Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
6B 1202/2017, 6B 1211/2017
Arrêt du 23 mars 2018
Cour de droit pénal
Composition
MM. et Mme les Juges fédéraux
Denys, Président, Oberholzer et Jametti.
Greffier : M. Graa.
Participants à la procédure
6B 1202/2017
X.________,
recourant,
et
6B 1211/2017
Y.________, représenté par Me Samir Djaziri, avocat,
recourant,
contre
1. Ministère public de la République et canton de Genève,
2. A.________ LLP,
3. B.B.________ et C.B.________ (hoirie D.B.________),
représentées par Me Thomas Goossens, avocat,
4. E.________,
intimés,
Objet
6B 1202/2017
Arbitraire; abus de confiance; faux dans les titres,
6B 1211/2017
Arbitraire; abus de confiance; complicité,
recours contre l'arrêt de la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision, du 13 septembre 2017 (AARP/289/2017).
Faits :
A.
Par jugement du 16 septembre 2016, le Tribunal correctionnel de la République et canton de Genève a acquitté X.________ des chefs de prévention décrits sous chiffre B I 1 de l'acte d'accusation, l'a condamné, pour abus de confiance, instigation à abus de confiance et faux dans les titres, à une peine privative de liberté de trois ans, avec sursis portant sur 18 mois, le délai d'épreuve étant fixé à quatre ans. Il a par ailleurs acquitté Y.________ des chefs de prévention décrits sous chiffre B IV c de l'acte d'accusation, l'a condamné, pour abus de confiance et complicité d'abus de confiance, à une peine privative de liberté de 15 mois, sous déduction de 14 jours de détention subie avant jugement, avec sursis durant trois ans. Le tribunal a en outre condamné X.________, W.________, Z.________ et Y.________, conjointement et solidairement, à payer à B.B.________ et C.B.________, les sommes de 1'000'000 fr., avec intérêts, sous imputation des montants reçus de F.________ AG en liquidation, de 42'500 fr. à titre de réparation du dommage matériel, de 59'560 fr. à titre de participation aux dépens, et a débouté pour le surplus les deux prénommées de leurs conclusions civiles. Il a encore condamné X.________, W.________, Z.________ et
Y.________, conjointement et solidairement, à payer à A.________ LLP les sommes de 700'000 fr., avec intérêts, sous imputation des montants reçus de F.________ AG en liquidation, de 50'522 fr. à titre de réparation du dommage matériel, de 59'560 fr. à titre de participation aux dépens, et a débouté cette société de ses conclusions civiles pour le surplus. Le tribunal a de surcroît mis les frais de la procédure pour moitié à la charge de X.________ et pour un sixième chacun à la charge de W.________, Z.________ et Y.________.
B.
Par arrêt du 13 septembre 2017, la Chambre pénale d'appel et de révision de la Cour de justice genevoise a rejeté les appels formés par X.________ et Y.________ contre ce jugement et a intégralement confirmé celui-ci.
La cour cantonale a retenu les faits suivants.
B.a. X.________ est né en 1954 en Italie, pays dont il est ressortissant. Il est marié, sans enfant. Il exerce une activité d'administrateur de sociétés en Angleterre et en Suisse. Selon l'extrait de son casier judiciaire suisse, le prénommé a été condamné en 2005 pour faux dans les titres, ainsi qu'en 2013 pour abus de confiance.
Y.________ est né en 1963 en Italie, pays dont il est ressortissant. Au bénéfice d'un permis B, il est marié et père d'une fille. Il est titulaire d'un diplôme en marketing et a exercé une activité de chef d'entreprise dans le domaine du commerce de métaux précieux. Actuellement, il est employé dans une société active dans le marketing et le conseil. Selon son extrait de casier judiciaire suisse, il a été condamné à quatre reprises, entre 2008 et 2011, pour des violations graves de la circulation routière et pour non-restitution de permis ou de plaques de contrôle.
B.b. En 2007, W.________ était avocat au barreau de Genève. Son activité se concentrait sur le droit de la famille et celui des étrangers. Il assistait notamment Z.________ pour une procédure de divorce et une demande d'autorisation de séjour. Sa situation professionnelle et financière n'était pas florissante. Z.________ lui a présenté X.________, avec lequel elle disait vouloir mener des opérations financières et qui avait besoin dans ce cadre d'un intermédiaire à Genève. W.________ n'était pas un avocat d'affaires et n'avait jamais joué le rôle d'intermédiaire financier. X.________ a rapidement compris le profit qu'il pourrait tirer d'une relation avec un tel avocat, aux fins de soutirer de l'argent à des personnes physiques et des sociétés auxquelles il faisait miroiter des opportunités d'investissements, sans avoir jamais eu la moindre intention de procéder à de telles opérations.
X.________ a utilisé les sociétés G.________ SA (ci-après : G.________) et H.________ Ltd (ci-après : H.________), qu'il contrôlait. Il a rédigé, notamment sur le papier à en-tête de ces sociétés, l'ensemble des documents contractuels présentés aux investisseurs, soit les "letter of interest and request for participation", "mandate for financial assistance", "memorandum of understanding", "operational schema" et surtout "Trust Agreement". Il a obtenu de W.________ qu'il accepte de signer lui-même une partie de ces pièces, en particulier les conventions fiduciaires aux termes desquelles D.B.________, A.________ LLP, I.________ Aps (ci-après : I.________) et J.________ Aps (ci-après : J.________) déclaraient vouloir participer à des investissements industriels dont une liste, qui ne correspondait à aucune réalité, était jointe aux contrats. X.________ a joué un rôle central dans la mise sur pied d'une entreprise de spoliation. Les investisseurs précités étaient rassurés par le fait que les fonds soient déposés sur des comptes ouverts au nom de W.________, lequel ne devait en disposer, conformément aux contrats conclus, que contre l'obtention de garanties bancaires suffisantes.
B.c. Entre le 17 et le 21 décembre 2007, D.B.________, A.________ LLP, I.________ et J.________ ont versé, sur les comptes ouverts au nom de W.________, 1'700'000 EUR et 4'500'000 USD. Ces sommes ont été débitées pour l'essentiel sur instructions de X.________ dans les jours et les semaines ayant suivi. Le prénommé n'a jamais procédé au moindre investissement conforme aux contrats conclus, mais a disposé de l'intégralité des fonds à d'autres fins. W.________ a quant à lui exécuté les instructions de X.________ sans disposer préalablement des garanties bancaires prévues contractuellement, sans retourner à la Banque K.________ les formulaires devant permettre aux investisseurs un droit de regard sur les comptes de passage et sans avoir la moindre idée de l'affectation des fonds.
Le 24 décembre 2007, Y.________ a reçu de la part de W.________, sur instruction de X.________, 390'000 EUR sur son compte personnel à la Banque K.________, argent provenant des versements effectués par les investisseurs précités entre les 17 et 21 décembre 2007. Il a conservé quelque 106'000 EUR et a transféré le solde selon les instructions de X.________.
B.d. L.________ est venu à Genève en octobre 2008, en l'étude de W.________, où il a rencontré X.________ et Z.________, lesquels lui ont présenté de concert des projets d'investissements au Maroc. L.________ avait compris que ses avoirs seraient bloqués en mains de W.________ et serviraient à l'obtention de prêts en vue d'investissements. Le 30 octobre 2008, il a versé 1'000'000 EUR sur l'un des comptes de passage ouverts au nom de W.________. X.________ a enjoint ce dernier de retirer en espèces une partie de cet argent et de virer 650'000 EUR, le 4 novembre 2008, en faveur d'une société M.________ en Australie, sans que la cause de cette opération ne pût être établie. Aucune garantie bancaire valable n'a été remise à la banque. Le 10 février 2009, W.________ a restitué à L.________ le solde des avoirs confiés, soit un peu plus de 300'000 EUR.
B.e. Dans le courant de l'année 2007, la gouvernante de N.________, né en 1918, a parlé au prénommé d'investissements intéressants pouvant être faits en Suisse. Début mars 2008, celle-ci a amené X.________ et Y.________ au domicile de N.________. X.________ et Y.________ lui ont présenté un projet de placement financier, précisant qu'ils en assureraient la gestion avec un avocat genevois. Le 18 mars 2008, N.________ est venu en l'étude de W.________, où il a rencontré X.________ et Y.________. A cette occasion, il a signé un contrat aux termes duquel il devait verser 150'000 EUR sur le compte de Y.________ à la Banque K.________, afin de participer, avec d'autres partenaires, à un investissement industriel de 10'000'000 EUR par le biais des sociétés H.________ et G.________. W.________ n'était mandaté que pour verser à N.________ les profits de l'opération.
Le 8 avril 2008, le compte de Y.________ a été crédité de 100'000 EUR, transférés par N.________. Ce dernier a par ailleurs remis 50'000 EUR à sa gouvernante. Il n'a par la suite jamais été remboursé. La somme de 100'000 EUR versée sur le compte de Y.________ a été utilisée par le prénommé, sur instructions de X.________, en leur faveur ainsi qu'en celle de tiers.
B.f. X.________ a rédigé les documents précontractuels et les "Trust Agreement" utilisés, lesquels prévoyaient le recours à des garanties bancaires de la banque O.________ afin d'éviter tout risque de perte des capitaux investis. Il a utilisé une fausse garantie bancaire émanant prétendument de cette banque. En particulier, il a présenté ce document à P.________, représentant de D.B.________, de A.________ LLP, de I.________ et de J.________, afin de l'amener à lui confier les fonds de ces investisseurs.
C.
X.________ forme un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre l'arrêt du 13 septembre 2017, en concluant à son acquittement. Il sollicite par ailleurs le bénéfice de l'assistance judiciaire.
Y.________ forme également un recours en matière pénale au Tribunal fédéral contre l'arrêt du 13 septembre 2017, en concluant, avec suite de frais et dépens, principalement à sa réforme en ce sens qu'il est acquitté, que les prétentions civiles de B.B.________, C.B.________ et A.________ LLP sont rejetées et qu'une somme de 2'800 fr. lui est allouée à titre d'indemnité pour son tort moral. Subsidiairement, il conclut à sa réforme en ce sens qu'il est acquitté du chef de prévention d'abus de confiance et qu'il doit payer, conjointement et solidairement avec X.________, W.________ et Z.________, au maximum un montant de 390'000 fr. à B.B.________, C.B.________ et A.________ LLP, sous imputation des montants reçus de F.________ AG en liquidation. Plus subsidiairement, il conclut à son annulation et au renvoi de la cause à l'autorité précédente pour nouvelle décision. Il sollicite par ailleurs le bénéfice de l'assistance judiciaire.
D.
Par ordonnance du 8 janvier 2018, le Tribunal fédéral a rejeté la demande d'assistance judiciaire formée par X.________.
Considérant en droit :
1.
Les deux recours en matière pénale adressés au Tribunal fédéral visent la même décision cantonale. Ils ont trait à un même complexe de faits et posent des questions connexes sur le plan juridique. Il y a donc lieu de joindre les causes et de les traiter dans un seul arrêt (art. 24 al. 2
SR 273 Legge del 4 dicembre 1947 di procedura civile federale PC Art. 24 - 1 L'attore che intende esercitare più azioni contro lo stesso convenuto può farle valere in un'unica petizione, se il Tribunale federale è competente per giudicare ogni singola pretesa. Questa condizione non è richiesta per pretese accessorie. |
|
1 | L'attore che intende esercitare più azioni contro lo stesso convenuto può farle valere in un'unica petizione, se il Tribunale federale è competente per giudicare ogni singola pretesa. Questa condizione non è richiesta per pretese accessorie. |
2 | Più persone possono agire o essere convenute con la stessa petizione: |
a | se esiste tra loro una comunione giuridica in relazione con l'oggetto litigioso o se i loro diritti o le loro obbligazioni derivano da una stessa causa materiale e giuridica. Il giudice può chiamare in causa un terzo che faccia parte della comunione giuridica. Il chiamato in causa diventa parte in lite; |
b | se pretese di eguale natura, che si fondano su di una causa materiale e giuridica essenzialmente dello stesso genere, formano l'oggetto di una lite, semprechè la competenza del Tribunale federale esista per ognuna di esse. |
3 | Quando lo reputa necessario, il giudice può ordinare d'ufficio, in ogni stadio della procedura, la disgiunzione delle cause. |
I. Recours de X.________ ( recourant 1)
2.
Le recourant 1 reproche à la cour cantonale d'avoir établi les faits et apprécié les preuves de manière arbitraire.
2.1. Le Tribunal fédéral n'est pas une autorité d'appel, auprès de laquelle les faits pourraient être rediscutés librement. Il est lié par les constatations de fait de la décision entreprise (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
368).
2.2. Dans une section de son mémoire de recours intitulée "récapitulation des faits", le recourant 1 présente sa propre version des événements, en introduisant de nombreux éléments qui ne ressortent pas de l'arrêt attaqué, sans toutefois démontrer en quoi la cour cantonale aurait arbitrairement omis de retenir ceux-ci (cf. art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
L'argumentation du recourant 1 est également irrecevable dans la mesure où elle consiste à critiquer le jugement de première instance, voire la position du ministère public, seul l'arrêt de la cour cantonale faisant l'objet du recours devant le Tribunal fédéral (cf. art. 80 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 80 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48 |
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1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso. Sono fatti salvi i casi in cui secondo il Codice di procedura penale del 5 ottobre 200749 (CPP) si pronuncia, quale istanza cantonale unica, un giudice dei provvedimenti coercitivi o un altro giudice.50 |
Le recourant 1 reproche à la cour cantonale d'avoir retenu qu'il tenait une comptabilité relative aux fonds versés par les investisseurs entre le 17 et le 21 décembre 2007 ainsi qu'à leur affectation selon ses instructions. Il développe à cet égard une argumentation purement appellatoire et, partant, irrecevable, par laquelle il oppose sa propre version des événements à celle retenue par l'autorité précédente, sans démontrer en quoi celle-ci serait arbitraire.
Le recourant 1 fait encore grief à la cour cantonale d'avoir retenu qu'il avait confectionné la fausse garantie bancaire de la banque O.________. L'autorité précédente a toutefois retenu, dans l'arrêt attaqué, que s'il était vraisemblable que celui-ci soit l'auteur de ce document, les éléments du dossier ne permettaient pas de l'affirmer. L'argumentation de l'intéressé est dès lors sans portée. S'agissant de l'utilisation de cette fausse garantie bancaire, le recourant 1 développe encore une argumentation purement appellatoire, laquelle est par ailleurs la simple reproduction de l'une de ses écritures produite dans la procédure d'appel. A défaut d'être dirigée contre l'arrêt attaqué, cette argumentation est irrecevable (cf. art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
En définitive, le grief d'arbitraire dans l'établissement des faits et l'appréciation des preuves est irrecevable.
3.
Le recourant 1 reproche à la cour cantonale de l'avoir condamné pour abus de confiance et instigation à abus de confiance.
3.1. Commet un abus de confiance au sens de l'art. 138 ch. 1 al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
|
1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
fait confiance (ATF 129 IV 257 consid. 2.2.1 p. 259; 121 IV 23 consid. 1c p. 25). Les valeurs patrimoniales peuvent être confiées à plusieurs personnes en commun (arrêts 6B 1161/2013 du 14 avril 2014 consid. 2.3.3; 6B 596/2009 du 27 mai 2010 consid. 4.2.2).
Du point de vue subjectif, l'auteur doit avoir agi intentionnellement et dans un dessein d'enrichissement illégitime. Celui qui dispose à son profit ou au profit d'un tiers d'un bien qui lui a été confié et qu'il s'est engagé à tenir en tout temps à disposition de l'ayant droit s'enrichit illégitimement s'il n'a pas la volonté et la capacité de le restituer immédiatement en tout temps. Celui qui ne s'est engagé à tenir le bien confié à disposition de l'ayant droit qu'à un moment déterminé ou à l'échéance d'un délai déterminé ne s'enrichit illégitimement que s'il n'a pas la volonté et la capacité de le restituer à ce moment précis (ATF 118 IV 27 consid. 3a p. 29 s.). Le dessein d'enrichissement illégitime fait en revanche défaut si, au moment de l'emploi illicite de la valeur patrimoniale, l'auteur en paie la contre-valeur, s'il avait à tout moment ou, le cas échéant, à la date convenue à cet effet, la volonté et la possibilité de le faire ("Ersatzbereitschaft"; ATF 118 IV 32 consid. 2a p. 34) ou encore s'il était en droit de compenser (ATF 105 IV 29 consid. 3a p. 34 s.).
3.2. Est un instigateur celui qui, intentionnellement, décide autrui à commettre un crime ou un délit (art. 24 al. 1
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 24 - 1 Chiunque intenzionalmente determina altri a commettere un crimine o un delitto è punito, se il reato è stato commesso, con la pena applicabile all'autore. |
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1 | Chiunque intenzionalmente determina altri a commettere un crimine o un delitto è punito, se il reato è stato commesso, con la pena applicabile all'autore. |
2 | Chiunque tenta di determinare altri a commettere un crimine incorre nella pena prevista per il tentativo di questo crimine. |
122 consid. 4a p. 130; arrêt 6B 17/2016 précité consid. 2.4.2). Le dol éventuel suffit. Il faut que l'instigateur ait su et voulu ou, à tout le moins, envisagé et accepté que son intervention était de nature à décider l'instigué à commettre l'infraction (ATF 128 IV 11 consid. 2a p. 15).
3.3. La cour cantonale a estimé que la structure imaginée par le recourant 1 limitait le rôle de W.________ à la réception des fonds des investisseurs et à l'exécution des ordres de transfert ou de retrait qu'il lui donnait. W.________ n'avait pas à s'occuper des investissements, tâche dévolue au recourant 1, à travers les sociétés qu'il contrôlait. Ce dernier n'était pas formellement partie aux conventions fiduciaires et n'avait pas la signature sur les comptes de W.________, mais il avait, de fait et sous l'angle de la réalité économique, une totale maîtrise des avoirs versés sur les comptes de l'avocat, dont il avait fait son instrument obéissant. Il lui avait ainsi donné l'instruction d'ouvrir des comptes de passage à son nom à la Banque K.________, ainsi que la totalité des ordres de transfert ou de retrait que W.________ avait exécutés sans discussion. Tant W.________ que l'intimée 2 et D.B.________ avaient confirmé que le recourant 1 était à l'origine des rapports contractuels, qu'il avait exposé ses intentions d'investissements et était considéré comme la personne responsable de gérer les fonds confiés. Celui-ci tenait d'ailleurs une comptabilité concernant les fonds versés par D.B.________, l'intimée 2, I.________ et
J.________ ainsi que leur affectation selon ses instructions. Ainsi, les avoirs des investisseurs précités avaient été confiés directement au recourant 1, lequel en avait ensuite disposé à son profit ou à celui de tiers.
3.4. L'argumentation du recourant 1 est irrecevable dans la mesure où elle est dirigée contre les développements juridiques effectués par le ministère public dans le cadre de la procédure d'appel, seul l'arrêt attaqué faisant l'objet du recours au Tribunal fédéral (cf. art. 80 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 80 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48 |
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1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso. Sono fatti salvi i casi in cui secondo il Codice di procedura penale del 5 ottobre 200749 (CPP) si pronuncia, quale istanza cantonale unica, un giudice dei provvedimenti coercitivi o un altro giudice.50 |
Le recourant 1 conteste que les valeurs patrimoniales de l'intimée 2, de D.B.________, de I.________ et de J.________ lui eussent été confiées. Selon lui, il n'aurait jamais eu la maîtrise matérielle et juridique de ces fonds, lesquels ont été versés sur les comptes de passage ouverts au nom de W.________.
Cette argumentation ne convainc pas. En effet, il ressort de l'arrêt attaqué que si le recourant 1 n'a pas directement signé les contrats avec les investisseurs précités, il était la personne à laquelle ceux-ci entendaient confier leurs fonds. W.________ devait quant à lui uniquement réceptionner les actifs sur un compte de passage avant de transférer ceux-ci en mains du recourant 1 afin que ce dernier les investisse selon les modalités qu'il avait lui-même exposées aux intéressés. Par ailleurs, il ressort de l'arrêt attaqué que le recourant 1 disposait d'une maîtrise de fait sur les fonds versés sur les comptes de passage de W.________ (cf. ATF 105 IV 29 consid. 2 p. 34). Ainsi, même si le prénommé pouvait formellement seul libérer ces avoirs, il obéissait en réalité aveuglément au recourant 1, lequel disposait effectivement des fonds concernés et en a usé à son gré. Partant, la cour cantonale n'a pas violé le droit fédéral en considérant que le recourant 1 avait disposé à son profit ou à celui de tiers des valeurs patrimoniales qui lui avaient été confiées par l'intimée 2, D.B.________, I.________ et J.________, se rendant ainsi coupable d'infraction à l'art. 138 ch. 1 al. 2
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
3.5. S'agissant de l'investissement effectué par L.________, la cour cantonale a retenu que le recourant 1 avait agi selon un mode opératoire similaire à celui ayant prévalu concernant l'intimée 2, D.B.________, I.________ et J.________. Elle a précisé qu'en se rendant en l'étude de W.________ en octobre 2008, L.________ s'était vu présenter des projets d'investissements au Maroc par Z.________ et le recourant 1, ce dernier ayant été "le plus actif durant la réunion". L'intéressé avait compris que ses avoirs seraient bloqués en mains de W.________ et serviraient à l'obtention de prêts en vue d'investissements. Le 30 octobre 2008, L.________ avait versé 1'000'000 EUR sur l'un des comptes de passage ouverts au nom de l'avocat, lequel avait disposé d'une partie de ces fonds conformément aux instructions du recourant 1.
Le recourant conteste avoir agi en qualité d'instigateur à abus de confiance. Son argumentation est toutefois irrecevable dès lors qu'elle s'écarte de l'état de fait de la cour cantonale, qui lie le Tribunal fédéral (cf. art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
3.6. Le recourant 1 ne présente aucune argumentation recevable, fondée sur l'état de fait de la cour cantonale, concernant l'infraction d'abus de confiance retenue à sa charge en relation avec l'investissement de N.________. Il ressort de l'arrêt attaqué que l'intéressé a amené le prénommé à lui confier, ainsi qu'au recourant 2, une somme de 150'000 EUR devant être investie dans un projet industriel. Une fois les fonds versés sur le compte du recourant 2 ou remis pour partie en espèces, le recourant 1 a donné des instructions afin d'utiliser ceux-ci dans son propre intérêt ou dans celui de tiers. L'autorité précédente n'a dès lors pas violé le droit fédéral en considérant que le recourant 1 s'était rendu coupable d'abus de confiance dans ce complexe de faits.
3.7. En définitive, le grief doit être rejeté dans la mesure où il est recevable.
4.
Le recourant 1 conteste sa condamnation pour usage d'un faux titre. Son argumentation repose à cet égard exclusivement sur sa propre version des événements, alors qu'il a échoué à démontrer que les faits auraient, sur ce point, été établis de manière arbitraire par la cour cantonale (cf. consid. 2 supra). Pour le surplus, il ne soulève sur ce point aucun grief répondant aux exigences de motivation découlant de l'art. 42 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
5.
Le recourant 1 soutient enfin qu'une indemnité à titre de l'art. 429 al. 1
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 80 Autorità inferiori - 1 Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48 |
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1 | Il ricorso è ammissibile contro le decisioni delle autorità cantonali di ultima istanza e contro le decisioni della Corte dei reclami penali e della Corte d'appello del Tribunale penale federale.48 |
2 | I Cantoni istituiscono tribunali superiori quali autorità cantonali di ultima istanza. Tali tribunali giudicano su ricorso. Sono fatti salvi i casi in cui secondo il Codice di procedura penale del 5 ottobre 200749 (CPP) si pronuncia, quale istanza cantonale unica, un giudice dei provvedimenti coercitivi o un altro giudice.50 |
II. Recours de Y.________ (recourant 2)
6.
Le recourant 2 fait grief à la cour cantonale d'avoir violé son droit d'être entendu (art. 29 al. 2
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 29 Garanzie procedurali generali - 1 In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
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1 | In procedimenti dinanzi ad autorità giudiziarie o amministrative, ognuno ha diritto alla parità ed equità di trattamento, nonché ad essere giudicato entro un termine ragionevole. |
2 | Le parti hanno diritto d'essere sentite. |
3 | Chi non dispone dei mezzi necessari ha diritto alla gratuità della procedura se la sua causa non sembra priva di probabilità di successo. Ha inoltre diritto al patrocinio gratuito qualora la presenza di un legale sia necessaria per tutelare i suoi diritti. |
7.
Le recourant 2 reproche à la cour cantonale d'avoir établi les faits et apprécié les preuves de manière arbitraire.
7.1. La cour cantonale a exposé que le recourant 2 avait reçu, le 24 décembre 2007, de la part de W.________ et sur instructions du recourant 1, une somme de 390'000 EUR sur son compte personnel auprès de la Banque K.________. Cet argent provenait des versements effectués par l'intimée 2, D.B.________, I.________ et J.________ entre les 17 et 21 décembre 2007, ce que le recourant 2 savait. Ce dernier avait conservé 106'000 EUR environ et avait débité le solde, selon les instructions du recourant 1, en faveur de celui-ci ou de tiers.
L'autorité précédente a en outre indiqué que les recourants 1 et 2 se connaissaient depuis de nombreuses années et qu'ils étaient associés en affaires. Ils participaient tous deux aux réunions en l'étude de W.________, en 2007 déjà. Le recourant 2 connaissait par ailleurs parfaitement la structure mise en place par le recourant 1 afin de s'emparer des fonds des investisseurs. La cour cantonale a ajouté qu'il n'existait aucune cause légitime au versement de 390'000 EUR effectué sur le compte du recourant 2. Les recourants 1 et 2 avaient à cet égard donné des explications fantaisistes. Le montant exact de la prétendue dette du recourant 1 envers le recourant 2 n'était pas connu - soit oscillait entre 60'000 et 70'000 EUR - non plus que sa cause ou encore les conditions de son remboursement. Les déclarations du recourant 2, selon lesquelles il aurait conservé à ce titre un montant de plus de 100'000 EUR en capital et intérêts, ou selon lesquelles le recourant 1 n'aurait pas disposé d'un compte bancaire à son nom, n'étaient pas crédibles. Enfin, il convenait d'écarter l'explication selon laquelle le virement litigieux avait pour but de ne pas surcharger W.________ d'ordres de transfert, dès lors que ce dernier passait une bonne partie
de son temps à exécuter les instructions du recourant 1. En définitive, selon la cour cantonale, le recourant 2 connaissait l'origine des fonds versés sur son compte et avait conscience du fait qu'ils n'étaient pas utilisés conformément à la volonté des investisseurs.
Concernant les faits en relation avec N.________, la cour cantonale a exposé que selon sa plainte du 2 mars 2010, le prénommé avait, au début du mois de mars 2008, rencontré à son domicile les recourants 1 et 2. Ceux-ci lui avaient présenté un projet de placement financier en précisant qu'ils en assureraient la gestion avec un avocat genevois. Le 18 mars 2008, N.________ était venu en l'étude de W.________, où il avait rencontré les recourants 1 et 2, ce qui ressortait du time-sheet de l'avocat. A cette occasion, N.________ avait signé un contrat au terme duquel il devait verser 150'000 EUR sur le compte du recourant 2 auprès de la Banque K.________, afin de participer à un investissement industriel par le biais des sociétés H.________ et G.________. Le 8 avril 2008, le compte du recourant 2 avait été crédité de 100'000 EUR transférés par N.________. Cette somme avait été utilisée, sur instructions du recourant 1, en leur faveur ou en faveur de tiers. Le recourant 2 avait varié dans ses déclarations au sujet de N.________, soutenant tout d'abord ne pas le connaître puis indiquant que le recourant 1 lui aurait parlé d'une personne âgée souhaitant investir. Il avait ajouté que le recourant 1 avait donné les instructions relatives à
l'affectation des fonds, et avait reconnu avoir consacré les sommes de 5'000 EUR retirée le 18 avril 2008 et de 7'000 EUR retirée le 25 avril 2008 pour des dépenses personnelles.
7.2. Le recourant 2 reproche à la cour cantonale de ne pas avoir tenu compte de la reconnaissance de dette du 22 mai 2007, aux termes de laquelle le recourant 1 aurait reconnu lui devoir un montant de 70'000 EUR en lien avec un investissement. Selon lui, ce document prouverait que le montant de quelque 106'000 EUR conservé après la réception des fonds de N.________ le 24 décembre 2007 correspondait au remboursement de cette dette, en capital et intérêts.
Il ressort cependant de l'arrêt attaqué que la cour cantonale n'a pas ignoré l'argument du recourant 2 selon lequel il aurait joui d'une créance à l'égard du recourant 1, mais a considéré que cette explication ne justifiait pas le transfert de 390'000 EUR sur son compte personnel. Le recourant 2 ne démontre aucunement en quoi cette constatation serait insoutenable mais se contente, au moyen d'une argumentation purement appellatoire, d'opposer sa propre version des événements à celle de l'autorité précédente. Au demeurant, une éventuelle créance de 70'000 EUR envers le recourant 1 n'expliquerait ni le versement d'une somme largement supérieure au recourant 2 puis la ventilation du solde en faveur de celui-ci ou de tiers, ni le montant conservé de quelque 106'000 EUR, soit de plus de 36'000 EUR supérieur à la créance alléguée, quand bien même la reconnaissance de dette dont se prévaut le recourant 2 - qui est datée de quelques mois seulement avant le versement litigieux - reste muette s'agissant des intérêts. Ainsi, la cour cantonale n'a pas versé dans l'arbitraire en retenant que le versement litigieux du 24 décembre 2007 ainsi que le montant conservé de 106'000 EUR environ ne pouvaient s'expliquer par la simple volonté du
recourant 1 de s'acquitter d'une dette tandis que le recourant 2 aurait ignoré la provenance des fonds.
7.3. Le recourant 2 reproche à la cour cantonale d'avoir retenu qu'il connaissait parfaitement la structure mise en place par le recourant 1 pour obtenir que des investisseurs lui confient des fonds, et qu'il avait conscience du fait que les montants en question n'étaient pas utilisés conformément à l'affectation convenue.
Il développe à cet égard une argumentation purement appellatoire et, partant, irrecevable, par laquelle il rediscute librement l'appréciation des preuves à laquelle s'est livrée l'autorité précédente, sans démontrer en quoi celle-ci serait arbitraire. Au demeurant, on voit mal, si le recourant 2 ignorait tout des activités du recourant 1 ainsi qu'il le prétend, pour quelles raisons il prenait part aux réunions organisées en l'étude de W.________ et pourquoi il a mis à disposition son compte bancaire personnel pour recevoir une partie des fonds détournés et les ventiler. Surtout, l'entreprise du recourant 1 ne pouvait lui avoir échappé dès lors qu'il a lui-même, en mars 2008, activement poussé N.________ à lui confier des fonds, ainsi qu'au recourant 1, dans le but de se les approprier.
7.4. Le recourant 2 reproche encore à la cour cantonale d'avoir retenu qu'il avait rencontré N.________.
Son argumentation est toutefois purement appellatoire et, partant, irrecevable, puisqu'il ne démontre aucunement en quoi l'autorité précédente aurait versé dans l'arbitraire en retenant - sur la base du time-sheet et des déclarations de W.________ ainsi que de la plainte de N.________ - que deux rencontres avaient eu lieu. Au demeurant, il n'apparaît pas que la correction d'un éventuel vice serait, sur ce point, susceptible d'influer sur le sort de la cause (cf. art. 97 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
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1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
7.5. Compte tenu de ce qui précède, le grief doit être rejeté dans la mesure où il est recevable.
8.
Le recourant 2 reproche à la cour cantonale d'avoir violé les art. 25
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 25 - Chiunque aiuta intenzionalmente altri a commettere un crimine o un delitto è punito con pena attenuata. |
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 138 - 1. Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
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1 | Chiunque, per procacciare a sé o ad altri un indebito profitto, si appropria una cosa mobile altrui che gli è stata affidata, |
2 | Il colpevole è punito con una pena detentiva sino a dieci anni o con una pena pecuniaria197 se ha commesso il fatto in qualità di membro di un'autorità, di funzionario, di tutore, di curatore, di gerente di patrimoni, o nell'esercizio di una professione, di un'industria o di un commercio, per il quale ha ottenuto l'autorizzazione da un'autorità. |
8.1. Selon l'art. 25
SR 311.0 Codice penale svizzero del 21 dicembre 1937 CP Art. 25 - Chiunque aiuta intenzionalmente altri a commettere un crimine o un delitto è punito con pena attenuata. |
8.2. Le recourant 2 conteste s'être rendu coupable de complicité d'abus de confiance pour avoir reçu, le 24 décembre 2007, la somme de 390'000 EUR - provenant des fonds confiés au recourant 1 par l'intimée 2, D.B.________, I.________ et J.________ - sur son compte bancaire puis en avoir disposé, non sans en avoir conservé une part, selon les instructions du recourant 1.
Son argumentation est irrecevable dans la mesure où elle s'écarte de l'état de fait de la cour cantonale, dont il n'a pas démontré l'arbitraire (cf. consid. 7.2 supra). Il en va ainsi lorsqu'il prétend que le transfert de 390'000 EUR sur son compte devait simplement permettre au recourant 1 de s'acquitter d'une dette de 70'000 EUR à son égard, qu'il ne connaissait pas l'origine des fonds ni la structure mise en place par celui-ci pour s'approprier les avoirs d'investisseurs.
Pour le reste, il ressort de l'arrêt attaqué que le recourant 2 avait connaissance de l'infraction qui devait être commise par le recourant 1, qu'il a mis son compte bancaire personnel à disposition de ce dernier afin qu'une partie des fonds confiés puisse y transiter, qu'il a conservé une part de ces avoirs et a ventilé le reste selon les instructions du recourant 1. La cour cantonale n'a pas violé le droit fédéral en considérant qu'il s'était de la sorte rendu coupable de complicité d'abus de confiance.
8.3. S'agissant des faits relatifs à N.________, l'argumentation du recourant 2 est irrecevable dans la mesure où elle s'écarte de l'état de fait de la cour cantonale, dont il n'a pas démontré l'arbitraire (cf. consid. 7.4 supra). Il en va ainsi lorsque le recourant 2 prétend ne jamais avoir rencontré le prénommé, ne pas avoir eu connaissance du contrat du 18 mars 2008 et avoir uniquement accepté qu'un montant de 100'000 EUR soit versé sur son compte bancaire dans l'intérêt du recourant 1.
Pour reste, il ressort de l'arrêt attaqué que le recourant 2 a bien, avec le recourant 1, amené N.________ à leur confier la somme de 150'000 EUR, qu'il a notamment reçu 100'000 EUR sur son compte bancaire et a disposé de cette somme contrairement au but convenu, notamment dans son propre intérêt. L'autorité précédente n'a pas violé le droit fédéral en le condamnant, sur la base de ces faits, pour abus de confiance.
8.4. Compte tenu de ce qui précède, le grief doit être rejeté dans la mesure où il est recevable.
9.
Le recourant 2 reproche à la cour cantonale d'avoir violé l'art. 41
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 41 - 1 Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |
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1 | Chiunque è tenuto a riparare il danno illecitamente cagionato ad altri sia con intenzione, sia per negligenza od imprudenza. |
2 | Parimente chiunque è tenuto a riparare il danno che cagiona intenzionalmente ad altri con atti contrari ai buoni costumi. |
A cet égard, la cour cantonale a uniquement indiqué que les conclusions civiles allouées par le tribunal de première instance n'avaient pas été contestées en appel et que les condamnations en la matière devaient être confirmées.
Il apparaît toutefois que le recourant 2 avait conclu, dans le cadre de la procédure d'appel, au rejet des conclusions civiles des intimées 2 et 3. Pour le reste, à défaut de toute motivation sur ce point, on ignore pour quels motifs l'autorité précédente a considéré que celui-ci devait répondre, conjointement et solidairement avec le recourant 1, W.________ et Z.________, de l'intégralité des montants alloués aux intimées 2 et 3 (1'000'000 et 700'000 fr.), d'autant que la cour cantonale a par ailleurs estimé que les actes du recourant 2 n'avaient porté "que sur un montant total de près d'EUR 500'000.-" (arrêt attaqué, p. 67).
Compte tenu de ce qui précède, la motivation de la cour cantonale ne permet pas de déterminer si celle-ci a correctement appliqué le droit fédéral en condamnant, comme elle l'a fait, le recourant 2 au paiement des conclusions civiles des intimées 2 et 3. L'arrêt attaqué doit donc être annulé et la cause renvoyée à l'autorité cantonale afin qu'elle complète l'état de fait sur ce point et examine à nouveau dans quelle mesure le recourant 2 peut être condamné au paiement desdites conclusions civiles (cf. art. 112 al. 3
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 112 Notificazione delle decisioni - 1 Le decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale sono notificate per scritto alle parti. Contengono: |
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1 | Le decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale sono notificate per scritto alle parti. Contengono: |
a | le conclusioni, i motivi, le allegazioni probatorie e le dichiarazioni processuali delle parti, in quanto non risultino dagli atti; |
b | i motivi determinanti di fatto e di diritto, segnatamente l'indicazione delle disposizioni legali applicate; |
c | il dispositivo; |
d | l'indicazione dei rimedi giuridici, con menzione del valore litigioso nei casi in cui la presente legge prevede un valore litigioso minimo. |
2 | Se il diritto cantonale lo prevede, l'autorità può notificare la sua decisione senza motivarla. In tal caso le parti possono chiedere, entro 30 giorni, il testo integrale della decisione. La decisione non può essere eseguita finché tale termine non scade infruttuoso o il testo integrale della stessa non è notificato. |
3 | Se una decisione non soddisfa le esigenze di cui al capoverso 1, il Tribunale federale può rinviarla all'autorità cantonale affinché la completi o annullarla. |
4 | Nei campi in cui autorità federali hanno diritto di ricorrere al Tribunale federale, il Consiglio federale determina quali decisioni devono essere loro notificate dalle autorità cantonali. |
10.
Le recourant 2 conclut à l'allocation d'une indemnité à titre de l'art. 429 al. 1 let. c
SR 312.0 Codice di diritto processuale penale svizzero del 5 ottobre 2007 (Codice di procedura penale, CPP) - Codice di procedura penale CPP Art. 429 Pretese - 1 Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
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1 | Se è pienamente o parzialmente assolto o se il procedimento nei suoi confronti è abbandonato, l'imputato ha diritto a: |
a | un'indennità, stabilita secondo la tariffa d'avvocatura, per le spese sostenute ai fini di un adeguato esercizio dei suoi diritti procedurali; la tariffa non opera distinzioni tra l'indennità riconosciuta e gli onorari per il difensore di fiducia; |
b | un'indennità per il danno economico risultante dalla partecipazione necessaria al procedimento penale; |
c | una riparazione del torto morale per lesioni particolarmente gravi dei suoi interessi personali, segnatamente in caso di privazione della libertà. |
2 | L'autorità penale esamina d'ufficio le pretese dell'imputato. Può invitare l'imputato a quantificarle e comprovarle. |
3 | Se l'imputato ha affidato la propria difesa a un difensore di fiducia, l'indennità di cui al capoverso 1 lettera a spetta esclusivamente al difensore, fatto salvo un eventuale conguaglio nei confronti del cliente. Il difensore può impugnare la decisione che stabilisce l'indennità avvalendosi dei rimedi giuridici proponibili contro la decisione finale.275 |
11.
Au vu de ce qui précède, le recours du recourant 1 doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. Celui-ci devra supporter les frais judiciaires relatifs à son recours (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
Le recours du recourant 2 doit être partiellement admis (cf. consid. 9 supra). Pour le reste, il doit être rejeté dans la mesure où il est recevable. Le recourant 2, qui succombe partiellement, supportera une partie des frais judiciaires (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
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1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 64 Gratuito patrocinio - 1 Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
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1 | Se una parte non dispone dei mezzi necessari e le sue conclusioni non sembrano prive di probabilità di successo, il Tribunale federale la dispensa, su domanda, dal pagamento delle spese giudiziarie e dalla prestazione di garanzie per le spese ripetibili. |
2 | Se è necessario per tutelare i diritti di tale parte, il Tribunale federale le designa un avvocato. Questi ha diritto a un'indennità adeguata, versata dalla cassa del Tribunale, in quanto le spese di patrocinio non possano essere coperte dalle spese ripetibili. |
3 | La corte decide sulla domanda di gratuito patrocinio nella composizione di tre giudici. Rimangono salvi i casi trattati in procedura semplificata secondo l'articolo 108. Il gratuito patrocinio può essere concesso dal giudice dell'istruzione se è indubbio che le relative condizioni sono adempiute. |
4 | Se in seguito è in grado di farlo, la parte è tenuta a risarcire la cassa del Tribunale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 65 Spese giudiziarie - 1 Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
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1 | Le spese giudiziarie comprendono la tassa di giustizia, l'emolumento per la copia di atti scritti, le spese per le traduzioni in o da una lingua non ufficiale e le indennità versate a periti e testimoni. |
2 | La tassa di giustizia è stabilita in funzione del valore litigioso, dell'ampiezza e della difficoltà della causa, del modo di condotta processuale e della situazione finanziaria delle parti. |
3 | Di regola, il suo importo è di: |
a | 200 a 5000 franchi nelle controversie senza interesse pecuniario; |
b | 200 a 100 000 franchi nelle altre controversie. |
4 | È di 200 a 1000 franchi, a prescindere dal valore litigioso, nelle controversie: |
a | concernenti prestazioni di assicurazioni sociali; |
b | concernenti discriminazioni fondate sul sesso; |
c | risultanti da un rapporto di lavoro, sempreché il valore litigioso non superi 30 000 franchi; |
d | secondo gli articoli 7 e 8 della legge del 13 dicembre 200223 sui disabili. |
5 | Se motivi particolari lo giustificano, il Tribunale federale può aumentare tali importi, ma al massimo fino al doppio nei casi di cui al capoverso 3 e fino a 10 000 franchi nei casi di cui al capoverso 4. |
Dès lors que l'admission du recours porte sur une insuffisance de l'état de fait, il peut être procédé au renvoi sans ordonner préalablement un échange d'écritures (cf. ATF 133 IV 293 consid. 3.4.2 p. 296). Les intimés, qui n'ont pas été invités à se déterminer, ne sauraient prétendre à des dépens.
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Les causes 6B 1202/2017 et 6B 1211/2017 sont jointes.
2.
Le recours de X.________ est rejeté dans la mesure où il est recevable.
3.
Le recours de Y.________ est partiellement admis, l'arrêt attaqué est annulé et la cause est renvoyée à l'autorité cantonale pour nouvelle décision. Pour le surplus, son recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
4.
La demande d'assistance judiciaire de Y.________ est rejetée dans la mesure où elle n'est pas sans objet.
5.
Des frais judiciaires, arrêtés à 3'000 fr., sont mis à la charge de X.________.
6.
Des frais judiciaires, arrêtés à 800 fr., sont mis à la charge de Y.________.
7.
Le canton de Genève versera à Y.________ une indemnité de 1'000 fr. à titre de dépens réduits pour la procédure devant le Tribunal fédéral.
8.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Cour de justice de la République et canton de Genève, Chambre pénale d'appel et de révision.
Lausanne, le 23 mars 2018
Au nom de la Cour de droit pénal
du Tribunal fédéral suisse
Le Président : Denys
Le Greffier : Graa