Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal
4A 553/2020
Arrêt du 16 février 2021
Ire Cour de droit civil
Composition
Mmes les Juges fédérales
Hohl, Présidente, Kiss et May Canellas.
Greffière: Mme Raetz.
Participants à la procédure
A.________ Sàrl,
représentée par Me Philippe Currat,
recourante,
contre
B.________,
représenté par Me Angèle de Preux-Bersier,
intimé.
Objet
contrat de vente,
recours en matière civile contre les arrêts rendus le 14 septembre 2018 (C/26367/2015; ACJC/1277/2018) et le 4 septembre 2020 (C/26367/2015; ACJC/1310/2020) par la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève.
Faits :
A.
A.a. A.________ Sàrl (ci-après: A.________) est une société ayant notamment pour but le commerce de véhicules neufs et d'occasion. Elle exploite un garage à l'enseigne " xxx ". C.________ en est l'associé gérant avec signature individuelle.
B.________ est un collectionneur et revendeur de voitures anciennes.
C.________ et B.________ entretenaient une relation d'affaires depuis de nombreuses années. Selon des factures émises par A.________ Sàrl datant de 2002, 2006 et 2008, B.________ a acquis plusieurs véhicules.
Ce dernier a déclaré devant le tribunal de première instance que les transactions effectuées avec A.________ faisaient généralement l'objet de documents signés et que des factures étaient toujours émises. C.________ a au contraire affirmé qu'ils avaient toujours travaillé en confiance, sans documents signés. Ils avaient deux ou trois discussions par année où ils procédaient à la balance entre les sommes dues et versées.
A.b. Le... 2005, A.________ a déposé une demande d'homologation d'un véhicule de la marque Maserati, modèle Bora, auprès de l'Administration fédérale des douanes. Le 4 janvier 2006, celle-ci a répondu que pour ce faire, plusieurs redevances devaient être acquittées. Il s'agissait notamment des droits de douane, lesquels étaient soumis à la présentation d'une preuve d'origine du véhicule.
A.c. Le 6 janvier 2006, un " contrat de vente automobile pour véhicules d'occasion " entre B.________, acheteur, et C.________, vendeur, portant sur la Maserati précitée, " restaurée ", pour un prix total de 56'500 fr., a été signé par ce dernier.
Sous la rubrique " Equipement supplémentaire " était écrit " Facture de réparation à fournir à l'acheteur ", sans mention de prix. Sous le titre " Livraison " était indiqué " Fin janvier ". En bas à droite du document figurait encore une fois le montant de 56'500 fr., correspondant au prix d'achat résiduel. Sous " Conditions de paiement " était inscrit " A[c]ompte 10'000.- dix mille le 6.1.06 ".
Un document intitulé " Conditions générales du contrat ", préimprimé, était annexé au contrat de vente.
Devant le tribunal de première instance, B.________ a déclaré qu'il avait vu le véhicule précité dans les locaux de xxx et qu'il avait demandé à l'acquérir, ce que C.________ avait accepté. Le véhicule était en parfait état, sous réserve de petits travaux à effectuer. Il avait versé un acompte de 10'000 fr. pour cet achat. La livraison devait intervenir dans les mois suivants, après expertise. C.________ lui avait expliqué que le client qui avait importé ce véhicule n'avait pas payé les factures des travaux de restauration effectués, totalisant 110'000 fr., de sorte qu'il en était devenu propriétaire. B.________ a expliqué qu'il avait demandé une copie des factures de restauration, ce que C.________ avait accepté. Le prix de vente convenu était de 56'500 fr. B.________ a encore indiqué qu'il avait complété le " contrat de vente " en précisant " 2006 " pour l'année de livraison et en ajoutant le montant de " 110'000 fr. " relatif aux travaux effectués; il avait également signé le document. Il restait débiteur de deux factures relatives à une Aston Martin, mais il attendait que la Maserati lui soit livrée pour les acquitter. Par la suite, il avait contacté C.________ à plusieurs reprises pour la livraison de la Maserati. Celui-ci
demandait chaque fois un délai supplémentaire, au motif que quelque chose restait à faire ou que des papiers manquaient. B.________ a ajouté qu'il avait ensuite été gravement malade et ne s'était plus manifesté durant de nombreux mois.
C.________ a exposé au tribunal que B.________ était venu au garage le 6 janvier 2006 et qu'il lui avait versé 10'000 fr. pour solder diverses factures ouvertes. Ce n'était qu'après avoir payé cette somme que B.________ avait vu la Maserati. Celle-ci n'était pas à vendre, en particulier parce qu'il manquait des documents de douane et d'homologation. Elle n'était que partiellement restaurée. Ils avaient discuté de sa valeur initiale (valeur d'importation de 56'000 fr.), de celle des travaux de restauration (estimés à 110'000 fr.), du coût administratif de l'homologation et de la TVA. Cela portait la valeur totale du véhicule à 200'000 fr. Le document " contrat " du 6 janvier 2006, signé de sa main, était un pense-bête, aucune vente n'ayant été conclue ce jour-là. B.________ n'était pas reparti avec ce document.
Selon deux extraits d'un magazine spécialisé dans l'automobile ( " zzz ") datés de... et... 2006, le véhicule Maserati modèle Bora en très bon état général était estimé, selon la valeur moyenne des transactions, de 43'000 à 49'000 euros.
A.d. Par courrier du 8 janvier 2014, B.________, estimant " avoir fait preuve de suffisamment de patience ", a invité C.________ et A.________ à lui livrer sous dix jours la Maserati, en faisant référence au contrat de vente du 6 janvier 2006. Dans plusieurs courriers successifs, A.________ lui a indiqué ne pas être en mesure de livrer le véhicule en raison de documents manquants. Le 17 février 2014, A.________ a prié B.________ de lui communiquer ses coordonnées bancaires, afin qu'il soit procédé au remboursement de l'acompte de 10'000 fr., après déduction des " factures en cours concernant l'Aston Martin ".
Le 24 avril 2015, B.________ a mis A.________ en demeure de lui livrer avant le 15 mai 2015 le véhicule Maserati Bora, vendu pour la somme de 56'500 fr. selon le contrat du 6 janvier 2006.
Selon divers extraits du site de vente de véhicules d'occasion "yyy", la valeur de la voiture précitée pouvait être estimée à environ 200'000 fr. en 2016, ce que B.________ a confirmé devant le tribunal de première instance.
B.
B.a. Le 30 juin 2016, au bénéfice d'une autorisation de procéder, B.________ a ouvert action contre A.________ et C.________ devant le Tribunal de première instance du canton de Genève. Il a conclu à ce que l'une ou l'autre de ses parties adverses soit condamnée à lui livrer immédiatement, en exécution d'un contrat de vente, le véhicule Maserati Bora contre paiement de 46'500 fr. à titre de solde du prix.
Par jugement du 16 novembre 2017, le tribunal a rejeté l'action. Il a considéré que C.________ n'était pas partie à la relation litigieuse à titre personnel et n'avait donc pas la légitimation passive. Il restait à savoir si un contrat de vente avait été conclu entre A.________ et B.________. Si l'objet de la vente était déterminé, soit le véhicule Maserati Bora restauré, les parties n'étaient en revanche pas parvenues à un accord sur le prix. Le contrat de vente n'avait ainsi pas été valablement conclu.
B.b. Statuant le 14 septembre 2018 sur appel de B.________, la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève a annulé le jugement attaqué et a renvoyé la cause au tribunal pour nouvelle décision au sens des considérants. Elle a constaté que l'accord des parties portait également sur le prix, qu'elles avaient fixé à 56'500 fr., de sorte qu'elles étaient liées par le contrat de vente. Le tribunal ne s'étant pas prononcé sur la réalisation des conditions de l'action en exécution du contrat, la cause lui était renvoyée pour qu'il statue sur ce point.
B.c. A.________ a déféré cet arrêt au Tribunal fédéral par la voie du recours en matière civile. Le Tribunal fédéral a déclaré ce recours irrecevable au motif que les conditions d'un recours exercé séparément contre une décision incidente n'étaient pas réalisées (arrêt 4A 574/2018 du 14 novembre 2018).
C.
C.a. Le tribunal de première instance a rendu un second jugement le 13 décembre 2019. Il a condamné A.________ à livrer immédiatement à B.________ le véhicule Maserati Bora restauré, et a donné acte à B.________ qu'il s'engageait à verser à A.________ le solde du prix de vente, soit 46'500 fr., au moment de la livraison. Il a retenu que les conditions de l'action en exécution étaient réalisées.
C.b. Par arrêt du 4 septembre 2020, la Chambre civile de la Cour de justice a rejeté l'appel formé par A.________ et a confirmé le jugement attaqué.
D.
A.________ (ci-après: la recourante) a formé un recours en matière civile au Tribunal fédéral. Elle a conclu principalement à l'annulation de l'arrêt du 4 septembre 2020 de la Cour de justice et au rejet de l'action introduite par B.________ (ci-après: l'intimé) le 30 juin 2016. Subsidiairement, elle a conclu à l'annulation dudit arrêt et au renvoi de la cause à l'instance précédente pour nouvelle décision au sens des considérants.
Dans sa réponse, l'intimé a conclu principalement à l'irrecevabilité du recours, subsidiairement à son rejet.
L'autorité cantonale s'est référée aux considérants de l'arrêt attaqué.
Considérant en droit :
1.
Les conclusions soumises au Tribunal fédéral sont dirigées exclusivement contre l'arrêt du 4 septembre 2020 de la Cour de justice, tandis que la motivation présentée tend aussi à invalider l'arrêt que cette autorité a rendu le 14 septembre 2018.
Le plus récent arrêt de la Cour de justice est une décision finale susceptible de recours selon l'art. 90
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 90 Decisioni finali - Il ricorso è ammissibile contro le decisioni che pongono fine al procedimento. |
L'arrêt du 14 septembre 2018 est une décision incidente qui peut être attaquée avec cette décision finale, dans la mesure où elle influe sur le contenu de celle-ci, conformément à l'art. 93 al. 3
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 93 Altre decisioni pregiudiziali e incidentali - 1 Il ricorso è ammissibile contro altre decisioni pregiudiziali e incidentali notificate separatamente se: |
|
1 | Il ricorso è ammissibile contro altre decisioni pregiudiziali e incidentali notificate separatamente se: |
a | esse possono causare un pregiudizio irreparabile; o |
b | l'accoglimento del ricorso comporterebbe immediatamente una decisione finale consentendo di evitare una procedura probatoria defatigante o dispendiosa. |
2 | Le decisioni pregiudiziali e incidentali nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e nel campo dell'asilo non sono impugnabili.86 Rimangono salvi i ricorsi contro le decisioni sulla carcerazione in vista d'estradizione come anche sul sequestro di beni e valori, sempreché siano adempiute le condizioni di cui al capoverso 1. |
3 | Se il ricorso in virtù dei capoversi 1 e 2 non è ammissibile o non è stato interposto, le decisioni pregiudiziali e incidentali possono essere impugnate mediante ricorso contro la decisione finale in quanto influiscano sul contenuto della stessa. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
|
1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
Pour le surplus, les conditions de recevabilité du recours en matière civile sont réalisées sur le principe, notamment celles afférentes à la valeur litigieuse minimale de 30'000 fr. (art. 74 al. 1 let. b
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 74 Valore litigioso minimo - 1 Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
|
1 | Nelle cause di carattere pecuniario il ricorso è ammissibile soltanto se il valore litigioso ammonta almeno a: |
a | 15 000 franchi nelle controversie in materia di diritto del lavoro e di locazione; |
b | 30 000 franchi in tutti gli altri casi. |
2 | Quando il valore litigioso non raggiunge l'importo determinante secondo il capoverso 1, il ricorso è ammissibile: |
a | se la controversia concerne una questione di diritto di importanza fondamentale; |
b | se una legge federale prevede un'istanza cantonale unica; |
c | contro le decisioni delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
d | contro le decisioni del giudice del fallimento e del concordato; |
e | contro le decisioni del Tribunale federale dei brevetti. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 45 Scadenza - 1 Se l'ultimo giorno del termine è un sabato, una domenica o un giorno riconosciuto festivo dal diritto federale o cantonale, il termine scade il primo giorno feriale seguente. |
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1 | Se l'ultimo giorno del termine è un sabato, una domenica o un giorno riconosciuto festivo dal diritto federale o cantonale, il termine scade il primo giorno feriale seguente. |
2 | È determinante il diritto del Cantone ove ha domicilio o sede la parte o il suo patrocinatore. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 100 Ricorso contro decisioni - 1 Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
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1 | Il ricorso contro una decisione deve essere depositato presso il Tribunale federale entro 30 giorni dalla notificazione del testo integrale della decisione. |
2 | Il termine è di dieci giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento; |
b | nel campo dell'assistenza giudiziaria internazionale in materia penale e dell'assistenza amministrativa internazionale in materia fiscale; |
c | in materia di ritorno di un minore secondo la Convenzione europea del 20 maggio 198090 sul riconoscimento e l'esecuzione delle decisioni in materia di affidamento di minori e sul ristabilimento dell'affidamento oppure secondo la Convenzione del 25 ottobre 198091 sugli aspetti civili del rapimento internazionale di minori; |
d | del Tribunale federale dei brevetti in materia di rilascio di una licenza secondo l'articolo 40d della legge del 25 giugno 195493 sui brevetti. |
3 | Il termine è di cinque giorni per i ricorsi contro le decisioni: |
a | delle autorità cantonali di vigilanza in materia di esecuzione e fallimento pronunciate nell'ambito dell'esecuzione cambiaria; |
b | dei Governi cantonali su ricorsi concernenti votazioni federali. |
4 | Il termine è di tre giorni per i ricorsi contro le decisioni dei Governi cantonali su ricorsi concernenti le elezioni al Consiglio nazionale. |
5 | Per i ricorsi concernenti conflitti di competenza tra due Cantoni, il termine decorre al più tardi dal giorno in cui in ciascun Cantone sono state pronunciate decisioni impugnabili mediante ricorso al Tribunale federale. |
6 | ...94 |
7 | Il ricorso per denegata o ritardata giustizia può essere interposto in ogni tempo. |
2.
2.1. Le recours peut être formé pour violation du droit fédéral (art. 95 let. a
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
|
a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 42 Atti scritti - 1 Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
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1 | Gli atti scritti devono essere redatti in una lingua ufficiale, contenere le conclusioni, i motivi e l'indicazione dei mezzi di prova ed essere firmati. |
2 | Nei motivi occorre spiegare in modo conciso perché l'atto impugnato viola il diritto. Qualora il ricorso sia ammissibile soltanto se concerne una questione di diritto di importanza fondamentale o un caso particolarmente importante per altri motivi, occorre spiegare perché la causa adempie siffatta condizione.14 15 |
3 | Se sono in possesso della parte, i documenti indicati come mezzi di prova devono essere allegati; se l'atto scritto è diretto contro una decisione, anche questa deve essere allegata. |
4 | In caso di trasmissione per via elettronica, la parte o il suo patrocinatore deve munire l'atto scritto di una firma elettronica qualificata secondo la legge del 18 marzo 201616 sulla firma elettronica. Il Tribunale federale determina mediante regolamento: |
a | il formato dell'atto scritto e dei relativi allegati; |
b | le modalità di trasmissione; |
c | le condizioni alle quali può essere richiesta la trasmissione successiva di documenti cartacei in caso di problemi tecnici.17 |
5 | Se mancano la firma della parte o del suo patrocinatore, la procura dello stesso o gli allegati prescritti, o se il patrocinatore non è autorizzato in quanto tale, è fissato un congruo termine per sanare il vizio, con la comminatoria che altrimenti l'atto scritto non sarà preso in considerazione. |
6 | Gli atti illeggibili, sconvenienti, incomprensibili, prolissi o non redatti in una lingua ufficiale possono essere del pari rinviati al loro autore affinché li modifichi. |
7 | Gli atti scritti dovuti a condotta processuale da querulomane o altrimenti abusiva sono inammissibili. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 108 Giudice unico - 1 Il presidente della corte decide in procedura semplificata circa: |
|
1 | Il presidente della corte decide in procedura semplificata circa: |
a | la non entrata nel merito su ricorsi manifestamente inammissibili; |
b | la non entrata nel merito su ricorsi manifestamente non motivati in modo sufficiente (art. 42 cpv. 2); |
c | la non entrata nel merito su ricorsi querulomani o abusivi. |
2 | Può delegare questo compito a un altro giudice. |
3 | La motivazione della decisione si limita a una breve indicazione del motivo d'inammissibilità. |
2.2. Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente (art. 105 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
|
1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 95 Diritto svizzero - Il ricorrente può far valere la violazione: |
|
a | del diritto federale; |
b | del diritto internazionale; |
c | dei diritti costituzionali cantonali; |
d | delle disposizioni cantonali in materia di diritto di voto dei cittadini e di elezioni e votazioni popolari; |
e | del diritto intercantonale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 105 Fatti determinanti - 1 Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
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1 | Il Tribunale federale fonda la sua sentenza sui fatti accertati dall'autorità inferiore. |
2 | Può rettificare o completare d'ufficio l'accertamento dei fatti dell'autorità inferiore se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95. |
3 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, il Tribunale federale non è vincolato dall'accertamento dei fatti operato dall'autorità inferiore.96 |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 97 Accertamento inesatto dei fatti - 1 Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
|
1 | Il ricorrente può censurare l'accertamento dei fatti soltanto se è stato svolto in modo manifestamente inesatto o in violazione del diritto ai sensi dell'articolo 95 e l'eliminazione del vizio può essere determinante per l'esito del procedimento. |
2 | Se il ricorso è diretto contro una decisione d'assegnazione o rifiuto di prestazioni pecuniarie dell'assicurazione militare o dell'assicurazione contro gli infortuni, può essere censurato qualsiasi accertamento inesatto o incompleto dei fatti giuridicamente rilevanti.87 |
La critique de l'état de fait retenu est soumise au principe strict de l'allégation énoncé par l'art. 106 al. 2
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 106 Applicazione del diritto - 1 Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
|
1 | Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto. |
2 | Esamina la violazione di diritti fondamentali e di disposizioni di diritto cantonale e intercantonale soltanto se il ricorrente ha sollevato e motivato tale censura. |
En matière d'appréciation des preuves, il y a arbitraire lorsque l'autorité ne prend pas en compte, sans aucune raison sérieuse, un élément de preuve propre à modifier la décision, lorsqu'elle se trompe manifestement sur son sens et sa portée, ou encore lorsque, en se fondant sur les éléments recueillis, elle en tire des constatations insoutenables. L'arbitraire ne résulte pas du seul fait qu'une autre solution serait envisageable, voire préférable (ATF 136 III 552 consid. 4.2).
3.
Le litige porte sur le point de savoir si la recourante et l'intimé ont conclu un contrat de vente portant sur une Maserati Bora restaurée pour le prix de 56'500 fr. (arrêt du 14 septembre 2018) et, dans l'affirmative, si l'intimé était fondé à en demander l'exécution (arrêt du 4 septembre 2020).
I. Recours contre l'arrêt du 14 septembre 2018
4.
En premier lieu, la recourante dénonce une violation des art. 1
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 1 - 1 Il contratto non è perfetto se non quando i contraenti abbiano manifestato concordemente la loro reciproca volontà. |
|
1 | Il contratto non è perfetto se non quando i contraenti abbiano manifestato concordemente la loro reciproca volontà. |
2 | Tale manifestazione può essere espressa o tacita. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 184 - 1 La compera e vendita è un contratto per cui il venditore si obbliga consegnare l'oggetto venduto al compratore ed a procurargliene la proprietà e il compratore a pagare al venditore il prezzo. |
|
1 | La compera e vendita è un contratto per cui il venditore si obbliga consegnare l'oggetto venduto al compratore ed a procurargliene la proprietà e il compratore a pagare al venditore il prezzo. |
2 | Salvo patto od uso contrario, il venditore e il compratore sono tenuti ad effettuare contemporaneamente le loro prestazioni. |
3 | Il prezzo è sufficientemente determinato quando possa esserlo a norma delle circostanze. |
SR 101 Costituzione federale della Confederazione Svizzera del 18 aprile 1999 Cost. Art. 9 Protezione dall'arbitrio e tutela della buona fede - Ognuno ha diritto d'essere trattato senza arbitrio e secondo il principio della buona fede da parte degli organi dello Stato. |
4.1. Selon l'art. 1 al. 1
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 1 - 1 Il contratto non è perfetto se non quando i contraenti abbiano manifestato concordemente la loro reciproca volontà. |
|
1 | Il contratto non è perfetto se non quando i contraenti abbiano manifestato concordemente la loro reciproca volontà. |
2 | Tale manifestazione può essere espressa o tacita. |
Les auteurs de ces manifestations de volonté forment en principe les parties au contrat (sous réserve de l'art. 32
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 32 - 1 Quando il contratto sia stipulato a nome di una terza persona che lo stipulante è autorizzato a rappresentare, non è il rappresentante, ma il rappresentato che diventa creditore o debitore. |
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1 | Quando il contratto sia stipulato a nome di una terza persona che lo stipulante è autorizzato a rappresentare, non è il rappresentante, ma il rappresentato che diventa creditore o debitore. |
2 | Se al momento della conclusione del contratto il rappresentante non si è fatto conoscere come tale, il rappresentato diventa direttamente creditore o debitore nel solo caso in cui l'altro contraente dovesse inferire dalle circostanze la sussistenza di un rapporto di rappresentanza o gli fosse indifferente la persona con cui stipulava. |
3 | Diversamente occorre una cessione del credito od un'assunzione del debito secondo i principi che reggono questi atti. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 1 - 1 Il contratto non è perfetto se non quando i contraenti abbiano manifestato concordemente la loro reciproca volontà. |
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1 | Il contratto non è perfetto se non quando i contraenti abbiano manifestato concordemente la loro reciproca volontà. |
2 | Tale manifestazione può essere espressa o tacita. |
4.2. Les parties doivent s'être mises d'accord sur tous les éléments essentiels du contrat, faute de quoi celui-ci n'est pas venu à chef (ATF 127 III 248 consid. 3d et les références citées; arrêt 4A 69/2019 du 27 septembre 2019 consid. 3.1).
La vente est un contrat par lequel le vendeur s'oblige à livrer la chose vendue à l'acheteur et à lui en transférer la propriété, moyennant un prix que l'acheteur s'engage à lui payer (art. 184 al. 1
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 184 - 1 La compera e vendita è un contratto per cui il venditore si obbliga consegnare l'oggetto venduto al compratore ed a procurargliene la proprietà e il compratore a pagare al venditore il prezzo. |
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1 | La compera e vendita è un contratto per cui il venditore si obbliga consegnare l'oggetto venduto al compratore ed a procurargliene la proprietà e il compratore a pagare al venditore il prezzo. |
2 | Salvo patto od uso contrario, il venditore e il compratore sono tenuti ad effettuare contemporaneamente le loro prestazioni. |
3 | Il prezzo è sufficientemente determinato quando possa esserlo a norma delle circostanze. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 2 - 1 Se i contraenti si accordarono su tutti i punti essenziali, il contratto si presume obbligatorio nonostante le riserve circa alcuni punti secondari. |
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1 | Se i contraenti si accordarono su tutti i punti essenziali, il contratto si presume obbligatorio nonostante le riserve circa alcuni punti secondari. |
2 | Non intervenendo alcun accordo sui punti secondari riservati, il giudice decide sui medesimi secondo la natura del negozio. |
3 | Restano ferme le disposizioni sulla forma dei contratti. |
4.3. Pour déterminer si un contrat a été conclu, quels en sont les cocontractants et quel en est le contenu, le juge doit interpréter les manifestations de volonté des parties (ATF 144 III 93 consid. 5.2; arrêt 4A 379/2018 du 3 avril 2019 consid. 3.1 et les références citées). La notion de " parties " est ici comprise de manière large puisque, lorsque le juge doit déterminer l'identité des cocontractants (par l'interprétation des manifestations de volonté), ceux-ci ne sont précisément pas encore connus (arrêt 4A 379/2018 précité, loc. cit.).
Le juge doit tout d'abord rechercher la réelle et commune intention des parties (interprétation subjective), le cas échéant empiriquement, sur la base d'indices. Constituent des indices en ce sens non seulement la teneur des déclarations de volonté - écrites ou orales -, mais encore le contexte général, soit toutes les circonstances permettant de découvrir la volonté réelle des parties, qu'il s'agisse de déclarations antérieures à la conclusion du contrat ou de faits postérieurs à celle-ci, en particulier le comportement ultérieur des parties établissant quelles étaient à l'époque les conceptions des contractants eux-mêmes. L'appréciation de ces indices concrets par le juge, selon son expérience générale de la vie, relève du fait. Si le juge parvient à la conclusion que les parties se sont comprises ou, au contraire, qu'elles ne se sont pas comprises, il s'agit de constatations de fait qui lient le Tribunal fédéral, à moins qu'elles ne soient manifestement inexactes (ATF 144 III 93 consid. 5.2.2 et les références citées).
Si le juge ne parvient pas à déterminer la volonté réelle et commune des parties - parce que les preuves font défaut ou ne sont pas concluantes - ou s'il constate qu'une partie n'a pas compris la volonté exprimée par l'autre à l'époque de la conclusion du contrat - ce qui ne ressort pas déjà du simple fait qu'elle l'affirme en procédure, mais doit résulter de l'administration des preuves -, il doit recourir à l'interprétation normative (ou objective), à savoir rechercher leur volonté objective, en déterminant le sens que, d'après les règles de la bonne foi, chacune d'elles pouvait et devait raisonnablement prêter aux déclarations de volonté de l'autre. Il s'agit d'une interprétation selon le principe de la confiance. Ce principe permet d'imputer à une partie le sens objectif de sa déclaration ou de son comportement, même si celui-ci ne correspond pas à sa volonté intime. La détermination de la volonté objective des parties, selon le principe de la confiance, est une question de droit, que le Tribunal fédéral examine librement; pour la trancher, il faut cependant se fonder sur le contenu des manifestations de volonté et sur les circonstances, lesquelles relèvent du fait. Les circonstances déterminantes à cet égard sont uniquement
celles qui ont précédé ou accompagné la manifestation de volonté, mais non pas les événements postérieurs (ATF 144 III 93 consid. 5.2.3 et les références citées).
4.4. En premier lieu, la recourante soutient qu'il n'y avait pas d'accord sur les parties à la relation litigieuse ou du moins qu'elles n'étaient pas clairement établies. Elle fait d'abord valoir que l'intimé a introduit une action tant à son encontre qu'à celle de C.________, sans savoir avec qui il s'estimait lié. Elle allègue ensuite que la cour cantonale a retenu, au considérant C.f de l'arrêt attaqué, que le contrat a été conclu entre l'intimé, acheteur, et " C.________, vendeur ". Il en découle qu'elle ne serait pas partie au contrat, alors qu'elle seule participe à la présente procédure, ce qui aboutit à un résultat arbitraire.
Le tribunal de première instance s'était déjà prononcé sur la question des parties à la relation litigieuse, soit la recourante et l'intimé. La cour cantonale a fait sienne l'appréciation du premier juge. Ce dernier a relevé que C.________ était l'interlocuteur de l'intimé et que celui-ci adressait ses courriers à l'attention de C.________, mais avec la mention de la recourante et à l'adresse de cette dernière. Les réponses à ces courriers étaient toujours envoyées avec le papier à en-tête de la recourante. C.________ n'avait en outre jamais été propriétaire du véhicule, celui-ci appartenant à la recourante. C'était ainsi la recourante qui était partie à la relation litigieuse, et non C.________ à titre personnel. Pour leur part, les juges cantonaux ont ajouté que dans cette affaire, C.________ représentait la recourante (cf. consid. 2.2 de l'arrêt litigieux). Il est en effet l'associé gérant de celle-ci.
La recourante ne critique pas cette analyse et admet d'ailleurs expressément que les parties convenaient du fait que C.________ n'avait jamais été en relation commerciale à titre personnel avec l'intimé. Le seul fait que l'intimé a ouvert action contre la recourante et C.________ ne permet pas d'exclure tout accord sur les parties. Les considérations des juges précédents n'apparaissent pas critiquables.
Certes, le passage de l'arrêt attaqué sur lequel se fonde la recourante désigne C.________ comme vendeur. Il figure toutefois dans la partie " en fait " de cet arrêt et se limite à reproduire les termes mentionnés dans le document signé le 6 janvier 2006 par C.________. La recourante ne saurait en déduire qu'il reflète l'appréciation des juges précédents. Il ressort d'ailleurs clairement du reste de leur arrêt qu'ils ont retenu que la venderesse était la recourante, et non C.________, lequel agissait en tant que représentant de cette dernière.
Ainsi, les volontés exprimées entre d'une part, l'intimé, et d'autre part, C.________, représentant la recourante, doivent être considérées comme réciproques et concordantes s'agissant des parties au contrat, à savoir l'intimé et la recourante.
4.5. La recourante reproche ensuite à la cour cantonale d'avoir considéré que l'accord portait sur la Maserati Bora restaurée. Elle lui fait grief de s'être fondée sur le document signé le 6 janvier 2006 produit par l'intimé. Elle soutient que ce dernier avait ajouté, par rapport au titre original, la mention " pour 110'000 fr. " s'agissant des factures de réparations et, après l'indication de la date de la livraison à fin janvier, l'année " 2006 ". Il avait en outre signé ce document. Il s'agissait ainsi d'un faux. Par ailleurs, au vu des frais de rénovation engagés, l'objet visé par les parties pour le prix de 56'500 fr. ne pouvait qu'être la Maserati Bora non restaurée.
La cour cantonale n'a pas discuté de l'appréciation du premier juge quant à l'objet de la vente, puisqu'elle n'a pas été contestée en appel. Celui-ci a d'abord relevé qu'il n'était pas possible de dégager une réelle et commune intention des parties quant à la conclusion du contrat de vente, puisque l'une considérait qu'un tel contrat avait été conclu, alors que l'autre estimait le contraire. Selon le premier juge, il y avait lieu d'interpréter leur volonté selon le principe de la confiance. Il a constaté, en substance, que lors de la visite du 6 janvier 2006, C.________ avait complété - avec les données de la Maserati - un document intitulé " contrat de vente automobile pour véhicules d'occasion " et l'avait signé. Du fait de l'expérience de ce dernier, l'utilisation du terme " contrat " pouvait être comprise de bonne foi comme un accord de vente. C.________ avait inscrit l'indication " restaurée " sur ce document, de même que la réception d'un acompte de 10'000 fr. Le premier juge a ainsi retenu que les parties avaient la volonté de conclure un contrat de vente sur la Maserati Bora restaurée.
Les critiques de la recourante sont infondées. S'agissant du prétendu faux document fourni par l'intimé, on peut relever que ce dernier avait lui-même détaillé devant le tribunal de première instance les ajouts auxquels il avait procédé. Aucun de ces ajouts ne concerne l'objet du contrat. C'est au contraire C.________ qui avait écrit, sur le document original, la mention " restaurée ". Par ailleurs, le seul fait que des travaux de rénovation ont été réalisés sur le véhicule ne permet pas de conclure d'emblée que les parties avaient la volonté d'inclure leur coût dans le prix de vente du véhicule restauré. Enfin, contrairement à ce que semble suggérer la recourante, la valeur du véhicule restauré au jour de la litispendance n'a aucune influence sur l'objet de la vente arrêté par les parties en 2006.
4.6. La recourante conteste encore qu'un accord soit intervenu sur le prix de 56'500 fr. Elle invoque notamment le fait que ni l'acheteur, ni elle, n'aurait accepté de conclure la vente du véhicule restauré pour un tel prix.
Les juges cantonaux ont retenu que pour déterminer la volonté des parties quant au prix du véhicule vendu, il convenait de partir de leurs déclarations écrites, lesquelles figuraient dans le document signé le 6 janvier 2006. Les affirmations de la recourante selon lesquelles il ne s'agissait que d'un " pense-bête " n'étaient pas convaincantes, étant donné que les factures adressées à l'intimé lors de précédentes transactions démontraient que les parties avaient coutume d'utiliser la forme écrite. En outre, les différents éléments figurant sur ce document, comme le numéro de châssis, auraient paru inutiles pour un " pense-bête ". Les conditions générales préimprimées corroboraient cette appréciation. Les juges cantonaux ont ainsi considéré que ce document reflétait la volonté des parties. Celui-ci comportait à deux reprises le prix de 56'500 fr., sans aucune réserve, lequel correspondait à l'estimation figurant dans la presse spécialisée à cette époque concernant un véhicule comparable. L'admission, par l'intimé, que les réparations avaient coûté 110'000 fr., ne suffisait pas pour retenir que le prix indiqué sur le contrat n'était pas celui voulu par les parties.
S'agissant du prix, force est de constater que les magistrats cantonaux sont parvenus à déterminer la volonté subjective des parties sans avoir dû recourir à la théorie de la confiance, puisque, au terme de l'appréciation des preuves, ils n'ont pas indiqué avoir échoué à déterminer leur volonté réelle ou être arrivés à la conclusion qu'une partie n'avait pas compris la volonté exprimée par l'autre à l'époque de la conclusion du contrat (arrêt 4A 379/2018 précité consid. 3.2). Il incombait ainsi à la recourante de démontrer que les juges précédents avaient sombré dans l'arbitraire en retenant que les parties s'étaient mises d'accord sur le prix de 56'500 fr. Or, la recourante s'est contentée d'opposer sa propre appréciation à celle des juges cantonaux, sans parvenir à démontrer le caractère arbitraire de cette dernière. Ce grief doit dès lors être rejeté, pour autant qu'il soit recevable.
5.
La recourante se plaint ensuite d'une violation de l'art. 16
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 16 - 1 Se per un contratto non vincolato per legge a forma alcuna i contraenti hanno convenuto una data forma, in difetto di essa si presumono non obbligati. |
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1 | Se per un contratto non vincolato per legge a forma alcuna i contraenti hanno convenuto una data forma, in difetto di essa si presumono non obbligati. |
2 | Se fu convenuta la forma scritta, senz'altra più precisa indicazione, si applicano le norme per la forma scritta richiesta dalla legge. |
5.1. La validité du contrat n'est subordonnée à l'observation d'une forme particulière que si la loi le prescrit spécialement (art. 11 al. 1
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 11 - 1 Per la validità dei contratti non si richiede alcuna forma speciale, se questa non sia prescritta dalla legge. |
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1 | Per la validità dei contratti non si richiede alcuna forma speciale, se questa non sia prescritta dalla legge. |
2 | Ove non sia diversamente stabilito circa l'importanza e l'efficacia d'una forma legalmente prescritta, dalla osservanza di questa dipende la validità del contratto. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 16 - 1 Se per un contratto non vincolato per legge a forma alcuna i contraenti hanno convenuto una data forma, in difetto di essa si presumono non obbligati. |
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1 | Se per un contratto non vincolato per legge a forma alcuna i contraenti hanno convenuto una data forma, in difetto di essa si presumono non obbligati. |
2 | Se fu convenuta la forma scritta, senz'altra più precisa indicazione, si applicano le norme per la forma scritta richiesta dalla legge. |
5.2. On peine à discerner en quoi l'art. 16
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 16 - 1 Se per un contratto non vincolato per legge a forma alcuna i contraenti hanno convenuto una data forma, in difetto di essa si presumono non obbligati. |
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1 | Se per un contratto non vincolato per legge a forma alcuna i contraenti hanno convenuto una data forma, in difetto di essa si presumono non obbligati. |
2 | Se fu convenuta la forma scritta, senz'altra più precisa indicazione, si applicano le norme per la forma scritta richiesta dalla legge. |
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 16 - 1 Se per un contratto non vincolato per legge a forma alcuna i contraenti hanno convenuto una data forma, in difetto di essa si presumono non obbligati. |
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1 | Se per un contratto non vincolato per legge a forma alcuna i contraenti hanno convenuto una data forma, in difetto di essa si presumono non obbligati. |
2 | Se fu convenuta la forma scritta, senz'altra più precisa indicazione, si applicano le norme per la forma scritta richiesta dalla legge. |
6.
La recourante se prévaut encore d'une violation des art. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 2 - 1 Ognuno è tenuto ad agire secondo la buona fede così nell'esercizio dei propri diritti come nell'adempimento dei propri obblighi. |
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1 | Ognuno è tenuto ad agire secondo la buona fede così nell'esercizio dei propri diritti come nell'adempimento dei propri obblighi. |
2 | Il manifesto abuso del proprio diritto non è protetto dalla legge. |
6.1. Selon l'art. 211
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 211 - 1 Il compratore è tenuto a pagare il prezzo in conformità alle clausole del contratto, ed a ricevere la cosa quando gli venga offerta dal venditore nei modi e termini pattuiti. |
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1 | Il compratore è tenuto a pagare il prezzo in conformità alle clausole del contratto, ed a ricevere la cosa quando gli venga offerta dal venditore nei modi e termini pattuiti. |
2 | Salvo patto od uso contrario, il ricevimento deve aver luogo immediatamente. |
Selon l'art. 2 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 2 - 1 Ognuno è tenuto ad agire secondo la buona fede così nell'esercizio dei propri diritti come nell'adempimento dei propri obblighi. |
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1 | Ognuno è tenuto ad agire secondo la buona fede così nell'esercizio dei propri diritti come nell'adempimento dei propri obblighi. |
2 | Il manifesto abuso del proprio diritto non è protetto dalla legge. |
6.2. En l'espèce, il résulte des constatations de fait de la cour cantonale que l'intimé a déclaré en audience avoir contacté la recourante à plusieurs reprises pour demander la livraison du véhicule. Il lui était à chaque fois répondu qu'un délai supplémentaire était nécessaire au motif que des papiers manquaient ou que quelque chose restait à faire. L'intimé a expliqué être ensuite tombé gravement malade et ne plus s'être manifesté durant de nombreux mois. Il ressort également des faits établis par les juges précédents que lorsque l'intimé a à nouveau réclamé à la recourante la livraison du véhicule, par courrier du 8 janvier 2014, celle-ci avait encore, dans plusieurs lettres successives, indiqué ne pas être en mesure de procéder à cette livraison en raison de documents manquants. La recourante n'a pas contesté ces faits, ou du moins pas suffisamment. Sur la base de ceux-ci, on ne discerne pas en quoi l'intimé aurait commis un abus manifeste de droit au sens de l'art. 2 al. 2
SR 210 Codice civile svizzero del 10 dicembre 1907 CC Art. 2 - 1 Ognuno è tenuto ad agire secondo la buona fede così nell'esercizio dei propri diritti come nell'adempimento dei propri obblighi. |
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1 | Ognuno è tenuto ad agire secondo la buona fede così nell'esercizio dei propri diritti come nell'adempimento dei propri obblighi. |
2 | Il manifesto abuso del proprio diritto non è protetto dalla legge. |
conclure à une quelconque violation du droit.
7.
En définitive, la cour cantonale n'a pas violé le droit fédéral en considérant qu'un contrat de vente portant sur une Maserati Bora restaurée au prix de 56'500 fr. a été conclu entre la recourante et l'intimé.
II. Recours contre l'arrêt du 4 septembre 2020
8.
La recourante se prévaut d'une violation de l'art. 82
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 82 - Chi domanda l'adempimento di un contratto bilaterale deve averlo per parte sua già adempito od offrire di adempirlo, a meno che pel tenore o per la natura del contratto sia tenuto ad adempirlo soltanto più tardi. |
8.1. Aux termes de l'art. 82
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 82 - Chi domanda l'adempimento di un contratto bilaterale deve averlo per parte sua già adempito od offrire di adempirlo, a meno che pel tenore o per la natura del contratto sia tenuto ad adempirlo soltanto più tardi. |
8.2. La cour cantonale a constaté que l'intimé avait versé un acompte de 10'000 fr. à la recourante, conformément à ce qui était stipulé dans le contrat de vente, et qu'il s'était engagé à verser le solde du prix de vente à la réception de la Maserati. Il avait dès lors rempli sa propre obligation.
Le grief de la recourante en lien avec les parties au contrat litigieux a déjà été écarté (cf. consid. 4.4 supra). Celui concernant l'art. 82
SR 220 Parte prima: Disposizioni generali Titolo primo: Delle cause delle obbligazioni Capo primo: Delle obbligazioni derivanti da contratto CO Art. 82 - Chi domanda l'adempimento di un contratto bilaterale deve averlo per parte sua già adempito od offrire di adempirlo, a meno che pel tenore o per la natura del contratto sia tenuto ad adempirlo soltanto più tardi. |
9.
Enfin, on déduit du recours que la date de livraison du véhicule litigieux retenue par la cour cantonale, soit fin janvier 2006, est également contestée. En effet, tel qu'on l'a vu (cf. consid. 4.5 supra), la recourante a soutenu que l'intimé avait falsifié le contrat à cet égard.
La cour cantonale a expliqué que ce document prévoyait, sous la rubrique " livraison ", que celle-ci devait avoir lieu " fin janvier ". L'intimé avait déclaré avoir précisé que l'année de livraison était 2006. La cour cantonale a estimé crédible, au vu des faits de la cause, que la date prévue pour la livraison était la fin du mois de janvier 2006. L'intimé avait ensuite demandé la livraison à plusieurs reprises, ce que la recourante avait toujours refusé. Celle-ci était ainsi tombée en demeure dès le 1er février 2006. La recourante ne critique pas, ou du moins pas suffisamment, les considérations précitées des juges cantonaux. Un éventuel grief à cet égard doit ainsi en tout état de cause être rejeté, pour autant qu'il soit recevable.
10.
La recourante ne soulève pas d'autre grief. Dès lors, il convient de retenir que la cour cantonale n'a pas violé le droit fédéral en condamnant la recourante à livrer immédiatement à l'intimé la Maserati Bora restaurée.
11.
En définitive, le recours doit être rejeté, dans la mesure où il est recevable.
La recourante, qui succombe, prendra en charge les frais judiciaires (art. 66 al. 1
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 66 Onere e ripartizione delle spese giudiziarie - 1 Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
|
1 | Di regola, le spese giudiziarie sono addossate alla parte soccombente. Se le circostanze lo giustificano, il Tribunale federale può ripartirle in modo diverso o rinunciare ad addossarle alle parti. |
2 | In caso di desistenza o di transazione, il Tribunale federale può rinunciare in tutto o in parte a riscuotere le spese giudiziarie. |
3 | Le spese inutili sono pagate da chi le causa. |
4 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non possono di regola essere addossate spese giudiziarie se, senza avere alcun interesse pecuniario, si rivolgono al Tribunale federale nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali o se le loro decisioni in siffatte controversie sono impugnate mediante ricorso. |
5 | Salvo diversa disposizione, le spese giudiziarie addossate congiuntamente a più persone sono da queste sostenute in parti eguali e con responsabilità solidale. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
SR 173.110 Legge del 17 giugno 2005 sul Tribunale federale (LTF) - Organizzazione giudiziaria LTF Art. 68 Spese ripetibili - 1 Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
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1 | Nella sentenza il Tribunale federale determina se e in che misura le spese della parte vincente debbano essere sostenute da quella soccombente. |
2 | La parte soccombente è di regola tenuta a risarcire alla parte vincente, secondo la tariffa del Tribunale federale, tutte le spese necessarie causate dalla controversia. |
3 | Alla Confederazione, ai Cantoni, ai Comuni e alle organizzazioni incaricate di compiti di diritto pubblico non sono di regola accordate spese ripetibili se vincono una causa nell'esercizio delle loro attribuzioni ufficiali. |
4 | Si applica per analogia l'articolo 66 capoversi 3 e 5. |
5 | Il Tribunale federale conferma, annulla o modifica, a seconda dell'esito del procedimento, la decisione sulle spese ripetibili pronunciata dall'autorità inferiore. Può stabilire esso stesso l'importo di tali spese secondo la tariffa federale o cantonale applicabile o incaricarne l'autorità inferiore. |
Par ces motifs, le Tribunal fédéral prononce :
1.
Le recours est rejeté dans la mesure où il est recevable.
2.
Les frais judiciaires, arrêtés à 2'500 fr., sont mis à la charge de la recourante.
3.
La recourante versera à l'intimé une indemnité de 3'000 fr. à titre de dépens.
4.
Le présent arrêt est communiqué aux parties et à la Chambre civile de la Cour de justice du canton de Genève.
Lausanne, le 16 février 2021
Au nom de la Ire Cour de droit civil
du Tribunal fédéral suisse
La Présidente : Hohl
La Greffière : Raetz