riforma non è ammissibile contro le decisioni
pronunciate nella procedura di rigetto dell'opposizione.

A. - Durch Urteil des Bezirksgerichtes St. Gallen vom 22. Juni 1917 wurde die
Ehe der Parteien geschieden, das 1912 geborene Töchterchen Nelly der Klägerin
zugesprochen und der Beklagte verhalten, für das Kind bis zum zurückgelegten
18. Altersjahr monatliche Unterhaltsbeiträge von Fr. 100.­zu bezahlen sowie
der Klägerin das Frauengut im Betrage von Fr. 15,000.­ zurückzuerstatten. Der
Beklagte hatte bereits damals Wohnsitz in Cincinnati. Er kam in der Folge
seinen Verpflichtungen nicht nach. Als ihm durch den Tod seiner Mutter in der
Schweiz Vermögen anfiel, erwirkte die Klägerin einen Arrest und leitete
Betreibung ein für Fr. 15,400.­ mit Zins zu 5% ab 22. Dezember 1943, Fr.
15,464.10 ohne Zins, Fr. 15,000. - mit Zins zu 5% ab 22. Dezember 1943 und Fr.
19,875. - ohne Zins. Gegen den Rechtsvorschlag des Beklagten verlangte sie
definitive Rechtsöffnung. Diese wurde vom

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Einzelrichter des Bezirksgerichtes Zürich mit Verfügung vom 27. April 1945 für
die erstgenannten drei Forderungen bewilligt. Beide Parteien erhoben
Nichtigkeitsbeschwerde. Das Obergericht des Kantons Zürich hiess diejenige der
Klägerin gut und gewährte mit Beschluss vom 30. August 1945 die definitive
Rechtsöffnung auch für die vierte (nur noch in reduziertem Umfange geltend
gemachte) Forderung. Vor beiden Instanzen hatte der Beklagte u. a. die
Verjährung aller Ansprüche behauptet, ohne mit dieser Einrede durchzudringen.
B. - Gegen den Entscheid des Obergerichtes erklärte der Beklagte die Berufung
an das Bundesgericht. Ausserdem reichte er eine Nichtigkeitsbeschwerde beim
Kassationsgericht des Kantons Zürich ein. Diese wurde durch Urteil vom 3.
Dezember 1945 abgewiesen. Mit der vorliegenden Berufung beantragt der Beklagte
die gänzliche Abweisung des Rechtsöffnungsbegehrens.
Das Bundesgericht zieht in Erwägung:
Die Berufung richtet sich gegen den Rechtsöffnungsbeschluss einer kantonalen
Oberinstanz. Ihre Zulässigkeit bezeichnet der Beklagte selbst als zweifelhaft.
Er macht aber geltend, das rev. OG enthalte den durch die Gerichtspraxis
völlig geklärten Begriff des Haupturteils gemäss Art. 58 des alten OG nicht
mehr.
Ob zwischen dem Begriff des «Haupturteils» nach altem Verfahrensrecht und
demjenigen des «Endurteils» in Art. 48 des rev. OG ein Unterschied im Sinne
einer Erweiterung der bundesgerichtlichen Zuständigkeit besteht, kann
dahingestellt bleiben. Jedenfalls ist auch nach dem geltenden OG (Art. 43 ff.)
die Möglichkeit einer Berufung an das Bundesgericht nur in
Zivilrechtsstreitigkeiten gegeben. Der Beklagte bringt vor, der Ausgang der
kantonalen Verfahren sei wesentlich durch die Auslegung von Art. 134 Ziff. 6
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 134 - 1 La prescription ne court point et, si elle avait commencé à courir, elle est suspendue:
1    La prescription ne court point et, si elle avait commencé à courir, elle est suspendue:
1  à l'égard des créances des enfants contre leurs père et mère, jusqu'à la majorité des enfants;
2  à l'égard des créances de la personne incapable de discernement contre le mandataire pour cause d'inaptitude pendant la durée de validité du mandat;
3  à l'égard des créances des époux l'un contre l'autre, pendant le mariage;
3bis  à l'égard des créances des partenaires enregistrés l'un contre l'autre, pendant le partenariat;
4  à l'égard des créances des travailleurs contre l'employeur, lorsqu'ils vivent dans son ménage, pendant la durée des rapports de travail;
5  tant que le débiteur est usufruitier de la créance;
6  tant qu'il est impossible, pour des raisons objectives, de faire valoir la créance devant un tribunal;
7  à l'égard des créances et dettes de la succession, pendant l'inventaire;
8  pendant les discussions en vue d'une transaction, pendant une médiation ou pendant toute autre procédure extrajudiciaire visant la résolution d'un litige, si les parties en sont convenues par écrit.
2    La prescription commence à courir, ou reprend son cours, dès l'expiration du jour où cessent les causes qui la suspendent.
3    Sont réservées les dispositions spéciales de la loi sur la poursuite et la faillite.

OR bestimmt worden. Angesichts dieses Umstandes sei die Auseinandersetzung
wohl als Zivilrechtsstreitigkeit anzusprechen. Allein der Entscheid über

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die Gewährung oder Verweigerung der definitiven wie der provisorischen
Rechtsöffnung ist reines Exekutionserkenntnis selbst dann, wenn vorfrageweise
materiellrechtliche Gesichtspunkte zu berücksichtigen sind. Auch im letzteren
Fall befindet der Rechtsöffnungsrichter nicht über den Bestand der in
Betreibung gesetzten Forderung, sondern lediglich über deren
Vollstreckbarkeit. Rechtsöffnungsstreitigkeiten gelten nach der Praxis nicht
als Zivilsachen (BGE 57 I 300, 56 I 539, 42 II 529). In dieser Hinsicht bringt
das rev. OG keine Neuerungen.
Die Berufung erweist sich somit als unzulässig. Sie ist in Anwendung von Art.
60 Abs. 1 lit. a
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 134 - 1 La prescription ne court point et, si elle avait commencé à courir, elle est suspendue:
1    La prescription ne court point et, si elle avait commencé à courir, elle est suspendue:
1  à l'égard des créances des enfants contre leurs père et mère, jusqu'à la majorité des enfants;
2  à l'égard des créances de la personne incapable de discernement contre le mandataire pour cause d'inaptitude pendant la durée de validité du mandat;
3  à l'égard des créances des époux l'un contre l'autre, pendant le mariage;
3bis  à l'égard des créances des partenaires enregistrés l'un contre l'autre, pendant le partenariat;
4  à l'égard des créances des travailleurs contre l'employeur, lorsqu'ils vivent dans son ménage, pendant la durée des rapports de travail;
5  tant que le débiteur est usufruitier de la créance;
6  tant qu'il est impossible, pour des raisons objectives, de faire valoir la créance devant un tribunal;
7  à l'égard des créances et dettes de la succession, pendant l'inventaire;
8  pendant les discussions en vue d'une transaction, pendant une médiation ou pendant toute autre procédure extrajudiciaire visant la résolution d'un litige, si les parties en sont convenues par écrit.
2    La prescription commence à courir, ou reprend son cours, dès l'expiration du jour où cessent les causes qui la suspendent.
3    Sont réservées les dispositions spéciales de la loi sur la poursuite et la faillite.
OG sofort von der Hand zu weisen.
Demnach erkennt das Bundesgericht:
Auf die Berufung wird nicht eingetreten.
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 72 II 52
Date : 01 janvier 1946
Publié : 19 janvier 1946
Source : Tribunal fédéral
Statut : 72 II 52
Domaine : ATF - Droit civil
Objet : Art. 43 b2. des rev.OG.Rechtsöffnungsstreitigkeiten sind nicht Zivilrechtsstreitigkeiten, auch dann...


Répertoire des lois
CO: 134
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 134 - 1 La prescription ne court point et, si elle avait commencé à courir, elle est suspendue:
1    La prescription ne court point et, si elle avait commencé à courir, elle est suspendue:
1  à l'égard des créances des enfants contre leurs père et mère, jusqu'à la majorité des enfants;
2  à l'égard des créances de la personne incapable de discernement contre le mandataire pour cause d'inaptitude pendant la durée de validité du mandat;
3  à l'égard des créances des époux l'un contre l'autre, pendant le mariage;
3bis  à l'égard des créances des partenaires enregistrés l'un contre l'autre, pendant le partenariat;
4  à l'égard des créances des travailleurs contre l'employeur, lorsqu'ils vivent dans son ménage, pendant la durée des rapports de travail;
5  tant que le débiteur est usufruitier de la créance;
6  tant qu'il est impossible, pour des raisons objectives, de faire valoir la créance devant un tribunal;
7  à l'égard des créances et dettes de la succession, pendant l'inventaire;
8  pendant les discussions en vue d'une transaction, pendant une médiation ou pendant toute autre procédure extrajudiciaire visant la résolution d'un litige, si les parties en sont convenues par écrit.
2    La prescription commence à courir, ou reprend son cours, dès l'expiration du jour où cessent les causes qui la suspendent.
3    Sont réservées les dispositions spéciales de la loi sur la poursuite et la faillite.
OJ: 43  48  58  60
Répertoire ATF
42-II-527 • 56-I-532 • 57-I-295 • 72-II-52
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
défendeur • tribunal fédéral • intérêt • contestation civile • décision • mainlevée définitive • tribunal cantonal • pratique judiciaire et administrative • mort • droit matériel • opposition • mainlevée provisoire • juge unique • affaire civile • mère • comportement • mois • novation • procédure cantonale • mariage