[AZA 0/2]
7B.36/2002

CHAMBRE DES POURSUITES ET DES FAILLITES
***************************************

16 avril 2002

Composition de la Chambre: Mme Nordmann, présidente,
Mme Escher et M. Meyer, juges. Greffier: M. Fellay.

________

Statuant sur le recours formé

par
X.________,

contre
la décision rendue le 30 janvier 2002 par l'Autorité de surveillance des offices de poursuites et de faillites du canton de Genève;

(exécution du séquestre)
Vu les pièces du dossier d'où ressortent
les faits suivants:

A.- Le 13 juillet 2001, la Division des contributions du Département des finances et de l'économie du canton X.________ a, en application de la loi sur les contributions (art. 248 al. 1 et 249 al. 1), ordonné le séquestre en faveur du canton X.________ et à l'encontre de Y.________, le séquestre de tous les avoirs, sommes, titres, crédits, paiements en sortie, etc. , dont celui-ci était titulaire ou ayant droit économique auprès de Z.________ SA, à Genève, "ou quelconque succursale, surtout ceux transférés à Z.________ de Jersey".

Chargé de l'exécution dudit séquestre, l'Office des poursuites Arve-Lac a adressé à la banque genevoise, le 19 juillet 2001, un avis concernant l'exécution d'un séquestre sur les biens appartenant au débiteur. La banque a répondu, le 25 du même mois, qu'elle ne détenait aucun actif pour le compte du poursuivi à Genève et que, s'agissant d'avoirs de celui-ci situés dans d'autres juridictions, elle ne pouvait se prononcer. Sur quoi l'office a dressé un procès-verbal de non-lieu de séquestre, qu'il a expédié au créancier le 17 août suivant.

B.- Le créancier a déposé plainte contre ce procès-verbal en concluant à ce que le séquestre de la créance du débiteur envers la banque genevoise, résultant de transferts opérés auprès de la succursale de cette dernière à Jersey, soit ordonné. Il se fondait sur l'arrêt du Tribunal fédéral 7B.28/2001 du 14 février 2001 selon lequel il serait possible de séquestrer, au siège principal d'une banque en Suisse, toutes les créances du débiteur séquestré, y compris celles se rapportant à des succursales à l'étranger.
Par décision du 30 janvier 2002, communiquée le 7 février 2002, l'Autorité de surveillance des offices de poursuites et de faillites du canton de Genève a rejeté la plainte, en bref pour les motifs suivants: il ressortait des pièces produites par le créancier lui-même que la banque genevoise en mains de laquelle le séquestre avait été opéré ne possédait pas de succursale à Jersey, mais une filiale; au surplus, il était douteux que la solution de l'arrêt du Tribunal fédéral du 14 février 2001 fût applicable en l'espèce, dès lors que le débiteur était domicilié à l'étranger et qu'il n'existait pas de for de poursuite contre lui en Suisse.

C.- Le créancier a recouru le 18 février 2002 à la Chambre des poursuites et des faillites du Tribunal fédéral en se prévalant essentiellement d'une violation de l'art. 20a al. 2 ch. 2
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 20a - 1 ...32
1    ...32
2    Für das Verfahren vor den kantonalen Aufsichtsbehörden gelten die folgenden Bestimmungen:33
1  Die Aufsichtsbehörden haben sich in allen Fällen, in denen sie in dieser Eigenschaft handeln, als solche und gegebenenfalls als obere oder untere Aufsichtsbehörde zu bezeichnen.
2  Die Aufsichtsbehörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest. Sie kann die Parteien zur Mitwirkung anhalten und braucht auf deren Begehren nicht einzutreten, wenn sie die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
3  Die Aufsichtsbehörde würdigt die Beweise frei; unter Vorbehalt von Artikel 22 darf sie nicht über die Anträge der Parteien hinausgehen.
4  Der Beschwerdeentscheid wird begründet, mit einer Rechtsmittelbelehrung versehen und den Parteien, dem betroffenen Amt und allfälligen weiteren Beteiligten schriftlich eröffnet.
5  Die Verfahren sind kostenlos. Bei böswilliger oder mutwilliger Prozessführung können einer Partei oder ihrem Vertreter Bussen bis zu 1500 Franken sowie Gebühren und Auslagen auferlegt werden.
3    Im Übrigen regeln die Kantone das Verfahren.
LP. Il conclut principalement à ce qu'il soit ordonné à l'office de séquestrer la créance de 3'040'000 fr.
au nom du débiteur auprès de la banque genevoise; subsidiairement, il conclut au renvoi de l'affaire à l'autorité cantonale pour complément d'instruction et nouvelle décision.

L'effet suspensif a été attribué au recours.

La banque intimée propose la confirmation de la décision attaquée dans son résultat.

Considérant en droit :

1.- a) Le Tribunal fédéral admet la recevabilité d'un recours dont les conclusions sont peu claires, dans la mesure seulement où ses motifs permettent de déterminer ce qui est demandé (cf. Flavio Cometta, in Kommentar zum Bundesgesetz über Schuldbetreibung und Konkurs, Staehelin/Bauer/Staehelin, n. 30 ad art. 19; Sandoz-Monod, Commentaire de la loi fédérale d'organisation judiciaire, vol. II, Berne 1990, p. 749/750 et la jurisprudence citée).

Dans son chef de conclusions principal, le recourant confond manifestement la créance pour laquelle le séquestre a été ordonné et l'objet de celui-ci. Le montant de 3'040'000 fr. dont il fait état n'apparaît pas dans la décision attaquée, mais ressort à l'évidence du dossier, en particulier de l'ordonnance de séquestre. Les constatations de l'autorité cantonale peuvent être complétées sur ce point accessoire (art. 64 al. 2
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 20a - 1 ...32
1    ...32
2    Für das Verfahren vor den kantonalen Aufsichtsbehörden gelten die folgenden Bestimmungen:33
1  Die Aufsichtsbehörden haben sich in allen Fällen, in denen sie in dieser Eigenschaft handeln, als solche und gegebenenfalls als obere oder untere Aufsichtsbehörde zu bezeichnen.
2  Die Aufsichtsbehörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest. Sie kann die Parteien zur Mitwirkung anhalten und braucht auf deren Begehren nicht einzutreten, wenn sie die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
3  Die Aufsichtsbehörde würdigt die Beweise frei; unter Vorbehalt von Artikel 22 darf sie nicht über die Anträge der Parteien hinausgehen.
4  Der Beschwerdeentscheid wird begründet, mit einer Rechtsmittelbelehrung versehen und den Parteien, dem betroffenen Amt und allfälligen weiteren Beteiligten schriftlich eröffnet.
5  Die Verfahren sind kostenlos. Bei böswilliger oder mutwilliger Prozessführung können einer Partei oder ihrem Vertreter Bussen bis zu 1500 Franken sowie Gebühren und Auslagen auferlegt werden.
3    Im Übrigen regeln die Kantone das Verfahren.
et 81
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 20a - 1 ...32
1    ...32
2    Für das Verfahren vor den kantonalen Aufsichtsbehörden gelten die folgenden Bestimmungen:33
1  Die Aufsichtsbehörden haben sich in allen Fällen, in denen sie in dieser Eigenschaft handeln, als solche und gegebenenfalls als obere oder untere Aufsichtsbehörde zu bezeichnen.
2  Die Aufsichtsbehörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest. Sie kann die Parteien zur Mitwirkung anhalten und braucht auf deren Begehren nicht einzutreten, wenn sie die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
3  Die Aufsichtsbehörde würdigt die Beweise frei; unter Vorbehalt von Artikel 22 darf sie nicht über die Anträge der Parteien hinausgehen.
4  Der Beschwerdeentscheid wird begründet, mit einer Rechtsmittelbelehrung versehen und den Parteien, dem betroffenen Amt und allfälligen weiteren Beteiligten schriftlich eröffnet.
5  Die Verfahren sind kostenlos. Bei böswilliger oder mutwilliger Prozessführung können einer Partei oder ihrem Vertreter Bussen bis zu 1500 Franken sowie Gebühren und Auslagen auferlegt werden.
3    Im Übrigen regeln die Kantone das Verfahren.
OJ). Cela étant, on peut raisonnablement interpréter le chef de conclusions en question en ce sens que le séquestre devrait être ordonné sur les avoirs du débiteur auprès de la banque genevoise, à concurrence du montant articulé.

b) La banque intimée n'a pas participé à la procédure cantonale. Elle allègue n'avoir été avisée ni du procès-verbal de non-lieu de séquestre, ni de la plainte, ni de la décision attaquée. Elle est dès lors légitimée, en vertu de l'art. 79 al. 1
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 20a - 1 ...32
1    ...32
2    Für das Verfahren vor den kantonalen Aufsichtsbehörden gelten die folgenden Bestimmungen:33
1  Die Aufsichtsbehörden haben sich in allen Fällen, in denen sie in dieser Eigenschaft handeln, als solche und gegebenenfalls als obere oder untere Aufsichtsbehörde zu bezeichnen.
2  Die Aufsichtsbehörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest. Sie kann die Parteien zur Mitwirkung anhalten und braucht auf deren Begehren nicht einzutreten, wenn sie die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
3  Die Aufsichtsbehörde würdigt die Beweise frei; unter Vorbehalt von Artikel 22 darf sie nicht über die Anträge der Parteien hinausgehen.
4  Der Beschwerdeentscheid wird begründet, mit einer Rechtsmittelbelehrung versehen und den Parteien, dem betroffenen Amt und allfälligen weiteren Beteiligten schriftlich eröffnet.
5  Die Verfahren sind kostenlos. Bei böswilliger oder mutwilliger Prozessführung können einer Partei oder ihrem Vertreter Bussen bis zu 1500 Franken sowie Gebühren und Auslagen auferlegt werden.
3    Im Übrigen regeln die Kantone das Verfahren.
OJ, à présenter des faits et moyens de preuve nouveaux.

La production par elle d'un avis de droit doit être admise, à l'instar de ce qui se passe pour le recours de droit public et sa réponse, où la production d'expertises juridiques visant à renforcer le point de vue des parties est autorisée, pour autant que ces pièces soient déposées dans le délai de recours (ATF 108 II 69 consid. 1 p. 71 et les arrêts cités; W. Kälin, Das Verfahren der staatsrechtlichen Beschwerde, p. 369 et 370 n. 155). L'application de ce principe en l'espèce conduirait cependant à ne devoir prendre en considération que la copie de l'avis de droit en question, à l'exception de son original, produit hors délai.
2.- Le recourant conteste l'argument de l'autorité cantonale de surveillance selon lequel il serait douteux que la solution de l'arrêt du Tribunal fédéral 7B.28/2001 du 14 février 2001 soit également valable lorsque, comme dans le cas particulier, le débiteur est domicilié à l'étranger et qu'il n'existe pas de for de poursuite contre lui en Suisse.
A première vue, c'est à juste titre qu'il invoque les règles relatives au séquestre des créances ordinaires: le séquestre de telles créances a lieu au domicile du créancier, c'est-à-dire en général au domicile du débiteur séquestré, si ce domicile est en Suisse; s'il est à l'étranger, le séquestre est possible au domicile du tiers débiteur (ATF 103 III 86 consid. 2b p. 90 et les références). La question n'a cependant pas à être davantage approfondie, dès lors qu'elle revêt un caractère subsidiaire dans la décision attaquée et que, comme exposé ci-après, celle-ci doit de toute façon être annulée sur la question principale.

3.- a) Aux termes de l'art. 20a al. 2 ch. 2
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 20a - 1 ...32
1    ...32
2    Für das Verfahren vor den kantonalen Aufsichtsbehörden gelten die folgenden Bestimmungen:33
1  Die Aufsichtsbehörden haben sich in allen Fällen, in denen sie in dieser Eigenschaft handeln, als solche und gegebenenfalls als obere oder untere Aufsichtsbehörde zu bezeichnen.
2  Die Aufsichtsbehörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest. Sie kann die Parteien zur Mitwirkung anhalten und braucht auf deren Begehren nicht einzutreten, wenn sie die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
3  Die Aufsichtsbehörde würdigt die Beweise frei; unter Vorbehalt von Artikel 22 darf sie nicht über die Anträge der Parteien hinausgehen.
4  Der Beschwerdeentscheid wird begründet, mit einer Rechtsmittelbelehrung versehen und den Parteien, dem betroffenen Amt und allfälligen weiteren Beteiligten schriftlich eröffnet.
5  Die Verfahren sind kostenlos. Bei böswilliger oder mutwilliger Prozessführung können einer Partei oder ihrem Vertreter Bussen bis zu 1500 Franken sowie Gebühren und Auslagen auferlegt werden.
3    Im Übrigen regeln die Kantone das Verfahren.
LP, l'autorité de surveillance est tenue de constater les faits d'office. Cette règle de la maxime inquisitoire la contraint donc à diriger la procédure, à définir les faits pertinents et les preuves nécessaires, à ordonner l'administration de ces preuves et à les apprécier d'office. L'autorité doit établir d'elle-même les faits pertinents dans la mesure qu'exige l'application correcte de la loi et ne peut se contenter d'attendre que les parties lui demandent d'instruire ou lui fournissent spontanément les preuves idoines. Certes, les parties peuvent être tenues de collaborer à l'établissement des faits, mais cette obligation ne délie pas l'autorité du devoir d'attirer l'attention des parties sur les faits qu'elle considère comme pertinents et les moyens de preuve dont elle attend l'administration, dans la mesure du possible (Gilliéron, Commentaire de la loi fédérale sur la poursuite pour dettes et la faillite, n. 29 et 33 ad art. 20a et la jurisprudence citée).
b) L'autorité cantonale de surveillance a écarté l'application de l'arrêt 7B.28/2001 du 14 février 2001 en se fondant sur le fait que le Registre du commerce de Genève mentionnait les deux seules succursales de Lugano et Zurich; mais elle s'est surtout basée sur les déclarations faites par un membre de la direction générale de la banque intimée lors de son audition dans le cadre de la procédure pénale conduite contre le débiteur, déclarations dont la traduction italienne fait état d'"una filiale a Jersey" ou de "nostra filiale di Jersey".

aa) Les notions de filiale et de succursale ne doivent pas être confondues (cf. Pascal Montavon, Abrégé de droit commercial, Lausanne 1999, p. 51 ch. 4). Pour déterminer ce qu'il en était de la "filiale" de Jersey, l'autorité cantonale de surveillance ne pouvait se contenter des indications fournies par le registre du commerce, dans la mesure, en effet, où celui-ci n'a pas à mentionner les succursales étrangères des entreprises suisses (cf. art. 69 ss
SR 221.411 Handelsregisterverordnung vom 17. Oktober 2007 (HRegV)
HRegV Art. 69 Änderungen in der Zusammensetzung der Verwaltung - 1 Verändert sich die Zusammensetzung der Verwaltung, so müssen mit der Anmeldung folgende Belege eingereicht werden:
1    Verändert sich die Zusammensetzung der Verwaltung, so müssen mit der Anmeldung folgende Belege eingereicht werden:
a  eine öffentliche Urkunde über den Beschluss der Generalversammlung zur Änderung der Statuten;
b  die angepassten Statuten;
c  gegebenenfalls die Zustimmung aller bisherigen unbeschränkt haftenden Gesellschafterinnen und Gesellschafter.
2    Wird einem Mitglied der Verwaltung die Geschäftsführungs- und Vertretungsbefugnis entzogen, so müssen ins Handelsregister eingetragen werden:
a  das Datum des Entzugs;
b  die betroffene Person;
c  die Tatsache, dass mit dem Entzug der Geschäftsführungs- und Vertretungsbefugnis die unbeschränkte Haftung der betroffenen Person für die künftig entstehenden Verbindlichkeiten der Gesellschaft entfällt;
d  falls die Statuten geändert wurden: deren neues Datum;
e  die geänderte Firma, sofern diese angepasst werden muss.
ORC et 952 CO).

bb) Le terme italien "filiale" signifie en français aussi bien succursale que filiale (Dizionario Garzanti, francese-italiano/italiano-francese, Milano 1990, p. 1372). Il était aisé de le constater en ouvrant le dictionnaire (cf.
aussi art. 460
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag
OR Art. 460 - 1 Die Prokura kann auf den Geschäftskreis einer Zweigniederlassung beschränkt werden.
1    Die Prokura kann auf den Geschäftskreis einer Zweigniederlassung beschränkt werden.
2    Sie kann mehreren Personen zu gemeinsamer Unterschrift erteilt werden (Kollektiv-Prokura), mit der Wirkung, dass die Unterschrift des Einzelnen ohne die vorgeschriebene Mitwirkung der übrigen nicht verbindlich ist.
3    Andere Beschränkungen der Prokura haben gegenüber gutgläubigen Dritten keine rechtliche Wirkung.
CO en italien). Il s'imposait d'autant plus de le faire et de rechercher la réelle signification du terme utilisé que le plaignant prétendait clairement qu'il y avait une succursale à Jersey et que le choix entre l'une ou l'autre signification du terme "filiale" était décisif pour le sort de la question en jeu. Cela devait inciter l'autorité cantonale à pousser plus loin ses investigations, en s'enquérant par exemple directement auprès de la banque concernée de son organisation ou en demandant au plaignant d'établir l'existence de la succursale qu'il invoquait. L'eût-elle fait, que les documents produits par le recourant devant la Chambre de céans auraient sans doute pu l'être déjà devant l'autorité cantonale. Or, il paraît ressortir de ces documents que la banque intimée possède à Jersey une succursale et non une filiale, ce que confirme d'ailleurs le texte de la traduction française de l'avis de droit produit. Les constatations de l'autorité cantonale de surveillance doivent ainsi être complétées sur cette question.

c) S'agissant là d'un point qui ne saurait être qualifié de purement accessoire (art. 64 al. 2
SR 281.1 Bundesgesetz vom 11. April 1889 über Schuldbetreibung und Konkurs (SchKG)
SchKG Art. 20a - 1 ...32
1    ...32
2    Für das Verfahren vor den kantonalen Aufsichtsbehörden gelten die folgenden Bestimmungen:33
1  Die Aufsichtsbehörden haben sich in allen Fällen, in denen sie in dieser Eigenschaft handeln, als solche und gegebenenfalls als obere oder untere Aufsichtsbehörde zu bezeichnen.
2  Die Aufsichtsbehörde stellt den Sachverhalt von Amtes wegen fest. Sie kann die Parteien zur Mitwirkung anhalten und braucht auf deren Begehren nicht einzutreten, wenn sie die notwendige und zumutbare Mitwirkung verweigern.
3  Die Aufsichtsbehörde würdigt die Beweise frei; unter Vorbehalt von Artikel 22 darf sie nicht über die Anträge der Parteien hinausgehen.
4  Der Beschwerdeentscheid wird begründet, mit einer Rechtsmittelbelehrung versehen und den Parteien, dem betroffenen Amt und allfälligen weiteren Beteiligten schriftlich eröffnet.
5  Die Verfahren sind kostenlos. Bei böswilliger oder mutwilliger Prozessführung können einer Partei oder ihrem Vertreter Bussen bis zu 1500 Franken sowie Gebühren und Auslagen auferlegt werden.
3    Im Übrigen regeln die Kantone das Verfahren.
OJ), il y a lieu d'annuler la décision attaquée et de renvoyer l'affaire à l'autorité cantonale pour ledit complément d'instruction et nouvelle décision (art. 64 al. 1
SR 220 Erste Abteilung: Allgemeine Bestimmungen Erster Titel: Die Entstehung der Obligationen Erster Abschnitt: Die Entstehung durch Vertrag
OR Art. 460 - 1 Die Prokura kann auf den Geschäftskreis einer Zweigniederlassung beschränkt werden.
1    Die Prokura kann auf den Geschäftskreis einer Zweigniederlassung beschränkt werden.
2    Sie kann mehreren Personen zu gemeinsamer Unterschrift erteilt werden (Kollektiv-Prokura), mit der Wirkung, dass die Unterschrift des Einzelnen ohne die vorgeschriebene Mitwirkung der übrigen nicht verbindlich ist.
3    Andere Beschränkungen der Prokura haben gegenüber gutgläubigen Dritten keine rechtliche Wirkung.
OJ).

Par ces motifs,

la Chambre des poursuites et des faillites:

1. Admet le recours, annule la décision attaquée et renvoie la cause à l'autorité cantonale pour complément d'instruction et nouvelle décision.

2. Communique le présent arrêt en copie au recourant, à Me Xavier Mo Costabella, avocat à Genève, pour Z.________, à l'Office des poursuites de Genève/Arve-Lac et à l'Autorité de surveillance des offices de poursuites et de faillites du canton de Genève.
________Lausanne, le 16 avril 2002 FYC/frs
Au nom de la
Chambre des poursuites et des faillites
du TRIBUNAL FEDERAL SUISSE:
La Présidente, Le Greffier,
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 7B.36/2002
Date : 16. April 2002
Publié : 16. April 2002
Source : Bundesgericht
Statut : Unpubliziert
Domaine : Schuldbetreibungs- und Konkursrecht
Objet : [AZA 0/2] 7B.36/2002 CHAMBRE DES POURSUITES ET DES FAILLITES


Répertoire des lois
CO: 460
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 460 - 1 La procuration peut être restreinte aux affaires d'une succursale.
1    La procuration peut être restreinte aux affaires d'une succursale.
2    Elle peut être donnée à plusieurs personnes à la fois, sous la condition que la signature de l'une d'entre elles n'oblige le mandant que si les autres concourent à l'acte de la manière prescrite (procuration collective).
3    D'autres restrictions des pouvoirs ne sont pas opposables aux tiers de bonne foi.
LP: 20a
SR 281.1 Loi fédérale du 11 avril 1889 sur la poursuite pour dettes et la faillite (LP)
LP Art. 20a - 1 ...33
1    ...33
2    Les dispositions suivantes s'appliquent à la procédure devant les autorités cantonales de surveillance:34
1  les autorités de surveillance doivent, chaque fois qu'elles agissent en cette qualité, se désigner comme telles et le cas échéant, comme autorité inférieure ou supérieure;
2  l'autorité de surveillance constate les faits d'office. Elle peut demander aux parties de collaborer et peut déclarer irrecevables leurs conclusions lorsque les parties refusent de prêter le concours nécessaire que l'on peut attendre d'elles;
3  l'autorité de surveillance apprécie librement les preuves; sous réserve de l'art. 22, elle ne peut pas aller au-delà des conclusions des parties.
4  la décision est motivée et indique les voies de droit; elle est notifiée par écrit aux parties, à l'office concerné et à d'autres intéressés éventuels;
5  les procédures sont gratuites. La partie ou son représentant qui use de procédés téméraires ou de mauvaise foi peut être condamné à une amende de 1500 francs au plus ainsi qu'au paiement des émoluments et des débours.
3    Pour le reste, les cantons règlent la procédure.
OJ: 64  79  81
ORC: 69
SR 221.411 Ordonnance du 17 octobre 2007 sur le registre du commerce (ORC)
ORC Art. 69 Modification dans la composition de l'administration - 1 Lorsque des modifications ont lieu dans la composition de l'administration, la réquisition d'inscription au registre du commerce est accompagnée des pièces justificatives suivantes:
1    Lorsque des modifications ont lieu dans la composition de l'administration, la réquisition d'inscription au registre du commerce est accompagnée des pièces justificatives suivantes:
a  un acte authentique relatif à la décision de l'assemblée générale concernant la modification des statuts;
b  les statuts modifiés;
c  le cas échéant, l'approbation de l'ensemble des associés indéfiniment responsables existants.
2    Lorsque le pouvoir d'administrer et de représenter la société est retiré à un administrateur, l'inscription au registre du commerce mentionne:
a  la date du retrait;
b  la personne concernée;
c  le fait que le retrait du pouvoir d'administrer et de représenter la société met fin à la responsabilité illimitée de la personne concernée pour les engagements de la société nés postérieurement;
d  la nouvelle date des statuts, s'ils ont été modifiés;
e  la nouvelle raison de commerce lorsque celle-ci doit être modifiée.
Répertoire ATF
103-III-86 • 108-II-69
Weitere Urteile ab 2000
7B.28/2001 • 7B.36/2002
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
succursale • autorité cantonale • jersey • tribunal fédéral • office des poursuites • autorité de surveillance • procès-verbal • vue • non-lieu • domicile à l'étranger • registre du commerce • mention • greffier • plaignant • lausanne • moyen de preuve • traduction • d'office • décision • calcul
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