Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
1C 351/2013
Arrêt du 31 mai 2013
Ire Cour de droit public
Composition
MM. les Juges fédéraux Aemisegger, Juge présidant, Merkli et Chaix.
Greffier: M. Parmelin.
Participants à la procédure
A.________,
B.________,
représentés par Me Jean Lob, avocat,
recourants,
contre
Grand Conseil du canton de Vaud, place du Château 6, 1014 Lausanne,
Conseil d'Etat du canton de Vaud,
place du Château 4, 1014 Lausanne.
Objet
Décret accordant un crédit destiné à financer la reconstruction du Parlement vaudois,
recours contre l'arrêt de la Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal du canton de Vaud du 18 mars 2013.
Faits:
A.
Le 12 juin 2012, le Grand Conseil du canton de Vaud a adopté le décret accordant au Conseil d'Etat un crédit d'ouvrage de 15'570'000 fr. destiné à financer la reconstruction du Parlement vaudois, détruit par les flammes durant la nuit du 13 au 14 mai 2002.
Par avis du 7 septembre 2012, le Département cantonal de l'intérieur a constaté l'aboutissement de la demande de référendum contre ce décret et indiqué que la votation populaire aurait lieu le 3 mars 2013.
Le 9 novembre 2012, le Conseil d'Etat a soumis au Grand Conseil un nouveau projet de décret pour un crédit d'ouvrage de 17'068'000 fr. portant sur un projet architectural modifié aux fins de répondre à certaines critiques émises par les référendaires concernant la forme, la volumétrie et le matériau de revêtement du toit du bâtiment.
Le 27 novembre 2012, le Grand Conseil a adopté ce nouveau décret qui abroge celui du 12 juin 2012. Le référendum n'a pas été demandé à l'encontre de ce décret.
Le 18 décembre 2012, A.________ et B.________, agissant en tant que citoyens suisses domiciliés dans le canton de Vaud et membres du comité référendaire contre le décret du 12 juin 2012, ont déposé un "recours" contre cette décision auprès de la Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal du canton de Vaud, que cette juridiction a déclaré irrecevable par arrêt du 18 mars 2013.
B.
Agissant par la voie du recours en matière de droit public, A.________ et B.________ demandent au Tribunal fédéral de réformer cet arrêt en ce sens que leur "requête" du 18 décembre 2012 n'est pas irrecevable et que la Cour constitutionnelle est tenue d'examiner, quant au fond, si le décret adopté le 27 novembre 2012 par le Grand Conseil doit être annulé.
Le Grand Conseil et le Conseil d'Etat concluent au rejet du recours. La Cour constitutionnelle a renoncé à déposer des observations.
Par ordonnance du 13 mai 2013, l'effet suspensif a été accordé au recours.
Considérant en droit:
1.
Le recours est dirigé contre un arrêt d'irrecevabilité rendu par la Cour constitutionnelle dans une cause de droit public qui concerne le droit de vote des citoyens ainsi que les votations populaires, au sens de l'art. 82 let. c
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
|
a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 89 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch den angefochtenen Entscheid oder Erlass besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde sind ferner berechtigt: |
a | die Bundeskanzlei, die Departemente des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, die ihnen unterstellten Dienststellen, wenn der angefochtene Akt die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann; |
b | das zuständige Organ der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals; |
c | Gemeinden und andere öffentlich-rechtliche Körperschaften, wenn sie die Verletzung von Garantien rügen, die ihnen die Kantons- oder Bundesverfassung gewährt; |
d | Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
3 | In Stimmrechtssachen (Art. 82 Bst. c) steht das Beschwerderecht ausserdem jeder Person zu, die in der betreffenden Angelegenheit stimmberechtigt ist. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 89 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist berechtigt, wer: |
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1 | Zur Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch den angefochtenen Entscheid oder Erlass besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde sind ferner berechtigt: |
a | die Bundeskanzlei, die Departemente des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, die ihnen unterstellten Dienststellen, wenn der angefochtene Akt die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann; |
b | das zuständige Organ der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals; |
c | Gemeinden und andere öffentlich-rechtliche Körperschaften, wenn sie die Verletzung von Garantien rügen, die ihnen die Kantons- oder Bundesverfassung gewährt; |
d | Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
3 | In Stimmrechtssachen (Art. 82 Bst. c) steht das Beschwerderecht ausserdem jeder Person zu, die in der betreffenden Angelegenheit stimmberechtigt ist. |
Les juges cantonaux ayant refusé d'entrer en matière sur le recours, seule la question de la recevabilité du recours cantonal peut donc être portée devant le Tribunal fédéral qui n'a, à ce stade, pas à examiner le fond de la contestation. La conclusion des recourants tendant à la réforme de l'arrêt attaqué en ce sens que la Cour constitutionnelle examine au fond la requête dont ils l'avaient saisie est donc recevable (ATF 133 II 409 consid. 1.4 p. 414; 133 III 489 consid. 3.1).
2.
Le recours au Tribunal fédéral est ouvert pour se plaindre d'une violation du droit cantonal dans le domaine des droits politiques (art. 95 let. d
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
3.
La Cour constitutionnelle est une section du Tribunal cantonal formée de cinq juges et de deux suppléants (art. 136 al. 1
SR 131.231 Verfassung des Kantons Waadt, vom 14. April 2003 KV/VD Art. 136 - 1 Das Verfassungsgericht ist eine Abteilung des Kantonsgerichts. |
|
1 | Das Verfassungsgericht ist eine Abteilung des Kantonsgerichts. |
2 | Es: |
a | überprüft auf ein Begehren, das zwanzig Tage nach der Veröffentlichung zu stellen ist, die Übereinstimmung kantonaler Vorschriften mit dem übergeordneten Recht; das Gesetz legt die Beschwerdebefugnis fest; |
b | beurteilt auf Beschwerde und in letzter kantonaler Instanz Streitigkeiten betreffend die Ausübung der politischen Rechte auf kantonaler und auf kommunaler Ebene; |
c | entscheidet über Zuständigkeitskonflikte unter Behörden. |
3 | Seine Entscheide werden veröffentlicht. |
A teneur de l'art. 117 LEDP, toute contestation relative à la préparation, au déroulement ou au résultat d'une élection ou d'une votation, ainsi qu'aux demandes d'initiative et de référendum peut faire l'objet d'un recours (al. 1); le recours est adressé à la Chancellerie d'Etat lorsque le recours relève de la compétence du Conseil d'Etat (al. 2 let. b) ou au Secrétariat général du Grand Conseil lorsque le recours relève de la compétence du Grand Conseil (al. 2 let. c). Aux termes de l'art. 119 al. 1 LEDP, le recours doit être déposé dans les trois jours dès la découverte du motif de plainte, mais au plus tard dans les trois jours qui suivent la publication du résultat ou la notification de l'acte mis en cause. Selon l'art. 122 LEDP, le Grand Conseil statue sur les recours relatifs à son élection, à celle du Conseil d'Etat ainsi qu'à l'élection des députés au Conseil des Etats (al. 1). Le Conseil d'Etat tranche les autres recours (al. 2). D'après les art. 123a et 123c LEDP, les décisions rendues par ces autorités peuvent faire l'objet d'un recours auprès de la Cour constitutionnelle dans les dix jours qui suivent la publication officielle de la décision.
3.1 La Cour constitutionnelle a considéré que les recourants se plaignaient uniquement d'une violation de leurs droits politiques en laissant entendre qu'en adoptant le décret du 27 novembre 2012 qui a abrogé celui du 12 juin 2012 contre lequel la demande de référendum avait abouti, le Grand Conseil a empêché le scrutin populaire d'avoir lieu dans les six mois qui suivent l'expiration du délai référendaire. Il en découle ainsi que seule la voie du recours contre les décisions (sur recours) prises par le Grand Conseil ou le Conseil d'Etat est ouverte auprès d'elle, à l'exclusion de la requête pour contrôle abstrait de la constitutionnalité des normes cantonales. Les recourants auraient donc dû d'abord saisir le Conseil d'Etat d'un recours contre le refus - implicite, mais résultant clairement de l'art. 1er du décret du 12 juin 2012 [recte: 27 novembre 2012] - de soumettre au vote populaire un décret qui avait fait l'objet d'une demande de référendum ayant abouti, puis le cas échéant porter la cause devant la Cour constitutionnelle. Elle a déclaré le recours irrecevable, faute d'épuisement des voies de droit cantonales. Elle a ajouté que quand bien même un recours direct auprès d'elle serait admissible dans le cas particulier,
celui-ci devrait de toute manière être considéré comme manifestement tardif, puisque ni le délai de recours de trois jours pour saisir le Conseil d'Etat au sens de l'art. 119 al. 1 LEDP, ni même celui de dix jours prévu par l'art. 123c LEDP pour agir devant la Cour constitutionnelle n'avaient été respectés. Comme le recours apparaissait d'emblée tardif, il n'y avait pas lieu de le transmettre au Conseil d'Etat comme objet de sa compétence, puisque celui-ci ne pouvait qu'en constater l'irrecevabilité manifeste.
3.2 Les recourants reprochent à la Cour constitutionnelle d'avoir fait une interprétation insoutenable de leur écriture du 18 décembre 2012 en la considérant comme un recours en matière de droit de vote qu'ils auraient dû adresser au Conseil d'Etat dans un délai de trois jours et en déclarant ce recours irrecevable faute d'épuisement des voies de droit. Ils considèrent qu'en adoptant le décret du 27 novembre 2012 qui abroge le décret du 12 juin 2012 contre lequel la demande de référendum avait abouti, le Grand Conseil a empêché la tenue du scrutin populaire dans le délai. L'annulation implicite du référendum contenue dans le décret du 27 novembre 2012 constituerait une règle de droit dont ils étaient légitimés à faire contrôler la conformité au droit supérieur par la Cour constitutionnelle en la saisissant d'une requête dans le délai de vingt jours fixé à l'art. 5 al. 1 LJC.
3.3 La voie de la requête à la Cour constitutionnelle prévue par l'art. 3 LJC n'est ouverte que pour permettre le contrôle abstrait de la conformité des normes cantonales et communales au droit supérieur. Seuls les décrets du Grand Conseil qui contiennent des règles de droit peuvent faire l'objet d'un contrôle abstrait de leur conformité au droit fédéral par la Cour constitutionnelle selon cette disposition. Suivant les travaux préparatoires, la notion de règles de droit s'entend de toutes les normes générales et abstraites qui imposent des obligations ou confèrent des droits aux personnes physiques et morales ainsi que celles qui règlent l'organisation, la compétence ou les tâches des autorités ou fixent des procédures (Exposé des motifs et projet de loi sur la juridiction constitutionnelle, Bulletin des séances du Grand Conseil, septembre 2004, p. 3650; cf. ATF 135 II 38 consid. 4.3 p. 45; 125 I 313 consid. 2a p. 316). Les décrets du Grand Conseil qui accordent au Conseil d'Etat un crédit d'ouvrage ne renferment aucune règle de droit et ne peuvent pas faire l'objet d'une requête auprès de la Cour constitutionnelle (Exposé des motifs et projet de loi sur la juridiction constitutionnelle, Bulletin des séances du Grand Conseil,
septembre 2004, p. 3662). Il n'en va pas autrement du décret litigieux au motif qu'il abroge un précédent décret du 12 juin 2012 et qu'il soustrait par la même occasion au vote populaire le référendum lancé contre celui-ci. Tant l'abrogation d'un décret que l'annulation d'un référendum revêtent le caractère de décisions qui règlent une situation concrète et ne peuvent faire l'objet d'un contrôle abstrait. Elles doivent être contestées par les voies ordinaires de recours, soit celles prévues en matière de droit de vote.
Le décret litigieux, en tant qu'il alloue au Conseil d'Etat un crédit de 17'068'000 fr. pour la reconstruction du Parlement vaudois, doit en effet être assimilé au vote d'une dépense et peut faire l'objet d'un recours pour violation des droits politiques (ATF 118 Ia 184 consid. 1a p. 187; 108 Ia 234 consid. 2b p. 236). De même, la décision qui abroge un tel décret contre lequel une demande de référendum a abouti, avec pour effet de le soustraire au vote populaire, peut faire l'objet d'un tel recours (cf. ATF 98 Ia 290).
Les recourants devaient ainsi emprunter les voies de droit ordinaires mises en place par la LEDP et, ensuite, la LJC s'ils entendaient contester le décret du 27 novembre 2012 en tant qu'il abroge le décret du 12 juin 2012 et annule le référendum lancé contre cette décision. Cela étant, on ne saurait reprocher à la Cour constitutionnelle d'avoir considéré l'acte que les recourants lui ont adressé le 18 décembre 2012 comme un recours contre le décret du 27 novembre 2012 qui aurait dû être adressé au Conseil d'Etat en vertu de l'art. 122 al. 2
SR 131.231 Verfassung des Kantons Waadt, vom 14. April 2003 KV/VD Art. 136 - 1 Das Verfassungsgericht ist eine Abteilung des Kantonsgerichts. |
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1 | Das Verfassungsgericht ist eine Abteilung des Kantonsgerichts. |
2 | Es: |
a | überprüft auf ein Begehren, das zwanzig Tage nach der Veröffentlichung zu stellen ist, die Übereinstimmung kantonaler Vorschriften mit dem übergeordneten Recht; das Gesetz legt die Beschwerdebefugnis fest; |
b | beurteilt auf Beschwerde und in letzter kantonaler Instanz Streitigkeiten betreffend die Ausübung der politischen Rechte auf kantonaler und auf kommunaler Ebene; |
c | entscheidet über Zuständigkeitskonflikte unter Behörden. |
3 | Seine Entscheide werden veröffentlicht. |
Les recourants contestent il est vrai que le Conseil d'Etat puisse, en sa qualité d'autorité exécutive, connaître d'un recours contre un acte de l'autorité législative. Il s'agirait selon eux d'un motif supplémentaire pour affirmer que la voie de la requête au sens de l'art. 5 LJC était ouverte contre le décret du Grand Conseil du 27 novembre 2012. Il n'y a pas lieu d'examiner ce qu'il en est. Cette objection, fût-elle fondée, ne permettrait en effet quoi qu'il en soit pas d'ouvrir une voie de droit dont les conditions ne sont pas réunies, en l'occurrence, parce que l'acte en cause ne contient pas de règles de droit dont la conformité au droit supérieur pourrait faire l'objet d'un contrôle abstrait. Elle autoriserait tout au plus à se demander si le recours contre cette décision n'aurait pas dû être adressé directement à la Cour constitutionnelle sans passer par le Conseil d'Etat. Quoi qu'il en soit, cette question peut demeurer indécise car le recours aurait dans cette hypothèse dû être déposé dans les dix jours, en vertu de l'art. 123c LEDP, ce qui n'a pas été le cas.
4.
Les recourants considèrent que le délai de trois jours fixé à l'art. 119 al. 1
SR 131.231 Verfassung des Kantons Waadt, vom 14. April 2003 KV/VD Art. 136 - 1 Das Verfassungsgericht ist eine Abteilung des Kantonsgerichts. |
|
1 | Das Verfassungsgericht ist eine Abteilung des Kantonsgerichts. |
2 | Es: |
a | überprüft auf ein Begehren, das zwanzig Tage nach der Veröffentlichung zu stellen ist, die Übereinstimmung kantonaler Vorschriften mit dem übergeordneten Recht; das Gesetz legt die Beschwerdebefugnis fest; |
b | beurteilt auf Beschwerde und in letzter kantonaler Instanz Streitigkeiten betreffend die Ausübung der politischen Rechte auf kantonaler und auf kommunaler Ebene; |
c | entscheidet über Zuständigkeitskonflikte unter Behörden. |
3 | Seine Entscheide werden veröffentlicht. |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
Un tel délai, bien que particulièrement court, est toutefois usuel pour les contestations relatives au droit de vote. Ainsi, l'art. 77 al. 2
SR 161.1 Bundesgesetz vom 17. Dezember 1976 über die politischen Rechte (BPR) BPR Art. 77 Beschwerden - 1 Bei der Kantonsregierung kann Beschwerde geführt werden: |
|
1 | Bei der Kantonsregierung kann Beschwerde geführt werden: |
a | wegen Verletzung des Stimmrechts nach den Artikeln 2-4, Artikel 5 Absätze 3 und 6 sowie den Artikeln 62 und 63 (Stimmrechtsbeschwerde); |
b | wegen Unregelmässigkeiten bei Abstimmungen (Abstimmungsbeschwerde); |
c | wegen Unregelmässigkeiten bei der Vorbereitung und Durchführung der Nationalratswahlen (Wahlbeschwerde). |
2 | Die Beschwerde ist innert drei Tagen seit der Entdeckung des Beschwerdegrundes, spätestens jedoch am dritten Tag nach Veröffentlichung der Ergebnisse im kantonalen Amtsblatt eingeschrieben einzureichen.159 |
et trancher le recours (ATF 121 I 1 consid. 3b p. 5). Il importe en effet qu'une procédure de recours puisse être menée à terme avant la date de la votation populaire, sachant que deux instances cantonales puis le Tribunal fédéral doivent le cas échéant se prononcer. Au demeurant, le recours déposé le 18 décembre 2012 par A.________ et B.________ tenait sur trois pages et soulevait pour unique grief la non-conformité à l'art. 84 al. 1 let. a
SR 131.231 Verfassung des Kantons Waadt, vom 14. April 2003 KV/VD Art. 84 - 1 Dem fakultativen Referendum unterstellt sind: |
|
1 | Dem fakultativen Referendum unterstellt sind: |
a | Gesetze und Dekrete; |
b | völkerrechtliche Verträge und Konkordate, die mit dem Gesetz nicht vereinbar sind oder dieses ergänzen. |
2 | Dem Referendum nicht unterstellt sind: |
a | Geschäfte, von denen der Grosse Rat Kenntnis nimmt; |
b | der Voranschlag, Nachtragskredite, Anleihen, gebundene Ausgaben sowie die Staatsrechnung; |
c | Wahlen; |
d | Begnadigungen; |
e | Einbürgerungen; |
f | die vom Grossen Rat nach Bundesrecht ausgeübten Initiativ- und Referendumsrechte. |
3 | Das Referendum kommt zustande, wenn es innerhalb von sechzig Tagen ab der Veröffentlichung des Erlasses 12 000 Unterschriften auf sich vereinigt. Im Gesetz werden längere Fristen vorgesehen für bestimmte Perioden im Jahr, in denen die Sammlung von Unterschriften erschwert ist.12 |
5.
Le recours doit par conséquent être rejeté aux frais des recourants qui succombent (art. 65
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 65 Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen. |
|
1 | Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen. |
2 | Die Gerichtsgebühr richtet sich nach Streitwert, Umfang und Schwierigkeit der Sache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. |
3 | Sie beträgt in der Regel: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 200-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 200-100 000 Franken. |
4 | Sie beträgt 200-1000 Franken und wird nicht nach dem Streitwert bemessen in Streitigkeiten: |
a | über Sozialversicherungsleistungen; |
b | über Diskriminierungen auf Grund des Geschlechts; |
c | aus einem Arbeitsverhältnis mit einem Streitwert bis zu 30 000 Franken; |
d | nach den Artikeln 7 und 8 des Behindertengleichstellungsgesetzes vom 13. Dezember 200223. |
5 | Wenn besondere Gründe es rechtfertigen, kann das Bundesgericht bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge hinausgehen, jedoch höchstens bis zum doppelten Betrag in den Fällen von Absatz 3 und bis zu 10 000 Franken in den Fällen von Absatz 4. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
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1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1.
Le recours est rejeté.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 1'000 fr., sont mis à la charge des recourants.
3.
Le présent arrêt est communiqué au mandataire des recourants, ainsi qu'au Grand Conseil, au Conseil d'Etat et à la Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal du canton de Vaud.
Lausanne, le 31 mai 2013
Au nom de la Ire Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le Juge présidant: Aemisegger
Le Greffier: Parmelin