960 I). Entscheidungen del' Schuldbetreibungs-

der Hand des Ehemannes vereinigt ist. Allein diese praktischen Bedenken
vermögen eine andere Beantwortung der zu entscheidenden Frage nicht
zu rechtfertigen Übrigens kann da, wo Gütergemeinschaft besteht, die
letzterwähnte Unzukömmlichkeit, dass eine Betreibung von vornherein
aussichtslos erscheint, weil die betriebene Ehefrau kein pfäudbares
Vermögen besitzt, sich nicht Bieten, indem nach Vorschrift des Gesetze-Z
(Art. 35, Absatz 2 des Obligationenre chtes) für persönliche Schulden
der Handelsfrau in einem solchen Falle das gemeinsame Vermögen hafret
und demgemäss auch gepfändet werden kann.

Aus diesen Gründen hat die Schuldbetreibungs und Konkurskammer erkannt:

Der Rekurs wird begründet .erkärt und dem Rekurrenten sein Rekursbegehren
zugesprochen

132. Arr-él du 18 mai 1897 dams la cause Dériaz.

I. Sur réquisition de Henri Favre, l'office des poursuites d'Orbe notifia,
le 10 février 1897, deux commandements de payer à. Jean-Charles et
à. Justin Louis Dériaz, à Baulmes.

Le 4 mars, les débiteurs furent avisés de la saisie. Cette dernière eut
lieu le 8 mars. ·

II. Par plainte du 17 mars, les débiteurs demandèrent a l'autorité
inférieure de surveillance d'annuler. la saisie. Ils déclarèrent qu'ils
avaient fait opposition et que, tant que cette opposition n'aurait pas
été leve-e, les poursuites ne pouvaient etre continuées.

Daus sa réponse, le préposé constata que les débiteurs avaient
retourné leurs commandements de payer à l'Office avec la mention:
Je fais Opposition vu que je ne possède rien et ne peux payer dans
ce moment. Le préposé déclarait qu'il avait considéré ces oppositions
comme nulles, qu'il avait, en conséquence, donné suite a la réquisition
deund Konknrskammer. N° 132. 961

continuation de poursuite, que les saisies avaient été opérées en
presence des débiteurs et que ceux-ci n'avaient, a cette occasion,
nullement contesté la dette.

L'autorite inférieure débouta les plaignants: L'opposant doit contester
l'existeuce de la dette et, s'il se berne a dire Je suis insolvable,
sen Opposition est non avenue.

III. Les débiteurs reprirent leurs conclusions devant l'autorità
snpérieure cantonale. Ils contestaient qu'ils se fussent bornes, dans leur
opposition, a se dire insolvables et faisaient Observer que l'affirmation
de l'autorité infe'rieure était eontraire, sur ce point, aux declarations
de l'offlce. Ils se plaignaient d'ailleurs de ce que les commandements
de payer portam; mention de l'opposition n'eussent pas été produits,
bien que leur production eùt été requise. Enfin, ils soutenaient avoir
expressément et incontestabiement déclaré faire opposition et ajoutaient
que le motif pour lequel cette opposition était faite importajt peu
puisque le débitenr n'était pas tenu de motiver son Opposition.

L'autorité supérieure écartsia, elle aussi, la plainte des débiteurs.
Son prononcé se fonde, en substance, sur les eonsidérants suivants : Pour
etre valable, l'opposition doit porter sur le principe ou l'exigibilité
de la dette (art. 74 LP.). En l'espèce, les débiteurs ne eontestent ni
la dette elle-meme, ni son exigibilité. Leur aveu d'insolvabilité ne
saurait consti"tuer opposition. Ils n'ont d'ailleurs pas pretesté contre
la sai.sie à laquelle ils assistaient'

IV. J eau-Charles et Justin-Louis Dériaz ont déféré ce prononcé an
Tribunal fédéral. Ils reprennent les moyens invoqués dans leur recours
à. l'autorité vaudoise et renouvellent leurs conclusions. -

Statuen?! sur ces fails et conside'mnt en droit :

1. Le recours interjeté par les débiteurs auprès de l'autossss-rité
infe'rieure de surveillance aurait dù etre écarté comme tardif. Avisés de
la saisie le i mars, les débiteurs avaient, dès ee moment, connaissance
de la continuation de la poursuite et auraient dù dépossser leur plainte
dans les dix jours (art. 17

xx... 1897 61

962 D. Entscheidungen der Schuldbetreibungs--

LP.). Ils ue l'ont pas fait et ont meme assisté à la saisie sans contester
l'existence ou l'exigibilité de la dette.

2. D'ailleurs, si méme les débiteurs eussent recouru entemps utile contre
l'avis de saisie, leurs plaintes ne pourraient etre accueillies par le
tribunal de céans. C'est avec raisou que les instance-s cantonales
ont déclaré uulles les oppositions faites par les débiteurs aux
commandements de payer qui leur étaient uotifiés. Dans les termes où
elle était. rédigée, leur protestatiou équivalait bien plutòt à une
admission de la dette qu'à une oppositiou. Les recourants pa,-reissent,
il est vrai, avoir voulu contester que cette protestation ait eu la
teneur rapportée par l'Office. Mais ils u'ont indiqué aucune rédaction
differente qui eùt pu constituer uneOpposition véritabie, ils n'ont dit
nulle part sur quel metis plausible cette Opposition eùt pu étre fondée
et ont mème garde le Silence lors de l'exécutiou de la. saisie.

Par ces motifs, La Chambre des poursuites et faillitesprenouce: Le
recours est écarté.

133. Entscheid vom 29. Mai 1897 in Sachen Frei).

I. In einer von C. W. Emmerich in Leipzig gegen Rudolf Frey-Schenker
angehobenen Betreibnng wurden dein Schuldner unterm li./Î". April 1897
durch das Betreibungsamt Baselstadt eine Schuhleistenmaschine und eine
Bandsäge gepsändet Am 24. April wies die kantonale Aufsichtsbehörde eine
hiegegen gerichtete Beschwerde ab, indem sie ausführtec Der Umstand,
dass Reknrrent mit drei Arbeitern die Fabrikation von Schuhmacherleisten
betreibe, vermöge zwar nicht ein durchschlagendes Moment dafür abzugeben,
dass diese Fabrikation als eine wirklich fabrikmässige erscheine. Dagegen
müsse daraus, dass die fragliche Maschine nur durch eine Elementarkraft
und mittelst einer Transmissionseinrichiund Konkurskammer. N° 133. 963

tung in Betrieb gesetzt werden könne, geschlossen werden, dass es sich
in casa um einen Grossbetrieb handle (Archiv IV, Nr. 90). Dazu komme,
dass nach den Angaben des befragten Sachverständigen Springhorn ein
Schuhleistenmacher nur noch bei Maschinenbetrieb zu konkurrieren in der
Lage sei, woraus hervorgehe, dass die Herstellung von Schuhleisten kaum
mehr handwerksmässig betrieben merde. Bezüglich der Bandsäge sodann
habe Rekurrent selbst keine Anhaltspunkte namhaft gemacht, welche für
die Unpfändbarkeit dieses Werkzeuges sprechen würden.

II. Namens des Rudolf Frey-Schenker hat gegen diesen Entscheid Advokat
Bertschi in Basel den Rekurs an das Bundesgericht ergriffen Rekurrent
betreibe wird geltend gemacht den Beruf als Schuhleistenmacher, den er in
der Jugend erlernt, seit Jahren ans eigene Rechnung Derselbe könne aber
nicht mehr rein handwerksmässig betrieben werden, sondern es seien zum
konkurrenzfähigen Betrieb Maschinen und zwar eine Leisteumaschine und
eine Bandsäge erforderlich, was wiederum die Verwendung eines gewissen
Geschäftspersonals nach sich ziehe. In That und Wahrheit handle es
sich somit, trotzdem mehrere Arbeiter beschäftigt und Elementarkräfte
verwendet werden, doch nur um die Ausübung des erlernten Berufs, soweit
dieselbe bei den veränderten Verhältnissen überhaupt noch möglich sei,
wenn anders die Existenz des Rekurrenten nicht vernichtet werden solle.

Die Schuldbetreibungs und Konkurskammer zieht in Erwägung:

Der Entschejd der kantonalen Aufsichtsbehörde beruht daraus, dass es sich
vorliegend nicht um die Ausübung eines Berufes im Sinne von Art. 92,
Ziffer 3 des Betreibungsgesetzes handle, und dass deshalb Rekurrent
auf das hier dem Schuldner eingeräumte Privileg der Unpsändbarkeit der
zur Ausübung eines solchen notwendigen Gerätschaften, Instrumente und
Bücher sich nicht berusen könne. Nun ist flat, dass diese Bestimmung sich
nicht auf jede wirtschaftliche Thätigkeit beziehen kann, und dass nicht
jeder Schuldner alle die Hilfsmittel als nnpsändbar beanspruchen kann,
die ihm in der Crwerbsstellung, die er gerade einnimmt, notwendig find,
sondern es bezieht sich dieselbe nur auf die eigentliche
Entscheidinformationen   •   DEFRITEN
Dokument : 23 I 960
Datum : 18. Mai 1897
Publiziert : 31. Dezember 1897
Quelle : Bundesgericht
Status : 23 I 960
Sachgebiet : BGE - Verfassungsrecht
Gegenstand : 960 I). Entscheidungen del' Schuldbetreibungs- der Hand des Ehemannes vereinigt


Stichwortregister
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