S. 113 / Nr. 23 Schuldbetreibungs- und Konkursrecht (d)

BGE 54 III 113

23. Entscheid vom 5. Mai 1928 i.S. Stadtmusik Solothurn.

Regeste:
Lohnpfändung SchKG Art. 93, 96.
Eine Pfändung künftigen Lohnes wird dadurch, dass der Schuldner wahrend der
Dauer der Pfändung seinen Arbeitgeber wechselt, nicht hinfällig; auch nicht,
wenn er arbeitslos wird. Doch steht dem Gläubiger im letztern Fall anheim, auf
den Fortbestand der Pfändung zu verzichten und die Ausstellung des
Verlustscheines zu verlangen (Erw. 1 und 2).
Bei Fortbestand der Pfändung leistet der Betreibungsbeamte seiner Pflicht
Genüge, wenn er bei Eintritt der Arbeitslosigkeit den Schuldner verhält, ihm
von jeder Eingehung eines neuen Dienstverhältnisses unverzüglich Kenntnis zu
geben (Erw. 2).
Art. 96
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 96 - 1 Il est interdit au débiteur, sous menace des peines prévues par la loi (art. 169 CP213), de disposer des biens saisis sans la permission du préposé. Le fonctionnaire qui procède à la saisie attire expressément son attention sur cette interdiction ainsi que sur les conséquences pénales de sa violation.214
1    Il est interdit au débiteur, sous menace des peines prévues par la loi (art. 169 CP213), de disposer des biens saisis sans la permission du préposé. Le fonctionnaire qui procède à la saisie attire expressément son attention sur cette interdiction ainsi que sur les conséquences pénales de sa violation.214
2    Sous réserve des effets de la possession acquise par les tiers de bonne foi, les actes de disposition accomplis par le débiteur sont nuls dans la mesure où ils lèsent les droits que la saisie a conférés aux créanciers.215
SchKG ist auch bei Pfändung künftigen Lohnes anwendbar (Erw. 2).
Art. 93 d 96 LP.
Saisie du salaire futur. Ne fait point tomber la saisie la circonstance que le
débiteur change d'employeur au cours de la saisie, ni même la circonstance
qu'il perd tout emploi. Dans ce dernier cas, toutefois, le créancier a la
faculté de renoncer à la saisie et d'exiger un acte de défaut de biens
(consid. 1 et 2).
Si la saisie est maintenue, le préposé satisfait à ses obligations en invitant
le débiteur, au moment où commence le chômage, à l'aviser immédiatement de
toute reprise de travail (consid. 2).
L'art. 96 LP est applicable à la saisie du salaire futur (consid. 2).

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Pignoramento di salario futuro.
Non è motivo di decadenza del pignoramento la circonstanza che, durante il
pignoramento, il debitore muta padrone o nulla guadagna. In quest'ultimo caso
tuttavia il creditore ha la facoltà di rinunciare al pignoramento e di esigere
un certificato di carenza di beni (consid. 1 et 2).
Se il pignoramento è mantenuto, l'ufficio soddisferà agli obblighi che gli
incombono invitando il debitore disoccupato a rendergli subito nota
un'eventuale ripresa del lavoro (consid. 2).
L'art. 96 LEF è applicabile anche in caso di pignoramento di futuro salario.

A. - In einer Betreibung der Stadtmusik Solothurn gegen Emil Piazzoli in
Bümpliz nahm der Betreibungsbeamte von Bern-Land, angeblich im Mai 1927, beim
Schuldner, der damals bei einem Ghielmetti in Stellung war, eine Lohnpfändung
vor. Im November 1927 erfuhr der Betreibungsbeamte, dass der
Betreibungsschuldner inzwischen seinen Dienst bei Ghielmetti aufgegeben habe.
Der Betreibungsbeamte beauftragte daher seinen Gehilfen, den neuen Arbeitgeber
des Schuldners festzustellen. Die bezüglichen Erkundigungen ergaben jedoch,
dass der Schuldner arbeitslos geworden war, weshalb der Betreibungsbeamte der
Gläubigerin am 14. Februar 1928, nach vorgenommener Abrechnung, für den noch
ungedeckten Forderungsbetrag einen Verlustschein ausstellte, auf dem er
vermerkte, dass der Schuldner seine Arbeitsstelle verlassen habe.
B. - Hiegegen beschwerte sich die Betreibungsgläubigerin bei der kantonalen
Aufsichtsbehörde, indem sie geltend machte, dass eine Lohnpfändung von
Gesetzes wegen während der Dauer eines Jahres laufe und infolgedessen vor
Ablauf dieser Frist kein Verlustschein ausgestellt werden dürfe. Mit einer
Nachtragseingabe vom 15. März 1928 teilte die Beschwerdeführerin der
kantonalen Aufsichtsbehörde noch mit, dass der Betreibungsschuldner seit
anfangs März 1928 wieder regelmässig arbeite bei einem Stundenlohn von 1 Fr.
65 Cts.
C. - Mit Urteil vom 16. März 1928 hat die kantonale Aufsichtsbehörde die
Beschwerde abgewiesen.

Seite: 115
D. - Hiegegen hat die Beschwerdeführerin den Rekurs an das Bundesgericht
erklärt.
Die Schuldbetreibungs- und Konkurskammer zieht in Erwägung:
1.- In bewusster Abweichung vom Grundsatze, dass blosse Anwartschaften - da
ihnen der Charakter eines Vermögensobjektes fehlt - nicht Gegenstand der
Zwangsvollstreckung sein können (vgl. BGE 23 S. 1922 Erw. 7), hat die schon
vom Bundesrat eingeführte und durch das Bundesgericht weiterverfolgte Praxis
bei der Lohnpfändung, mit Rücksicht auf die Kreditfähigkeit des betr.
Schuldners, sowie aus praktischen Gründen (um zu vermeiden, dass nach jedem
Fälligwerden eines Lohnanspruches eine neue Pfändung vorgenommen werden muss),
auch die Pfändung zukünftigen Lohnes, unter zeitlicher Beschränkung auf ein
Jahr, für zulässig erachtet (vgl. statt vieler Archiv 3 S. 134 ff.; BGE 23 S.
1945 f. Erw. 2). Dabei handelt es sich nicht nur um denjenigen Lohn, den der
Schuldner bei dem Arbeitgeber verdient, bei dem er im Momente des
Pfändungsvollzuges in Stellung war, d.h. die Pfändung wird dadurch, dass der
Schuldner während der Dauer der bestehenden Lohnpfändung seinen Arbeitgeber
wechselt, nicht ohne weiteres hinfällig, sondern geht auf die dem Schuldner
dem neuen Arbeitgeber gegenüber zustehenden Lohnansprüche über. Infolgedessen
hat der Betreibungsbeamte, wenn er von einem solchen Wechsel erfährt, dem
neuen Arbeitgeber von Amtes wegen oder sonst auf Verlangen des Gläubigers von
der Pfändung Mitteilung zu machen (vgl. BGE 35 I S. 823 f. Erw. 2 = Sep.-Ausg
12 S. 296 Erw. 2; JAEGER, Kommentar zu Art. 93
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 93 - 1 Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
1    Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
2    Ces revenus peuvent être saisis pour un an au plus à compter de l'exécution de la saisie. Si plusieurs créanciers participent à la saisie, le délai court à compter du jour de l'exécution de la première saisie effectuée à la requête d'un créancier de la série en cause (art. 110 et 111).
3    Si, durant ce délai, l'office a connaissance d'une modification déterminante pour le montant de la saisie, il adapte l'ampleur de la saisie aux nouvelles circonstances.
SchKG Note 1 B S. 277; C.
JENNY, Die Lohnpfändung, Zürcher Dissertation 1912 S. 127 f.; a. A. REICHEL,
Kommentar zu Art. 93
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 93 - 1 Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
1    Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
2    Ces revenus peuvent être saisis pour un an au plus à compter de l'exécution de la saisie. Si plusieurs créanciers participent à la saisie, le délai court à compter du jour de l'exécution de la première saisie effectuée à la requête d'un créancier de la série en cause (art. 110 et 111).
3    Si, durant ce délai, l'office a connaissance d'une modification déterminante pour le montant de la saisie, il adapte l'ampleur de la saisie aux nouvelles circonstances.
SchKG Note 1 S. 112).
2.- Es fragt sich nun aber, ob dieser Grundsatz, wonach durch den Wechsel des
Arbeitgebers die auf die Dauer eines Jahres vorgenommene Lohnpfändung nicht

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dahinfällt, auch dann anwendbar sei, wenn der Schuldner nach Aufgabe des
bisherigen Dienstverhältnisses nicht sofort in eine neue Stellung tritt,
sondern ohne Beschäftigung und daher arbeitslos wird. Das erscheint dann nicht
zweifelhaft, wenn der Schuldner schon im Momente, da er das bisherige
Vertragsverhältnis löst, mit Bestimmtheit auf eine neue Anstellung rechnen
kann, sodass die Beschäftigungs- und Verdienstlosigkeit in einer schon von
vorneherein erkennbaren Weise nur einen vorübergehenden Charakter tragt.
Schwieriger dagegen gestaltet sich die Frage, wenn der Schuldner ohne
bestimmte Aussicht auf neuen Verdienst arbeitslos wird. Nachdem der
Arbeitgeberwechsel nicht den Untergang einer bestehenden Lohnpfändung bewirkt,
und da ja in der Regel bei jeder Pfändung zukünftigen Lohnes nicht zum voraus
feststeht, ob dieser vom Schuldner überhaupt verdient werde, kann in der
blossen Tatsache der beim Eintritt von Arbeitslosigkeit über die zukünftigen
Arbeitsverhältnisse und damit über die Verdienstmöglichkeit bestehenden
Ungewissheit kein Hinderungsgrund für den Weiterbestand einer solchen Pfändung
erblickt werden. Dagegen erscheint es zweifelhaft, ob der betr. Gläubiger
überhaupt ein Interesse am Weiterbestand einer solchen Pfändung besitze. Im
Momente, wo die Arbeitslosigkeit des Schuldners eintritt, steht ja in solchen
Fallen nicht fest, ob diese sich über die ganze von der für die Lohnpfändung
massgebenden Jahresfrist noch restierenden Zeitdauer erstrecken werde. Ist
dies nicht der Fall, dann hat der Gläubiger, wenn die Pfändung mit dem
Eintritt der Arbeitslosigkeit dahinfiel und ihm ein Verlustschein ausgestellt
wurde, den Nachteil, dass er für den neuen Lohn eine neue Pfändung verlangen
muss, an der auch andere Gläubiger teilnehmen können. (Dass eine solche Lösung
zu unlauteren Machenschaften seitens des Schuldners zu Gunsten derartiger
dritter Gläubiger geeignet wäre, kann nicht bezweifelt werden). Dauert jedoch
die Arbeitslosigkeit länger und erlischt die

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Pfändung erst mit Ablauf der Jahresfrist, dann kann dem Gläubiger auch erst in
diesem Zeitpunkte der Verlustschein ausgestellt werden, was zur Folge hat,
dass er auch erst von diesem Zeitpunkte an die ihm durch die Ausstellung des
Verlustscheines gemäss Art. 149 Abs. 2
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 149 - 1 Le créancier qui a participé à la saisie et n'a pas été désintéressé intégralement reçoit un acte de défaut de biens pour le montant impayé. Le débiteur reçoit une copie de l'acte de défaut de biens.292
1    Le créancier qui a participé à la saisie et n'a pas été désintéressé intégralement reçoit un acte de défaut de biens pour le montant impayé. Le débiteur reçoit une copie de l'acte de défaut de biens.292
1bis    L'office des poursuites délivre l'acte de défaut de biens dès que le montant de la perte est établi.293
2    Cet acte vaut comme reconnaissance de dette dans le sens de l'art. 82 et confère les droits mentionnés aux art. 271, ch. 5, et 285.
3    Le créancier est dispensé du commandement de payer, s'il continue la poursuite dans les six mois de la réception de l'acte de défaut de biens.
4    Il ne peut réclamer au débiteur des intérêts pour la créance constatée par acte de défaut de biens. Les cautions, coobligés ou autres garants qui ont dû en payer depuis ne peuvent en exiger le remboursement.
5    ...294
SchKG zustehenden Rechte auszuüben
vermag. Unter diesen Umständen erblickt das Bundesgericht die gerechteste
Lösung darin, dass der Eintritt von Arbeitslosigkeit des Schuldners während
der Dauer einer bestehenden Lohnpfändung zwar grundsätzlich nicht den
Untergang dieser Pfändung bewirkt, dass aber in einem solchen Falle dem betr.
Gläubiger das Recht zuerkannt wird, bei Eintritt der Arbeitslosigkeit oder in
einem beliebigen späteren Zeitpunkte (solange die Arbeitslosigkeit dauert) -
im Hinblick darauf, dass eine genaue Bestimmung des Pfändungsobjektes zur Zeit
ausgeschlossen erscheint und über die Möglichkeit seiner Realisierung
überhaupt völlige Ungewissheit herrscht - auf den Fortbestand dieser Pfändung
zu verzichten und die Ausstellung eines Verlustscheines zu verlangen. Die
Anerkennung des Fortbestandes derartiger Pfändungen erscheint insbesondere
gegenüber solchen Schuldnern gerechtfertigt, die Berufsklassen angehören, bei
denen die Arbeitslosigkeit zu gewissen Jahreszeiten beinahe die Regel bildet.
Die Vorinstanz hat allerdings noch geltend gemacht, dass, wenn man eine auf
die Dauer eines Jahres vorgenommene Lohnpfändung trotz eingetretener
Arbeitslosigkeit des Schuldners als weiterbestehend erachte, das
Betreibungsamt verpflichtet werde, die Dauer der Arbeitslosigkeit des
Schuldners zu überwachen. Eine solche Aufgabe könne aber dem Betreibungsamte
nicht zugemutet werden. Dieser Auffassung kann nicht beigetreten werden. Das
Betreibungsamt leistet seiner Pflicht Genüge, wenn es bei Eintritt der
Arbeitslosigkeit den Schuldner auffordert, ihm von jeder Eingehung eines neuen
Dienstverhältnisses unverzüglich Kenntnis zu geben. Hält ein Gläubiger diese
Massnahme nicht für ausreichend, dann

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mag er sich selber von Zeit zu Zeit über die Arbeitsverhältnisse des
Schuldners informieren. Übrigens liegt eine gewisse Garantie für den Gläubiger
auch in der Vorschrift des Art. 96
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 96 - 1 Il est interdit au débiteur, sous menace des peines prévues par la loi (art. 169 CP213), de disposer des biens saisis sans la permission du préposé. Le fonctionnaire qui procède à la saisie attire expressément son attention sur cette interdiction ainsi que sur les conséquences pénales de sa violation.214
1    Il est interdit au débiteur, sous menace des peines prévues par la loi (art. 169 CP213), de disposer des biens saisis sans la permission du préposé. Le fonctionnaire qui procède à la saisie attire expressément son attention sur cette interdiction ainsi que sur les conséquences pénales de sa violation.214
2    Sous réserve des effets de la possession acquise par les tiers de bonne foi, les actes de disposition accomplis par le débiteur sont nuls dans la mesure où ils lèsent les droits que la saisie a conférés aux créanciers.215
SchKG, die im Hinblick darauf, dass es sich
um eine antezipierte Pfändung handelt, auch auf solchen zukünftigen Lohn
anwendbar erscheint.
3.- Die vorliegend wider den Willen der Rekurrentin erfolgte Ausstellung des
Verlustscheines war somit ungültig, und es ist infolgedessen das
Betreibungsamt anzuhalten, den Schuldner zur Angabe seines neuen Arbeitgebers
aufzufordern und dem letztern von der bestehenden Pfändung mit der üblichen
Anweisung Mitteilung zu machen. Dabei sei noch zur Vermeidung von Irrtümern
darauf hingewiesen, dass, da es sich um die Aufrechterhaltung der bestehenden
und nicht um eine neue Lohnpfändung handelt, für die Frage der Dauer der
Lohnverhaftung die ursprünglich festgesetzte Jahresfrist massgebend erscheint
und dass daher der Gläubiger nicht verlangen kann, dass diese Frist in dem
Umfange, als die Verdienstlosigkeit dauerte, verlängert werde.
Demnach erkennt die Schuldbetr.- und Konkurskammer:
Der Rekurs wird gutgeheissen und demgemäss das Betreibungsamt Bern-Land
verhalten, im Sinne der in den Motiven gegebenen Weisungen zu verfahren.
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 54 III 113
Date : 01 janvier 1927
Publié : 05 mai 1928
Source : Tribunal fédéral
Statut : 54 III 113
Domaine : ATF - Droit des poursuites et de la faillite
Objet : Lohnpfändung SchKG Art. 93, 96.Eine Pfändung künftigen Lohnes wird dadurch, dass der Schuldner...


Répertoire des lois
LP: 93 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 93 - 1 Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
1    Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
2    Ces revenus peuvent être saisis pour un an au plus à compter de l'exécution de la saisie. Si plusieurs créanciers participent à la saisie, le délai court à compter du jour de l'exécution de la première saisie effectuée à la requête d'un créancier de la série en cause (art. 110 et 111).
3    Si, durant ce délai, l'office a connaissance d'une modification déterminante pour le montant de la saisie, il adapte l'ampleur de la saisie aux nouvelles circonstances.
96 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 96 - 1 Il est interdit au débiteur, sous menace des peines prévues par la loi (art. 169 CP213), de disposer des biens saisis sans la permission du préposé. Le fonctionnaire qui procède à la saisie attire expressément son attention sur cette interdiction ainsi que sur les conséquences pénales de sa violation.214
1    Il est interdit au débiteur, sous menace des peines prévues par la loi (art. 169 CP213), de disposer des biens saisis sans la permission du préposé. Le fonctionnaire qui procède à la saisie attire expressément son attention sur cette interdiction ainsi que sur les conséquences pénales de sa violation.214
2    Sous réserve des effets de la possession acquise par les tiers de bonne foi, les actes de disposition accomplis par le débiteur sont nuls dans la mesure où ils lèsent les droits que la saisie a conférés aux créanciers.215
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SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 149 - 1 Le créancier qui a participé à la saisie et n'a pas été désintéressé intégralement reçoit un acte de défaut de biens pour le montant impayé. Le débiteur reçoit une copie de l'acte de défaut de biens.292
1    Le créancier qui a participé à la saisie et n'a pas été désintéressé intégralement reçoit un acte de défaut de biens pour le montant impayé. Le débiteur reçoit une copie de l'acte de défaut de biens.292
1bis    L'office des poursuites délivre l'acte de défaut de biens dès que le montant de la perte est établi.293
2    Cet acte vaut comme reconnaissance de dette dans le sens de l'art. 82 et confère les droits mentionnés aux art. 271, ch. 5, et 285.
3    Le créancier est dispensé du commandement de payer, s'il continue la poursuite dans les six mois de la réception de l'acte de défaut de biens.
4    Il ne peut réclamer au débiteur des intérêts pour la créance constatée par acte de défaut de biens. Les cautions, coobligés ou autres garants qui ont dû en payer depuis ne peuvent en exiger le remboursement.
5    ...294
Répertoire ATF
35-I-821 • 54-III-113
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
débiteur • durée • acte de défaut de biens • employeur • préposé aux poursuites • salaire • office des poursuites • connaissance • tribunal fédéral • directive • question • délai • caractère • salaire futur • détresse • décision • obligation de renseigner • machination • expectative • exécution forcée
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