482 Entscheidungen der Schuldbetreibungs--

arrété au 9 novembre 1897, jour de l'adjudîcation des immeubles.

Bugnion demanda a l'autorité inférieure de surveillance de modifier
ce compte en divers points. Il prétendait notamment qu'il y avait lieu
d'ajouter à l'actif de compte une somme de 175 francs, représentant le
loyer de dame Dufaux du 22 janvier au 9 novembre 1897, ä. raison de 25
francspar mois.

L'autorité inférieure ayant admis partiellement la plaiutede Bugnion, le
preposé recourut, à son tour, à. l'autoritésupérieure de surveillance. En
ce qui touche la prétentîon susindiquée de Bugnion, l'autorité supérieure
declare ce quisuit : dès le 23 janvier 1897, le préposé devait percevoir
les fruits tant civils que naturels de l'immeuble. Enprincipe, la
debitrice devait un loyer sur les locaux qu'elleoccupait elle-meme. Ce
loyer doit etre fixé à 25 francs par mois, somme payée par dame Dufaux dès
la vente. Le préposé devait régler dès l'origine ce qui avait trait à ce
lover. Il y a lieu toutefois de déduire du loyer de 9 mois réclamépar la
créancière et qui aurait du etre percu de la debitrice une somme de 50
francs, nécessaire à l'entretieu de la. debitrice. Il reste une somme
de 175 francs à porter à l'actif du compte.

Le préposé a recouru au Tribunal fédéral,_concluant en particulier à
liberation de la somme de 175 francs, soi-disant. due par la debitrice
pour loyer.

Le Tribunal fédéral a estimé que le préposé ne pouvait ètre tenu
à réclamer de la debitrice le layer des locaux qu'elle a continue
à. occuper cle sa. maison depuis le commencement de la poursuite jusqu'à
sa. vente. I] a considéré, en effet, qu'aussi longtemps que le débiteur
est encore propriétaire de son immeuble, il ne doit pas de loyer.

fllotz'f .*

Le droit d'habiter une maison est un element du droit de propriété,
lequel continue à appartenir, jusqu'au moment de la vente, au propriétaire
poursuivi. Le droit d'habitation du propriétaire ne saurait etre assimilé
aux fruits dont la récolte--und Konkurskammer. N° 91. 483

est prescrite à l'office par l'art. 103
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 103 - 1 Das Betreibungsamt sorgt für das Einheimsen der Früchte (Art. 94 und 102).219
1    Das Betreibungsamt sorgt für das Einheimsen der Früchte (Art. 94 und 102).219
2    Im Falle des Bedürfnisses sind die Früchte zum Unterhalt des Schuldners und seiner Familie in Anspruch zu nehmen.
LP., fruits dont la notion
suppose qu'ils peuvent étre séparés de la propriété et devenir l'objet
d'un droit distinct au moyen d'une perception périodique plus ou moins
fixe. Il ne résuite d'ailleurs d'aucune disposition de la loi que le
propriétaire poursum soit tenu de payer un loyer, et l'on ne voit pas en
vertu de quel droit l'office ou l'autorité de surveillance pourraient
fixer unilatéralement le loyer ni comment le paiement pourrnit en etre
exigé juridiquement.

91. Arrét du 2 juillet 1898, dans la cause Pena-rd.

Divers objets compris dans la meme saisie; art. 123
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 123 - 1 Macht der Schuldner glaubhaft, dass er die Schuld ratenweise tilgen kann, und verpflichtet er sich zu regelmässigen und angemessenen Abschlagzahlungen an das Betreibungsamt, so kann der Betreibungsbeamte nach Erhalt der ersten Rate die Verwertung um höchstens zwölf Monate hinausschieben.243
1    Macht der Schuldner glaubhaft, dass er die Schuld ratenweise tilgen kann, und verpflichtet er sich zu regelmässigen und angemessenen Abschlagzahlungen an das Betreibungsamt, so kann der Betreibungsbeamte nach Erhalt der ersten Rate die Verwertung um höchstens zwölf Monate hinausschieben.243
2    Bei Betreibungen für Forderungen der ersten Klasse (Art. 219 Abs. 4) kann die Verwertung um höchstens sechs Monate aufgeschoben werden.244
3    Der Betreibungsbeamte setzt die Höhe und die Verfalltermine der Abschlagszahlungen fest; er hat dabei die Verhältnisse des Schuldners wie des Gläubigers zu berücksichtigen.
4    Der Aufschub verlängert sich um die Dauer eines allfälligen Rechtsstillstandes. In diesem Fall werden nach Ablauf des Rechtsstillstandes die Raten und ihre Fälligkeit neu festgesetzt.245
5    Der Betreibungsbeamte ändert seine Verfügung von Amtes wegen oder auf Begehren des Gläubigers oder des Schuldners, soweit die Umstände es erfordern. Der Aufschub fällt ohne weiteres dahin, wenn eine Abschlagzahlung nicht rechtzeitig geleistet wird.246
LP. ; sursis
de re'alisation. Le paiement partiel de la dette n'entraîne pas le.
liberation d'une part proportionnelle de la saisie.

A. Emile Penard, à. Puidoux, créancier de Fanny Penard, à Rivaz
(précédemment à Puidoux), d'une somme d'environ 900 francs, a requis la
saisie le 21 octobre 1897.

Le 28 dit, l'office de Cully a saisi au préjudice de la debitrice:

1 vache taxée . . . . . . . . . . . Fr. 300 Environ 100 quintaux métriques
de foin taxes . 600 1 garde-robe taxée . . . . . . 4.0

La vache et la garde-robe ont été reveudiquées par les filles de la
debitrice. Le créancier a admis la revendication de la garde-robe et
contesté celle de la vache. Les revendiquantes ont ouvert action devant
le Tribunal de Cully.

Le créancier ayant requis la vente du foin, dame Penard a versé le 19
janvier 1898 un acompte de 220 francs et obtenu un sursis en conformite
de l'art. 123
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 123 - 1 Macht der Schuldner glaubhaft, dass er die Schuld ratenweise tilgen kann, und verpflichtet er sich zu regelmässigen und angemessenen Abschlagzahlungen an das Betreibungsamt, so kann der Betreibungsbeamte nach Erhalt der ersten Rate die Verwertung um höchstens zwölf Monate hinausschieben.243
1    Macht der Schuldner glaubhaft, dass er die Schuld ratenweise tilgen kann, und verpflichtet er sich zu regelmässigen und angemessenen Abschlagzahlungen an das Betreibungsamt, so kann der Betreibungsbeamte nach Erhalt der ersten Rate die Verwertung um höchstens zwölf Monate hinausschieben.243
2    Bei Betreibungen für Forderungen der ersten Klasse (Art. 219 Abs. 4) kann die Verwertung um höchstens sechs Monate aufgeschoben werden.244
3    Der Betreibungsbeamte setzt die Höhe und die Verfalltermine der Abschlagszahlungen fest; er hat dabei die Verhältnisse des Schuldners wie des Gläubigers zu berücksichtigen.
4    Der Aufschub verlängert sich um die Dauer eines allfälligen Rechtsstillstandes. In diesem Fall werden nach Ablauf des Rechtsstillstandes die Raten und ihre Fälligkeit neu festgesetzt.245
5    Der Betreibungsbeamte ändert seine Verfügung von Amtes wegen oder auf Begehren des Gläubigers oder des Schuldners, soweit die Umstände es erfordern. Der Aufschub fällt ohne weiteres dahin, wenn eine Abschlagzahlung nicht rechtzeitig geleistet wird.246
LP., sous condition de solder sa dette en trois versements,
dont le dernier devait etre effectué le 19 avril 1898. Les versements de
février et mars, chacun de 220 francs, furent efiectués regulièrement.
Mais celui d'avril n'ayant pas eu lieu, l'Office avisa

484 Entscheidungen der Schuldbetreihungs--

la debitrice, le 22 avril, que le foin saisi serait vendn aux enchères
le 10 mai suivant.

Le 26 avril, dame Penard a porte plainte, en vertu de l'art. 17
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 17 - 1 Mit Ausnahme der Fälle, in denen dieses Gesetz den Weg der gerichtlichen Klage vorschreibt, kann gegen jede Verfügung eines Betreibungs- oder eines Konkursamtes bei der Aufsichtsbehörde wegen Gesetzesverletzung oder Unangemessenheit Beschwerde geführt werden.25
1    Mit Ausnahme der Fälle, in denen dieses Gesetz den Weg der gerichtlichen Klage vorschreibt, kann gegen jede Verfügung eines Betreibungs- oder eines Konkursamtes bei der Aufsichtsbehörde wegen Gesetzesverletzung oder Unangemessenheit Beschwerde geführt werden.25
2    Die Beschwerde muss binnen zehn Tagen seit dem Tage, an welchem der Beschwerdeführer von der Verfügung Kenntnis erhalten hat, angebracht werden.
3    Wegen Rechtsverweigerung oder Rechtsverzögerung kann jederzeit Beschwerde geführt werden.
4    Das Amt kann bis zu seiner Vernehmlassung die angefochtene Verfügung in Wiedererwägung ziehen. Trifft es eine neue Verfügung, so eröffnet es sie unverzüglich den Parteien und setzt die Aufsichtsbehörde in Kenntnis.26
LP.,
contre ce procédé de l'Office, en faisant valoir qu'elle avait versé an
total 660 francs et payé ainsi integralement le fein saisi.

Le Präsident du Tribunal de Lavaux a écarté cette plainte par décision
du 4 mai 1898.

Dame Penard a recouru auprès de l'Auto-rite supérieure de surveillance,
mais celle-ci a écarté la plainte comme mal fondée.

B. Dame Penard a recouru en temps utile au Tribunal federal contre
cette décision. Elle declare reprendre tous les moyens développés dans
scn recours au Tribunal cantonal et conclure à. nouveau à la nullité de
l'avis de vente du 22 avril 1898.

Stamani sw ces fails et consider-ent en droit :

La recourante soutient qu'ayant obtenu ie renvoi de la première vente
annoncée du foin saisi et pavé à cette Occasion et des lors en main de
l'office une somme dépassant le prix de taxe de ce foin, celui ci se
tronvait libéré de la sajsie et que, par conséquent, l'offlce n'avait
plus le droit d'en annoncer à nouveau la vente.

Les instances cantonales ont avec raison repoussé cette maniere de voir
comme mal fondée.

Le foin que Ia reconrante pretend avoir racheté n'a jamais été vendu;
la vente en a simplement été différée de trois mois, en conformité
de l'art. 123
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 123 - 1 Macht der Schuldner glaubhaft, dass er die Schuld ratenweise tilgen kann, und verpflichtet er sich zu regelmässigen und angemessenen Abschlagzahlungen an das Betreibungsamt, so kann der Betreibungsbeamte nach Erhalt der ersten Rate die Verwertung um höchstens zwölf Monate hinausschieben.243
1    Macht der Schuldner glaubhaft, dass er die Schuld ratenweise tilgen kann, und verpflichtet er sich zu regelmässigen und angemessenen Abschlagzahlungen an das Betreibungsamt, so kann der Betreibungsbeamte nach Erhalt der ersten Rate die Verwertung um höchstens zwölf Monate hinausschieben.243
2    Bei Betreibungen für Forderungen der ersten Klasse (Art. 219 Abs. 4) kann die Verwertung um höchstens sechs Monate aufgeschoben werden.244
3    Der Betreibungsbeamte setzt die Höhe und die Verfalltermine der Abschlagszahlungen fest; er hat dabei die Verhältnisse des Schuldners wie des Gläubigers zu berücksichtigen.
4    Der Aufschub verlängert sich um die Dauer eines allfälligen Rechtsstillstandes. In diesem Fall werden nach Ablauf des Rechtsstillstandes die Raten und ihre Fälligkeit neu festgesetzt.245
5    Der Betreibungsbeamte ändert seine Verfügung von Amtes wegen oder auf Begehren des Gläubigers oder des Schuldners, soweit die Umstände es erfordern. Der Aufschub fällt ohne weiteres dahin, wenn eine Abschlagzahlung nicht rechtzeitig geleistet wird.246
LP., ensuite de l'acompte versé le 19 janvier 1898 par
la debitrice et de l'engagement qu'elle a pris de payer le solde de
sa dette en trois acomptes mensuels. Les acomptes payés étaient des
acomptes sur la créance qui avait fonde la saisie et ne pouvaient pas
etre des acomptes sur le prix du fein, qui n'avait pas été mis en vente.

Ces acomptes n'ont d'ailleurs pas eu pour effet de libérer le foin de la
saisie. Les divers objets compris dans une meme saisie ne garantissent
pas le paiement de la créanceund Konkurskammer. N° 92. 485

chacun pour une part distincte, ainsi que paraît l'admettre la recourante,
mais chaque objet saisi sert au contraire de garantie pour la totalité
de la créance jusqu'à bout de paiement.

Dès lors un paiement partie} n'entraîne pas la liberation d'une part
proportionnelle des objets saisis. Au snrplus, dans le cas particulier,
le sursis accordé à. la debitrice impliquait le maintien de le saisie
jusqu'à bout de paiement de la dette entière. La debitrice n'ayant
pas rempli les conditions du sursis, à savoir précisément le paiement
integra] de sa dette dans le délai de 3 mois, le dit sursis tombait de
plein droit et l'office était fonde a annonces de nouveau la vente du foin
(art. 123
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 123 - 1 Macht der Schuldner glaubhaft, dass er die Schuld ratenweise tilgen kann, und verpflichtet er sich zu regelmässigen und angemessenen Abschlagzahlungen an das Betreibungsamt, so kann der Betreibungsbeamte nach Erhalt der ersten Rate die Verwertung um höchstens zwölf Monate hinausschieben.243
1    Macht der Schuldner glaubhaft, dass er die Schuld ratenweise tilgen kann, und verpflichtet er sich zu regelmässigen und angemessenen Abschlagzahlungen an das Betreibungsamt, so kann der Betreibungsbeamte nach Erhalt der ersten Rate die Verwertung um höchstens zwölf Monate hinausschieben.243
2    Bei Betreibungen für Forderungen der ersten Klasse (Art. 219 Abs. 4) kann die Verwertung um höchstens sechs Monate aufgeschoben werden.244
3    Der Betreibungsbeamte setzt die Höhe und die Verfalltermine der Abschlagszahlungen fest; er hat dabei die Verhältnisse des Schuldners wie des Gläubigers zu berücksichtigen.
4    Der Aufschub verlängert sich um die Dauer eines allfälligen Rechtsstillstandes. In diesem Fall werden nach Ablauf des Rechtsstillstandes die Raten und ihre Fälligkeit neu festgesetzt.245
5    Der Betreibungsbeamte ändert seine Verfügung von Amtes wegen oder auf Begehren des Gläubigers oder des Schuldners, soweit die Umstände es erfordern. Der Aufschub fällt ohne weiteres dahin, wenn eine Abschlagzahlung nicht rechtzeitig geleistet wird.246
, al. 2, LP.).

Par ces motifs,

La Chambre des poursuites et des faillites prononce:

Le reconrs est écarté.92. Entscheid vom 12. Juli 1898 in Sachen Gebt-über
Hug.

Art. 253 Entf. Ges. Anfechtung von Beschlüssen der zweiten
Gläubigereersammlnng. Legitimation.

I. Mit Eingabe vom 2.X4. Juni 1898 stellten Gebrüder Sang,
Musikalienhandlung in Basel, bei der kantonalen Aufsichtsbehorde
das Begehren: Es sei der (am 4. Mai gefasste) Beschluss der zweiten
Gläubigerverfammlung im Konkurse des szGUIllPa m Biel, lan welchem
die in Prunirut befindlichen Molnlierc (mflu: fine Pian der Gebrüder
Hug) für 400 Fr. an Wirt Barret m Pruntrut verkauft worden war,
aufzuheben. Ziir vBegrukndung wurde angebracht: Wenn auch prinzipiell der
Glaikbtgerverianiw lung das Recht zustehe, den freihändigen Verkauf von
Massagegensiänden zu beschliessen, so sei doch der angesthene Beschluss,
wonach Mobilien im Schatzungswerte von 1090 Lg r. um 400 Fr.
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 24 I 483
Date : 02. Juli 1898
Publié : 31. Dezember 1898
Source : Bundesgericht
Statut : 24 I 483
Domaine : BGE - Verfassungsrecht
Objet : 482 Entscheidungen der Schuldbetreibungs-- arrété au 9 novembre 1897, jour de l'adjudîcation


Répertoire des lois
LP: 17 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 17 - 1 Sauf dans les cas où la loi prescrit la voie judiciaire, il peut être porté plainte à l'autorité de surveillance lorsqu'une mesure de l'office est contraire à la loi ou ne paraît pas justifiée en fait.
1    Sauf dans les cas où la loi prescrit la voie judiciaire, il peut être porté plainte à l'autorité de surveillance lorsqu'une mesure de l'office est contraire à la loi ou ne paraît pas justifiée en fait.
2    La plainte doit être déposée dans les dix jours de celui où le plaignant a eu connaissance de la mesure.
3    Il peut de même être porté plainte en tout temps pour déni de justice ou retard non justifié.
4    En cas de plainte, l'office peut, jusqu'à l'envoi de sa réponse, procéder à un nouvel examen de la décision attaquée. S'il prend une nouvelle mesure, il la notifie sans délai aux parties et en donne connaissance à l'autorité de surveillance.27
103 
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 103 - 1 L'office pourvoit à la récolte des fruits (art. 94 et 102).
1    L'office pourvoit à la récolte des fruits (art. 94 et 102).
2    Si le débiteur est sans ressources, il est prélevé ce qui est nécessaire à son entretien et à celui de sa famille.
123
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 123 - 1 Si le débiteur rend vraisemblable qu'il peut acquitter sa dette par acomptes, et s'il s'engage à verser à l'office des poursuites des acomptes réguliers et appropriés, le préposé peut renvoyer la réalisation de douze mois au plus, une fois le premier versement effectué.247
1    Si le débiteur rend vraisemblable qu'il peut acquitter sa dette par acomptes, et s'il s'engage à verser à l'office des poursuites des acomptes réguliers et appropriés, le préposé peut renvoyer la réalisation de douze mois au plus, une fois le premier versement effectué.247
2    Dans les poursuites requises en raison de créances colloquées en première classe (art. 219, al. 4), la réalisation peut être renvoyée de six mois au plus.248
3    Le préposé fixe le montant des acomptes et la date des versements; ce faisant, il tient compte tant de la situation du débiteur que de celle du créancier.
4    Le sursis est prolongé, le cas échéant, de la durée de la suspension des poursuites. Les acomptes et leur échéance sont alors fixés à nouveau à l'expiration de la suspension.249
5    Le préposé modifie sa décision d'office, ou à la demande du créancier ou du débiteur, dans la mesure où les circonstances l'exigent. Le sursis est caduc de plein droit lorsqu'un acompte n'est pas versé à temps.250
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
mois • tribunal fédéral • droit d'habitation • autorité de surveillance • lieu • communication • décision • salaire • tombe • soie • tribunal cantonal • autorité inférieure • autorité inférieure de surveillance