Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Cour VI
F-3847/2017
Arrêt du 22 mai 2018
Jenny de Coulon Scuntaro (présidente du collège),
Composition Daniele Cattaneo, Philippe Weissenberger, juges,
Rahel Diethelm, greffière.
A._______,
représenté par Maître Antoine Campiche, avocat
Parties Bourgeois Avocats SA, Avenue de Montbenon 2,
Case postale 5475, 1002 Lausanne,
recourant,
contre
Secrétariat d'Etat aux migrations SEM,
Quellenweg 6, 3003 Berne,
autorité inférieure.
Objet Annulation de la naturalisation facilitée.
Faits :
A.
A._______, ressortissant kosovar né en 1978, a effectué un premier séjour en Suisse suite au dépôt de sa demande d'asile le 23 septembre 1997, laquelle a été rejetée par décision du 22 janvier 1998.
Selon ses propres déclarations, l'intéressé a quitté le territoire helvétique en été 2000 en direction du Kosovo et a ensuite séjourné dans son pays d'origine jusqu'en août 2004, date à laquelle il est revenu en Suisse (cf. la demande de naturalisation facilitée du 11 février 2008 p. 2).
Le 22 septembre 2004, le prénommé a été condamné, par le juge d'instruction de Lausanne, à une peine d'emprisonnement de 30 jours, avec sursis pendant deux ans, pour faux dans les titres, délit et contravention aux prescriptions du droit des étrangers.
B.
En date du 13 novembre 2004, A._______ a conclu mariage, à X._______, avec B._______, ressortissante suisse née en 1965. De ce fait, l'intéressé a été mis au bénéfice d'une autorisation de séjour au titre du regroupement familial, laquelle a régulièrement été renouvelée par la suite.
C.
Suite à un important différend conjugal, B._______ a requis, le 22 février 2007, des mesures protectrices de l'union conjugale.
En date du 23 février 2007, le Tribunal d'arrondissement de la Broye et du Nord vaudois a autorisé les époux à vivre séparés, attribué la jouissance du domicile conjugal à l'épouse et interdit à A._______ d'importuner son épouse et les enfants mineurs de cette dernière de quelque manière que ce soit.
En août 2007, les intéressés ont repris la vie commune après sept mois de séparation (cf. les déclarations de B._______ lors de son audition par la police cantonale vaudoise en date du 2 mars 2016 pt. 2.7 p. 3).
D.
En date du 11 février 2008, A._______ a déposé, auprès de l'Office fédéral des migrations (ci-après : l'ODM, depuis le 1er janvier 2015 le Secrétariat d'Etat aux migrations, ci-après : le SEM), une demande de naturalisation facilitée fondée sur son mariage avec une ressortissante suisse.
E.
Le 23 octobre 2009, le prénommé et son épouse ont contresigné une déclaration écrite aux termes de laquelle ils confirmaient vivre en communauté conjugale effective et stable, résider à la même adresse et n'envisager ni séparation, ni divorce. L'attention de l'intéressé a en outre été attirée sur le fait que la naturalisation facilitée ne pouvait être octroyée lorsque, avant ou pendant la procédure de naturalisation, l'un des conjoints demandait le divorce ou la séparation ou que la communauté conjugale effective n'existait pas. Si cet état de fait était dissimulé, la naturalisation facilitée pouvait ultérieurement être annulée, conformément au droit en vigueur.
F.
Par décision du 17 novembre 2009, l'ODM a accordé la naturalisation facilitée à A._______, lui conférant par là-même les droits de cité de son épouse.
G.
Le 1er mai 2012, les époux A._______ et B._______ ont cessé de faire ménage commun (cf. le procès-verbal de l'audition devant le Tribunal d'arrondissement de la Broye et du Nord Vaudois du 4 octobre 2012).
H.
En date du 27 janvier 2015, les intéressés ont introduit une requête commune de divorce et par jugement du 29 septembre 2015, devenu définitif et exécutoire le 3 novembre 2015, le Tribunal d'arrondissement de la Broye et du Nord Vaudois a prononcé le divorce des époux A._______ et B._______.
I.
Par communication du 17 novembre 2015, le Service de la population du canton de Vaud (ci-après : le SPOP) a informé le SEM du divorce des époux A._______ et B._______.
J.
Le 20 novembre 2015, le SEM a fait savoir à A._______ qu'il se voyait contraint d'examiner s'il y avait lieu d'annuler sa naturalisation facilitée, compte tenu de la séparation temporaire des époux en 2007, ainsi que de la brève période écoulée entre l'acquisition de la naturalisation et la séparation définitive des conjoints.
L'intéressé a pris position, par l'entremise de son mandataire, par courriers respectivement du 18 décembre 2015 et du 20 janvier 2016. Il a en particulier exposé qu'après la séparation temporaire en 2007, les conjoints s'étaient durablement réconciliés, de sorte qu'ils formaient à nouveau une communauté conjugale effective, stable et tournée vers l'avenir dès l'automne 2007 et cela jusqu'à leur séparation en mai 2012. L'intéressé a en outre argué qu'au regard du temps écoulé entre l'octroi de la naturalisation en novembre 2009 et la séparation des conjoints en mai 2012, soit près de deux ans et demi, on ne pouvait pas qualifier l'enchaînement des événements de rapide. Sur un autre plan, le recourant a expliqué que c'était son épouse qui avait pris l'initiative de la séparation en quittant le domicile conjugal en mai 2012, alors qu'il n'était pas conscient de l'existence de problèmes conjugaux justifiant cette rupture. Il a dès lors considéré que les conditions posées à l'annulation de sa naturalisation facilitée n'étaient manifestement pas remplies.
K.
Sur réquisition respectivement du SEM et du SPOP, la police cantonale vaudoise a procédé, le 2 mars 2016, à l'audition de B._______, en présence de son ex-époux et du mandataire de ce dernier. Lors de cette audition, la prénommée a en particulier exposé qu'elle avait connu son ex-conjoint dans un café à Lausanne environ une année avant leur mariage en novembre 2004. L'intéressée a observé que c'était son ex-époux qui avait pris l'initiative du mariage, en précisant qu'il l'avait « demandée en mariage par amour avant tout et non pas que pour les papiers ». Interrogée sur la séparation temporaire des époux entre février et août 2007, B._______ a expliqué que les conjoints avaient rencontré des difficultés dès le mois de février 2007 et qu'elle avait pris la décision de se séparer suite à une importante dispute entre A._______ et sa fille mineure. La prénommée a précisé qu'elle avait repris la vie commune avec l'intéressé en août 2007, puisque ce dernier s'était excusé et avait promis de modifier son comportement. Interrogée sur la question de savoir si au moment de la déclaration de vie commune et de la décision de naturalisation, leur union conjugale était stable et tournée vers l'avenir, l'intéressée a répondu par l'affirmative. Quant à la séparation définitive des conjoints, B._______ a expliqué que la présence des deux frères de A._______ au domicile conjugal avait causé des conflits importants au sein du couple en 2011, en ajoutant que les différends engendrés par cette cohabitation étaient à l'origine de la rupture définitive de leur union.
L.
Par courrier du 24 mars 2016, le SEM a transmis à l'intéressé le procès-verbal relatif à l'audition de son ex-épouse et l'a invité à se déterminer à ce sujet, ainsi qu'à lui faire parvenir des renseignements complémentaires sur le séjour de ses frères C._______ et D._______ en Suisse.
M.
A._______ a pris position par communications respectivement du 20 avril, du 13 mai et du 31 mai 2016. Il a en particulier souligné que les déclarations de son ex-épouse confirmaient qu'au moment de l'obtention de sa naturalisation facilitée, les conjoints formaient une communauté conjugale effective et stable. S'agissant de la prétendue présence illégale de ses frères en Suisse, le prénommé a expliqué que lors de son séjour temporaire en Suisse entre la fin de l'année 2006 et le début de l'année 2007, C._______ était au bénéfice d'un titre de séjour italien et que sa présence au domicile conjugal n'était par ailleurs pas contraire à la volonté de son ex-épouse, puisque la fille de celle-ci entretenait une relation amoureuse avec C._______. S'agissant de son frère D._______, l'intéressé a exposé que ce dernier était entré sur le sol helvétique en été 2010 au bénéfice d'un visa de visite et avait dû prolonger son séjour en Suisse jusqu'en juillet 2011 en raison de problèmes médicaux, tout en ajoutant que les autorités compétentes avaient été informées de sa situation et que son ex-épouse ne s'était jamais plainte de sa présence au domicile conjugal.
Invité à se déterminer sur des documents démontrant que son frère C._______ avait séjourné en Suisse sans autorisation en 2010 et en 2011, l'intéressé a une nouvelle fois souligné, dans un écrit du 28 mars 2017, qu'il n'avait pas connaissance des séjours illégaux de son frère sur le sol helvétique.
N.
Le 31 mai 2017, l'autorité cantonale compétente a donné son assentiment à l'annulation de la naturalisation facilitée de l'intéressé.
O.
Par décision du 7 juin 2017, le SEM a prononcé l'annulation de la naturalisation facilitée accordée à A._______.
Dans la motivation de son prononcé, l'autorité de première instance a en particulier estimé que l'enchaînement logique et chronologique des faits révélait « la planification mise en place par l'intéressé afin de régulariser ses conditions de séjour en Suisse au terme d'une demande abusive de naturalisation facilitée fondée sur une communauté conjugale dont il savait qu'elle ne remplissait pas les exigences légales ». Dans ce contexte, l'autorité de première instance a notamment mentionné le statut précaire de l'intéressé en Suisse lors de la célébration du mariage, ainsi que l'importante différence d'âge entre les époux. Le SEM a ensuite rappelé que les conjoints avaient connu une séparation de plusieurs mois en 2007, en soulignant que l'intéressé avait déposé sa demande de naturalisation facilitée quelques mois seulement après avoir réintégré le domicile conjugal. L'autorité de première instance a en outre énuméré d'autres éléments, tels que l'absence de vacances communes avec les beaux-enfants et le profil atypique de B._______ par rapport à celui qui a cours dans le pays d'origine de l'intéressé, pour appuyer son appréciation selon laquelle la naturalisation avait été obtenue de manière frauduleuse. Enfin, l'autorité de première instance a observé que l'intéressé n'avait fait valoir aucun élément permettant d'expliquer la dégradation rapide du lien conjugal, en considérant que les conditions posées à l'annulation de la naturalisation facilitée prévues par la loi étaient dès lors remplies.
P.
Par acte du 10 juillet 2017, A._______, agissant par l'entremise de son mandataire, a formé recours, auprès du Tribunal administratif fédéral (ci-après : le Tribunal), contre la décision du SEM du 7 juin 2017.
A l'appui de son pourvoi, le recourant a essentiellement repris les arguments avancés dans le cadre de la procédure devant l'autorité de première instance. L'intéressé a en particulier considéré que l'enchaînement des événements n'était pas suffisamment rapide pour fonder la présomption d'acquisition frauduleuse de la naturalisation conformément à la jurisprudence du Tribunal fédéral, en relevant que près de deux ans et demi s'étaient écoulés entre l'obtention de la naturalisation facilitée et la séparation définitive des conjoints. Le recourant s'est par ailleurs référé à plusieurs témoignages écrits confirmant la réalité de la communauté conjugale qu'il formait avec son épouse. En outre, l'intéressé a exposé que son ex-épouse avait quitté le domicile conjugal de manière abrupte et non prévisible, de sorte que son départ constituait un événement extraordinaire permettant d'expliquer la fin du lien conjugal, en ajoutant que jusqu'à cet instant, il n'avait pas conscience de la gravité des problèmes auxquels était confronté son couple. Sur un autre plan, le recourant a reproché à l'autorité intimée d'avoir apprécié unilatéralement, à son désavantage, les propos exprimés par B._______ lors de son audition par la police cantonale vaudoise. Compte tenu de l'ensemble des éléments qui précèdent, le recourant a considéré que les conditions posées pour l'annulation de sa naturalisation facilitée n'étaient pas réalisées et a conclu à l'annulation de la décision entreprise. Subsidiairement, il a requis le renvoi du dossier à l'autorité inférieure pour nouvelle décision. Sur le plan procédural, le recourant a requis l'audition en qualité de témoin de E._______, une voisine des ex-époux susceptible de confirmer l'existence d'une communauté conjugale effective et stable durant la période déterminante.
Q.
Par décision incidente du 19 juillet 2017, le Tribunal a informé le recourant que l'audition de témoins n'était prévue qu'à titre subsidiaire en procédure administrative et lui a imparti un délai pour produire une déposition écrite de la personne dont il avait requis l'audition.
Par pli du 19 septembre 2017, l'intéressé a versé au dossier le témoignage écrit de E._______. Dans son courrier, la prénommée a en particulier confirmé que les A._______ et B._______ « formaient un couple plein d'avenir au moment de leur mariage jusqu'à leur séparation », que B._______ ne s'était jamais plainte de la présence des frères du recourant au domicile conjugal et qu'elle avait au contraire affirmé être heureuse de pouvoir s'occuper de D._______ lorsque celui-ci était malade. E._______ a encore observé que B._______ était une personne « très instable ».
R.
Appelé à se déterminer sur le recours de A._______, le SEM a conclu à son rejet par préavis du 5 octobre 2017, en relevant que le pourvoi ne contenait aucun élément ou moyen de preuve nouveau susceptible de modifier son point de vue. L'autorité de première instance a ajouté que le recourant tenait des propos contradictoires et qu'il n'y avait pas lieu de remettre en question les déclarations faites par B._______ lors de son audition, puisque celle-ci avait confirmé ses dires par sa signature et en présence de l'intéressé ainsi que de son avocat.
S.
Invité à prendre position sur la réponse du SEM, le recourant a maintenu les conclusions de son recours dans sa réplique du 22 novembre 2017, rappelant en substance qu'au moment de sa naturalisation, il formait une communauté conjugale effective et stable avec son ex-épouse et s'étonnant encore une fois de la manière de laquelle le SEM avait apprécié les déclarations de B._______ ainsi que le témoignage de E._______.
T.
Par communication du 1er décembre 2017, l'autorité inférieure a réitéré sa position selon laquelle le recourant avait obtenu sa naturalisation facilitée de manière frauduleuse, puisque sa communauté conjugale ne remplissait pas les conditions posées par la loi.
U.
Les autres éléments contenus dans les écritures précitées seront examinés, si nécessaire, dans les considérants en droit ci-dessous.
Droit :
1.
1.1 Sous réserve des exceptions prévues à l'art. 32

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 32 Ausnahmen - 1 Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 31 Grundsatz - Das Bundesverwaltungsgericht beurteilt Beschwerden gegen Verfügungen nach Artikel 5 des Bundesgesetzes vom 20. Dezember 196822 über das Verwaltungsverfahren (VwVG). |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 5 - 1 Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
|
1 | Als Verfügungen gelten Anordnungen der Behörden im Einzelfall, die sich auf öffentliches Recht des Bundes stützen und zum Gegenstand haben: |
a | Begründung, Änderung oder Aufhebung von Rechten oder Pflichten; |
b | Feststellung des Bestehens, Nichtbestehens oder Umfanges von Rechten oder Pflichten; |
c | Abweisung von Begehren auf Begründung, Änderung, Aufhebung oder Feststellung von Rechten oder Pflichten oder Nichteintreten auf solche Begehren. |
2 | Als Verfügungen gelten auch Vollstreckungsverfügungen (Art. 41 Abs. 1 Bst. a und b), Zwischenverfügungen (Art. 45 und 46), Einspracheentscheide (Art. 30 Abs. 2 Bst. b und 74), Beschwerdeentscheide (Art. 61), Entscheide im Rahmen einer Revision (Art. 68) und die Erläuterung (Art. 69).25 |
3 | Erklärungen von Behörden über Ablehnung oder Erhebung von Ansprüchen, die auf dem Klageweg zu verfolgen sind, gelten nicht als Verfügungen. |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |
En particulier, les décisions du SEM (cf. art. 33 let. d

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 33 Vorinstanzen - Die Beschwerde ist zulässig gegen Verfügungen: |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 1 Grundsatz - 1 Das Bundesverwaltungsgericht ist das allgemeine Verwaltungsgericht des Bundes. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 83 Ausnahmen - Die Beschwerde ist unzulässig gegen: |
|
a | Entscheide auf dem Gebiet der inneren oder äusseren Sicherheit des Landes, der Neutralität, des diplomatischen Schutzes und der übrigen auswärtigen Angelegenheiten, soweit das Völkerrecht nicht einen Anspruch auf gerichtliche Beurteilung einräumt; |
b | Entscheide über die ordentliche Einbürgerung; |
c | Entscheide auf dem Gebiet des Ausländerrechts betreffend: |
c1 | die Einreise, |
c2 | Bewilligungen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt, |
c3 | die vorläufige Aufnahme, |
c4 | die Ausweisung gestützt auf Artikel 121 Absatz 2 der Bundesverfassung und die Wegweisung, |
c5 | Abweichungen von den Zulassungsvoraussetzungen, |
c6 | die Verlängerung der Grenzgängerbewilligung, den Kantonswechsel, den Stellenwechsel von Personen mit Grenzgängerbewilligung sowie die Erteilung von Reisepapieren an schriftenlose Ausländerinnen und Ausländer; |
d | Entscheide auf dem Gebiet des Asyls, die: |
d1 | vom Bundesverwaltungsgericht getroffen worden sind, ausser sie betreffen Personen, gegen die ein Auslieferungsersuchen des Staates vorliegt, vor welchem sie Schutz suchen, |
d2 | von einer kantonalen Vorinstanz getroffen worden sind und eine Bewilligung betreffen, auf die weder das Bundesrecht noch das Völkerrecht einen Anspruch einräumt; |
e | Entscheide über die Verweigerung der Ermächtigung zur Strafverfolgung von Behördenmitgliedern oder von Bundespersonal; |
f | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Beschaffungen, wenn: |
fbis | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Verfügungen nach Artikel 32i des Personenbeförderungsgesetzes vom 20. März 200964; |
f1 | sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; vorbehalten bleiben Beschwerden gegen Beschaffungen des Bundesverwaltungsgerichts, des Bundesstrafgerichts, des Bundespatentgerichts, der Bundesanwaltschaft sowie der oberen kantonalen Gerichtsinstanzen, oder |
f2 | der geschätzte Wert des zu vergebenden Auftrags den massgebenden Schwellenwert nach Artikel 52 Absatz 1 in Verbindung mit Anhang 4 Ziffer 2 des Bundesgesetzes vom 21. Juni 201962 über das öffentliche Beschaffungswesen nicht erreicht; |
g | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlich-rechtlichen Arbeitsverhältnisse, wenn sie eine nicht vermögensrechtliche Angelegenheit, nicht aber die Gleichstellung der Geschlechter betreffen; |
h | Entscheide auf dem Gebiet der internationalen Amtshilfe, mit Ausnahme der Amtshilfe in Steuersachen; |
i | Entscheide auf dem Gebiet des Militär-, Zivil- und Zivilschutzdienstes; |
j | Entscheide auf dem Gebiet der wirtschaftlichen Landesversorgung, die bei schweren Mangellagen getroffen worden sind; |
k | Entscheide betreffend Subventionen, auf die kein Anspruch besteht; |
l | Entscheide über die Zollveranlagung, wenn diese auf Grund der Tarifierung oder des Gewichts der Ware erfolgt; |
m | Entscheide über die Stundung oder den Erlass von Abgaben; in Abweichung davon ist die Beschwerde zulässig gegen Entscheide über den Erlass der direkten Bundessteuer oder der kantonalen oder kommunalen Einkommens- und Gewinnsteuer, wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder es sich aus anderen Gründen um einen besonders bedeutenden Fall handelt; |
n | Entscheide auf dem Gebiet der Kernenergie betreffend: |
n1 | das Erfordernis einer Freigabe oder der Änderung einer Bewilligung oder Verfügung, |
n2 | die Genehmigung eines Plans für Rückstellungen für die vor Ausserbetriebnahme einer Kernanlage anfallenden Entsorgungskosten, |
n3 | Freigaben; |
o | Entscheide über die Typengenehmigung von Fahrzeugen auf dem Gebiet des Strassenverkehrs; |
p | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts auf dem Gebiet des Fernmeldeverkehrs, des Radios und des Fernsehens sowie der Post betreffend:69 |
p1 | Konzessionen, die Gegenstand einer öffentlichen Ausschreibung waren, |
p2 | Streitigkeiten nach Artikel 11a des Fernmeldegesetzes vom 30. April 199770, |
p3 | Streitigkeiten nach Artikel 8 des Postgesetzes vom 17. Dezember 201072; |
q | Entscheide auf dem Gebiet der Transplantationsmedizin betreffend: |
q1 | die Aufnahme in die Warteliste, |
q2 | die Zuteilung von Organen; |
r | Entscheide auf dem Gebiet der Krankenversicherung, die das Bundesverwaltungsgericht gestützt auf Artikel 3473 des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 200574 (VGG) getroffen hat; |
s | Entscheide auf dem Gebiet der Landwirtschaft betreffend: |
s1 | ... |
s2 | die Abgrenzung der Zonen im Rahmen des Produktionskatasters; |
t | Entscheide über das Ergebnis von Prüfungen und anderen Fähigkeitsbewertungen, namentlich auf den Gebieten der Schule, der Weiterbildung und der Berufsausübung; |
u | Entscheide auf dem Gebiet der öffentlichen Kaufangebote (Art. 125-141 des Finanzmarktinfrastrukturgesetzes vom 19. Juni 201577); |
v | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts über Meinungsverschiedenheiten zwischen Behörden in der innerstaatlichen Amts- und Rechtshilfe; |
w | Entscheide auf dem Gebiet des Elektrizitätsrechts betreffend die Plangenehmigung von Starkstromanlagen und Schwachstromanlagen und die Entscheide auf diesem Gebiet betreffend Enteignung der für den Bau oder Betrieb solcher Anlagen notwendigen Rechte, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt; |
x | Entscheide betreffend die Gewährung von Solidaritätsbeiträgen nach dem Bundesgesetz vom 30. September 201681 über die Aufarbeitung der fürsorgerischen Zwangsmassnahmen und Fremdplatzierungen vor 1981, ausser wenn sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt; |
y | Entscheide des Bundesverwaltungsgerichts in Verständigungsverfahren zur Vermeidung einer den anwendbaren internationalen Abkommen im Steuerbereich nicht entsprechenden Besteuerung; |
z | Entscheide betreffend die in Artikel 71c Absatz 1 Buchstabe b des Energiegesetzes vom 30. September 201684 genannten Baubewilligungen und notwendigerweise damit zusammenhängenden in der Kompetenz der Kantone liegenden Bewilligungen für Windenergieanlagen von nationalem Interesse, wenn sich keine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt. |
1.2 A moins que la LTAF n'en dispose autrement, la procédure devant le Tribunal est régie par la PA (cf. art. 37

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG61, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
1.3 Le recourant a qualité pour recourir (cf. art. 48 al. 1

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 48 - 1 Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
|
1 | Zur Beschwerde ist berechtigt, wer: |
a | vor der Vorinstanz am Verfahren teilgenommen hat oder keine Möglichkeit zur Teilnahme erhalten hat; |
b | durch die angefochtene Verfügung besonders berührt ist; und |
c | ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung oder Änderung hat. |
2 | Zur Beschwerde berechtigt sind ferner Personen, Organisationen und Behörden, denen ein anderes Bundesgesetz dieses Recht einräumt. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 50 - 1 Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
|
1 | Die Beschwerde ist innerhalb von 30 Tagen nach Eröffnung der Verfügung einzureichen. |
2 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern einer Verfügung kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 52 - 1 Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
|
1 | Die Beschwerdeschrift hat die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift des Beschwerdeführers oder seines Vertreters zu enthalten; die Ausfertigung der angefochtenen Verfügung und die als Beweismittel angerufenen Urkunden sind beizulegen, soweit der Beschwerdeführer sie in Händen hat. |
2 | Genügt die Beschwerde diesen Anforderungen nicht oder lassen die Begehren des Beschwerdeführers oder deren Begründung die nötige Klarheit vermissen und stellt sich die Beschwerde nicht als offensichtlich unzulässig heraus, so räumt die Beschwerdeinstanz dem Beschwerdeführer eine kurze Nachfrist zur Verbesserung ein. |
3 | Sie verbindet diese Nachfrist mit der Androhung, nach unbenutztem Fristablauf auf Grund der Akten zu entscheiden oder, wenn Begehren, Begründung oder Unterschrift fehlen, auf die Beschwerde nicht einzutreten. |
2.
Le recourant peut invoquer devant le Tribunal la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation, la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents ainsi que l'inopportunité de la décision entreprise, sauf lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours (cf. art. 49

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 49 - Der Beschwerdeführer kann mit der Beschwerde rügen: |
|
a | Verletzung von Bundesrecht einschliesslich Überschreitung oder Missbrauch des Ermessens; |
b | unrichtige oder unvollständige Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes; |
c | Unangemessenheit; die Rüge der Unangemessenheit ist unzulässig, wenn eine kantonale Behörde als Beschwerdeinstanz verfügt hat. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 62 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz kann die angefochtene Verfügung zugunsten einer Partei ändern. |
2 | Zuungunsten einer Partei kann sie die angefochtene Verfügung ändern, soweit diese Bundesrecht verletzt oder auf einer unrichtigen oder unvollständigen Feststellung des Sachverhaltes beruht; wegen Unangemessenheit darf die angefochtene Verfügung nicht zuungunsten einer Partei geändert werden, ausser im Falle der Änderung zugunsten einer Gegenpartei. |
3 | Beabsichtigt die Beschwerdeinstanz, die angefochtene Verfügung zuungunsten einer Partei zu ändern, so bringt sie der Partei diese Absicht zur Kenntnis und räumt ihr Gelegenheit zur Gegenäusserung ein. |
4 | Die Begründung der Begehren bindet die Beschwerdeinstanz in keinem Falle. |
3.
A titre préliminaire, il sied de noter que le 1erjanvier 2018, est entrée en vigueur la loi du 20 juin 2014 sur la nationalité suisse (LN, RS 141.0). En vertu de la réglementation transitoire prévue par l'art. 50

SR 141.0 Bundesgesetz vom 20. Juni 2014 über das Schweizer Bürgerrecht (Bürgerrechtsgesetz, BüG) - Bürgerrechtsgesetz BüG Art. 50 Nichtrückwirkung - 1 Erwerb und Verlust des Schweizer Bürgerrechts richten sich nach dem Recht, das bei Eintritt des massgebenden Tatbestandes in Kraft steht. |
|
1 | Erwerb und Verlust des Schweizer Bürgerrechts richten sich nach dem Recht, das bei Eintritt des massgebenden Tatbestandes in Kraft steht. |
2 | Vor dem Inkrafttreten dieses Gesetzes eingereichte Gesuche werden bis zum Entscheid über das Gesuch nach den Bestimmungen des bisherigen Rechts behandelt. |
4.
4.1 En vertu de l'art. 27 al. 1 aLN, un étranger peut, ensuite de son mariage avec un ressortissant suisse, former une demande de naturalisation facilitée, s'il a résidé en Suisse pendant cinq ans en tout (let. a), s'il y réside depuis une année (let. b) et s'il vit depuis trois ans en communauté conjugale avec un ressortissant suisse (let. c).
4.2 La notion de communauté conjugale dont il est question dans la loi sur la nationalité, en particulier aux art. 27 al. 1 let. c et 28 al. 1 let. a aLN, présuppose non seulement l'existence formelle d'un mariage - à savoir d'une union conjugale au sens de l'art. 159 al. 1

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 159 - 1 Durch die Trauung werden die Ehegatten zur ehelichen Gemeinschaft verbunden. |
|
1 | Durch die Trauung werden die Ehegatten zur ehelichen Gemeinschaft verbunden. |
2 | Sie verpflichten sich gegenseitig, das Wohl der Gemeinschaft in einträchtigem Zusammenwirken zu wahren und für die Kinder gemeinsam zu sorgen. |
3 | Sie schulden einander Treue und Beistand. |
Une communauté conjugale au sens de l'art. 27 al. 1 let. c et de l'art. 28 al. 1 let. a aLN suppose donc l'existence, au moment de la décision de naturalisation facilitée, d'une volonté matrimoniale intacte et orientée vers l'avenir (« ein auf die Zukunft gerichteter Ehewille »), autrement dit la ferme intention des époux de poursuivre la communauté conjugale au-delà de la décision de naturalisation facilitée. Il y a lieu de mettre en doute l'existence d'une telle volonté lorsque le mariage est dissous peu après l'obtention de la naturalisation facilitée par le conjoint étranger. Dans ces circonstances, il y a lieu de présumer que la communauté conjugale n'était plus étroite et effective durant la procédure de naturalisation facilitée, la volonté réciproque des époux de poursuivre leur vie commune n'existant plus alors (cf. ATF 135 II 161 consid. 2).
4.3 La communauté conjugale telle que définie ci-dessus doit non seulement exister au moment du dépôt de la demande, mais doit aussi subsister pendant toute la procédure jusqu'au prononcé de la décision sur la requête de naturalisation facilitée (cf. ATF 140 II 65 consid. 2.1 et référence citée).
Il sied de relever que le législateur fédéral, lorsqu'il a créé l'institution de la naturalisation facilitée en faveur du conjoint étranger d'un ressortissant suisse, avait en vue la conception du mariage telle que définie par les dispositions du Code civil sur le droit du mariage, à savoir une union contractée en vue de la constitution d'une communauté de vie étroite (de toit, de table et de lit) au sein de laquelle les conjoints sont prêts à s'assurer mutuellement fidélité et assistance, et qui est envisagée comme durable, à savoir comme une communauté de destins (cf. art. 159 al. 2

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 159 - 1 Durch die Trauung werden die Ehegatten zur ehelichen Gemeinschaft verbunden. |
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1 | Durch die Trauung werden die Ehegatten zur ehelichen Gemeinschaft verbunden. |
2 | Sie verpflichten sich gegenseitig, das Wohl der Gemeinschaft in einträchtigem Zusammenwirken zu wahren und für die Kinder gemeinsam zu sorgen. |
3 | Sie schulden einander Treue und Beistand. |

SR 210 Schweizerisches Zivilgesetzbuch vom 10. Dezember 1907 ZGB Art. 159 - 1 Durch die Trauung werden die Ehegatten zur ehelichen Gemeinschaft verbunden. |
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1 | Durch die Trauung werden die Ehegatten zur ehelichen Gemeinschaft verbunden. |
2 | Sie verpflichten sich gegenseitig, das Wohl der Gemeinschaft in einträchtigem Zusammenwirken zu wahren und für die Kinder gemeinsam zu sorgen. |
3 | Sie schulden einander Treue und Beistand. |
Malgré l'évolution des moeurs et des mentalités, seule cette conception du mariage, communément admise et jugée digne de protection par le législateur fédéral, est susceptible de justifier - aux conditions prévues aux art. 27 et 28 aLN - l'octroi de la naturalisation facilitée au conjoint étranger d'un ressortissant helvétique (cf. ATAF 2010/16 consid. 4.4).
5.
5.1 Avec l'assentiment de l'autorité du canton d'origine, le SEM peut, dans le délai prévu par la loi, annuler la naturalisation ou la réintégration obtenue par des déclarations mensongères ou par la dissimulation de faits essentiels (cf. art. 41 al. 1 et 1bis aLN) et qui n'aurait pas été accordée si ces faits avaient été connus (cf. le Message du Conseil fédéral relatif à un projet de loi sur l'acquisition et la perte de la nationalité suisse du 9 août 1951, in : FF 1951 II p. 700s ad art. 39 du projet).
L'annulation de la naturalisation présuppose donc que celle-ci ait été obtenue frauduleusement, c'est-à-dire par un comportement déloyal et trompeur. A cet égard, il n'est pas nécessaire qu'il y ait eu fraude au sens du droit pénal. Il faut néanmoins que l'intéressé ait consciemment donné de fausses indications à l'autorité, respectivement qu'il ait laissé faussement croire à l'autorité qu'il se trouvait dans la situation prévue par les art. 27 al. 1 let. c ou 28 al. 1 let. a LaN, violant ainsi le devoir d'information auquel il est appelé à se conformer en vertu de cette disposition (cf. ATF 140 II 65 consid. 2.2). Tel est notamment le cas si le requérant déclare vivre en communauté stable avec son conjoint, alors qu'il envisage de se séparer une fois obtenue la naturalisation facilitée, peu importe que son mariage se soit ou non déroulé jusqu'ici de manière harmonieuse (cf. les arrêts du TF 1C_377/2017 du 12 octobre 2017 consid. 2.1.1 et 1C_119/2017 du 19 mai 2017 consid. 2.2.1 et la jurisprudence citée).
5.2 La nature potestative de l'art. 41 al. 1 aLN confère une certaine latitude à l'autorité. Dans l'exercice de cette liberté, celle-ci doit s'abstenir de tout abus. Commet un abus de son pouvoir d'appréciation l'autorité qui se fonde sur des critères inappropriés, ne tient pas compte de circonstances pertinentes ou rend une décision arbitraire, contraire au but de la loi ou au principe de la proportionnalité (cf. notamment ATF 134 III 122 consid. 4.2 in fine et la référence citée).
La procédure administrative fédérale est régie par le principe de la libre appréciation des preuves (cf. art. 40

SR 273 Bundesgesetz vom 4. Dezember 1947 über den Bundeszivilprozess BZP Art. 40 - Der Richter würdigt die Beweise nach freier Überzeugung. Er wägt mit das Verhalten der Parteien im Prozesse, wie das Nichtbefolgen einer persönlichen Vorladung, das Verweigern der Beantwortung richterlicher Fragen und das Vorenthalten angeforderter Beweismittel. |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 19 - Auf das Beweisverfahren finden ergänzend die Artikel 37, 39-41 und 43-61 BZP50 sinngemäss Anwendung; an die Stelle der Straffolgen, die die BZP gegen säumige Parteien oder Dritte vorsieht, tritt die Straffolge nach Artikel 60 dieses Gesetzes. |

SR 173.32 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesverwaltungsgericht (Verwaltungsgerichtsgesetz, VGG) - Verwaltungsgerichtsgesetz VGG Art. 37 Grundsatz - Das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht richtet sich nach dem VwVG61, soweit dieses Gesetz nichts anderes bestimmt. |
5.3 En particulier, un enchaînement rapide des événements permet de fonder la présomption de fait que la naturalisation a été obtenue frauduleusement (cf. ATF 135 II 161 consid. 3). Par enchaînement rapide des événements, la jurisprudence entend une période de plusieurs mois, voire d'une année, mais ne dépassant pas deux ans (cf. l'arrêt du TF 1C_377/2017 consid. 2.1.2 et la jurisprudence citée).
Il résulte en effet de l'expérience générale de la vie que les problèmes qui amènent un couple à se séparer n'apparaissent pas et ne se développent pas jusqu'à mener à cette issue en l'espace de quelques mois. Aussi, les éventuelles difficultés qui peuvent surgir entre époux, après plusieurs années de vie commune, dans une communauté de vie effective, intacte et stable, n'entraînent la désunion qu'au terme d'un processus prolongé de dégradation des rapports conjugaux, en principe entrecoupé de tentatives de réconciliation (cf. l'arrêt du TF 1C_493/2010 du 28 février 2011 consid. 6). De même, un ménage uni depuis plusieurs années ne se brise pas dans un court laps de temps, sans qu'un événement extraordinaire en soit la cause et sans que les conjoints en aient eu le pressentiment, et cela même en l'absence d'enfant, de fortune ou de dépendance financière de l'un des époux par rapport à l'autre (cf. en ce sens les arrêts du TF 1C_587/2013 du 29 août 2013 consid. 3.4 et 1C_228/2009 du 31 août 2009 consid. 3).
5.4 Si la présomption d'acquisition frauduleuse est donnée, il incombe alors à l'administré, en raison, non seulement de son devoir de collaborer à l'établissement des faits (cf. art. 13 al. 1 let. a

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 13 - 1 Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
|
1 | Die Parteien sind verpflichtet, an der Feststellung des Sachverhaltes mitzuwirken: |
a | in einem Verfahren, das sie durch ihr Begehren einleiten; |
b | in einem anderen Verfahren, soweit sie darin selbständige Begehren stellen; |
c | soweit ihnen nach einem anderen Bundesgesetz eine weitergehende Auskunfts- oder Offenbarungspflicht obliegt. |
1bis | Die Mitwirkungspflicht erstreckt sich nicht auf die Herausgabe von Gegenständen und Unterlagen aus dem Verkehr einer Partei mit ihrem Anwalt, wenn dieser nach dem Anwaltsgesetz vom 23. Juni 200034 zur Vertretung vor schweizerischen Gerichten berechtigt ist.35 |
2 | Die Behörde braucht auf Begehren im Sinne von Absatz 1 Buchstabe a oder b nicht einzutreten, wenn die Parteien die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern. |
6.
A titre préliminaire, le Tribunal constate que les conditions formelles de l'annulation de la naturalisation facilitée prévues par l'art. 41 aLN sont réalisées dans le cas particulier.
6.1 C'est ici le lieu de préciser que la teneur de l'art. 41 aLN a connu une modification le 25 septembre 2009, entrée en vigueur le 1ermars 2011. Dans sa nouvelle teneur, l'art. 41 al. 1bisaLN dispose que la naturalisation peut être annulée dans un délai de deux ans à compter du jour où le SEM a pris connaissance des faits déterminants, mais au plus tard huit ans après l'octroi de la nationalité suisse. Auparavant, l'art. 41 al. 1 aLN (RO 1952 1115) prévoyait un délai unique de cinq ans dès la naturalisation. Selon la jurisprudence du Tribunal de céans, confirmée par le TF, il convient d'appliquer, aux naturalisations pour lesquelles l'ancien délai péremptoire de cinq ans n'était pas encore écoulé au moment de l'entrée en vigueur du nouveau droit, l'art. 41 aLN dans sa nouvelle teneur et de tenir compte du temps écoulé sous l'ancien droit dans le calcul du délai absolu de huit ans. S'agissant du délai relatif de deux ans, qui n'existait pas sous l'ancien droit, il ne peut commencer à courir, au plus tôt, qu'au moment de l'entrée en vigueur du nouveau droit (cf. notamment l'arrêt du TF 1C_540/2014 du 5 janvier 2015 consid. 3.1).
6.2 In casu, les conditions formelles prévues à l'art. 41 aLN, qui est applicable dans sa teneur en vigueur depuis le 1er mars 2011, puisqu'au moment de l'entrée en vigueur du nouveau droit, l'ancien délai de cinq ans n'était pas encore écoulé, sont réalisées. En effet, la naturalisation facilitée accordée au recourant le 17 novembre 2009 a été annulée par l'autorité inférieure en date du 7 juin 2017, soit avant l'échéance du délai péremptoire prévu par la disposition précitée, avec l'assentiment de l'autorité cantonale compétente. En outre, le délai relatif de deux ans à compter du jour où le SEM a pris connaissance des faits déterminants est également respecté (art. 41 al. 1bisaLN), l'autorité de première instance ayant été informée du divorce de l'intéressé en date du 17 novembre 2015.
7.
A ce stade, il convient dès lors d'examiner si l'enchaînement chronologique des faits permet de fonder la présomption selon laquelle la communauté conjugale des intéressés n'était plus stable et orientée vers l'avenir au moment de la naturalisation facilitée de A._______.
7.1 Comme relevé plus haut (cf. supra consid. 5.3), la jurisprudence admet qu'un enchaînement rapide des événements entre la déclaration de vie commune (respectivement l'octroi de la naturalisation facilitée) et la séparation des époux fonde la présomption de fait que la naturalisation a été obtenue frauduleusement. Par enchaînement rapide des événements, la jurisprudence entend une période de plusieurs mois, voire d'une année, mais ne dépassant pas deux ans (cf. l'arrêt du TF 1C_377/2017 consid. 2.1.2 et la jurisprudence citée).
7.2 Or, dans le cas particulier, il n'est pas contesté que près de deux ans et demi se sont écoulés entre l'octroi de la naturalisation facilitée à l'intéressé en novembre 2009 et la séparation définitive des conjoints en mai 2012. Il s'ensuit qu'en l'espèce, l'enchaînement chronologique des événements n'était pas suffisamment rapide pour retenir la présomption selon laquelle la naturalisation facilitée a été obtenue frauduleusement.
7.3 A défaut de présomption, le fardeau de la preuve incombe intégralement à l'autorité qui a procédé à l'annulation de la naturalisation facilitée. Ainsi, à défaut de démontrer, au niveau de la vraisemblance prépondérante, la présence de déclarations mensongères ou la dissimulation de faits essentiels par l'administré lors de la procédure de naturalisation facilitée, l'administration ne peut pas annuler une telle naturalisation (cf. l'arrêt du TF 1C_377/2017 consid. 2.1.2 in fine et 2.2).
8.
Il sied dès lors d'examiner si dans la décision querellée, l'autorité intimée a démontré, au niveau de la vraisemblance prépondérante, que le recourant a obtenu sa naturalisation facilitée sur la base de déclarations mensongères ou d'une dissimulation de faits essentiels.
8.1 A ce sujet, l'autorité inférieure a notamment relevé le statut précaire du recourant en Suisse lors de la conclusion du mariage, l'importante différence d'âge séparant les époux, le fait que B._______ ne correspondait pas au profil type de l'épouse kosovare, ainsi que l'absence de vacances communes du couple avec les beaux-enfants du recourant.
Il apparaît effectivement que lorsqu'il a rencontré B._______, ainsi qu'au moment de la conclusion du mariage, le recourant séjournait en Suisse sans être au bénéfice d'une quelconque autorisation. Il ne saurait dès lors être exclu que le souhait du recourant de pouvoir s'installer à demeure dans ce pays ait pu l'influencer lorsqu'il a décidé d'épouser une personne au bénéfice de la citoyenneté helvétique. Dans ce contexte, il sied également de mentionner qu'au vu des pièces figurant au dossier, le recourant n'a pas respecté la décision de renvoi prononcée à son endroit suite au rejet de sa demande d'asile en Suisse et qu'il a été condamné, le 22 septembre 2004, à une peine de trente jours d'emprisonnement, avec sursis pendant deux ans, pour faux dans les titres, ainsi que délit et contraventions contre les prescriptions de police des étrangers. Par ailleurs, la différence d'âge entre les époux, soit plus de treize ans, doit être qualifiée de relativement importante.
Cela étant, ces arguments d'ordre général avancés par le SEM ne sauraient suffire pour démontrer l'absence de communauté conjugale effective et stable au moment déterminant, soit entre le dépôt de la demande de naturalisation et la décision du 17 novembre 2009 (cf. supra consid. 4.3).
Pour le surplus, s'agissant de l'argument tiré de l'absence de correspondance de B._______ au profil type de l'épouse kosovare, il importe de rappeler que les autorités doivent faire preuve de retenue en lien avec de telles généralisations sur les moeurs d'un pays étranger (cf. en ce sens l'arrêt du TF 1C_377/2017 consid. 2.2.3).
Enfin, compte tenu en particulier de l'âge des beaux-enfants du recourant (nés respectivement en 1987, 1990 et 1993), le Tribunal estime qu'on ne saurait accorder une importance prépondérante au fait qu'ils n'ont pas accompagné les conjoints lors de leurs vacances communes (au Kosovo notamment). Il sied au contraire de noter que le fait que B._______ ait effectué plusieurs séjours au Kosovo avec son conjoint parle en faveur de l'existence d'une communauté conjugale effective et stable au sens requis par la loi et la jurisprudence applicables en la matière.
8.2 Sur un autre plan, le SEM a accordé un poids décisif à la séparation temporaire des conjoints survenue en 2007, en considérant que la gravité des problèmes conjugaux rencontrés par les époux quelques mois seulement avant le dépôt de la demande de naturalisation facilitée démontrait que les conditions légales posées à l'octroi de la naturalisation n'étaient pas réalisées.
Il appert effectivement que les époux A._______ et B._______ étaient confrontés à d'importants conflits au début de l'année 2007. Ces difficultés ont par ailleurs poussé B._______ à requérir des mesures protectrices de l'union conjugale en février 2007 et ont engendré une séparation d'une durée de sept mois.
A cet égard, on ne saurait toutefois perdre de vue que les époux ont repris la vie commune en août 2007 (cf. le procès-verbal de l'audition de B._______ par la police cantonale vaudoise en date du 2 mars 2016 pt. 2.7 p. 3), soit six mois avant le dépôt de la demande de naturalisation facilitée. Vu le temps écoulé depuis la réconciliation durable des époux au moment du dépôt de la demande de naturalisation facilitée en février 2008, le Tribunal estime qu'on ne saurait considérer que le recourant a dissimulé des faits essentiels en omettant d'informer les autorités de la séparation temporaire survenue durant l'année 2007. L'allégation du recourant selon laquelle les époux s'étaient durablement réconciliés en été 2007 est par ailleurs confirmée par les déclarations de B._______ lors de son audition par la police cantonale. A cette occasion, la prénommée a en effet confirmé que les problèmes ayant conduit à la séparation en 2007 n'avaient plus causé de conflits au sein du couple après la reprise de la vie commune et que c'était la présence des frères du recourant au domicile conjugal en 2011 qui avait engendré les problèmes conjugaux qui ont fini par provoquer la séparation définitive en 2012 (cf. le procès-verbal susmentionné pt. 3 p. 4 et pt. 6 p. 6).
Il importe de rappeler à cet égard que la communauté conjugale telle que définie par la jurisprudence doit exister au moment du dépôt de la demande et jusqu'au prononcé de la décision sur la requête de naturalisation facilitée (cf. consid. 4.3 supra). Or, en l'espèce, tant la séparation temporaire que la réconciliation durable des époux sont survenues avant le dépôt de la demande de naturalisation facilitée.
8.3 Quant à la présence des frères du recourant en Suisse, le Tribunal considère que les questions de savoir si le recourant n'avait effectivement pas connaissance des séjours illégaux de son frère C._______ en Suisse (ce qui paraît peu vraisemblable) et si la présence des intéressés au domicile conjugal était réellement contraire à la volonté de B._______ peuvent demeurer indécises en l'occurrence.
Il ressort en effet des pièces figurant au dossier que D._______ séjournait en Suisse du 4 août 2010 jusqu'à fin juillet 2011 (cf. les extraits du dossier cantonal vaudois versés au dossier par pli du 31 mai 2016 et en particulier le rapport d'arrivée ainsi que l'annonce de départ du 31 août 2011). S'agissant de C._______, il appert que ce dernier résidait illégalement sur le sol helvétique durant plusieurs mois en 2010 et en 2011 (cf. le procès-verbal de son audition en date du 12 septembre 2011). Il s'ensuit que d'éventuels conflits liés à la présence des frères du recourant au domicile conjugal sont nécessairement survenus postérieurement à la période déterminante, soit après l'obtention de la naturalisation facilitée par le recourant en novembre 2009.
8.4 En conclusion, le SEM n'a mis en avant aucun élément ou moyen de preuve concret susceptible de démontrer, au niveau de la vraisemblance prépondérante, que les époux A._______ et B._______ ne formaient pas une communauté conjugale effective et stable durant la période déterminante, soit entre le dépôt de la demande et l'obtention de la naturalisation facilitée par le recourant, et que ce dernier aurait ainsi acquis la nationalité helvétique au moyen de déclarations mensongères ou d'une dissimulation de faits essentiels.
8.5 Aussi, le SEM a fait complètement abstraction de plusieurs éléments contenus dans le dossier parlant en faveur de l'existence d'une union conjugale effective et stable. Le recourant a en effet versé au dossier plusieurs témoignages faisant état d'un couple uni et heureux (cf. notamment les courriers des 17, 18 et 20 octobre 2008, les communications des 14, 25 et 29 mai 2009 ainsi que du 11 janvier 2016, voir également le témoignage de E._______ du 14 septembre 2017). Le SEM a par ailleurs omis de prendre en considération les affirmations de l'ex-épouse au sujet de la stabilité de l'union durant la période déterminante. Lors de son audition par la police cantonale, B._______ a en effet confirmé que les époux s'étaient durablement réconciliés suite à leur séparation temporaire en 2007, qu'ils avaient repris une vie de couple « normale » et maintenu une relation intime jusqu'à l'arrivée des frères du recourant au domicile conjugal (cf. le procès-verbal de l'audition pt. 3 p. 4 et pts. 5.3 et 6 p. 6 et pt. 16 p. 7). A la question de savoir si au moment de la déclaration de vie commune et de la décision de naturalisation, leur communauté conjugale était stable et tournée vers l'avenir, l'intéressée a par ailleurs répondu par l'affirmative et cela sans faire de réserves (cf. le procès-verbal précité pt. 5 p. 5).
Compte tenu des éléments qui précèdent, le Tribunal considère que c'est à bon droit que le recourant a reproché à l'autorité intimée d'avoir apprécié les éléments au dossier de manière biaisée, soit à son désavantage. Le SEM a en effet pris en considération les déclarations de B._______ susceptibles de corroborer sa thèse de l'existence d'un abus. L'autorité intimée a en revanche fait abstraction des affirmations de la prénommée remettant en question la vision des faits retenue dans la décision attaquée.
8.6 Certes, lors de son audition par la police cantonale en date du 2 mars 2016, B._______ a laissé entendre que la volonté du recourant de bénéficier d'un statut durable en Suisse n'était pas sans incidence sur leur communauté conjugale. La prénommée a ainsi en particulier affirmé qu'elle soupçonnait que cet aspect ait joué un rôle lors de leur rencontre, ainsi qu'au moment de la réconciliation survenue en août 2007 (cf. le procès-verbal de l'audition pt. 2.9 p. 4). Ces éléments ne sauraient toutefois permettre de remettre en question l'existence d'une communauté conjugale effective et stable durant la période déterminante, à savoir entre le dépôt de la demande de naturalisation facilitée en février 2008 (soit plus de quatre ans après leur première rencontre à la fin de l'année 2003 et six mois après la réconciliation des époux intervenue en août 2007) et la décision du SEM du 17 novembre 2009. Cela vaut d'autant plus que dans le cadre de la même audition, l'intéressée a confirmé à plusieurs reprises que durant huit à neuf ans, et notamment durant toute la procédure de naturalisation, elle entretenait une relation stable avec le recourant (cf. notamment les pts 1.7 et 1.8 p. 2 et les pts 5 à 5.3 p. 5s du procès-verbal susmentionné, voir également le consid. 8.5 supra).
Enfin, le Tribunal estime qu'on ne saurait accorder une importance prépondérante aux affirmations de la prénommée selon lesquelles elle se sentait mise sous pression par le recourant et sa famille (cf. notamment les pts 13 et 14 p. 7 du procès-verbal de l'audition). Aucun élément du dossier ne permet en effet d'inférer que l'intéressée n'aurait poursuivi son union avec le recourant que par peur de représailles. Aussi, dans la mesure où lors de son audition par la police cantonale, l'intéressée n'a pas hésité à critiquer le comportement du recourant durant leur mariage et a évoqué à plusieurs reprises le séjour illégal des frères de A._______ en Suisse malgré la présence de ce dernier lors de l'audition, on ne saurait considérer que la pression ressentie par B._______ l'ait dissuadée de décrire la stabilité de leur mariage et les circonstances de leur séparation conformément à la vérité.
8.7 En conclusion, il sied de retenir que le SEM n'a pas démontré, au niveau de la vraisemblance prépondérante, que la communauté conjugale des époux A._______ et B._______ ne revêtait pas la stabilité et l'intensité requises durant la procédure de naturalisation et que le recourant aurait ainsi obtenu la naturalisation facilitée sur la base de déclarations mensongères ou d'une dissimulation de faits essentiels.
Par conséquent, en prononçant l'annulation de la naturalisation facilitée accordée à A._______, l'autorité de première instance a violé l'art. 41 al. 1 aLN.
9.
Dans ces conditions, il n'est pas nécessaire de donner suite à la mesure d'instruction requise par le recourant dans son mémoire de recours du 10 juillet 2017 demandant au Tribunal d'entendre E._______en qualité de témoin.
10.
Le recours est en conséquence admis et la décision querellée est annulée et ce également en tant qu'elle faisait perdre la nationalité suisse aux membres de la famille de l'intéressé qui l'auraient acquise en vertu de la décision annulée.
Vu l'issue de la cause, il n'est pas perçu de frais de procédure (cf. art. 63 al. 1

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
|
1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 63 - 1 Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz auferlegt in der Entscheidungsformel die Verfahrenskosten, bestehend aus Spruchgebühr, Schreibgebühren und Barauslagen, in der Regel der unterliegenden Partei. Unterliegt diese nur teilweise, so werden die Verfahrenskosten ermässigt. Ausnahmsweise können sie ihr erlassen werden. |
2 | Keine Verfahrenskosten werden Vorinstanzen oder beschwerdeführenden und unterliegenden Bundesbehörden auferlegt; anderen als Bundesbehörden, die Beschwerde führen und unterliegen, werden Verfahrenskosten auferlegt, soweit sich der Streit um vermögensrechtliche Interessen von Körperschaften oder autonomen Anstalten dreht. |
3 | Einer obsiegenden Partei dürfen nur Verfahrenskosten auferlegt werden, die sie durch Verletzung von Verfahrenspflichten verursacht hat. |
4 | Die Beschwerdeinstanz, ihr Vorsitzender oder der Instruktionsrichter erhebt vom Beschwerdeführer einen Kostenvorschuss in der Höhe der mutmasslichen Verfahrenskosten. Zu dessen Leistung ist dem Beschwerdeführer eine angemessene Frist anzusetzen unter Androhung des Nichteintretens. Wenn besondere Gründe vorliegen, kann auf die Erhebung des Kostenvorschusses ganz oder teilweise verzichtet werden.102 |
4bis | Die Spruchgebühr richtet sich nach Umfang und Schwierigkeit der Streitsache, Art der Prozessführung und finanzieller Lage der Parteien. Sie beträgt: |
a | in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse 100-5000 Franken; |
b | in den übrigen Streitigkeiten 100-50 000 Franken.103 |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Gebühren im Einzelnen.104 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005105 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010106.107 |

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 1 Verfahrenskosten - 1 Die Kosten der Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht (Gericht) setzen sich zusammen aus der Gerichtsgebühr und den Auslagen. |
|
1 | Die Kosten der Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht (Gericht) setzen sich zusammen aus der Gerichtsgebühr und den Auslagen. |
2 | Mit der Gerichtsgebühr sind die Kosten für das Kopieren von Rechtsschriften und der für Dienstleistungen normalerweise anfallende Verwaltungsaufwand wie Personal-, Raum- und Materialkosten sowie Post-, Telefon- und Telefaxspesen abgegolten. |
3 | Auslagen sind insbesondere die Kosten für Übersetzungen und für die Beweiserhebung. Die Kosten für Übersetzungen werden nicht verrechnet, wenn es sich um Übersetzungen zwischen Amtssprachen handelt. |

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 3 Gerichtsgebühr in Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse - In Streitigkeiten ohne Vermögensinteresse beträgt die Gerichtsgebühr: |
|
a | bei einzelrichterlicher Streiterledigung: 200-3000 Franken; |
b | in den übrigen Fällen: 200-5000 Franken. |
Par ailleurs, le recourant a droit à des dépens (cf. art. 64 al. 1

SR 172.021 Bundesgesetz vom 20. Dezember 1968 über das Verwaltungsverfahren (Verwaltungsverfahrensgesetz, VwVG) - Verwaltungsverfahrensgesetz VwVG Art. 64 - 1 Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
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1 | Die Beschwerdeinstanz kann der ganz oder teilweise obsiegenden Partei von Amtes wegen oder auf Begehren eine Entschädigung für ihr erwachsene notwendige und verhältnismässig hohe Kosten zusprechen. |
2 | Die Entschädigung wird in der Entscheidungsformel beziffert und der Körperschaft oder autonomen Anstalt auferlegt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, soweit sie nicht einer unterliegenden Gegenpartei auferlegt werden kann. |
3 | Einer unterliegenden Gegenpartei kann sie je nach deren Leistungsfähigkeit auferlegt werden, wenn sich die Partei mit selbständigen Begehren am Verfahren beteiligt hat. |
4 | Die Körperschaft oder autonome Anstalt, in deren Namen die Vorinstanz verfügt hat, haftet für die einer unterliegenden Gegenpartei auferlegte Entschädigung, soweit sich diese als uneinbringlich herausstellt. |
5 | Der Bundesrat regelt die Bemessung der Entschädigung.108 Vorbehalten bleiben Artikel 16 Absatz 1 Buchstabe a des Verwaltungsgerichtsgesetzes vom 17. Juni 2005109 und Artikel 73 des Strafbehördenorganisationsgesetzes vom 19. März 2010110.111 |

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 7 Grundsatz - 1 Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
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1 | Obsiegende Parteien haben Anspruch auf eine Parteientschädigung für die ihnen erwachsenen notwendigen Kosten. |
2 | Obsiegt die Partei nur teilweise, so ist die Parteientschädigung entsprechend zu kürzen. |
3 | Keinen Anspruch auf Parteientschädigung haben Bundesbehörden und, in der Regel, andere Behörden, die als Parteien auftreten. |
4 | Sind die Kosten verhältnismässig gering, so kann von einer Parteientschädigung abgesehen werden. |
5 | Artikel 6a ist sinngemäss anwendbar.7 |
En l'absence de décompte de prestations, le Tribunal fixe l'indemnité sur la base du dossier (cf. art. 14 al. 2

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung - 1 Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
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1 | Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
2 | Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest. |

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung - 1 Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
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1 | Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
2 | Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest. |
(dispositif page suivante)
Par ces motifs, le Tribunal administratif fédéral prononce :
1.
Le recours est admis et la décision querellée est annulée.
2.
Il n'est pas perçu de frais de procédure. L'avance de Fr. 1'200.- versée le 26 juillet 2017 est restituée au recourant par la caisse du Tribunal, dès l'entrée en force du présent arrêt.
3.
Un montant de Fr. 1'800.- est alloué au recourant, à titre de dépens, à charge de l'autorité inférieure
4.
Le présent arrêt est adressé :
- au recourant (Acte judiciaire)
- à l'autorité inférieure (dossier en retour)
La présidente du collège : La greffière :
Jenny de Coulon Scuntaro Rahel Diethelm
Indication des voies de droit :
Le présent arrêt peut être attaqué devant le Tribunal fédéral, 1000 Lausanne 14, par la voie du recours en matière de droit public, dans les trente jours qui suivent la notification (art. 82ss

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung - 1 Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
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1 | Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
2 | Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest. |

SR 173.320.2 Reglement vom 21. Februar 2008 über die Kosten und Entschädigungen vor dem Bundesverwaltungsgericht (VGKE) VGKE Art. 14 Festsetzung der Parteientschädigung - 1 Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
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1 | Die Parteien, die Anspruch auf Parteientschädigung erheben, und die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen haben dem Gericht vor dem Entscheid eine detaillierte Kostennote einzureichen. |
2 | Das Gericht setzt die Parteientschädigung und die Entschädigung für die amtlich bestellten Anwälte und Anwältinnen auf Grund der Kostennote fest. Wird keine Kostennote eingereicht, so setzt das Gericht die Entschädigung auf Grund der Akten fest. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 100 Beschwerde gegen Entscheide - 1 Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
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1 | Die Beschwerde gegen einen Entscheid ist innert 30 Tagen nach der Eröffnung der vollständigen Ausfertigung beim Bundesgericht einzureichen. |
2 | Die Beschwerdefrist beträgt zehn Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen; |
b | bei Entscheiden auf den Gebieten der internationalen Rechtshilfe in Strafsachen und der internationalen Amtshilfe in Steuersachen; |
c | bei Entscheiden über die Rückgabe eines Kindes nach dem Europäischen Übereinkommen vom 20. Mai 198090 über die Anerkennung und Vollstreckung von Entscheidungen über das Sorgerecht für Kinder und die Wiederherstellung des Sorgerechts oder nach dem Übereinkommen vom 25. Oktober 198091 über die zivilrechtlichen Aspekte internationaler Kindesentführung; |
d | bei Entscheiden des Bundespatentgerichts über die Erteilung einer Lizenz nach Artikel 40d des Patentgesetzes vom 25. Juni 195493. |
3 | Die Beschwerdefrist beträgt fünf Tage: |
a | bei Entscheiden der kantonalen Aufsichtsbehörden in Schuldbetreibungs- und Konkurssachen im Rahmen der Wechselbetreibung; |
b | bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen eidgenössische Abstimmungen. |
4 | Bei Entscheiden der Kantonsregierungen über Beschwerden gegen die Nationalratswahlen beträgt die Beschwerdefrist drei Tage. |
5 | Bei Beschwerden wegen interkantonaler Kompetenzkonflikte beginnt die Beschwerdefrist spätestens dann zu laufen, wenn in beiden Kantonen Entscheide getroffen worden sind, gegen welche beim Bundesgericht Beschwerde geführt werden kann. |
6 | ...94 |
7 | Gegen das unrechtmässige Verweigern oder Verzögern eines Entscheids kann jederzeit Beschwerde geführt werden. |

SR 173.110 Bundesgesetz vom 17. Juni 2005 über das Bundesgericht (Bundesgerichtsgesetz, BGG) - Bundesgerichtsgesetz BGG Art. 42 Rechtsschriften - 1 Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
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1 | Rechtsschriften sind in einer Amtssprache abzufassen und haben die Begehren, deren Begründung mit Angabe der Beweismittel und die Unterschrift zu enthalten. |
1bis | Wurde in einer Zivilsache das Verfahren vor der Vorinstanz in englischer Sprache geführt, so können Rechtsschriften in dieser Sprache abgefasst werden.14 |
2 | In der Begründung ist in gedrängter Form darzulegen, inwiefern der angefochtene Akt Recht verletzt. Ist eine Beschwerde nur unter der Voraussetzung zulässig, dass sich eine Rechtsfrage von grundsätzlicher Bedeutung stellt oder aus anderen Gründen ein besonders bedeutender Fall vorliegt, so ist auszuführen, warum die jeweilige Voraussetzung erfüllt ist. 15 16 |
3 | Die Urkunden, auf die sich die Partei als Beweismittel beruft, sind beizulegen, soweit die Partei sie in Händen hat; richtet sich die Rechtsschrift gegen einen Entscheid, so ist auch dieser beizulegen. |
4 | Bei elektronischer Einreichung muss die Rechtsschrift von der Partei oder ihrem Vertreter beziehungsweise ihrer Vertreterin mit einer qualifizierten elektronischen Signatur gemäss Bundesgesetz vom 18. März 201617 über die elektronische Signatur versehen werden. Das Bundesgericht bestimmt in einem Reglement: |
a | das Format der Rechtsschrift und ihrer Beilagen; |
b | die Art und Weise der Übermittlung; |
c | die Voraussetzungen, unter denen bei technischen Problemen die Nachreichung von Dokumenten auf Papier verlangt werden kann.18 |
5 | Fehlen die Unterschrift der Partei oder ihrer Vertretung, deren Vollmacht oder die vorgeschriebenen Beilagen oder ist die Vertretung nicht zugelassen, so wird eine angemessene Frist zur Behebung des Mangels angesetzt mit der Androhung, dass die Rechtsschrift sonst unbeachtet bleibt. |
6 | Unleserliche, ungebührliche, unverständliche, übermässig weitschweifige oder nicht in einer Amtssprache verfasste Rechtsschriften können in gleicher Weise zur Änderung zurückgewiesen werden. |
7 | Rechtsschriften, die auf querulatorischer oder rechtsmissbräuchlicher Prozessführung beruhen, sind unzulässig. |
Expédition :