Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
{T 0/2}
1C 268/2013
Arrêt du 25 septembre 2013
Ire Cour de droit public
Composition
MM. les Juges fédéraux Aemisegger, Juge présidant,
Merkli et Chaix.
Greffière: Mme Mabillard.
Participants à la procédure
A.________,
recourant,
contre
Municipalité d'Aigle, 1860 Aigle, représentée par
Me Jacques Haldy, avocat,
Service du développement territorial du canton de Vaud, place de la Riponne 10, 1014 Lausanne.
Objet
Aménagement du territoire,
recours contre l'arrêt du Tribunal cantonal du canton de Vaud, Cour de droit administratif et public, du 11 février 2013.
Faits:
A.
A.________ est propriétaire de la parcelle 1668 de la commune d'Aigle, au chemin des Noyers, au pied du coteau. D'une surface de 12'438 m2, ce bien-fonds comporte des vignes pour 7'057 m2, une place-jardin de 4'972 m2, une maison de maître, un dépôt et une fontaine.
Historiquement, la détermination des zones s'est ainsi déroulée:
Le 28 avril 1961, le plan d'extension communal a été approuvé par le Conseil d'Etat.
Une modification du plan d'extension partiel (ci-après: le PEP, portant en substance sur les zones destinées à l'agriculture, à la viticulture et aux forêts) a été adoptée par le Conseil communal le 20 octobre 1982 et approuvée par le canton le 3 avril 1985. Elle se fonde sur un plan des zones du 30 octobre 1981, qui consiste en un plan général au 1:5000 et, pour certains secteurs, en des extraits de plan détaillé au 1:2000.
S'agissant de la parcelle 1668, seule sa partie amont a été intégrée dans le PEP de 1985, en zone viticole. Sa partie aval est restée dans le plan d'extension communal de 1961, en zone à bâtir.
Ainsi, pour la parcelle 1668, sur le plan général au 1:5000, la teinte brune désignant la zone viticole est bordée en aval à la fois par le trait rouge marquant la limite du PEP et par le trait jaune marquant la limite de plan détaillé. Le bord de la teinte brune (et le trait rouge) passe sur le mur supportant la deuxième raisse (terrasse de vigne soutenue par un mur). Selon le plan général au 1:5000, la première raisse, en aval, est par conséquent en zone à bâtir, alors que la seconde, en amont, est en zone viticole.
En revanche, sur le plan détaillé au 1:2000, le trait jaune, marquant dans ce secteur non seulement la limite de plan détaillé, mais encore la limite séparant la zone viticole de la zone à bâtir, passe sur le mur soutenant la première raisse de la parcelle 1668. La limite de la zone viticole est ainsi tracée plus en aval, de quinze à vingt mètres, que sur le plan général au 1:5000. Elle colloque par conséquent la première raisse en zone viticole. Pour les parcelles adjacentes, de part et d'autre de la parcelle 1668, le trait jaune marquant la limite séparant la zone viticole de la zone à bâtir passe plus en amont, toujours en suivant les murs de vignes. Cette limite connaît ainsi, sur la parcelle 1668, un décrochement vers l'aval.
B.
Le 7 décembre 2011, A.________ a requis de la municipalité d'Aigle la modification de la limite de la zone viticole instituée en 1985 sur sa parcelle 1668, selon une ligne rouge qu'il a tracée sur un croquis annexé, reliant de manière rectiligne (sans le décrochement), les limites de la zone viticole figurant sur les parcelles adjacentes, de part et d'autre de son bien-fonds. Il s'agissait ainsi de repousser vers l'amont, soit plus haut encore que le prévoit le plan général au 1:5000, la limite de la zone viticole tracée sur sa parcelle, de manière à y étendre la portion de zone à bâtir. Celle-ci engloberait dès lors la première raisse de vigne, ainsi qu'une partie non négligeable de la seconde. A.________ affirmait que sa parcelle était la seule où la zone viticole avait été abaissée jusque tout en bas du coteau, à la limite du terrain naturel plat. L'égalité de traitement exigeait de réparer, après trente ans, cette anomalie.
Interpellé par la municipalité, le Service cantonal du développement territorial (ci-après: le SDT) a rendu un préavis négatif le 25 janvier 2012. Il relevait que la limite de la zone viticole, définie dans le plan des zones, se calait sur un mur figurant sur le plan détaillé à l'échelle 1:2000. Il ne constatait pas d'anomalie dans la délimitation de la zone viticole sur la parcelle 1668. Le tracé des zones se basait sur des éléments du site qui avaient été jugés cohérents en 1985 et qui avaient mené à l'approbation du plan à cette époque.
Par décision du 27 mars 2012, la municipalité a refusé la requête de A.________. Se référant au préavis du SDT, ainsi qu'à une visite sur place qu'elle avait elle-même effectuée, elle a relevé que la topographie des lieux confirmait l'appréciation portée en 1985, notamment la présence des murs de vignes et la déclivité. Elle répétait, à l'instar du SDT, qu'il n'y avait pas de nouvelles justifications qui nécessitaient une modification de cette limite aux dépens de la zone viticole.
A.________ a porté sa cause devant la Cour de droit administratif et public du Tribunal cantonal du canton de Vaud (ci-après: le Tribunal cantonal), qui, par arrêt du 11 février 2013, a rejeté son recours et confirmé la décision de la municipalité du 27 mars 2012. Le Tribunal cantonal a considéré en substance que le choix de la municipalité d'interpréter le plan d'affectation adopté en 1985 en privilégiant le plan détaillé, plutôt que le plan général, ne prêtait pas le flanc à la critique. Par ailleurs, l'instruction n'avait pas permis de déceler un changement décisif de circonstances, qui justifierait non seulement d'étendre la zone à bâtir du PEP de 1985, mais encore de procéder à cet agrandissement, hors de toute révision globale, sur la parcelle 1668.
C.
Agissant par la voie du recours en matière de droit public, A.________ demande au Tribunal fédéral de réformer l'arrêt du Tribunal cantonal du 11 février 2013 en ce sens que la limite de la zone constructible sur la parcelle 1668 est celle indiquée par le plan des zones à l'échelle 1:5000 et non celle du plan de détail 1:2000. Subsidiairement, il conclut à l'annulation de l'arrêt attaqué et au renvoi de la cause au Tribunal cantonal pour nouvelle décision dans le sens des considérants. Le recourant se plaint pour l'essentiel d'une constatation inexacte des faits, d'une inégalité de traitement, d'une violation de son droit d'être entendu et d'une mauvaise application du droit fédéral.
Le Tribunal cantonal conclut au rejet du recours en se référant aux considérants de son arrêt. Le SDT a fait parvenir ses observations, sans prendre de conclusion formelle. La municipalité conclut au rejet du recours dans la mesure où il est recevable. Le recourant a répliqué le 28 mai 2013; il confirme ses conclusions.
Considérant en droit:
1.
Dirigé contre une décision prise en dernière instance cantonale dans le domaine du droit public de l'aménagement du territoire, le recours est en principe recevable comme recours en matière de droit public conformément aux art. 82 ss
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 82 Grundsatz - Das Bundesgericht beurteilt Beschwerden: |
|
a | gegen Entscheide in Angelegenheiten des öffentlichen Rechts; |
b | gegen kantonale Erlasse; |
c | betreffend die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen sowie betreffend Volkswahlen und -abstimmungen. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200963; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201961 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:68 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199769, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201071; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3472 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200573 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201576); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201680 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201683 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 89 Beschwerderecht - 1 Zur Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch den angefochtenen Entscheid oder Erlass besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an dessen Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde sind ferner berechtigt: |
a | die Bundeskanzlei, die Departemente des Bundes oder, soweit das Bundesrecht es vorsieht, die ihnen unterstellten Dienststellen, wenn der angefochtene Akt die Bundesgesetzgebung in ihrem Aufgabenbereich verletzen kann; |
b | das zuständige Organ der Bundesversammlung auf dem Gebiet des Arbeitsverhältnisses des Bundespersonals; |
c | Gemeinden und andere öffentlich-rechtliche Körperschaften, wenn sie die Verletzung von Garantien rügen, die ihnen die Kantons- oder Bundesverfassung gewährt; |
d | Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |
3 | In Stimmrechtssachen (Art. 82 Bst. c) steht das Beschwerderecht ausserdem jeder Person zu, die in der betreffenden Angelegenheit stimmberechtigt ist. |
2.
A titre de mesure d'instruction, le recourant sollicite du Tribunal fédéral la fixation d'une inspection locale en présence des parties. Il n'y a pas lieu de donner suite à cette requête, le Tribunal fédéral s'estimant suffisamment renseigné pour statuer sur la base du dossier.
3.
Dans un grief d'ordre formel qu'il convient d'examiner en premier lieu, le recourant se plaint d'une violation de son droit d'être entendu à plusieurs titres.
3.1. Le droit d'être entendu, tel qu'il est garanti par l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
Le droit d'être entendu implique également pour l'autorité l'obligation de motiver sa décision, afin que l'intéressé puisse se rendre compte de la portée de celle-ci et l'attaquer en connaissance de cause. Selon la jurisprudence, la motivation d'une décision est suffisante lorsque l'autorité mentionne, au moins brièvement, les motifs qui l'ont guidée et sur lesquels elle a fondé son raisonnement. L'autorité ne doit toutefois pas se prononcer sur tous les moyens des parties; elle peut se limiter aux questions décisives (ATF 130 II 530 consid. 4.3 p. 540 et les arrêts cités).
3.2. Le recourant estime tout d'abord que la décision de la municipalité du 27 mars 2012 a été prise en violation de son droit d'être entendu, dans la mesure où l'autorité ne lui avait pas communiqué les pièces qu'il avait sollicitées, qu'elle avait refusé d'examiner plusieurs de ses arguments et s'était basée sur un dossier incomplet.
Le Tribunal cantonal n'a pas exclu que la municipalité avait violé le droit d'être entendu du recourant, en ne lui transmettant notamment pas le plan du périmètre de centre adopté, alors qu'elle entendait s'y référer dans sa décision; ce vice avait toutefois été guéri au cours de la procédure de recours cantonale, où la municipalité avait produit le plan de périmètre de centre Agglo Chablais Aigle Ollon, pièce sur laquelle le recourant avait pu s'exprimer. Le recourant n'explique pas quels autres documents ne lui auraient pas été communiqués, ni ne fait valoir que la motivation précitée des juges cantonaux serait critiquable. Il sied dès lors de constater que la violation de son droit d'être entendu relative à l'absence de communication des "pièces invoquées" a été réparée. L'intéressé allègue au demeurant en vain que la municipalité s'est basée sur un dossier incomplet, puisqu'il n'indique pas précisément quelles mesures d'instruction supplémentaires auraient dû être ordonnées, ni en quoi consistent les éventuelles lacunes. Enfin, la municipalité a exposé de façon suffisante sous l'angle de l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
|
1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
la municipalité est dès lors mal fondé.
3.3. Le recourant reproche ensuite au Tribunal cantonal d'avoir refusé d'ordonner la production du plan communal général des zones de 1961 et de son règlement ainsi que du rapport Stucky SA du 26 janvier 2012 "recommandations pour la protection contre les crues de la Grande-Eau".
La cour cantonale a renoncé à faire administrer les offres de preuve du recourant, considérant que les pièces demandées n'étaient pas susceptibles d'influencer le sort de la cause. En particulier, la teneur du plan antérieur de 1961 était sans portée pour la présente procédure, d'autant que la volonté du planificateur communal de 1985 était précisément de le modifier. De même, le risque d'inondation allégué, fondé sur "un rapport Stucky" de 2012, n'était pas davantage déterminant, puisque le propriétaire d'une parcelle devant faire l'objet d'une restriction du droit de construire, en raison d'un danger naturel élevé, ne pouvait exiger en compensation le classement en zone à bâtir d'une autre surface lui appartenant, colloquée en zone agricole.
Le recourant ne partage pas l'avis des juges cantonaux. Le plan général des zones de 1961 était à son avis nécessaire pour démontrer que la planification de 1985 avait élargi la zone constructible sur la parcelle voisine. Il ne dit pas quel fait la production du rapport Stucky était supposé prouver. Quoi qu'il en soit, le recourant n'allègue ni ne démontre que la motivation précitée du Tribunal cantonal serait insoutenable, ce qui n'est toutefois manifestement pas le cas. Dans ces conditions, la cour cantonale pouvait, par une appréciation anticipée des preuves dépourvue d'arbitraire, renoncer à demander la production des documents requis.
3.4. Le recourant voit une violation de son droit d'être entendu dans le fait que l'arrêt attaqué n'a pas traité tous ses griefs. Le Tribunal cantonal ne serait pas entré en matière sur ses critiques relatives à "la démarche intellectuelle, scientifique et technique des géniteurs d'un instrument de planification". La cour cantonale n'aurait par ailleurs pas évoqué l'attestation de la maison B.________ qu'il avait produite, n'aurait mentionné que de manière vague le fait que de nombreux bâtiments ont été érigés dans les secteurs sis de part et d'autre de sa parcelle et n'aurait dit mot des "observations et mesures" qu'il avait fournies au sujet de la distance séparant la partie concernée de sa parcelle du centre de la localité.
Le recourant semble ainsi se plaindre d'une motivation insuffisante de l'arrêt attaqué. Or, il apparaît d'une part que les juges cantonaux n'ont pas ignoré ses arguments, puisqu'ils ont répondu, au moins brièvement, à ses principaux griefs. Par ailleurs, la cour cantonale n'était pas tenue de répondre à toutes les critiques du recourant, dans la mesure où elle considérait certaines comme étant sans pertinence. L'absence de motivation de l'arrêt à cet égard n'a de toute façon pas empêché l'intéressé de recourir céans sur ces points. D'autre part, le Tribunal cantonal a exposé de façon suffisante sous l'angle de l'art. 29 al. 2
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 29 Allgemeine Verfahrensgarantien - 1 Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
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1 | Jede Person hat in Verfahren vor Gerichts- und Verwaltungsinstanzen Anspruch auf gleiche und gerechte Behandlung sowie auf Beurteilung innert angemessener Frist. |
2 | Die Parteien haben Anspruch auf rechtliches Gehör. |
3 | Jede Person, die nicht über die erforderlichen Mittel verfügt, hat Anspruch auf unentgeltliche Rechtspflege, wenn ihr Rechtsbegehren nicht aussichtslos erscheint. Soweit es zur Wahrung ihrer Rechte notwendig ist, hat sie ausserdem Anspruch auf unentgeltlichen Rechtsbeistand. |
3.5. Le recourant allègue enfin vainement que la cour cantonale aurait violé son droit d'être entendu en invoquant, sans la produire, une opposition qu'aurait faite son père durant l'enquête publique ouverte du 20 novembre au 21 décembre 1981. Cet élément, certes mentionné par la municipalité lors de l'audience du 7 novembre 2012, n'a pas été retenu à l'appui des motifs de l'arrêt attaqué et le recourant lui-même avait indiqué dans ses observations du 13 janvier 2013 que cette opposition était sans incidence. Il n'y avait dès lors pas lieu d'instruire plus avant sur cette pièce, dénuée de pertinence.
4.
Le recourant se plaint d'un établissement inexact des faits.
4.1. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
|
1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
SR 101 Bundesverfassung der Schweizerischen Eidgenossenschaft vom 18. April 1999 BV Art. 9 Schutz vor Willkür und Wahrung von Treu und Glauben - Jede Person hat Anspruch darauf, von den staatlichen Organen ohne Willkür und nach Treu und Glauben behandelt zu werden. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 95 Schweizerisches Recht - Mit der Beschwerde kann die Verletzung gerügt werden von: |
|
a | Bundesrecht; |
b | Völkerrecht; |
c | kantonalen verfassungsmässigen Rechten; |
d | kantonalen Bestimmungen über die politische Stimmberechtigung der Bürger und Bürgerinnen und über Volkswahlen und -abstimmungen; |
e | interkantonalem Recht. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
|
1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 97 Unrichtige Feststellung des Sachverhalts - 1 Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
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1 | Die Feststellung des Sachverhalts kann nur gerügt werden, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann. |
2 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so kann jede unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gerügt werden.86 |
4.2. Pour le recourant, l'état de fait serait grossièrement faux lorsqu'il affirme que la parcelle voisine 1667 comporte une bande d'une trentaine de mètres de largeur de vigne qui se trouve sous la rupture de pente; la partie plane n'excéderait pas 10 m dès lors que la pente a exactement la même ligne de départ que sur la parcelle du recourant, au même endroit. De même, l'arrêt attaqué serait lacunaire dans la mesure où il omet de constater que c'est le même mur, rectiligne, qui délimite l'amont de la raisse concernée du recourant et celui de la raisse correspondante de la parcelle 1667. Le recourant ne montre pas en quoi ces prétendues erreur et lacune seraient insoutenables, ni n'indique comment leur correction aurait permis d'arriver à un autre résultat. Il allègue ensuite, de façon générale, que l'arrêt attaqué serait arbitraire, reposant sur un état de fait "biaisé et lacunaire", et qu'il parviendrait à un résultat arbitraire dans la mesure où il discrimine le recourant par rapport à ses voisins en déclassant plus de 1'000 m2 de terrain constructible. Ces récriminations ne relèvent cependant pas de l'établissement des faits mais de l'application du droit; elles seront dès lors examinées avec les griefs de fond.
Mal fondé, le grief doit être rejeté et le Tribunal fédéral est lié par les faits retenus dans l'arrêt attaqué, conformément à l'art. 105 al. 1
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 105 Massgebender Sachverhalt - 1 Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
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1 | Das Bundesgericht legt seinem Urteil den Sachverhalt zugrunde, den die Vorinstanz festgestellt hat. |
2 | Es kann die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz von Amtes wegen berichtigen oder ergänzen, wenn sie offensichtlich unrichtig ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Artikel 95 beruht. |
3 | Richtet sich die Beschwerde gegen einen Entscheid über die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung, so ist das Bundesgericht nicht an die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz gebunden.95 |
5.
Avant de répondre aux diverses critiques du recourant, il convient de rappeler l'objet du litige et d'exposer la solution retenue dans l'arrêt attaqué.
A l'origine de la contestation se trouve la requête du recourant, datée du 7 décembre 2011, visant à modifier la limite de la zone viticole sur sa parcelle 1668, dans le but de rétablir l'égalité de traitement par rapport aux parcelles voisines. Le refus de la municipalité de donner suite à cette demande a été confirmée par le Tribunal cantonal. Celui-ci a constaté qu'il existait une divergence quant à la limite de la zone viticole sur la parcelle 1668 entre le plan général au 1:5000 et le plan détaillé au 1:2000. Le choix de la municipalité d'interpréter le plan d'affectation adopté en 1985 en privilégiant le plan détaillé, plutôt que le plan général, ne résultait pas d'une erreur et ne prêtait pas le flanc à la critique. La seule question qui demeurait était ainsi de savoir si, depuis l'adoption du plan de 1985, les circonstances avaient changé, cas échéant si ce changement portait sur des éléments déterminants pour la planification au point qu'une adaptation du plan paraissait nécessaire. Le fait que de nombreux bâtiments avaient été érigés dans les secteurs sis de part et d'autre de la parcelle 1668 ne constituait pas une modification décisive; ces constructions avaient été effectuées dans les zones à bâtir délimitées en 1985,
ainsi que l'avait prévu le planificateur à cette époque. Le risque d'inondation allégué, fondé sur un "rapport Stucky" de 2012, n'était pas d'avantage déterminant, puisque le propriétaire d'une parcelle devant faire l'objet d'une restriction du droit de construire, en raison d'un danger naturel élevé, ne pouvait exiger en compensation le classement en zone à bâtir d'une autre surface lui appartenant, colloquée en zone agricole. En conclusion, l'instruction n'avait pas permis de déceler un changement décisif de circonstances, qui justifierait non seulement d'étendre la zone à bâtir du PEP, mais encore de procéder à cet agrandissement, hors de toute révision globale, sur la parcelle 1668 du recourant.
6.
Le recourant invoque les art. 110
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 110 Beurteilung durch richterliche Behörde - Soweit die Kantone nach diesem Gesetz als letzte kantonale Instanz ein Gericht einzusetzen haben, gewährleisten sie, dass dieses selbst oder eine vorgängig zuständige andere richterliche Behörde den Sachverhalt frei prüft und das massgebende Recht von Amtes wegen anwendet. |
Les dispositions légales mentionnées par le recourant ne règlent pas la question de la hiérarchie entre le plan général et le plan détaillé. En l'espèce, la solution retenue par la cour cantonale, empreinte de bon sens, n'est pas critiquable. C'est en particulier à juste titre que celle-ci a relevé que le plan détaillé, figurant sur la même planche que le plan général, avait suivi la même procédure d'adoption que ce dernier et avait la même valeur contraignante. Il n'y a au demeurant pas lieu de remettre en cause l'appréciation des juges cantonaux, selon laquelle le plan général visait en l'occurrence à donner une vision d'ensemble du PEP et que la fixation des limites de zones pour chaque parcelle était dévolue aux plans détaillés, par définition deux fois et demie plus précis. Le Tribunal cantonal a en outre tranché la question après avoir effectué une vision locale et en se basant sur l'avis du SDT, service spécialisé en matière de planification, qui avait indiqué que la limite de la zone viticole se calait sur un mur qui apparaissait sur le zoom à l'échelle 1:2000 du plan. L'argumentation du recourant ne parvient pas à montrer en quoi les juges cantonaux auraient mal appliqué les art. 110
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 110 Beurteilung durch richterliche Behörde - Soweit die Kantone nach diesem Gesetz als letzte kantonale Instanz ein Gericht einzusetzen haben, gewährleisten sie, dass dieses selbst oder eine vorgängig zuständige andere richterliche Behörde den Sachverhalt frei prüft und das massgebende Recht von Amtes wegen anwendet. |
son grief apparaît mal fondé. Sa conclusion visant à dire que la limite de la zone constructible sur la parcelle 1668 est celle indiquée par le plan à l'échelle 1:5000 doit par conséquent être rejetée.
7.
Le recourant consacre plusieurs pages de son recours à expliquer "[l']inconstitutionnalité et [le] défaut de pertinence du périmètre compact approuvé par la municipalité le 28 mars 2011 et le SDT le 16 mars 2011". Ces critiques sont toutefois dirigées contre un objet qui sort du cadre du litige et n'ont dès lors pas à être examinées dans la présente procédure.
En tout état de cause, on peut relever que la municipalité s'était référée au "périmètre de centre", compris dans le plan "Agglo Chablais Aigle Ollon - Centre cantonal, Commune d'Aigle" pour confirmer qu'il n'existait aucun changement de circonstances devant conduire à modifier la planification en vigueur sur la parcelle du recourant. Le Tribunal cantonal a au demeurant souligné qu'en l'état, le périmètre de centre n'avait aucune valeur contraignante sur la parcelle du recourant et ne déployait pas d'effet anticipé sur celle-ci, ni positif, ni négatif. Dans ces conditions, le grief du recourant, portant sur un élément non déterminant pour l'issue du litige, apparaît de toute façon dénué de pertinence et doit être écarté pour ce motif également.
8.
Le recourant demande le réexamen de la planification mise à l'enquête il y a plus de 30 ans, se prévalant des art. 21
SR 700 Bundesgesetz vom 22. Juni 1979 über die Raumplanung (Raumplanungsgesetz, RPG) - Raumplanungsgesetz RPG Art. 21 Verbindlichkeit und Anpassung - 1 Nutzungspläne sind für jedermann verbindlich. |
|
1 | Nutzungspläne sind für jedermann verbindlich. |
2 | Haben sich die Verhältnisse erheblich geändert, so werden die Nutzungspläne überprüft und nötigenfalls angepasst. |
8.1. En vertu de l'art. 21 al. 2
SR 700 Bundesgesetz vom 22. Juni 1979 über die Raumplanung (Raumplanungsgesetz, RPG) - Raumplanungsgesetz RPG Art. 21 Verbindlichkeit und Anpassung - 1 Nutzungspläne sind für jedermann verbindlich. |
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1 | Nutzungspläne sind für jedermann verbindlich. |
2 | Haben sich die Verhältnisse erheblich geändert, so werden die Nutzungspläne überprüft und nötigenfalls angepasst. |
L'art. 21 al. 2
SR 700 Bundesgesetz vom 22. Juni 1979 über die Raumplanung (Raumplanungsgesetz, RPG) - Raumplanungsgesetz RPG Art. 21 Verbindlichkeit und Anpassung - 1 Nutzungspläne sind für jedermann verbindlich. |
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1 | Nutzungspläne sind für jedermann verbindlich. |
2 | Haben sich die Verhältnisse erheblich geändert, so werden die Nutzungspläne überprüft und nötigenfalls angepasst. |
8.2. En l'occurrence, il appartenait donc au recourant, qui sollicite une modification du plan d'affectation en vigueur, d'établir que les circonstances ont changé de manière significative entre l'adoption du PEP de 1985 et aujourd'hui. Dans son recours, l'intéressé ne fait toutefois valoir aucune modification des circonstances. Il se contente d'affirmer que la planification contestée est entachée d'une erreur, au vu de la contradiction entre les plans 1:5000 et 1:2000. Or, comme il a été vu au consid. 6 ci-dessus, le choix de la municipalité d'interpréter le plan d'affectation adopté en 1985 en privilégiant le plan détaillé 1:2000 ne résulte pas d'une méprise et ne prête pas le flanc à la critique. Le recourant invoque encore les impératifs de l'égalité de traitement à rétablir, l'absence de justification du "Sonderfall d'inconstructibilité" qui lui est imposé, l'absence d'intérêt public d'une telle restriction, l'importance économique des conséquences de la restriction, ainsi que la protection LPMNS du bâtiment et des arbres qui sont sur sa parcelle. Ainsi que l'a relevé le Tribunal cantonal, tous ces arguments auraient pu et dû être soulevés au moment de l'adoption du PEP. Il n'y a dès lors pas lieu de remettre en cause les
choix du planificateur de 1985, sous réserve d'un changement de circonstances, que le recourant n'établit pas. Dans ces conditions, la municipalité, puis le Tribunal cantonal, n'ont pas violé l'art. 21 al. 2
SR 700 Bundesgesetz vom 22. Juni 1979 über die Raumplanung (Raumplanungsgesetz, RPG) - Raumplanungsgesetz RPG Art. 21 Verbindlichkeit und Anpassung - 1 Nutzungspläne sind für jedermann verbindlich. |
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1 | Nutzungspläne sind für jedermann verbindlich. |
2 | Haben sich die Verhältnisse erheblich geändert, so werden die Nutzungspläne überprüft und nötigenfalls angepasst. |
9.
Le recourant affirme encore être victime d'une inégalité de traitement. Ce grief, dirigé contre la planification de 1985, est en principe irrecevable dans le cadre du présent recours. Quoi qu'il en soit, il apparaît mal fondé et doit être rejeté.
9.1. Le droit à l'égalité de traitement n'a qu'une portée réduite dans l'élaboration des plans d'affectation. Il est en effet dans la nature même de l'aménagement local que la délimitation des zones crée des inégalités et que des terrains de mêmes situation et nature puissent être traités différemment en ce qui concerne tant leur attribution à une zone déterminée que leur possibilité d'utilisation. Du point de vue constitutionnel, il suffit que la planification soit objectivement soutenable, c'est-à-dire qu'elle ne soit pas arbitraire (ATF 121 I 245 consid. 6e/bb p. 249 et les arrêts cités).
9.2. En l'espèce, le recourant expose qu'il est le seul propriétaire qui voit la partie déclive inférieure plantée en vigne de sa parcelle (première raisse) colloquée en zone viticole, alors que les parties des parcelles correspondantes (raisses de vigne inférieures) de tous ses voisins sont colloquées en zone constructible. Les trois parcelles voisines 1667, 1609 et 1617 supporteraient ainsi toutes des constructions érigées sur la raisse inférieure, cette partie étant inconstructible sur la parcelle 1668.
Le Tribunal cantonal a constaté que, sur la parcelle 1668, la séparation entre zone à bâtir et zone viticole était effectivement tracée plus en aval que sur les parcelles adjacentes. Le décrochement était particulièrement bien marqué par rapport à la parcelle 1665, au nord-ouest. Toutefois, même ce tracé largement en amont sur la parcelle 1665 ne constituait pas une inégalité de traitement. Comme cela avait effet été constaté en audience, le planificateur communal, qui entendait à juste titre se caler sur les murs de vigne pour tracer la limite, pouvait opter s'agissant de la parcelle 1665 soit pour le mur supportant la première raisse, soit pour celui supportant la deuxième raisse. Or, la première solution aurait conduit à classer en zone viticole l'intégralité de la première raisse de la parcelle 1665, alors qu'une portion non négligeable de celle-ci (soit une bande d'une trentaine de mètre de largeur) se trouvait dans la plaine, sous la rupture de pente. Le planificateur communal pouvait ainsi choisir la seconde solution, sans que cela ne crée pour la parcelle 1665 un privilège illicite par rapport à la parcelle 1668. Sur le vu de cette motivation du Tribunal cantonal, que le recourant ne critique pas, la planification
contestée de 1985 n'apparaît pas, compte tenu de la marge d'appréciation laissée aux autorités communales et cantonales dans ce domaine, dénuée de toute pertinence. Le recourant ne soutient au demeurant pas que cette planification serait insoutenable. Le grief d'inégalité de traitement doit par conséquent être écarté.
10.
Les considérants qui précèdent conduisent au rejet du recours, aux frais du recourant qui succombe (art. 65
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 65 Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen. |
|
1 | Die Gerichtskosten bestehen in der Gerichtsgebühr, der Gebühr für das Kopieren von Rechtsschriften, den Auslagen für Übersetzungen, ausgenommen solche zwischen Amtssprachen, und den Entschädigungen für Sachverständige sowie für Zeugen und Zeuginnen. |
2 | Die Gerichtsgebühr richtet sich nach Streitwert, Umfang und Schwierigkeit der Sache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. |
3 | Sie beträgt in der Regel: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 200-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 200-100 000 Franken. |
4 | Sie beträgt 200-1000 Franken und wird nicht nach dem Streitwert bemessen in Streitigkeiten: |
a | über Sozialversicherungsleistungen; |
b | über Diskriminierungen auf Grund des Geschlechts; |
c | aus einem Arbeitsverhältnis mit einem Streitwert bis zu 30 000 Franken; |
d | nach den Artikeln 7 und 8 des Behindertengleichstellungsgesetzes vom 13. Dezember 200223. |
5 | Wenn besondere Gründe es rechtfertigen, kann das Bundesgericht bei der Bestimmung der Gerichtsgebühr über die Höchstbeträge hinausgehen, jedoch höchstens bis zum doppelten Betrag in den Fällen von Absatz 3 und bis zu 10 000 Franken in den Fällen von Absatz 4. |
SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 66 Erhebung und Verteilung der Gerichtskosten - 1 Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
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1 | Die Gerichtskosten werden in der Regel der unterliegenden Partei auferlegt. Wenn die Umstände es rechtfertigen, kann das Bundesgericht die Kosten anders verteilen oder darauf verzichten, Kosten zu erheben. |
2 | Wird ein Fall durch Abstandserklärung oder Vergleich erledigt, so kann auf die Erhebung von Gerichtskosten ganz oder teilweise verzichtet werden. |
3 | Unnötige Kosten hat zu bezahlen, wer sie verursacht. |
4 | Dem Bund, den Kantonen und den Gemeinden sowie mit öffentlich-rechtlichen Aufgaben betrauten Organisationen dürfen in der Regel keine Gerichtskosten auferlegt werden, wenn sie in ihrem amtlichen Wirkungskreis, ohne dass es sich um ihr Vermögensinteresse handelt, das Bundesgericht in Anspruch nehmen oder wenn gegen ihre Entscheide in solchen Angelegenheiten Beschwerde geführt worden ist. |
5 | Mehrere Personen haben die ihnen gemeinsam auferlegten Gerichtskosten, wenn nichts anderes bestimmt ist, zu gleichen Teilen und unter solidarischer Haftung zu tragen. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce:
1.
Le recours est rejeté.
2.
Les frais judiciaires, fixés à 3'000 fr., sont mis à la charge du recourant.
3.
Le présent arrêt est communiqué au recourant, au mandataire de la Municipalité d'Aigle, au Service du développement territorial du canton de Vaud et au Tribunal cantonal du canton de Vaud, Cour de droit administratif et public.
Lausanne, le 25 septembre 2013
Au nom de la Ire Cour de droit public
du Tribunal fédéral suisse
Le Juge présidant: Aemisegger
La Greffière: Mabillard