72 B. Entscheidungen der Schuldbetreibungs--

und Schlussrechnung stets auf dem Konkursamte zu erfolgen hat und
eine solche im Domizil des Konkursverwalters den Anforderungen des
Gesetzes nicht genügt. Art. 263 B.-G. sieht lediglich das Konkursamt
als Auflagestelle vor. Dabei kann es sich nicht blos um eine ungenaue,
auf dem Wege der Interpretation zu ergänzende Redaktion handeln. Hiegegen
spricht schon der Umstand, dass in den analogen Fällen der Auslegung des
Kollokationsplans (Art. 249) und derjenigen der Steigerungsbedingungen
(Art. 257) ebenfalls nur das Konkursamt als Ort der Auflage genannt
wird. Wie die Vorinstanz im Anschluss an den Kommentar Reichel (Anmerkung
i ad Art. 249) zutreffend hervorhebt, beruht die Fassung des Gesetzes
auf der Erwägung, dass es geboten sei, die betreffenden Urkunden an
einer öffentlichen Amtsstelle zur Einsicht auszulegen In Rücksicht auf
die nachteiligen Rechtswirkungen, welche für die einzelnen Beteiligten
mit dem unbenutzten Ablaufe der Auflagefrist eintreten können, wollte der
Gesetzgeber für die Möglichkeit einer wirksamen Ausübung der Befugnis zur
Einsichtnahme Sorge tragen. Diesen Zweck erreichte er durch Bezeichnung
des Konkursamtes als einzig zulässigen Ort der Auslegung: Die Gläubiger
wissen nun zum vornherein, bei welcher bestimmten Behörde ihnen innert
der ordentlichen gesetzlichen Dienststunden die Einsichtnahme offen
steht. Würde man dagegen die Auslegung bei der Konkursverwaltung in
fakultativer Weise gestatten, so könnte dies eine leichte und sichere
Geltendmachung der in Frage stehenden Gläubigerrechte gefährden,
sonamentlich, wenn die Konkursverwaltung aus mehreren Privatpersonen
besteht und wenn der mit der Auslegung betraute Konkursverwalter
ausserhalb des Sitzes des betreffenden Konkursamtes wohnt. Wenn die
Rekurrentin anbringt, die Auflage beim Konkursamt sei unter Umständen
deshalb unzweckmässig, weil sich die übrigen einschlägigen Akten und
Belege beim Konkursverioalter befinden, so erscheint dieser Einwand
nicht als stichhaltig; denn soweit die Gläubiger gleichzeitig auch
die genannten Schriftstücke einzusehen verlangen und zu einem solchen
Begehren befugt sind, müssen sie ihnen während der Auflagefrist ebenfalls
auf dem Konkm?-amie zur Verfügung stehen.

é. Nicht ausgesprochen hat sich die Vorinstanz Über die Frage,und
Konkurskammer. N° 20. 73

ob die von der Reknrrentin versügte Auslegung auf dem Bureau des
Konknrsverwalters schlechthin, d. h. allen Gläubigern gegenfiber, oder
ob sie nur dem Gläubiger Schönenberger gegenüber ungültig sei. Die Frage
ist im letztern Sinne zu entscheiden und ist also in diesem Sinne die
Tragweite des angefochtenen Entscheides näher zu präzisieren In der Tat
kann der streitigen Bestimmung des Art. 263 nicht die Bedeutung einer
aus öffentlichen Gründen absolut verbindlichen Norm beigelegt werden,
deren Missachtung ohne weiteres dem Auflageverfahren die rechtliche
Gültigkeit benehmen würde. Vielmehr handelt es sich um eine blosse
Ordnungsvorschrift. Die Verletzung derselben kann von den einzelnen
Beteiligten auf dem Beschwerdewege angefochten und von ihnen, sofern
sie selbst interessiert sind, Redression des Ungesetzlichen Vorgehens
verlangt werden. Soweit dasselbe aber unangefochten geblieben ist,
entfaltet es die ordentlichen im Gesetze vorgesehenen Wirkungen.

Demnach hat die Schuldbetreibungs und Konkurskammer erkannt: Der Rekurs
wird abgewiesen.

20· Äwsät du 7 février 1902, dans la cause Garroni.

Appfioabflité des art. 92 et 98 LP aux cas de séquestre. Art. 275 eod.

Charles Garroni, ouvrier maqon. devait à Sylvestre Joseph, à Glion,
une note de pension de 52 fr. 55. Pour pax-venir au paiement de cette
note, le creancier obtjnt une ordonnance de Séquestre, en exécution
de laquelle l'Office des poursuites du cercie de Montreux séquestra
le 28 novembre 1901, en main de l'entrepreneur Lina, à Montreux, chez
qui Garroni travaillait alors, toute somme qui pouvait ètre due à, ce
dernier pour prix de travail, jusqu'à concurrence de 80 fr. Le débiteur
ne contesta pas ie cas de séquestre en conformité de l'art. 279 LP,
mais porta plainte à L'autorità de surveil--

74 B. Entscheidungen der Schuldbetreihungs--

lance en faisant valo'n' que la somme séquestrée lui était indispensable
pour son entretien.

Par decision du 17 décembre 1901, l'autorité inférieure de surveillance
a écarté la plainte en constatant simplement que la créance réclamée
est une note de pension et que le débiteur est un jeune célibataire.

Garroni a recouru contre cette décision à l'autorité supérieure de
surveillance, qui a écarté son recours par decision du 13 janvier 1902,
base'e sur les met-ils ci-apres:

Le créancier qui a fait opérer un séquestre sans poursuite préalable est
tenu de requérir la poursuite dans les 10 jours de la réception du procès
verbal (art. 278 LP). Tel est le cas du créaucier de Garroni. Celui ci,
qui a déjà fait opposition au commandement de payer, est donc malvenu
è. critiquer, déjà à l'occasion du séquestre, l'application de l'art. 93
LP aux circonstances de la cause. Il doit étre renvoyé à faire valoir
le moyen tiré du dit article au moment où il sera procédé à la saisie.

C'est contre cette decision que Garroni a recouru en temps utile au
Tribunal federal en demandant que sa plainte seit déclarée fondée.

Stataant sur ces fails et considérant en droit :

La plainte de Garroni tendait uniquement à, faire prononcer que la
somme de 60 fr., séquestrée à la demande de son créancier, n'était
pas séqnestrable à teneur de l'art. 98 LP, parce qu'elle lui était
indispensable pour son entretien. Cette question n'a pas été trauchée
par l'autorité supérieure de survejllance, celle-ci ayant estimé que
Garroni devait attendre pour se prévaloir de l'art. 93 LP le moment où
il serait procédé à la saisie de la somme séquestrée, en execution de
la poursuite introduite par le créancier après le séquestre (art. 278 LP).

Cette maniere de voir est toutefois erronee.

A teneur de l'art. 275 LP, l'exécution du séquestre a lieu suivant les
formes prescrites pour la saisie aux art. 91 à 109. Les dispositions des
art. 92 et 93, qui déterminent quels sont les objets entieremeut ou en
partie insaisissables, s'appliquentund Koukurskammer. N° Il· 75

donc au séquestre comme à la saisie. Ce qui ne peut pas etre saisi
a teneur de ces dispositîons ne peut pas non plus étre séquestré. Le
débiteur peut donc toujours invoquer les art. 92 et 93 LP pour faire
annuler ou restreindre dans ses effets un séquestre fait en violation
de ces dispositions (V oy. dans ce sens arréts du Tribunal fédéral,
Rec. off. XXII, N° 60; XXIII, N° 128. cous. 2; XXIV, tome I, N° 60,
cons. 1). .

Ce droit ne cesse pas par le fait que le débiteur renonce à contester
le cas de séquestre, c'est-à-dire à. faire prouoncer que le créancier
n'avait pas le droit d'agir par voie de séquestre. Les art. 92 et 93
s'appliquent, en effet, à tous les sequestres, meme à ceux qui sont
parfaitement réguliers. Des lors, la cireonstance que Garroni n'a pas
contesté le cas de séquestre ne saurait l'empécher de se prevaloir de
l'art. 93 LP.

Par ces motifs,

La Chambre des Poursuites et des Faillites prononce:

Le recours est déclaré fonde et l'affaire renvoyée à l'autorité cantonale
pour statuer sur la question de savoir si, nonobstant l'art. 93 LP,
le salaire du débiteur pouvait étre séquestré.

21. Arréi du18 février 1902, dans la cause Bussy el consoris.

Saisie des salaîres. Art. 93 LP. Definition du salaire dans le sens de
cet article. Tardivité du recours demandant l'apphcation du dit article.

]. Le 19 juillet 1901, Henggeler-Graf, marchand-tailleur à Lausanne,
a obteuu contre son débiteur F. Gränicher, à Lausanne, une ordonnance
de séquestre qui a été exécutée le meme jour par l'office du 10e
arrondissement et a porté,
Entscheidinformationen   •   DEFRITEN
Dokument : 28 I 73
Datum : 07. Februar 1902
Publiziert : 31. Dezember 1903
Quelle : Bundesgericht
Status : 28 I 73
Sachgebiet : BGE - Verfassungsrecht
Gegenstand : 72 B. Entscheidungen der Schuldbetreibungs-- und Schlussrechnung stets auf dem Konkursamte


Stichwortregister
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konkursamt • konkursverwaltung • not • frage • vorinstanz • lausanne • planauflage • entscheid • nichtigkeit • ordnungsvorschrift • mais • steigerungsbedingungen • weiler • redaktion • norm • ausserhalb • kollokationsplan • anmerkung • wissen • privatperson