Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

5A 833/2012

Urteil vom 30. Mai 2013

II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter von Werdt, Präsident,
Bundesrichter Marazzi, Schöbi,
Gerichtsschreiber V. Monn.

Verfahrensbeteiligte
X.________,
vertreten durch Rechtsanwältin Bernadette Staub Weidmann,
Beschwerdeführer,

gegen

Y.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Dr. René Schwarz,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Eheschutzmassnahmen,

Beschwerde gegen den Entscheid des Obergerichts des Kantons Thurgau vom 3. Oktober 2012.

Sachverhalt:

A.
X.________ (geb. 1964) und Y.________ (geb. 1968) haben im Jahre 1986 in Mazedonien geheiratet. Sie haben fünf gemeinsame Kinder: A.________ (geb. 1990), B.________ (geb. 1992), C.________ (geb. 1993), D.________ (geb. 1995) und E.________ (geb. 1997).

B.
Am 30. Juni 2012 wandte sich die Ehefrau an das Bezirksgericht Münchwilen. Sie ersuchte um Regelung des Getrenntlebens. Mit Entscheid vom 13. August 2012 nahm die Bezirksrichterin von der Trennung der Eheleute per 1. Juli 2012 Vormerk und regelte ihr Getrenntleben. Soweit vor Bundesgericht noch relevant, verurteilte sie X.________, seiner Ehefrau rückwirkend ab 1. Juli 2012 monatliche Alimente von Fr. 975.-- zu bezahlen.

C.
Beide Parteien legten gegen den bezirksrichterlichen Entscheid Berufung beim Obergericht des Kantons Thurgau ein. Y.________ beantragte, die monatlichen Unterhaltsbeiträge auf Fr. 1'450.-- zu erhöhen, eventuell erst ab 1. Dezember 2012. X.________ verlangte, voneinem persönlichen Unterhalt für seine Ehefrau ganz abzusehen. Am 3. Oktober 2012 erkannte das Obergericht, die Berufung der Ehefrau sei teilweise begründet, diejenige des Ehemannes demgegenüber unbegründet. Es entschied, dass X.________ seiner Frau rückwirkend ab 1. Juli 2012 einen persönlichen Unterhaltsbeitrag von Fr. 1'100.-- zu bezahlen hat.

D.
Mit Beschwerde vom 12. November 2012 gelangt X.________ (Beschwerdeführer) an das Bundesgericht. Er stellt den Antrag, die rückwirkend ab 1. Juli 2012 geschuldeten Alimente für Y.________ (Beschwerdegegnerin) auf monatlich Fr. 194.80 festzusetzen; eventuell sei die Sache zur Feststellung des Sachverhalts und zur Neubeurteilung zurückzuweisen. In prozessualer Hinsicht ersucht er darum, der Beschwerde die aufschiebende Wirkung zu erteilen und ihm für das bundesgerichtliche Verfahren die unentgeltliche Prozessführung zu bewilligen.
Mit Verfügung vom 29. November 2012 erkannte die Präsidentin der II. zivilrechtlichen Abteilung der Beschwerde die aufschiebende Wirkung für die bis und mit Oktober 2012 geschuldeten Unterhaltsbeiträge zu. Auf Anfrage des Beschwerdeführers stellte sie mit Schreiben vom 21. Dezember 2012 klar, dass damit die bis und mit Oktober 2012 geschuldeten Unterhaltsbeiträge nicht vollstreckt werden können.
Das Bundesgericht hat die vorinstanzlichen Akten eingeholt. In ihrer Beschwerdeantwort vom 18. April 2013 lässt die Beschwerdegegnerin beantragen, die Beschwerde abzuweisen. Auch das Obergericht des Kantons Thurgau beantragt die Abweisung der Beschwerde (Schreiben vom 27. März 2013). Die Eingaben wurden dem Beschwerdeführer zur Kenntnis zugestellt.

Erwägungen:

1.

1.1. In der Sache ficht der Beschwerdeführer rechtzeitig den Endentscheid einer letzten kantonalen Instanz (Art. 75
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
, 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
und 100
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
BGG) an. Der Eheschutzstreit dreht sich um die Geldbeiträge, die der eine Ehegatte dem andern schuldet (Art. 176 Abs. 1 Ziff. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 176 - 1 À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1    À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1  fixe les contributions d'entretien à verser respectivement aux enfants et à l'époux;
2  prend les mesures en ce qui concerne le logement et le mobilier de ménage;
3  ordonne la séparation de biens si les circonstances le justifient.
2    La requête peut aussi être formée par un époux lorsque la vie commune se révèle impossible, notamment parce que son conjoint la refuse sans y être fondé.
3    Lorsqu'il y a des enfants mineurs, le juge ordonne les mesures nécessaires, d'après les dispositions sur les effets de la filiation.
ZGB). Betroffen ist also eine Zivilsache (Art. 72 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
BGG) vermögensrechtlicher Natur, deren Streitwert den gesetzlichen Mindestbetrag von Fr. 30'000.-- übersteigt (Art. 51 Abs. 1 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 51 Calcul - 1 La valeur litigieuse est déterminée:
1    La valeur litigieuse est déterminée:
a  en cas de recours contre une décision finale, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente;
b  en cas de recours contre une décision partielle, par l'ensemble des conclusions qui étaient litigieuses devant l'autorité qui a rendu cette décision;
c  en cas de recours contre une décision préjudicielle ou incidente, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité compétente sur le fond;
d  en cas d'action, par les conclusions de la demande.
2    Si les conclusions ne tendent pas au paiement d'une somme d'argent déterminée, le Tribunal fédéral fixe la valeur litigieuse selon son appréciation.
3    Les intérêts, les fruits, les frais judiciaires et les dépens qui sont réclamés comme droits accessoires, les droits réservés et les frais de publication du jugement n'entrent pas en ligne de compte dans la détermination de la valeur litigieuse.
4    Les revenus et les prestations périodiques ont la valeur du capital qu'ils représentent. Si leur durée est indéterminée ou illimitée, le capital est formé par le montant annuel du revenu ou de la prestation, multiplié par vingt, ou, s'il s'agit de rentes viagères, par la valeur actuelle du capital correspondant à la rente.
und Abs. 4, 74 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
lit. b BGG). Auf die Beschwerde ist einzutreten.

1.2. Von vornherein nicht einzutreten ist auf die Beschwerde, soweit der Beschwerdeführer darin das erstinstanzliche Verfahren kritisiert, denn Gegenstand der Beschwerde ist allein der angefochtene Entscheid der letzten kantonalen Instanz (Art. 75
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
BGG).

2.
Eheschutzentscheide unterstehen Art. 98
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
BGG (BGE 133 III 393 E. 5.1 und 5.2 S. 396 f.). Daher kann nur die Verletzung verfassungsmässiger Rechte gerügt werden (s. dazu BGE 133 III 585 E. 4.1 S. 588). Es gilt das strenge Rügeprinzip (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Das bedeutet, dass das Bundesgericht nur klar und detailliert erhobene und, soweit möglich, belegte Rügen prüft. Auf ungenügend begründete Rügen und rein appellatorische Kritik am angefochtenen Entscheid tritt es nicht ein (BGE 134 II 244 E. 2.2 S. 246; 133 II 396 E. 3.1 S. 399 f.). Wird die Verletzung des Willkürverbots gerügt, reicht es demnach nicht aus, wenn der Beschwerdeführer die Sach- oder Rechtslage aus seiner Sicht darlegt und den davon abweichenden angefochtenen Entscheid als willkürlich bezeichnet. Vielmehr muss er im Einzelnen darlegen, inwiefern das kantonale Gericht willkürlich entschieden haben soll und der angefochtene Entscheid deshalb an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet (BGE 134 II 244 E. 2.2 S. 246). Auch eine Berichtigung oder Ergänzung der Sachverhaltsfeststellungen kommt nur dann in Frage, wenn die kantonale Instanz verfassungsmässige Rechte verletzt hat (BGE 133 III 585 E. 4.1 S. 588), was die rechtsuchende Partei wiederum präzise
geltend zu machen hat.

3.
Der Streit dreht sich zur Hauptsache um die Frage, ob der Beschwerdeführer mit seiner neuen Freundin eine Lebensgemeinschaft bildet und ob es deshalb richtig ist, in seinem Bedarf nur den hälftigen Ehegattengrundbetrag von Fr. 850.-- einzusetzen und von seinen Wohnkosten nur einen Anteil zu berücksichtigen.

3.1. Der Beschwerdeführer hält die Annahme einer Lebensgemeinschaft für falsch und willkürlich. Er stellt sich zunächst auf den Standpunkt, seine Freundin könne sich nicht an den Lebenskosten beteiligen, da sie mangels Arbeitsbewilligung in der Schweiz gar nicht erwerbstätig sein dürfe. Er macht geltend, aufgrund der in Art. 56
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 56 Interpellation par le tribunal - Le tribunal interpelle les parties lorsque leurs actes ou déclarations sont peu clairs, contradictoires, imprécis ou manifestement incomplets et leur donne l'occasion de les clarifier et de les compléter.
ZPO statuierten Pflicht hätte ihn das Obergericht fragen müssen, ob seine Freundin ein Einkommen erziele oder erzielen könne, denn die Antwort darauf wäre für die Bemessung seines Bedarfs wesentlich gewesen. Die richterliche Fragepflicht sei nur "unzulänglich" und somit willkürlich angewandt, der Sachverhalt entgegen der in Art. 272
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 272 Maxime inquisitoire - Le tribunal établit les faits d'office.
ZPO vorgeschriebenen Untersuchungsmaxime nicht "rechtsgenügend", sondern falsch festgestellt worden.
Wer eine Verletzung der Untersuchungsmaxime rügt, muss aufzeigen, inwiefern die von ihm behaupteten Tatsachen, die das Gericht willkürlich festzustellen bzw. abzuklären unterlassen hat, für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sind (Urteil 5A 299/2012 vom 21. Juni 2012 E. 3.4). Nun behauptet der Beschwerdeführer selbst vor Bundesgericht aber nicht, dass seine Freundin überhaupt kein Einkommen erziele oder erzielen könne. Allein der Umstand, dass die Freundin in der Schweiz keine Arbeitsbewilligung hat, schliesst nicht aus, dass sie über Einkünfte verfügt, die es ihr ermöglichen, sich an den Kosten eines gemeinsamen Haushalts mit dem Beschwerdeführer zu beteiligen. Der Beschwerdeführer zeigt also nicht auf, inwiefern Angaben zur wirtschaftlichen Leistungsfähigkeit seiner Freundin sich zwingend auf das Ergebnis des angefochtenen Entscheids hätten auswirken müssen. Dass dies der Fall wäre, ist unter Willkürgesichtspunkten umso weniger ersichtlich, als es nach der Rechtsprechung nicht darauf ankommt, in welchem Ausmass die neue Partnerin des Ehemannes sich an den gemeinsamen Lebenshaltungskosten beteiligt, sondern darauf, dass sie mit dem Ehemann in einer so genannten (einfachen) Wohn- und Lebensgemeinschaft zusammenlebt (BGE 138
III 97
E. 2.3.2 S. 100; vgl. dazu E. 3.3 ). Im Übrigen muss der Richter die Parteien wohl entsprechend befragen, wenn er an der Richtigkeit und/oder Vollständigkeit bestimmter Angaben Zweifel hat oder haben müsste und wenn - wie hier - die erstmalige Festsetzung von Unterhaltsbeiträgen in Frage steht (Urteil 5A 775/2011 vom 8. März 2012 E. 2.1.3). Grundsätzlich entbindet aber weder die Untersuchungsmaxime (Art. 272
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 272 Maxime inquisitoire - Le tribunal établit les faits d'office.
ZPO) noch die richterliche Fragepflicht (Art. 56
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 56 Interpellation par le tribunal - Le tribunal interpelle les parties lorsque leurs actes ou déclarations sont peu clairs, contradictoires, imprécis ou manifestement incomplets et leur donne l'occasion de les clarifier et de les compléter.
ZPO) die Parteien davon, am Verfahren aktiv mitzuwirken und ihre eigenen Standpunkte zu vertreten. An ihnen ist es, den Richter über den Sachverhalt zu unterrichten und auf die greifbaren Beweismittel hinzuweisen (vgl. BGE 128 III 411 E. 3.2.1 S. 413 f., bestätigt in BGE 130 I 180 E. 3.2 S. 183 f.). Dass der Beschwerdeführer als unbeholfen hätte gelten müssen und aus diesem Grund erhöhte Anforderungen an die richterliche Fragepflicht zu stellen gewesen wären, kann nicht gesagt werden, war er im Berufungsverfahren doch anwaltlich vertreten. Dem weiteren Vorwurf, die angebliche Verletzung der Untersuchungsmaxime habe zur Verweigerung des rechtlichen Gehörs geführt, ist damit der Boden entzogen.

3.2. Der Beschwerdeführer legt sodann verschiedene Schriftstücke vor. Neue Tatsachen und Beweismittel dürfen im bundesgerichtlichen Beschwerdeverfahren indessen nur so weit vorgetragen werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG). Die Bestätigung über den ausländischen Wohnsitz seiner Freundin wurde nach dem angefochtenen Entscheid erstellt. Damit ist ausgeschlossen, dass die Voraussetzung gemäss Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG erfüllt ist; echte Noven sind vor Bundesgericht unbeachtlich (BGE 133 IV 342 E. 2.1 S. 343 f.). Was die übrigen Dokumente angeht, vermag sich der Beschwerdeführer nicht damit zu rechtfertigen, dass er sich durch die - angeblich - willkürliche Annahme einer Lebensgemeinschaft veranlasst sehe, diese einzureichen. Allein der vorinstanzliche Verfahrensausgang ist nämlich kein im Sinne von Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG hinreichender Anlass für die Zulässigkeit von unechten Noven, die bereits im kantonalen Verfahren hätten vorgebracht werden können (BGE 134 V 223 E. 2.2.1 S. 226 f.). Insbesondere kann der Beschwerdeführer mit solchen Vorbringen auch nicht den Nachweis erbringen, dass die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung offensichtlich unrichtig oder die Beweiswürdigung willkürlich sei.
Soweit der Beschwerdeführer damit klarstellen will, "was ihm vorher zufolge Unkenntnis auch des Protokolls nicht möglich war", tut er nicht dar, inwiefern ihm im Berufungsverfahren die Einsicht in die Akten verwehrt worden wäre. Darauf ist nicht einzutreten.

3.3. In der Sache wirft der Beschwerdeführer dem Obergericht vor, es habe die "Tatsache" der Lebensgemeinschaft "nach eigenem Gutdünken" festgelegt.

3.3.1. Ob zwischen dem unterhaltsverpflichteten Ehemann und seiner neuen Partnerin eine (einfache) Wohn- und Lebensgemeinschaft ("communauté de toit de table"; "comunione di tetto e di tavola") besteht, die gewisse Einsparungen in den gemeinsamen Lebenshaltungskosten mit sich bringt und sich deshalb auf der Seite des Ehemannes bedarfssenkend auswirkt (BGE 138 III 97 E. 2.3.2 S. 100 mit Hinweisen), ist keine Tat- sondern eine Rechtsfrage. Tatsachen - und damit eine Frage der Sachverhaltsfeststellung bzw. der Beweiswürdigung - sind demgegenüber die Umstände, in denen der Ehemann mit seiner neuen Freundin lebt.

3.3.2. Seine Erkenntnis, dass "vom Grundbetrag eines in einer Lebensgemeinschaft lebenden Schuldners" auszugehen sei, stützt das Obergericht im Wesentlichen auf die Aussagen, die der Beschwerdeführer im erstinstanzlichen Verfahren zu Protokoll gegeben hat. Danach werde er ab 1. Oktober 2012 in F.________ eine Wohnung beziehen und dort mit seiner Freundin zusammenleben. Auch habe er angedeutet, dass vielleicht später einmal geheiratet werde. Weiter zieht das Obergericht in Betracht, dass der Beschwerdeführer im Berufungsverfahren die Berücksichtigung der "vollen Wohnkosten" von monatlich Fr. 1'280.-- verlangt habe. Falls die Freundin nur besuchsweise bei ihm wohnen würde, bestünde kein Anlass, die Anrechnung der Wohnkosten für einen Mehrpersonenhaushalt in der Höhe von Fr. 1'280.-- zu reklamieren. In diesem Zusammenhang hält das Obergericht dem Beschwerdeführer entgegen, er verkenne, dass sich seine Freundin ab Oktober 2012 ebenfalls an den Wohnkosten beteiligen müsse. Der Grundbetrag eines in einer Lebensgemeinschaft lebenden Schuldners, von dem auszugehen sei, entspreche dem hälftigen Ehegatten-Grundbetrag von Fr. 1'700.--. Hinsichtlich der Wohnkosten führt das Obergericht aus, gegen den Betrag von Fr. 800.--, den das
Bezirksgericht unter diesem Titel veranschlagt hat, sei nichts einzuwenden, zumal dieser Betrag der bei einem Einpersonenhaushalt üblichen Mietbelastung entspreche. Hinzu komme, dass der Beschwerdeführer seinen eigenen Aussagen zufolge in den Monaten Juli bis September 2012 in seinem Auto logiert habe, womit für diese Zeit von vornherein keine höheren Beträge angerechnet werden könnten.

3.3.3. Von vornherein unbegründet ist die Beschwerde, soweit der Beschwerdeführer die Höhe der anrechenbaren Wohnkosten von Fr. 800.-- als willkürlich tadelt. Denn diesbezüglich hält das Obergericht - wie soeben erwähnt (E. 3.3.2) - ausdrücklich fest, dieser Betrag entspreche der bei einem Einpersonenhaushalt üblichen Mietbelastung. Der Beschwerdeführer stellt diese Erkenntnis vor Bundesgericht nicht in einer Weise in Abrede, die den Anforderungen des strengen Rügeprinzips (E. 2.) genügen würde. Steht aber fest, dass der Beschwerdeführer auch dem angefochtenen Entscheid zufolge die üblichen Wohnkosten für einen Einpersonenhaushalt für sich in Anspruch nehmen kann, so ist der angefochtene Entscheid in dieser Hinsicht jedenfalls im Ergebnis nicht zu beanstanden. Das Bundesgericht hebt einen Entscheid nur dann als willkürlich auf, wenn er nicht bloss in der Begründung, sondern auch im Ergebnis unhaltbar ist (BGE 134 II 124 E. 4.1 S. 133 mit Hinweisen).

3.3.4. Nur noch mit Bezug auf den betreibungsrechtlichen Grundbetrag bleibt nach dem Gesagten zu prüfen, ob das Obergericht bei der Berechnung des Existenzminimums des Beschwerdeführers von einer Lebensgemeinschaft mit seiner serbischen Freundin ausgehen durfte. Nachdem sich die übrigen Vorbringen des Beschwerdeführers als unbehelflich (E. 3.1 ) bzw. unzulässig (E. 3.2 ) erweisen, bleibt als Einwand gegen die Annahme einer Lebensgemeinschaft die - bereits vor dem Obergericht vorgetragene - Behauptung übrig, dass seine Freundin ihren Wohnsitz in Serbien habe und sich in der Schweiz somit nur während dreier Monate als Touristin aufhalten könne. Auch damit vermag der Beschwerdeführer den angefochtenen Entscheid aber nicht als willkürlich auszuweisen. Denn aus den erwähnten Einreisebeschränkungen folgt nicht zwingend, dass die neue Gefährtin sich nur "besuchsweise" beim Beschwerdeführer aufhalten und mit ihm keine Lebensgemeinschaft begründen kann. Zunächst kann unter Willkürgesichtspunkten nicht gesagt werden, eine Lebensgemeinschaft setze geradezu zwingend voraus, dass das Paar ohne jegliche Unterbrechungen andauernd zusammenleben kann bzw. muss. Dazu kommt, dass der Beschwerdeführer in keiner Weise aufzeigt, inwiefern die Anzahl
der zulässigen Einreisen in die Schweiz begrenzt wäre. Mithin ist nicht auszuschliessen, dass die Frau die Schweiz jeweils nur für kurze Zeit verlässt, um sogleich wieder zum Beschwerdeführer zurückzukehren. Diese Annahme erscheint umso weniger abwegig, als der Beschwerdeführer vor Bundesgericht weder bestreitet, mit dieser Frau zusammenleben zu wollen, noch seine vor erster Instanz zum Ausdruck gebrachten Heiratsabsichten in irgend einer Weise relativiert.

3.3.5. Nach dem Gesagten erweist sich die Beschwerde als unbegründet, soweit das Obergericht bei der Berechnung des Existenzminimums des Beschwerdeführers unter dem Titel des betreibungsrechtlichen Grundbetrags Fr. 850.-- und unter demjenigen der Wohnkosten Fr. 800.-- einsetzt.

4.
Anlass zur Beschwerde gibt weiter der Entscheid des Obergerichts, den geltend gemachten "erhöhten Nahrungsbedarf" des Beschwerdeführers nicht zuzulassen.

4.1. Das Obergericht führt aus, der Beschwerdeführer habe die erhöhten Verpflegungskosten von Fr. 20.-- pro Tag nicht näher begründet. Der Beschwerdeführer wirft dem Obergericht wiederum eine "Verletzung der amtlichen Sachverhaltserforschung und richterlichen Fragepflicht" vor. Dass Bauarbeiter durch die von ihnen geleistete Schwerarbeit einen erhöhten Nahrungsbedarf haben, sollte seiner Meinung nach notorisch sein. Deshalb sei der Verpflegungszuschlag für Schwerarbeit von Fr. 5.50 pro Arbeitstag bzw. Fr. 123.75 pro Monat zu berücksichtigen, wie er in den Richtlinien der Konferenz der Betreibungs- und Konkursbeamten der Schweiz vom 1. Juli 2009 vorgesehen sei. Zur Untermauerung seines Vorbringens legt der Beschwerdeführer dem Bundesgericht ein Zwischenzeugnis seines Arbeitgebers vor. Dieses muss als echtes Novum unberücksichtigt bleiben, denn auch es stammt aus der Zeit nach dem angefochtenen Entscheid (s. E. 3.2 ). Trotzdem ist der Einwand des Beschwerdeführers begründet.

4.2. Dass der Beschwerdeführer den Beruf des Bauarbeiters ausübt, ist nicht nur eine blosse Behauptung in seiner Berufungsschrift, sondern ergibt sich schon aus dem erstinstanzlichen Entscheid und den dazugehörigen Akten. Das Bezirksgericht stellt nämlich fest, der Beschwerdeführer arbeite bei der G.________ AG in H.________, und zieht in Erwägung, "auf Baustellen" sei erfahrungsgemäss nur eine kurze Mittagszeit gegeben. Überdies ist in der Wohnsitzbestätigung der Gemeinde F.________ vom 7. Mai 2012 als Beruf des Beschwerdeführers ausdrücklich "Bauarbeiter" vermerkt. Dies alles stellt das Obergericht nicht in Abrede.
Steht aber fest, dass der Beschwerdeführer Bauarbeiter ist und sich nicht zu Hause verpflegen kann, so ist in der Tat nicht nachvollziehbar, warum der Beschwerdeführer den Zuschlag für erhöhten Nahrungsbedarf nicht soll beanspruchen können. Nach der Rechtsprechung ist dem Rentenschuldner mit Bezug auf alle familienrechtlichen Unterhaltskategorien zumindest das betreibungsrechtliche Existenzminimum stets voll zu belassen (BGE 137 III 59 E. 4.2.1 S. 62). Zu Recht beruft sich der Beschwerdeführer in diesem Zusammenhang auf die Richtlinien für die Berechnung des betreibungsrechtlichen Existenzminimums (Notbedarf) nach Art. 93
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 93 - 1 Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
1    Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
2    Ces revenus peuvent être saisis pour un an au plus à compter de l'exécution de la saisie. Si plusieurs créanciers participent à la saisie, le délai court à compter du jour de l'exécution de la première saisie effectuée à la requête d'un créancier de la série en cause (art. 110 et 111).
3    Si, durant ce délai, l'office a connaissance d'une modification déterminante pour le montant de la saisie, il adapte l'ampleur de la saisie aux nouvelles circonstances.
4    Sur demande du débiteur, l'office ordonne à l'employeur de ce dernier de verser en plus à l'office, pour la durée de la procédure de saisie des revenus, le montant nécessaire au paiement des créances en cours au titre des primes et des participations aux coûts de l'assurance obligatoire des soins, pour autant que ces primes et ces participations aux coûts fassent partie du minimum vital du débiteur. L'office utilise ce montant pour régler directement à l'assureur les créances de primes et de participations aux coûts en cours.208
SchKG vom 1. Juli 2009, die von der Konferenz der Betreibungs- und Konkursbeamten der Schweiz herausgegeben wurden und denen zufolge bei Schwerarbeit für erhöhten Nahrungsbedarf Fr. 5.50 pro Arbeitstag einzusetzen sind. Warum diese Richtlinien gerade im vorliegenden Fall nicht anwendbar sein sollen, lässt sich dem angefochtenen Entscheid nicht entnehmen und ist auch nicht ersichtlich. Daran aber, dass der Beruf des Bauarbeiters grundsätzlich in die Kategorie der Schwerarbeit fällt, kann entgegen dem, was das Obergericht anzunehmen scheint, kein vernünftiger Zweifel bestehen. So führt etwa das Obergericht des
Kantons Zürich in seinem Kreisschreiben vom 16. September 2009 zu den erwähnten Richtlinien (veröffentlicht in: ZR 2009 S. 253 ff.) die Bauarbeiter ausdrücklich als Schuldner auf, die einen Anspruch auf diesen Zuschlag haben. Auch das Kantonsgericht von Graubünden stuft in einem neueren Entscheid zur Prozessarmut die Tätigkeit des Bauarbeiters als Schwerarbeit ein (Urteil des Kantonsgerichts von Graubünden vom 8. Dezember 2008 E. 4b, publ. in: ZB 2008 31). Nichts anderes ergibt sich schliesslich aus der bundesgerichtlichen Rechtsprechung zur Invalidenversicherung (z.B. Urteil 8C 305/2012 vom 6. September 2012 E. 4.2: Ein als Bauarbeiter/Maschinist tätiger Mann habe "bisher körperliche Schwerarbeit auf Baustellen" verrichtet; Urteil 9C 181/2010 vom 12. August 2010 E. 9: Die ursprünglichen Gutachter hätten sich verlässlich und eindeutig nur zur Arbeitsunfähigkeit in der "bisherigen Schwerarbeit als Bauarbeiter" geäussert; Urteil I 403/06 vom 18. Oktober 2006 E. 3: Der als Bauarbeiter/Kranführer tätige Beschwerdegegner könne "seine angestammte Tätigkeit nicht mehr ausüben und auch keine andere körperliche Schwerarbeit verrichten").

4.3. Nach alledem trifft das Obergericht der Vorwurf der Willkür, wenn es - unter der Herrschaft der Untersuchungsmaxime (Art. 272
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 272 Maxime inquisitoire - Le tribunal établit les faits d'office.
ZPO) - dem Beschwerdeführer den erwähnten Schwerarbeitszuschlag einfach mit der Begründung abspricht, allein der Hinweis auf seinen Beruf als Bauarbeiter genüge "jedenfalls nicht für die Annahme erhöhter Kosten für die auswärtige Verpflegung". Im Eheschutzverfahren müssen die behaupteten Tatsachen nur glaubhaft gemacht werden (Urteil 5A 299/2012 vom 21. Juni 2012 E. 3.1.2). War das Obergericht der Meinung, der Beschwerdeführer habe nicht glaubhaft gemacht, dass er als Bauarbeiter tatsächlich Schwerarbeit im Sinne der erwähnten Richtlinien verrichte, so hätte es angesichts seiner gesetzlichen Pflicht zur Sachverhaltserforschung von Amtes wegen zu weiteren Abklärungen schreiten müssen. Allein der Umstand, dass der Beschwerdeführer im Berufungsverfahren anstatt des in den Richtlinien vorgesehenen Zuschlags von Fr. 5.50 pro Tag einen solchen von Fr. 10.-- reklamiert hat, vermag das Vorgehen des Obergerichts nicht zu entschuldigen. Die Beschwerde ist demnach in diesem Punkt gutzuheissen. Soweit das Obergericht weiterhin Zweifel daran hegt, dass der Beschwerdeführer Schwerarbeit leistet, wird es
entsprechende Nachforschungen anstellen und insbesondere auch prüfen müssen, ob allenfalls der Arbeitgeber durch Geld- oder Naturalleistung für den erhöhten Nahrungsbedarf aufkommt.

5.
Schliesslich beanstandet der Beschwerdeführer, das Obergericht habe in seinem Bedarf willkürlich einen Teil der Schulden nicht berücksichtigt, obwohl diese Schulden alleine die Beschwerdegegnerin betreffen und er solidarisch hafte. Damit kann nur die Abzahlungsverpflichtung von monatlich Fr. 200.-- zugunsten der Spitex gemeint sein, die das Bezirksgericht in der Bedarfsrechnung des Beschwerdeführers noch berücksichtigt hatte. Das Obergericht führt hierzu aus, diese Ratenzahlungen seien schon deshalb nicht zu berücksichtigen, weil der Beschwerdeführer anlässlich der Hauptverhandlung zu Protokoll gegeben habe, er sei nicht mehr bereit, für die Spitex zu bezahlen. Nachdem sich der Beschwerdeführer mit dieser Erwägung überhaupt nicht auseinandersetzt, genügt er den Begründungsanforderungen nicht (E. 2). Auf diese Rüge ist nicht einzutreten.

6.

6.1. Im Ergebnis ist die Beschwerde teilweise gutzuheissen, soweit darauf eingetreten werden kann. Der angefochtene Entscheid ist aufzuheben und die Sache ist im Sinne der Erwägungen zu neuem Entscheid an das Obergericht zurückzuweisen. Bei diesem Ausgang des Verfahrens rechtfertigt es sich, dem Beschwerdeführer ein Viertel und der Beschwerdegegnerin drei Viertel der Gerichtskosten aufzuerlegen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Die Beschwerdegegnerin, die auch im Streit um die Erteilung der aufschiebenden Wirkung unterlegen ist, hat den Beschwerdeführer mit Fr. 1'500.-- zu entschädigen (Art. 68 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

6.2. Beide Parteien ersuchen für das bundesgerichtliche Verfahren um unentgeltliche Rechtspflege.

6.2.1. Im Falle des Beschwerdeführers sind die Voraussetzungen für das Armenrecht erfüllt. Die in Art. 64 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
BGG geforderte Bedürftigkeit ist gegeben. Seine Beschwerde erscheint nicht als von vornherein aussichtslos. Das Armenrechtsgesuch wird indessen insoweit gegenstandslos, als der Beschwerdeführer teilweise obsiegt und die Beschwerdegegnerin einen Anteil an der Gerichtsgebühr selbst trägt. Dagegen wird es nicht gegenstandslos, soweit es die Bestellung eines unentgeltlichen Rechtsbeistands zum Gegenstand hat. Zwar wird der Rechtsanwältin des Beschwerdeführers eine Parteientschädigung zugesprochen. Falls diese sich aber als uneinbringlich erweisen sollte, wäre die Rechtsanwältin aus der Bundesgerichtskasse zu entschädigen (Art. 64 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
BGG; BGE 122 I 322 E. 3d S. 326 f.). Unter dem Vorbehalt der Uneinbringlichkeit ist der unentgeltlichen Rechtsbeiständin des Beschwerdeführers somit eine Entschädigung zuzusprechen (Art. 10 des Reglements vom 31. März 2006 über die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtliche Vertretung im Verfahren vor dem Bundesgericht [SR 173.110.210.3]). Im Übrigen ist der Anteil des Beschwerdeführers an den Gerichtskosten einstweilen auf die Bundesgerichtskasse zu nehmen.

6.2.2. Die Voraussetzungen gemäss Art. 64
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
BGG sind seitens der Beschwerdegegnerin ebenfalls erfüllt. Insbesondere kann auch ihr Begehren um Abweisung des Gesuchs um aufschiebende Wirkung nicht als von vornherein aussichtslos bezeichnet werden. Allerdings ist auch das Armenrechtsgesuch der Beschwerdegegnerin in demjenigen Umfang gegenstandslos geworden, in welchem der Beschwerdeführer für die Gerichtskosten aufkommen muss. Damit ist auch der Anteil der Beschwerdegegnerin an den Gerichtskosten einstweilen auf die Bundesgerichtskasse zu nehmen und der Beschwerdegegnerin Rechtsanwalt René Schwarz beizugeben.

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen und der Entscheid des Obergerichts des Kantons Thurgau vom 3. Oktober 2012 wird aufgehoben. Die Sache wird zu neuer Entscheidung an die Vorinstanz zurückgewiesen. Im Übrigen wird die Beschwerde abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Das Gesuch des Beschwerdeführers um unentgeltliche Rechtspflege wird gutgeheissen, soweit es nicht gegenstandslos geworden ist. Rechtsanwältin Bernadette Staub Weidmann wird als unentgeltliche Anwältin des Beschwerdeführers bestellt.

3.
Das Gesuch der Beschwerdegegnerin um unentgeltliche Rechtspflege wird gutgeheissen, soweit es nicht gegenstandslos geworden ist. Rechtsanwalt René Schwarz wird als unentgeltlicher Anwalt der Beschwerdegegnerin bestellt.

4.
Die Gerichtskosten von Fr. 1'600.-- werden zu Fr. 400.-- dem Beschwerdeführer und zu Fr. 1'200.-- der Beschwerdegegnerin auferlegt, indes vorläufig auf die Gerichtskasse genommen.

5.
Die Beschwerdegegnerin hat Rechtsanwältin Bernadette Staub Weidmann für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 1'500.-- zu entschädigen. Für den Fall der Uneinbringlichkeit der Parteientschädigung wird Rechtsanwältin Bernadette Staub Weidmann als amtliche Vertreterin des Beschwerdeführers aus der Bundesgerichtskasse ein Honorar von Fr. 1'500.-- ausgerichtet.

6.
Rechtsanwalt René Schwarz wird aus der Bundesgerichtskasse eine Entschädigung von Fr. 1'500.-- ausgerichtet.

7.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Thurgau schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 30. Mai 2013
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: von Werdt

Der Gerichtsschreiber: V. Monn
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 5A_833/2012
Date : 30 mai 2013
Publié : 17 juin 2013
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Droit de la famille
Objet : Eheschutzmassnahmen


Répertoire des lois
CC: 176
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 176 - 1 À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1    À la requête d'un époux et si la suspension de la vie commune est fondée, le juge:216
1  fixe les contributions d'entretien à verser respectivement aux enfants et à l'époux;
2  prend les mesures en ce qui concerne le logement et le mobilier de ménage;
3  ordonne la séparation de biens si les circonstances le justifient.
2    La requête peut aussi être formée par un époux lorsque la vie commune se révèle impossible, notamment parce que son conjoint la refuse sans y être fondé.
3    Lorsqu'il y a des enfants mineurs, le juge ordonne les mesures nécessaires, d'après les dispositions sur les effets de la filiation.
CPC: 56 
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 56 Interpellation par le tribunal - Le tribunal interpelle les parties lorsque leurs actes ou déclarations sont peu clairs, contradictoires, imprécis ou manifestement incomplets et leur donne l'occasion de les clarifier et de les compléter.
272
SR 272 Code de procédure civile du 19 décembre 2008 (CPC) - Loi sur les fors
CPC Art. 272 Maxime inquisitoire - Le tribunal établit les faits d'office.
LP: 93
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 93 - 1 Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
1    Tous les revenus du travail, les usufruits et leurs produits, les rentes viagères, de même que les contributions d'entretien, les pensions et prestations de toutes sortes qui sont destinés à couvrir une perte de gain ou une prétention découlant du droit d'entretien, en particulier les rentes et les indemnités en capital qui ne sont pas insaisissables en vertu de l'art. 92, peuvent être saisis, déduction faite de ce que le préposé estime indispensable au débiteur et à sa famille.
2    Ces revenus peuvent être saisis pour un an au plus à compter de l'exécution de la saisie. Si plusieurs créanciers participent à la saisie, le délai court à compter du jour de l'exécution de la première saisie effectuée à la requête d'un créancier de la série en cause (art. 110 et 111).
3    Si, durant ce délai, l'office a connaissance d'une modification déterminante pour le montant de la saisie, il adapte l'ampleur de la saisie aux nouvelles circonstances.
4    Sur demande du débiteur, l'office ordonne à l'employeur de ce dernier de verser en plus à l'office, pour la durée de la procédure de saisie des revenus, le montant nécessaire au paiement des créances en cours au titre des primes et des participations aux coûts de l'assurance obligatoire des soins, pour autant que ces primes et ces participations aux coûts fassent partie du minimum vital du débiteur. L'office utilise ce montant pour régler directement à l'assureur les créances de primes et de participations aux coûts en cours.208
LTF: 51 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 51 Calcul - 1 La valeur litigieuse est déterminée:
1    La valeur litigieuse est déterminée:
a  en cas de recours contre une décision finale, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité précédente;
b  en cas de recours contre une décision partielle, par l'ensemble des conclusions qui étaient litigieuses devant l'autorité qui a rendu cette décision;
c  en cas de recours contre une décision préjudicielle ou incidente, par les conclusions restées litigieuses devant l'autorité compétente sur le fond;
d  en cas d'action, par les conclusions de la demande.
2    Si les conclusions ne tendent pas au paiement d'une somme d'argent déterminée, le Tribunal fédéral fixe la valeur litigieuse selon son appréciation.
3    Les intérêts, les fruits, les frais judiciaires et les dépens qui sont réclamés comme droits accessoires, les droits réservés et les frais de publication du jugement n'entrent pas en ligne de compte dans la détermination de la valeur litigieuse.
4    Les revenus et les prestations périodiques ont la valeur du capital qu'ils représentent. Si leur durée est indéterminée ou illimitée, le capital est formé par le montant annuel du revenu ou de la prestation, multiplié par vingt, ou, s'il s'agit de rentes viagères, par la valeur actuelle du capital correspondant à la rente.
64 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 64 Assistance judiciaire - 1 Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
1    Si une partie ne dispose pas de ressources suffisantes et si ses conclusions ne paraissent pas vouées à l'échec, le Tribunal fédéral la dispense, à sa demande, de payer les frais judiciaires et de fournir des sûretés en garantie des dépens.
2    Il attribue un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert. L'avocat a droit à une indemnité appropriée versée par la caisse du tribunal pour autant que les dépens alloués ne couvrent pas ses honoraires.
3    La cour statue à trois juges sur la demande d'assistance judiciaire. Les cas traités selon la procédure simplifiée prévue à l'art. 108 sont réservés. Le juge instructeur peut accorder lui-même l'assistance judiciaire si les conditions en sont indubitablement remplies.
4    Si la partie peut rembourser ultérieurement la caisse, elle est tenue de le faire.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
72 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
74 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
75 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
90 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
98 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 98 Motifs de recours limités - Dans le cas des recours formés contre des décisions portant sur des mesures provisionnelles, seule peut être invoquée la violation des droits constitutionnels.
99 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
122-I-322 • 128-III-411 • 130-I-180 • 133-II-396 • 133-III-393 • 133-III-585 • 133-IV-342 • 134-II-124 • 134-II-244 • 134-V-223 • 137-III-59 • 138-III-97
Weitere Urteile ab 2000
5A_299/2012 • 5A_775/2011 • 5A_833/2012 • 8C_305/2012 • 9C_181/2010 • I_403/06
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
tribunal fédéral • travail pénible • frais de logement • mois • avocat • frais judiciaires • assistance judiciaire • thurgovie • maxime inquisitoire • question • autorité inférieure • poussière • obligation de poser des questions • état de fait • constatation des faits • minimum vital • conjoint • effet suspensif • débiteur • doute
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ZR
2009 S.253