Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

5A_1015/2015

Urteil vom 29. Februar 2016

II. zivilrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter von Werdt, Präsident,
Bundesrichter Marazzi, Herrmann,
Gerichtsschreiber Zbinden.

Verfahrensbeteiligte
A.________,
Beschwerdeführerin,

gegen

B.________,
Beschwerdegegner.

Gegenstand
Ehescheidung (örtliche Zuständigkeit),

Beschwerde gegen das Urteil des Obergerichts
des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, vom 12. November 2015.

Sachverhalt:

A.

A.a. A.________ (deutsche Staatsangehörige; Ehefrau) und B.________ (schweizerischer Staatsbürger; Ehemann) sind seit dem 30. Juni 1995 verheiratet. Aus ihrer Ehe sind Kinder hervorgegangen. Bereits 1996 zog die Ehefrau mit den Kindern nach Berlin, wo auch der Ehemann lebte. Dieser hatte aber weiterhin eine Wohnung in Zürich. Die Parteien trennten sich 2012. Der Ehemann hielt sich auch danach sowohl in Zürich als auch in Berlin auf.

A.b. Mit Eingabe vom 14. Dezember 2014 klagte der Ehemann beim Einzelgericht des Bezirksgerichts Zürich auf Scheidung der Ehe. Die Ehefrau erhob am 9. April 2015 die Einrede der fehlenden örtlichen Zuständigkeit der schweizerischen Gerichtsbarkeit. Mit Verfügung vom 10. August 2015 trat das Einzelgericht auf die Scheidungsklage nicht ein, auferlegte dem Ehemann die Kosten des Verfahrens und forderte die Ehefrau zur Bezifferung ihrer Umtriebe auf. Die Einzelrichterin ging davon aus, der Ehemann habe zum Zeitpunkt der Einreichung der Klage seinen Wohnsitz nicht in Zürich verzeichnet; anhand der Akten habe sich sein Lebensmittelpunkt in Deutschland, insbesondere in Berlin befunden.

B.
Dagegen gelangte der Ehemann mit Eingabe vom 9. September 2015 mit Berufung an das Obergericht des Kantons Zürich, welches im Urteil vom 12. November 2015 zum gegenteiligen Ergebnis gelangte: Es hob die Verfügung des Einzelgerichts des Bezirksgerichts Zürich vom 10. August 2015 auf und wies die Sache zur Durchführung des Scheidungsverfahrens und zu neuem Entscheid an die erste Instanz zurück.

C.
Die Ehefrau (Beschwerdeführerin) hat am 14. Dezember 2015 (Postaufgabe) beim Bundesgericht gegen das Urteil des Obergerichts Beschwerde erhoben. Sie beantragt, das obergerichtliche Urteil aufzuheben und die örtliche Unzuständigkeit des Bezirksgerichts Zürich festzustellen. Eventuell sei das angefochtene Urteil aufzuheben und die Sache zur erneuten Sachverhaltsfeststellung und neuen Entscheidung an die Vorinstanz zurückzuweisen.

D.
Das Gesuch der Beschwerdeführerin um vorsorgliche Fristerstreckung von weiteren sechzig Tagen aufgrund einer zu erhebenden Strafanzeige wegen Dokumentenfälschung ist mit Verfügung vom 22. Dezember 2015 abgewiesen worden.
Weder B.________ (Beschwerdegegner) noch die Vorinstanz sind zur Vernehmlassung in der Sache eingeladen worden.

Erwägungen:

1.
Angefochten ist ein kantonal letztinstanzlicher Entscheid eines oberen kantonalen Gerichts als Rechtsmittelinstanz (Art. 75 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
BGG). Dabei handelt es sich um einen selbstständig eröffneten Zwischenentscheid über die Zuständigkeit, gegen den die Beschwerde in Zivilsachen ohne Weiteres gegeben ist (Art. 92 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 92 Décisions préjudicielles et incidentes concernant la compétence et les demandes de récusation - 1 Les décisions préjudicielles et incidentes qui sont notifiées séparément et qui portent sur la compétence ou sur une demande de récusation peuvent faire l'objet d'un recours.
1    Les décisions préjudicielles et incidentes qui sont notifiées séparément et qui portent sur la compétence ou sur une demande de récusation peuvent faire l'objet d'un recours.
2    Ces décisions ne peuvent plus être attaquées ultérieurement.
BGG). Die übrigen Eintretensvoraussetzungen geben zu keinen Bemerkungen Anlass.

2.
In der Beschwerde ist in Auseinandersetzung mit den Erwägungen des angefochtenen Entscheides darzulegen, welche Rechte der Beschwerde führenden Partei durch das kantonale Gericht verletzt worden sind (Art. 42 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG; BGE 134 II 244 E. 2.1 S. 245), wobei eine allfällige Verletzung verfassungsmässiger Rechte vom Bundesgericht nicht von Amtes wegen, sondern nur dann geprüft wird, wenn solche Rügen in der Beschwerdeschrift ausdrücklich erhoben und begründet werden (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG; BGE 135 III 232 E. 1.2 S. 234). Wird eine Sachverhaltsfeststellung beanstandet, muss in der Beschwerdeschrift dargelegt werden, inwiefern diese Feststellung willkürlich oder durch eine andere Rechtsverletzung im Sinn von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG (z.B. Art. 29 Abs. 2
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV oder Art. 8
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
ZGB) zustande gekommen ist (vgl. BGE 133 II 249 E. 1.2.2 und 1.4.3 S. 255) und inwiefern die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
in fine BGG; BGE 135 I 19 E. 2.2.2 S. 22). Auf rein appellatorische Kritik am Sachverhalt tritt das Bundesgericht nicht ein. Neue Tatsachen sind unzulässig (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG).

3.

3.1. Die Vorinstanz hat aufgrund der deutschen Staatsangehörigkeit der Beschwerdeführerin, deren Wohnsitz in Deutschland und der schweizerischen Staatsangehörigkeit des Beschwerdegegners zu Recht auf einen Fall mit internationalem Bezug geschlossen. Im Falle internationaler Verflechtung beurteilt sich die örtliche Zuständigkeit für die Ehescheidung nach Art. 59
SR 291 Loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé (LDIP)
LDIP Art. 59 - Sont compétents pour connaître d'une action en divorce ou en séparation de corps:
a  les tribunaux suisses du domicile de l'époux défendeur;
b  les tribunaux suisses du domicile de l'époux demandeur, si celui-ci réside en Suisse depuis une année ou est suisse.
IPRG (SR 291). Gemäss lit. b dieser Bestimmung sind die schweizerischen Gerichte am Wohnsitz des Klägers zuständig, wenn dieser sich seit einem Jahr in der Schweiz aufhält oder wenn er Schweizer Bürger ist. Strittig ist einzig, ob der Beschwerdegegner, seinerseits schweizerischer Staatsbürger, im Zeitpunkt der Klageerhebung seinen Wohnsitz in der Schweiz gehabt habe.

3.2. Eine natürliche Person hat ihren Wohnsitz im Sinne des IPRG in dem Staat, in dem sie sich mit der Absicht dauernden Verbleibens aufhält (Art. 20 Abs. 1 lit. a
SR 291 Loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé (LDIP)
LDIP Art. 20 - 1 Au sens de la présente loi, une personne physique:
1    Au sens de la présente loi, une personne physique:
a  a son domicile dans l'État dans lequel elle réside avec l'intention de s'y établir;
b  a sa résidence habituelle dans l'État dans lequel elle vit pendant une certaine durée, même si cette durée est de prime abord limitée;
c  a son établissement dans l'État dans lequel se trouve le centre de ses activités professionnelles ou commerciales.
2    Nul ne peut avoir en même temps plusieurs domiciles. Si une personne n'a nulle part de domicile, la résidence habituelle est déterminante. Les dispositions du code civil suisse19 relatives au domicile et à la résidence ne sont pas applicables.
IPRG). Gemäss Art. 20 Abs. 2
SR 291 Loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé (LDIP)
LDIP Art. 20 - 1 Au sens de la présente loi, une personne physique:
1    Au sens de la présente loi, une personne physique:
a  a son domicile dans l'État dans lequel elle réside avec l'intention de s'y établir;
b  a sa résidence habituelle dans l'État dans lequel elle vit pendant une certaine durée, même si cette durée est de prime abord limitée;
c  a son établissement dans l'État dans lequel se trouve le centre de ses activités professionnelles ou commerciales.
2    Nul ne peut avoir en même temps plusieurs domiciles. Si une personne n'a nulle part de domicile, la résidence habituelle est déterminante. Les dispositions du code civil suisse19 relatives au domicile et à la résidence ne sont pas applicables.
letzter Satz IPRG sind die Bestimmungen des Zivilgesetzbuches über Wohnsitz und Aufenthalt nicht anwendbar; unbeachtlich sind im Geltungsbereich des IPRG somit namentlich die Art. 24 ff
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 24 - 1 Toute personne conserve son domicile aussi longtemps qu'elle ne s'en est pas créé un nouveau.
1    Toute personne conserve son domicile aussi longtemps qu'elle ne s'en est pas créé un nouveau.
2    Le lieu où elle réside est considéré comme son domicile, lorsque l'existence d'un domicile antérieur ne peut être établie ou lorsqu'elle a quitté son domicile à l'étranger et n'en a pas acquis un nouveau en Suisse.
. ZGB, die verschiedene Fälle fiktiven Wohnsitzes vorsehen. Dieser Umstand schliesst indes nicht aus, dass bei der Auslegung von Art. 20 Abs. 1
SR 291 Loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé (LDIP)
LDIP Art. 20 - 1 Au sens de la présente loi, une personne physique:
1    Au sens de la présente loi, une personne physique:
a  a son domicile dans l'État dans lequel elle réside avec l'intention de s'y établir;
b  a sa résidence habituelle dans l'État dans lequel elle vit pendant une certaine durée, même si cette durée est de prime abord limitée;
c  a son établissement dans l'État dans lequel se trouve le centre de ses activités professionnelles ou commerciales.
2    Nul ne peut avoir en même temps plusieurs domiciles. Si une personne n'a nulle part de domicile, la résidence habituelle est déterminante. Les dispositions du code civil suisse19 relatives au domicile et à la résidence ne sont pas applicables.
IPRG auf die Praxis zu Art. 23
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 23 - 1 Le domicile de toute personne est au lieu où elle réside avec l'intention de s'y établir; le séjour dans une institution de formation ou le placement dans un établissement d'éducation, un home, un hôpital ou une maison de détention ne constitue en soi pas le domicile.17
1    Le domicile de toute personne est au lieu où elle réside avec l'intention de s'y établir; le séjour dans une institution de formation ou le placement dans un établissement d'éducation, un home, un hôpital ou une maison de détention ne constitue en soi pas le domicile.17
2    Nul ne peut avoir en même temps plusieurs domiciles.
3    Cette dernière disposition ne s'applique pas à l'établissement industriel ou commercial.
ZGB zurückgegriffen wird (BGE 119 II 64 E. 2a und b; 133 III 252 E. 4 S. 254; seither unter anderem: Urteil 5A_663/2009 vom 1. März 2010 E. 2; zum Begriff des Wohnsitzes: Urteil 5A_757/2015 vom 15. Januar 2016 E. 2.2.2).

3.3. Für die Begründung des Wohnsitzes müssen somit zwei Merkmale erfüllt sein: ein objektives äusseres, der Aufenthalt, sowie ein subjektives inneres, die Absicht dauernden Verbleibens. Nach der Rechtsprechung kommt es nicht auf den inneren Willen, sondern darauf an, welche Absicht objektiv erkennbar ist (BGE 136 II 405 E. 4.3 S. 409 f.; 133 V 309 E. 3.1 S. 312 f.; je mit Hinweisen). Die objektiv erkennbaren Umstände beruhen auf Tatsachenfeststellungen; vom Bundesgericht frei überprüfbare Rechtsfrage bildet hingegen, welche Schlussfolgerungen aus den festgestellten objektiven Umständen mit Bezug auf die Absicht dauernden Verbleibens zu ziehen sind (BGE 136 II 405 E. 4.3; 120 III 7 E. 2a mit Hinweisen).

3.4. Das Obergericht hat in seinen Erwägungen als wesentlich für die Bestimmung des Wohnsitzes den Umstand berücksichtigt, dass sich die Parteien, die während ihrer Ehe auch in Deutschland wohnten, im Sommer 2012 getrennt haben. Für erwiesen erachtet hat es sodann, dass der Beschwerdegegner seit 1. November 2012 Mieter einer in Berlin gelegenen 1-Zimmer Wohnung ist, in der den Angaben des Beschwerdegegners zufolge auch die Kinder der Parteien ab und zu übernachtet haben. Es hat aus diesem Umstand aber nicht auf einen Wohnsitz des Beschwerdegegners in Deutschland geschlossen. Ebensowenig hielt es die Tatsache für wesentlich, dass der Beschwerdegegner seit dem 28. Oktober 2009 Mieter von in Berlin gelegenen Lagerräumen ist, zumal diese Lagerräume auch von den Kindern genutzt würden. Im Weiteren hat das Obergericht den aktenkundigen Untermietvertrag vom 2. Juni 2011 betreffend die an der C.________strasse xxx in Zürich gelegene Wohnung von D.________ berücksichtigt; mit Bezug auf diese untervermietete Wohnung hat es den Umstand nicht ausser Acht gelassen, dass der Beschwerdegegner für diese Wohnung keinen Mietzins bezahlt. Es erachtete dies zwar als ungewöhnlich, sah aber darin keinen Hinweis, dass das Mietverhältnis bloss fingiert
sein könnte, zumal die Beschwerdeführerin keine Anhaltspunkte für das von ihr behauptete fingierte Mietverhältnis beigebracht habe. Im Weiteren hat das Obergericht festgehalten, entgegen der Behauptung der Beschwerdeführerin umschreibe der Untermietvertrag die Teile der Wohnung, die dem Beschwerdegegner zur Verfügung stehen. Berücksichtigt hat das Obergericht ferner den Abschluss einer Hausratversicherung für diese Wohnung durch den Beschwerdegegner. Laut einem Attest des Einwohnermeldeamtes der Stadt Zürich wohnt der Beschwerdegegner seit 1983 ununterbrochen in der Stadt Zürich, was nach Auffassung des Obergerichts zumindest belegt, dass er sich nie abgemeldet und insofern die Verbindung zu Zürich aufrechterhalten hat. Entsprechendes ergibt sich laut Obergericht ferner aus den Steuerunterlagen der Jahre 2012 und 2013, wobei auf der Steuererklärung 2012 in der Rubrik "Letzter Wohnsitz" Zürich aufgeführt wird. Ferner ist aus der Rechnungsstellung des Stadtzürcher Steueramtes vom 20. Februar 2013 ersichtlich, dass der mutmassliche Steuerbetrag für die Periode 2013 aufgrund der definitiv veranlagten Steuerfaktoren 2010 errechnet worden ist. Das Obergericht hat daraus den Schluss gezogen, der Beschwerdegegner habe bereits 2010 in
Zürich eine Steuerklärung eingereicht, wofür bei einem bloss vorübergehenden Aufenthalt in Zürich kein Anlass bestanden hätte. In Betracht gezogen wurde ferner, dass der Beschwerdegegner im Oktober 2012 eine neue Krankenversicherungspolice für das kommende Jahr abgeschlossen hat. Das Obergericht hat daraus gefolgert, der Beschwerdegegner sei bereits vor 2012 in der Schweiz krankenversichert gewesen. Es verweist sodann auf den vom Beschwerdegegner mit der Postfinance abgeschlossenen Basisvertrag für künftige Geschäftsbeziehungen vom 3. Oktober 2013, worin als Wohnadresse C.________strasse xxx Zürich angegeben wird. Verwiesen wird ferner auf Kontoauszüge der Postfinance, die für das Jahr 2014 immer wieder Bargeldbezüge an Postomaten in der Schweiz belegen. Zudem war der Beschwerdegegner laut Obergericht vom 1. Dezember 2014 bis 21. Januar 2015 und vom 25. März bis 15. April 2015 in Zürich bei einem Augenarzt in Behandlung.
Das Obergericht hält zusammenfassend dafür, aus all diesen Unterlagen und Umständen sei von einem seit der Trennung der Parteien im Jahr 2012 intensivierten tatsächlichen Bezug des Beschwerdegegners zu Zürich auszugehen. Diese Umstände belegten einerseits eine zwar nicht ununterbrochene, aber doch regelmässige Anwesenheit des Beschwerdegegners in Zürich vor und nach der Scheidungsklage, anderseits aber auch eine nicht bloss "papiermässige", sondern tatsächliche Anwesenheit. All dies lege im Sinne objektiver und nach aussen erkennbarer Weise einen dauerhaften Verbleib des Beschwerdegegners in Zürich nahe.

4.
Die Beschwerdeführerin bestreitet die Begründung eines Wohnsitzes in der Schweiz.

4.1. Das Obergericht hat erwogen, ein kostenfreies Untermietverhältnis möge ungewöhnlich sein; doch gebe es keine Anhaltspunkte dafür, dass es fingiert sein könnte, wie die Beschwerdeführerin in ihrer Stellungnahme vom 13. Juli 2015 behaupte; die Beschwerdeführerin liefere denn auch keine konkreten Hinweise.

4.1.1. Die Beschwerdeführerin wendet sich gegen die Feststellung, sie habe keine Anhaltspunkte für ein fiktives Untermietverhältnis geliefert. Einen Anhaltspunkt erblickt sie einmal darin, dass der Beschwerdegegner seit dem Umzug nach Berlin sein Einkommen weiterhin in der Schweiz versteuert und seine im Vergleich zur deutschen Versicherung sehr kostengünstige Mitgliedschaft bei der Eidgenössischen Gesundheitskasse beibehalten habe; der Kostenvorteil sei ein Anhaltspunkt für ein fingiertes Untermietverhältnis.
Der Umstand, dass der Beschwerdegegner seine Steuern in der Schweiz bezahlt und in diesem Land seine Krankenversicherung abgeschlossen hat, lässt zusammen mit den anderen vom Obergericht berücksichtigten objektiven Elementen (E. 3.4) sehr wohl darauf schliessen, er habe sich zum Zeitpunkt der Einleitung des Scheidungsverfahrens mit der Absicht dauernden Verbleibens in der Schweiz aufgehalten. Dass in der Schweiz geringere Steuern und Versicherungsprämien anfallen, kann durchaus zum Anlass genommen werden, seinen Wohnsitz in der Schweiz zu nehmen.

4.1.2. Einen weiteren Anhaltspunkt erblickt die Beschwerdeführerin darin, dass der Beschwerdegegner als Beilage zur Scheidungsklage vom 14. Dezember 2014 die Wohnverhältnisse für seine Wohnung in Berlin vom 1. November 2012 und sein Lager in Berlin vom 28. Oktober 2009 anstelle des Untermietvertrages für die Wohnung in Zürich vorgelegt habe. Die Beschwerdeführerin verweist diesbezüglich auf die Beilage 4/4 des Scheidungsverfahrens.
Aus den Beilagen, auf die sich die Beschwerdeführerin beruft, lässt sich nicht zwingend auf ein fingiertes Untermietverhältnis für die Wohnung in Zürich schliessen. Sie belegen einzig, dass der Beschwerdegegner in Berlin eine Wohnung und Lagerräume gemietet hat, wovon auch das Obergericht ausgegangen ist (E. 3.4). Dies geschah zwar, nachdem sich die Parteien im Sommer 2012 getrennt hatten, war aber in der beruflichen Tätigkeit des Beschwerdegegners in Deutschland begründet.

4.1.3. Einen weiteren Anhaltspunkt erblickt die Beschwerdeführerin darin, dass der Beschwerdegegner erst nach der Einrede der Unzuständigkeit den Untermietvertrag für ein möbliertes Zimmer in der C.________strasse, Zürich, habe vorlegen können.
Es bestehen keine Anhaltspunkte dafür, dass der Beschwerdegegner vor der Unzuständigkeitseinrede der Beschwerdeführerin zu näheren Angaben über seinen Wohnsitz angehalten worden wäre. Der Beschwerdegegner musste somit erst aufgrund der durch die Beschwerdeführerin erhobenen Einrede der Unzuständigkeit Angaben zu seinem Wohnsitz in der Schweiz liefern. Auch daraus lässt sich nicht auf ein fingiertes schweizerisches Mietverhältnis schliessen.

4.1.4. Nicht näher einzugehen ist auf den Hinweis der Beschwerdeführerin, der Beschwerdegegner habe erst im Berufungsschreiben vom 10. August 2015 nachträglich eine "Vorabvereinbarung zum Untermietvertrag vom 1. Juni 2011" mit diversen Passagen, in denen früher gemachte unrichtige Behauptungen untermauert worden seien, beigelegt. Die Beschwerdeführerin legt in der Beschwerdeschrift nicht substanziiert dar, um welche unrichtigen Behauptungen es sich handelt. Darauf ist nicht einzutreten.

4.1.5. Die Beschwerdeführerin legt nicht dar, dass sie die Behauptung, das Klingelschild an der Wohnungstüre C.________strasse, Zürich, sei erst nachträglich mit dem Namen des Beschwerdegegners überklebt worden, bereits vor Obergericht vorgetragen hat. Darauf ist nicht einzutreten. Der Umstand, dass ein Untermieter nicht auf dem offiziellen (metallenen) Türschild des Mieters steht, ist üblich und logisch, zumal kein Mietverhältnis zwischen dem Untermieter und dem Vermieter der Wohnung besteht. Dieser Hinweis der Beschwerdeführerin ist somit an sich nicht geeignet, auf ein fingiertes Mietverhältnis hinzudeuten. Im Übrigen liesse sich daraus allenfalls eine Nachlässigkeit des Untermieters, nicht aber zwingend ein Anhaltspunkt für ein fiktives Mietverhältnis ableiten.

4.1.6. Die Beschwerdeführerin macht weiter geltend, sie habe in ihrer Stellungnahme vom 13. Juli 2015 Zeugen für ihre Behauptung angeboten, ihr Mann wohne bei E.________ oder F.________, wenn er zu Besprechungen oder Arztbesuchen nach Zürich reise. Das Obergericht habe sich damit nicht auseinandergesetzt.
Dazu bemerkt das Obergericht, die Beschwerdeführerin habe bestätigt, dass der Beschwerdegegner sich anlässlich seiner Arztbesuche in der Schweiz in Zürich aufgehalten habe. Ob er während dieser Zeit teilweise auch bei Bekannten logiert habe, sei nicht entscheidend. Die Beschwerdeführerin setzt sich damit nicht rechtsgenügend auseinander. Es kann nicht gesagt werden, das Obergericht habe sich mit ihrem Einwand nicht auseinandergesetzt.

4.2. Das Obergericht hat den Abschluss einer Hausratsversicherung für die vom Beschwerdegegner in Zürich bewohnte Wohnung an der C.________strasse xxx als Element für die Begründung des Wohnsitzes in Zürich betrachtet und hat dazu erwogen, eine solche Versicherung mache nur Sinn, wenn der Beschwerdegegner einen tatsächlichen Bezug zu dieser Wohnung habe. Die Beschwerdeführerin bezeichnet dies als spekulativ und weist auf die Kostenersparnis hin; zudem habe diese Versicherung nur einen unbedeutenden Teil eines Gesamtpaketes dargestellt.
Die Argumentation des Obergerichts überzeugt und erweist sich nicht als spekulativ. Nicht wesentlich ist, dass es sich bei dieser Versicherung nur um einen Teil eines Gesamtpaketes handelt. Zudem hat das Obergericht in diesem Punkt nur einen von mehreren objektiv erkennbaren Umständen gesehen. Eine Bundesrechtsverletzung ist nicht ersichtlich.

4.3. Das Obergericht hat erwogen, der Beschwerdegegner habe bereits 2010 eine Steuerklärung eingereicht, und folgert daraus, zu einem solchen Vorgehen hätte bei einem bloss vorübergehenden Aufenthalt in Zürich kein Anlass bestanden. Die Beschwerdeführerin wendet sich dagegen und macht geltend, finanzielle Erwägungen seien oftmals Anlass zu steuerlichen Veranlagungen an einem Ort.
Das Obergericht hat die erfolgte Veranlagung des Beschwerdegegners in Zürich nur als eines der zahlreichen Elemente gewürdigt und aufgrund sämtlicher objektiv nach aussen erkennbarer Tatsachen auf die Absicht dauernden Verbleibens in der Schweiz geschlossen. Insofern ist keine Bundesrechtsverletzung ersichtlich.

4.4. Die Beschwerdeführerin richtet sich ferner gegen die Berücksichtigung der Bezahlung der Krankenkasse in der Schweiz als Indiz für den dauernden Verbleib in der Schweiz. Ihres Erachtens sind auch diesbezüglich finanzielle Überlegungen massgebend.
Auch hier verliert die Beschwerdeführerin aus den Augen, dass sich das Obergericht auf zahlreiche andere Elemente berufen hat, um auf die Absicht des Beschwerdegegners zu schliessen. Die Beschwerdeführerin bringt nichts vor, was die Schlussfolgerung als bundesrechtswidrig erscheinen liesse. Dies gilt auch für die weiteren Ausführungen auf den Seiten 6 bis 8 ihrer Beschwerde.

5.
Schliesslich sind auch die Darlegungen der Beschwerdeführerin zur Begründung des Wohnsitzes des Beschwerdegegners in Deutschland nicht geeignet, eine Bundesrechtsverletzung darzutun, lässt sie doch bei ihren Ausführungen wesentliche Elemente unberücksichtigt bzw. misst ihnen nicht die angemessene Bedeutung zu. Insbesondere gilt es darauf hinzuweisen, dass sich die Parteien im Jahr 2012 getrennt haben. Zudem sind die gemeinsamen Kinder inzwischen volljährig. Auch der Umstand, dass der Beschwerdeführer ebenso in Deutschland über eine Wohnung verfügt, fällt nicht ausschlaggebend ins Gewicht, zumal er in Deutschland seiner beruflichen Tätigkeit nachging und die Vorinstanz aufgrund zahlreicher anderer nach aussen erkennbarer Umstände auf die Absicht des Beschwerdegegners geschlossen hat, dauernd in der Schweiz zu verbleiben.

6.
Das Obergericht hat somit den Grundsätzen für die Bestimmung des Wohnsitzes Rechnung getragen und hat aufgrund zahlreicher, nach aussen hin erkennbarer tatsächlicher Umstände auf die Absicht des Beschwerdegegners geschlossen, dauernd in der Schweiz zu verbleiben. Die Beschwerdeführerin hat ihrerseits keine tatsächlichen Elemente vorgetragen, die ihre gegenteilige rechtliche Auffassung zu begründen vermöchten. War somit zum Zeitpunkt der Klageanhebung ein Wohnsitz im Sinn von Art. 59 lit. b
SR 291 Loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé (LDIP)
LDIP Art. 59 - Sont compétents pour connaître d'une action en divorce ou en séparation de corps:
a  les tribunaux suisses du domicile de l'époux défendeur;
b  les tribunaux suisses du domicile de l'époux demandeur, si celui-ci réside en Suisse depuis une année ou est suisse.
i.V.m. Art. 20 Abs. 1 lit. a
SR 291 Loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé (LDIP)
LDIP Art. 20 - 1 Au sens de la présente loi, une personne physique:
1    Au sens de la présente loi, une personne physique:
a  a son domicile dans l'État dans lequel elle réside avec l'intention de s'y établir;
b  a sa résidence habituelle dans l'État dans lequel elle vit pendant une certaine durée, même si cette durée est de prime abord limitée;
c  a son établissement dans l'État dans lequel se trouve le centre de ses activités professionnelles ou commerciales.
2    Nul ne peut avoir en même temps plusieurs domiciles. Si une personne n'a nulle part de domicile, la résidence habituelle est déterminante. Les dispositions du code civil suisse19 relatives au domicile et à la résidence ne sont pas applicables.
IPRG in der Schweiz gegeben, hat das Obergericht zu Recht die Zuständigkeit der schweizerischen Gerichtsbarkeit zur Behandlung der Scheidungsklage bejaht.

7.
Damit ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf eingetreten werden kann. Bei diesem Ausgang des Verfahrens wird die Beschwerdeführerin kostenpflichtig (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Sie hat jedoch die Gegenpartei für das bundesgerichtliche Verfahren nicht zu entschädigen, da keine Vernehmlassung eingeholt worden ist.

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.

3.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Zürich, II. Zivilkammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 29. Februar 2016
Im Namen der II. zivilrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: von Werdt

Der Gerichtsschreiber: Zbinden
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 5A_1015/2015
Date : 29 février 2016
Publié : 18 mars 2016
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Droit de la famille
Objet : Ehescheidung (örtliche Zuständigkeit)


Répertoire des lois
CC: 8 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 8 - Chaque partie doit, si la loi ne prescrit le contraire, prouver les faits qu'elle allègue pour en déduire son droit.
23 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 23 - 1 Le domicile de toute personne est au lieu où elle réside avec l'intention de s'y établir; le séjour dans une institution de formation ou le placement dans un établissement d'éducation, un home, un hôpital ou une maison de détention ne constitue en soi pas le domicile.17
1    Le domicile de toute personne est au lieu où elle réside avec l'intention de s'y établir; le séjour dans une institution de formation ou le placement dans un établissement d'éducation, un home, un hôpital ou une maison de détention ne constitue en soi pas le domicile.17
2    Nul ne peut avoir en même temps plusieurs domiciles.
3    Cette dernière disposition ne s'applique pas à l'établissement industriel ou commercial.
24
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 24 - 1 Toute personne conserve son domicile aussi longtemps qu'elle ne s'en est pas créé un nouveau.
1    Toute personne conserve son domicile aussi longtemps qu'elle ne s'en est pas créé un nouveau.
2    Le lieu où elle réside est considéré comme son domicile, lorsque l'existence d'un domicile antérieur ne peut être établie ou lorsqu'elle a quitté son domicile à l'étranger et n'en a pas acquis un nouveau en Suisse.
Cst: 29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
LDIP: 20 
SR 291 Loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé (LDIP)
LDIP Art. 20 - 1 Au sens de la présente loi, une personne physique:
1    Au sens de la présente loi, une personne physique:
a  a son domicile dans l'État dans lequel elle réside avec l'intention de s'y établir;
b  a sa résidence habituelle dans l'État dans lequel elle vit pendant une certaine durée, même si cette durée est de prime abord limitée;
c  a son établissement dans l'État dans lequel se trouve le centre de ses activités professionnelles ou commerciales.
2    Nul ne peut avoir en même temps plusieurs domiciles. Si une personne n'a nulle part de domicile, la résidence habituelle est déterminante. Les dispositions du code civil suisse19 relatives au domicile et à la résidence ne sont pas applicables.
59
SR 291 Loi fédérale du 18 décembre 1987 sur le droit international privé (LDIP)
LDIP Art. 59 - Sont compétents pour connaître d'une action en divorce ou en séparation de corps:
a  les tribunaux suisses du domicile de l'époux défendeur;
b  les tribunaux suisses du domicile de l'époux demandeur, si celui-ci réside en Suisse depuis une année ou est suisse.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
75 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
92 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 92 Décisions préjudicielles et incidentes concernant la compétence et les demandes de récusation - 1 Les décisions préjudicielles et incidentes qui sont notifiées séparément et qui portent sur la compétence ou sur une demande de récusation peuvent faire l'objet d'un recours.
1    Les décisions préjudicielles et incidentes qui sont notifiées séparément et qui portent sur la compétence ou sur une demande de récusation peuvent faire l'objet d'un recours.
2    Ces décisions ne peuvent plus être attaquées ultérieurement.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
99 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
119-II-64 • 120-III-7 • 133-II-249 • 133-III-252 • 133-V-309 • 134-II-244 • 135-I-19 • 135-III-232 • 136-II-405
Weitere Urteile ab 2000
5A_1015/2015 • 5A_663/2009 • 5A_757/2015
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
intimé • allemagne • tribunal fédéral • intention de s'établir • domicile en suisse • autorité inférieure • action en divorce • sous-location • acte de recours • mariage • annexe • constatation des faits • frais judiciaires • conjoint • greffier • état de fait • chambre • décision • code civil suisse • violation du droit
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