BGE-71-IV-7 - 1945-01-01 - ATF - Droit pénal et procédure penale - Art. 140 Ziff. 1, Art. 137 Ziff. 1 StGB. Veruntreuung ist auch an einer Sache möglich, welche neben...

S. 7 / Nr. 3 Strafgesetzbuch (d)

BGE 71 IV 7

3. Auszug aus dem Urteil des Kassationshofes vom 23. März 1945 i.S. Moog gegen
Staatsanwaltschaft des Kantons Zürich.

Regeste:
Art. 140 Ziff. 1 , Art. 137 Ziff. 1 StGB. Veruntreuung ist auch an einer Sache
möglich, welche neben dem Täter einem Dritten mitanvertraut ist oder über
welche der Eigentümer oder ein Dritter neben dem Täter tatsächliche Gewalt
hat. In diesen Fällen liegt nicht Diebstahl vor.
Art. 140 ch. 1, art. 137 ch. 1 CP. Il peut y avoir abus de confiance à l'égard
d'une chose qui, en même temps qu'elle a été confiée à l'auteur, l'a été à un
tiers ou sur laquelle le propriétaire ou un tiers possède, à côté de l'auteur,
la maîtrise effective.

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Art. 140 cifra 1, art. 137 cifra 1 CP. Il reato di appropriazione indebita è
possibile anche allorquando la cosa mobile sia stata affidata non solo
all'autore, ma altresì ad una terza persona, ovvero quando il proprietario o
un terzo abbiano di fatto la detenzione della cosa congiuntamente all'autore.

Aus den Erwägungen:
Eine Veruntreuung im Sinne des Art. 140 StGB begeht, wer sich eine ihm
anvertraute fremde bewegliche Sache aneignet, um sich oder einen andern damit
unrechtmässig zu bereichern, oder wer anvertrautes Gut unrechtmässig in seinem
oder eines andern Nutzen verwendet. Diese Bestimmung stellt somit im Gegensatz
zum Strafgesetzbuch für das Deutsche Reich (§ 246) und zu gewissen ehemaligen
kantonalen Strafgesetzbüchern (z. B. Zürich § 177, Bern Art. 219) nicht darauf
ab, ob sich die Sache im Besitz oder Gewahrsam des Täters befunden hat,
sondern einzig darauf, ob sie ihm anvertraut gewesen ist. Die Auffassung,
Gewahrsam sei das «physische Vermögen ausschliesslicher tatsächlicher
Herrschaftsausübung» (RGSt 5 43) oder «die Möglichkeit, mit Ausschluss anderer
auf die Sache einzuwirken, verbunden mit dem erkennbaren Willen, die eigene
Herrschaft unter Ausschluss anderer geltend zu machen,» (ZBJV 47 294) steht
daher nach eidgenössischem Recht der Annahme von Veruntreuung nicht im Wege,
wenn die tatsächliche Herrschaft über die Sache zwischen dem Täter und
Drittpersonen geteilt war, wogegen sie nach den erwähnten anderen
Rechtsordnungen in solchen Fällen die Würdigung der Tat als Unterschlagung
ausschliesst (RGSt 5 44, 52 144, 58 49; Monatsbl. f. bern. Rspr. 10 142). Art.
140 StGB verlangt nicht, dass die Sache dem Täter ausschliesslich anvertraut
worden sei. Diese Vorschrift will ihn bestraft wissen, weil er das Vertrauen
missbraucht hat, das ihm geschenkt worden ist. Ein solcher
Vertrauensmissbrauch («abus de confiance», vgl. Randtitel des französischen
Textes) aber liegt auch vor, wenn die Sache einem Dritten mitanvertraut war
oder ihr Eigentümer

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oder ein Dritter neben dem Täter tatsächliche Gewalt über sie gehabt hat.
Die tatsächliche Verfügungsmacht, welche dem Eigentümer oder einem Dritten
neben dem Täter zusteht, macht die Tat nicht zum Diebstahl. Ein solcher liegt
vor, wenn der Täter «jemandem eine fremde bewegliche Sache wegnimmt, um sich
oder einen andern damit unrechtmässig zu bereichern» (Art. 137 StGB). Der, dem
die Sache anvertraut ist, nimmt sie niemandem weg; er hat sie schon. Aber
selbst wenn man in weiter Auslegung des Art. 137 ein «Wegnehmen» auch darin
erblicken will, dass der Täter dem Dritten die tatsächliche Verfügungsmacht,
die dieser neben ihm ausübt, entzieht, darf der Täter nicht wegen Diebstahls
bestraft werden. Wie erwähnt, ist wegen des Missbrauchs des Vertrauens der
Tatbestand des Art. 140 an sich auch in diesen Fällen erfüllt, so dass Art.
137 mit dieser Bestimmung konkurrieren würde. Beide zugleich oder Art. 137
unter Ausschluss von Art. 140 anzuwenden, widerspräche aber dem Sinn des
Gesetzes. Beide Bestimmungen schützen das gleiche Rechtsgut, das fremde
Vermögen, und nur dieses. Art. 140 droht für einfache Fälle mildere Strafe an
als Art. 137, weil der Täter, dem die Sache anvertraut ist, eher in Versuchung
kommen und die Tat leichter ausführen kann als einer, der die Sache zuerst aus
dem Gewahrsam eines andern wegnehmen muss. Dieser Grund, den Veruntreuer
milder zu bestrafen als den Dieb, trifft auch zu, wenn die Tatbestände von
Art. 137 und 140 durch ein und dieselbe Tat verwirklicht werden.
Der Beschwerdeführer ist daher nicht des Diebstahls, sondern der Veruntreuung
schuldig.

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 140 - 1. Quiconque commet un vol en usant de violence à l'égard d'une personne, en la menaçant d'un danger imminent pour la vie ou l'intégrité corporelle ou en la mettant hors d'état de résister est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans.
¹	Quiconque commet un vol en usant de violence à l'égard d'une personne, en la menaçant d'un danger imminent pour la vie ou l'intégrité corporelle ou en la mettant hors d'état de résister est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans.
²	Le brigandage est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins si son auteur se munit d'une arme à feu ou d'une autre arme dangereuse pour commettre le brigandage.
³	Le brigandage est puni d'une peine privative de liberté de deux ans au moins,
⁴	L'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au moins s'il met la victime en danger de mort, lui fait subir une lésion corporelle grave ou la traite avec cruauté.

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 137 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, en tant que les conditions prévues aux art. 138 à 140 ne sont pas réalisées.
¹	Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, en tant que les conditions prévues aux art. 138 à 140 ne sont pas réalisées.
²	Si l'auteur a trouvé la chose ou si celle-ci est tombée en son pouvoir indépendamment de sa volonté,

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 140 - 1. Quiconque commet un vol en usant de violence à l'égard d'une personne, en la menaçant d'un danger imminent pour la vie ou l'intégrité corporelle ou en la mettant hors d'état de résister est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans.
¹	Quiconque commet un vol en usant de violence à l'égard d'une personne, en la menaçant d'un danger imminent pour la vie ou l'intégrité corporelle ou en la mettant hors d'état de résister est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans.
²	Le brigandage est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins si son auteur se munit d'une arme à feu ou d'une autre arme dangereuse pour commettre le brigandage.
³	Le brigandage est puni d'une peine privative de liberté de deux ans au moins,
⁴	L'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au moins s'il met la victime en danger de mort, lui fait subir une lésion corporelle grave ou la traite avec cruauté.

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 140 - 1. Quiconque commet un vol en usant de violence à l'égard d'une personne, en la menaçant d'un danger imminent pour la vie ou l'intégrité corporelle ou en la mettant hors d'état de résister est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans.
¹	Quiconque commet un vol en usant de violence à l'égard d'une personne, en la menaçant d'un danger imminent pour la vie ou l'intégrité corporelle ou en la mettant hors d'état de résister est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans.
²	Le brigandage est puni d'une peine privative de liberté d'un an au moins si son auteur se munit d'une arme à feu ou d'une autre arme dangereuse pour commettre le brigandage.
³	Le brigandage est puni d'une peine privative de liberté de deux ans au moins,
⁴	L'auteur est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au moins s'il met la victime en danger de mort, lui fait subir une lésion corporelle grave ou la traite avec cruauté.

SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937 CP Art. 137 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, en tant que les conditions prévues aux art. 138 à 140 ne sont pas réalisées.
¹	Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, s'approprie une chose mobilière appartenant à autrui est puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, en tant que les conditions prévues aux art. 138 à 140 ne sont pas réalisées.
²	Si l'auteur a trouvé la chose ou si celle-ci est tombée en son pouvoir indépendamment de sa volonté,