86 Schuldbetreibungs und Konkursrecht. N° 19.

d'une poursuite en réalisation dirige'e contre Darax S. A. . Constitué
par la recourante pour sa propre dette il ne pourrait se réaliser que
par une poursuite dirigée contre elle.

Au surplus, si meme il était spécifié formellement dans l'acte que le
gage est destiné à garantit le credit convert par la Banque à la société
Darax , cela ne justifierait pas la decision de l'instance cantonale. Il
en résulterait seulement que la créance de la Banque devrait etre
envisagée comme garantie, tant à l'égard du débiteur principal que de la
recourante. Il ): a lieu, en effet, d'admettre que la caution solidaire
qui fournit un gage pour assurer le payement de la dette principale
garantit du meme coup sa propre dette découlant du cautionnement.
_A la fois partie dans le contrat de gage, comme constituante du gage,
et codébitrice de la dette qu'elle declare garantir, sa situation est
celle d'un débiteur gagiste.

On ne saurait davantage, comme le fait l'instance cantonale, justifier la
décision attaquée en invoquant la clause de l'acte de cautionnement par
laquelle la reconrante a declare s'obliger à titre de caution solidaire
avec le débiteur principal, pour la garantie des engagements pris oulà
prendre par celui-cix: indépendamment de toutes autres garanties que
posséderait la Société de Banque Suisse pour tout ou partie desdits
engagements . Cette clause ne saurait s'interpréter en ce sens que la
recourante aurait par avance renoncé à se prévaloir de l'art. 41 LP et
consenti à se laisser poursuivre sur la généralité de ses biens, sans
liquidation préalable du nantissement constitué par elle pour ses propres
obligations envers la Banque. A supposer qu'une telle convention fat
valable contrairement à ce que décide l'ai-ret R0 27 1 N° 20; cf. JAEGER,
art. 41 note 2 elle ne pourrait en tout cas ètre admise qu' en vertu d'
une clause formelle et non équivoque.

Quant à l'argument que la Banque poursuivante a

Schuldbetreibungs und Konkmsrecht. N° 20. 87

fait valoir devant les instances cantonales en invoquant l'art. 496 GO,
il était fonde à l'égard des époux Morin, mais il ne l'est pas à l'ègard
de la recourante. Sans deute le créancier est libre de poursuivre la
caution solidaire avant de réaliser ses gages, lorsque ceux-ci lui ont
été fournis par le débiteur principal ou par un tiers, mais s'il est
nanti d'un gage constitue par la caution elle-' meme, cette dernière est
en droit, comme tout autre debiteur gagiste, de lui opposer l'art. 41 LP.

Si la Banque créancière est tenue de réaliser d'abord

la police d'assurance qui lui a été donnée en gage par la

recourante, avant d'introduire contre celle-ci une poursuite ordinaire,
elle ne saurait en revanche etre renvoyée à réaliser préalablement
l'hypothèque qui lui a été constituée parla société anonyme La
Clématite .

La Chambre des Poursuz'tes et des Failliies pronunce :

Le recours est admis; en eonséquence la décision attaquée est annulée
en tant qu'elle se rapporte au commandement de payer N° 10 596, lequel
est annulé.

20. Entscheid vom 18. Mai 1924 i. S. Landauer.

Arrest für eine Steuerforderung gestützt auf die Steuerverfügung einer
unteren Steuerbehörde, welche der Besteuerte an die obere Steuerbehörde
weitergezogen hat. Analoge Anwendung des A r t. 2 7 8 A b s. 3 S c h K G:
Zur Prosequierung bedarf es nicht der gerichtlichen Klage, sondern nur
der Betreibung binnen zehn Tagen nach Erledigung der Steuerstreitigkeit.

A. Am 1. November 1923 nahm das Steueramt der StadtZürich einen Arrest
gegen H. Landauer heraus für staatsund Gemeinde-, sowie Nach-si und
Strafsteuem, im Betrag von 72,856 Fr. 45 Cts. welche diesemsi-sissdurch
Verfügung der Finanzdirektion des Kantons Zürich vom 30. August 1923
auferlegt worden waren. Landauer hatte

88 Schifldbetreibungsund Konkursrecht. N° 20.

gegen die Steuerverfügung Rekurs eingelegt, welcher zur Zeit der
Arrestierung bei der Oberrekurskommis 'sion hängig war. Als er gegen die
Arrestprosequierungsbetreibung Rechtsverschlag erhob, teilte ihm das
Betreibungsamt Zürich 6 mit, es betrachte die Pendenz des von ihm bei
der Rekurskommission eingereichten Steuerrekurses als Prosequierung
des Arrestes. Darauf führte Landauer Beschwerde mit dem Antrag, die
Verfügung des Betreibungsamts sei als ungültig zu erklären und aufzuheben.

B. Durch Entscheid vom 25. März hat das Obergericht des Kantons Zürich als
kantonale Aufsichtsbehörde für Schuldbetreibung und Konkurs die Beschwerde
abgewiesen und festgestellt, dass eine Prosequierung des Arrestes bestehe.

C. Diesen Entscheid hat Landauer an das Bundesgericht weitergezogen.

Die Schuldbetreibungs und Konkurskammer zieht in Erwägung :

Dem Fiskus stehen für die Zwangsvollstreckung wegen seiner aus
öffentlichem Recht hergeleiteten Geldforderungen keine anderen
Rechtsbehelfe zu Gebot als diejenigen,welche das SchKG jedem Gläubiger
von Geldforderungen zur Verfügung stellt. Um die Aufhebung des gegen
seine Betreibung erhobenen Rechtsvorschlages zu erwirken, bedarf
er indes nicht eines gerichtlichen Urteils, sondern es genügt hiefür
gemäss Art. 80 Abs. 2
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 80 - 1 Le créancier qui est au bénéfice d'un jugement exécutoire peut requérir du juge la mainlevée définitive de l'opposition.
1    Le créancier qui est au bénéfice d'un jugement exécutoire peut requérir du juge la mainlevée définitive de l'opposition.
2    Sont assimilées à des jugements:
1  les transactions ou reconnaissances passées en justice;
2bis  les décisions des autorités administratives suisses;
3  ...
4  les décisions définitives concernant les frais de contrôle rendues par les organes de contrôle en vertu de l'art. 16, al. 1, de la loi du 17 juin 2005 sur le travail au noir158;
5  dans le domaine de la taxe sur la valeur ajoutée: les décomptes d'impôt et les notifications d'estimation entrés en force par la prescription du droit de taxation, ainsi que les notifications d'estimation entrées en force par la reconnaissance écrite par l'assujetti.
SchKG ein über die bestrittene öffentlichrechtliche
Verpflichtung ergangener Beschluss oder Entscheid der zu ihrer Beurteilung
berufenen Verwaltungsbehörde, sofern dieser nach kantonalem Recht einem
vollstreckbaren gerichtlichen Urteil gleichsteht, mindestens innerhalb
des Kantonsgebietes. sonach hängt die Zwangsvollstreckung für bestrittene
öffentlichrechtliche Forderungen doch nicht etwa von der Feststellung
ihres Bestehens durch den Zivilrichter ab, wenn dieser nicht ohnehin

Schuldbetreibungs und Konkursrecht. N° 20. 89

zuständig ist, hierüber zu entscheiden. Nach dem Ent- scheid der
Vorinstanz, der in diesem Punkt auf der Anwendung kantonalen öffentlichen
Rechts beruht und daher für das Bundesgericht ohne weiteres verbindlich
ist, kommt nun im Kanton Zürich nur der Steuerrekurskommission, eventuell
der Oberrekurskommission, nicht aber den ordentlichen Gerichten die
Kompetenz zu, materiell darüber zu entscheiden, ob eine bestrittene
Taxation der Steuerbehörde und. die auf Grund derselben geforderte
Steuer zu Recht bestehe, und müsste daher das Gericht eine Klage mit
der Streitfrage, ob die vorliegend geltend gemachte Steuerforderung
bestehe, wegen sachlicher Unzuständigkeit von der Hand weisen. Würde ein
rechtskräftiger vollstreckbarer Entscheid einer dieser Verwaltungs-bezw.
verwaltungsgerichtiichen Behörden bereits vorliegen, so hätte also
der Rekurgegner den Arrest einfach dadurch prosequieren können, dass
er binnen zehn Tagen seit Mitteilung des Rechtsverschlages dessen
Aufhebung, m. a. W. definitive Rechtsöffnung verlangte. Der Umstand,
dass der Rekursgegner den Arrest auf Grund der Verfügung einer unteren
Verwaltungsbehörde herausgenommen hat, welche der Weiterziehung an eine
obere Verwaltungsbehörde bezw. eine verwaltungsgerichtliche Behörde
unterlag und vom Rekurrenten denn auch weitergezogen worden ist, kann
nicht zur Folge haben, dass der Rekursgegner zur Prosequierung des
Arrests beim Zivilgericht Klage auf Anerkennung seiner Steuerforderung
erheben müsste, eine Klage, zu deren Beurteilung das angerufene Gericht
sachlich gar nicht zuständig wäre. Vielmehr rechtfertigt sich die analoge
Anwendung des Art. 278 Abs. 3
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 278 - 1 Celui dont les droits sont touchés par un séquestre peut former opposition auprès du juge dans les dix jours à compter de celui où il en a eu connaissance.
1    Celui dont les droits sont touchés par un séquestre peut former opposition auprès du juge dans les dix jours à compter de celui où il en a eu connaissance.
2    Le juge entend les parties et statue sans retard.
3    La décision sur opposition peut faire l'objet d'un recours au sens du CPC495. Les parties peuvent alléguer des faits nouveaux.
4    L'opposition et le recours n'empêchent pas le séquestre de produire ses effets.
SchKG, wonach der Gläubiger, der schon vor
der Bewilligung des Arrestes seine Forderung gerichtlich eingeklagt hatte,
zur Prosequierung nichts weiteres zu tun braucht als seinerzeit binnen
zehn Tagen nach Mitteilung des Urteils Betreibung anzuheben (vgl. in
ähnlichem Sinne AS 48 III S. 229 ff.). Nachdem der Rekursgegner bereits
binnen zehn

90 Schuldbetreibungs und Konkursrecht. N° 20.

Tagen seit Zustellung der Abschrift der Arresturkunde Betreibung angehoben
hat, bedarf es einer Arrestprosequierungshandlung überhaupt nicht
mehr. Vielmehr würde der Arrest nur dann, sei es ganz oder teilweise,
dahinfallen, wenn der Rekursgegner den erhobenen Steueranspruch
im Verwaltungsstreitverfahren nicht oder nur zum Teil durchzusetzen
vermöchte, oder wenn er nach Eintritt der Rechtskraft des erstrittenen
Entscheides nicht so rechtzeitig die Aufhebung des vom Rekurrenten
erhobenen Rechtsvorschlages (Rechtsöffnung) verlangen sollte, um gestützt
darauf noch innert den in Art. 88 Abs. 2
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 88 - 1 Lorsque la poursuite n'est pas suspendue par l'opposition ou par un jugement, le créancier peut requérir la continuation de la poursuite à l'expiration d'un délai de 20 jours à compter de la notification du commandement de payer.
1    Lorsque la poursuite n'est pas suspendue par l'opposition ou par un jugement, le créancier peut requérir la continuation de la poursuite à l'expiration d'un délai de 20 jours à compter de la notification du commandement de payer.
2    Ce droit se périme par un an à compter de la notification du commandement de payer. Si opposition a été formée, ce délai ne court pas entre l'introduction de la procédure judiciaire ou administrative et le jugement définitif.
3    Un reçu de la réquisition de continuer la poursuite est délivré gratuitement au créancier qui en fait la demande.
4    À la demande du créancier, une somme en valeur étrangère peut être convertie de nouveau en valeur légale suisse au cours du jour de la réquisition de continuer la poursuite.
bezw. Art. 166 Abs. 2
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 166 - 1 À l'expiration du délai de vingt jours de la notification de la commination, le créancier peut requérir du juge la déclaration de faillite. Il joint à sa demande le commandement de payer et l'acte de commination.
1    À l'expiration du délai de vingt jours de la notification de la commination, le créancier peut requérir du juge la déclaration de faillite. Il joint à sa demande le commandement de payer et l'acte de commination.
2    Le droit de requérir la faillite se périme par quinze mois à compter de la notification du commandement de payer. Si opposition a été formée, ce délai ne court pas entre l'introduction de la procédure judiciaire et le jugement définitif.333
SchKG
gesetzten Fristen das Fortsetzungsbezw. das Konkursbegehren stellen zu
können. Das vom Rekurrenten gegen diese Lösung geltend gemachte Bedenken,
sie verunmögliche ihm, Einreden zu erheben, die er nicht durch Urkunden
zu beweisen vermöge, insbesondere mit einer Schadenersatzgegenforderung.
zu verrechnen, hält nicht stich. Der Ausschluss anderer als der in Art. 81
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 81 - 1 Lorsque la poursuite est fondée sur un jugement exécutoire rendu par un tribunal ou une autorité administrative suisse, le juge ordonne la mainlevée définitive de l'opposition, à moins que l'opposant ne prouve par titre que la dette a été éteinte ou qu'il a obtenu un sursis, postérieurement au jugement, ou qu'il ne se prévale de la prescription.
3    Si le jugement a été rendu dans un autre État, l'opposant peut en outre faire valoir les moyens prévus par une convention liant cet État ou, à défaut d'une telle convention, prévus par la loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé161, à moins qu'un juge suisse n'ait déjà rendu une décision concernant ces moyens.162

SchKG vorbehaltenen Einreden folgt ohne weiteres aus der Regelung, dass
der Fiskus hinsichtlich seiner Steuerforderungen nicht der ordentlichen
Zivilgerichtsbarkeit unterworfen ist, und zudem ist die Verrechnung
gegenüber Forderungen des Gemeinwesens aus öffentlichem Recht nach
Art. 125 Ziff. 3
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 125 - Ne peuvent être éteintes par compensation contre la volonté du créancier:
1  les créances ayant pour objet soit la restitution, soit la contre-valeur d'une chose déposée, soustraite sans droit ou retenue par dol;
2  les créances dont la nature spéciale exige le paiement effectif entre les mains du créancier, telles que des aliments et le salaire absolument nécessaires à l'entretien du débiteur49 et de sa famille;
3  les créances dérivant du droit public en faveur de l'État et des communes.
OR unzulässig.

Demnach erkennt die Schuldbetr.und Konkurskammer :

Der Rekurs wird abgewiesen.

Sehnldhetreihungeund Konkursrecht. N° 21. . 91

21. Entscheid vom 13. Mai 1924 i. S. Kankursmasse Schlatter

und Jakob Schlaf-ter.

Summarisches Konkursverfahren. Das Konkursamt ist nicht befugt, auf Grund
von Abmachungen, welche der Gemeinschuldner mit einzelnen Gläubigern
zur Herbeiführung des Konkurswiderrufs getroffen hat, die Durchführung
der Verwertung abzulehnen.

A. Im Konkurse des Jakob Schlatter Brunner, der durch das Konkursamt Höngg
im summarischen Verfahren durchgeführt wird, bleibt noch eine Liegenschaft
zu verwerten. Am 12. September 1923 schloss der Gemeinschuldner mit Edwin
Gautschi, der mit einer Forderung sivon zirka 13,000 Fr. kolloziert ist,
unter Mitwirkung des Konkursbeamten einen Vergleich ab, laut welchem
Gautschi gegen Zahlung von 6000 Fr. und Überlassung eines Automobils für
seine Forderung Saldoquittung erteilen und die für den Konkurswiderruf
nötige Erklärung abgeben sollte. Als äusserster Termin für die Zahlung
der 6000 Fr. wurde der 15. Oktober 1923 festgesetzt und bestimmt, dass bei
Nichteinhaltung dieses Termins der Vergleich ohne weiteres dahinfalle. Am
23. Oktober 1923 wurden Gautschi durch das Konkursamt 4500 Fr. übermittelt
und die restlichen 1500 Fr. in Aussicht gestellt. Dieser erklärte nun
aber den Vergleich als hinfällig und verlangte die sofortige Ansetzung;
der Steigerung; die 4500 Fr. behielt er. Das Konkursamt weigerte sich
dem Verlangen nachzukommen, unter Berufung auf den Vergleich und die
Nichtrückgabe der Anzahlung durch Gautschi; auf erneute Aufforderung
erklärte es. der Gemeinschuldner betrachte den Vergleich als zu Recht
bestehend und sei mit einer Versteigerung nicht einverstanden, es werde
daher diese bis auf weiteres nicht anordnen. Darauf erhob Gautschi bei
der Aufsichtsbehörde Beschwerde mit dem Begehren, das Konkursamt sei
zur unverzüglichen Durchführung der Verwertung anzuhalten.
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 50 III 87
Date : 18 mai 1924
Publié : 31 décembre 1925
Source : Tribunal fédéral
Statut : 50 III 87
Domaine : ATF - Droit des poursuites et de la faillite
Objet : 86 Schuldbetreibungs und Konkursrecht. N° 19. d'une poursuite en réalisation dirige'e


Répertoire des lois
CO: 125
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 125 - Ne peuvent être éteintes par compensation contre la volonté du créancier:
1  les créances ayant pour objet soit la restitution, soit la contre-valeur d'une chose déposée, soustraite sans droit ou retenue par dol;
2  les créances dont la nature spéciale exige le paiement effectif entre les mains du créancier, telles que des aliments et le salaire absolument nécessaires à l'entretien du débiteur49 et de sa famille;
3  les créances dérivant du droit public en faveur de l'État et des communes.
LP: 80 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 80 - 1 Le créancier qui est au bénéfice d'un jugement exécutoire peut requérir du juge la mainlevée définitive de l'opposition.
1    Le créancier qui est au bénéfice d'un jugement exécutoire peut requérir du juge la mainlevée définitive de l'opposition.
2    Sont assimilées à des jugements:
1  les transactions ou reconnaissances passées en justice;
2bis  les décisions des autorités administratives suisses;
3  ...
4  les décisions définitives concernant les frais de contrôle rendues par les organes de contrôle en vertu de l'art. 16, al. 1, de la loi du 17 juin 2005 sur le travail au noir158;
5  dans le domaine de la taxe sur la valeur ajoutée: les décomptes d'impôt et les notifications d'estimation entrés en force par la prescription du droit de taxation, ainsi que les notifications d'estimation entrées en force par la reconnaissance écrite par l'assujetti.
81 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 81 - 1 Lorsque la poursuite est fondée sur un jugement exécutoire rendu par un tribunal ou une autorité administrative suisse, le juge ordonne la mainlevée définitive de l'opposition, à moins que l'opposant ne prouve par titre que la dette a été éteinte ou qu'il a obtenu un sursis, postérieurement au jugement, ou qu'il ne se prévale de la prescription.
3    Si le jugement a été rendu dans un autre État, l'opposant peut en outre faire valoir les moyens prévus par une convention liant cet État ou, à défaut d'une telle convention, prévus par la loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé161, à moins qu'un juge suisse n'ait déjà rendu une décision concernant ces moyens.162
88 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 88 - 1 Lorsque la poursuite n'est pas suspendue par l'opposition ou par un jugement, le créancier peut requérir la continuation de la poursuite à l'expiration d'un délai de 20 jours à compter de la notification du commandement de payer.
1    Lorsque la poursuite n'est pas suspendue par l'opposition ou par un jugement, le créancier peut requérir la continuation de la poursuite à l'expiration d'un délai de 20 jours à compter de la notification du commandement de payer.
2    Ce droit se périme par un an à compter de la notification du commandement de payer. Si opposition a été formée, ce délai ne court pas entre l'introduction de la procédure judiciaire ou administrative et le jugement définitif.
3    Un reçu de la réquisition de continuer la poursuite est délivré gratuitement au créancier qui en fait la demande.
4    À la demande du créancier, une somme en valeur étrangère peut être convertie de nouveau en valeur légale suisse au cours du jour de la réquisition de continuer la poursuite.
166 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 166 - 1 À l'expiration du délai de vingt jours de la notification de la commination, le créancier peut requérir du juge la déclaration de faillite. Il joint à sa demande le commandement de payer et l'acte de commination.
1    À l'expiration du délai de vingt jours de la notification de la commination, le créancier peut requérir du juge la déclaration de faillite. Il joint à sa demande le commandement de payer et l'acte de commination.
2    Le droit de requérir la faillite se périme par quinze mois à compter de la notification du commandement de payer. Si opposition a été formée, ce délai ne court pas entre l'introduction de la procédure judiciaire et le jugement définitif.333
278
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 278 - 1 Celui dont les droits sont touchés par un séquestre peut former opposition auprès du juge dans les dix jours à compter de celui où il en a eu connaissance.
1    Celui dont les droits sont touchés par un séquestre peut former opposition auprès du juge dans les dix jours à compter de celui où il en a eu connaissance.
2    Le juge entend les parties et statue sans retard.
3    La décision sur opposition peut faire l'objet d'un recours au sens du CPC495. Les parties peuvent alléguer des faits nouveaux.
4    L'opposition et le recours n'empêchent pas le séquestre de produire ses effets.
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
office des faillites • droit des poursuites et faillites • jour • décision • maïs • terme • opposition • office des poursuites • exécution forcée • tribunal fédéral • moyen de droit • tribunal civil • enchères • décision exécutoire • commune • procès-verbal de séquestre • efficacité • réquisition de faillite • moyen de droit cantonal • force obligatoire
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