Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Abteilung IV
D-2220/2015/mel
Urteil vom 15. Dezember 2015
Richterin Nina Spälti Giannakitsas (Vorsitz),
Richter Daniele Cattaneo,
Besetzung
Richter Martin Zoller,
Gerichtsschreiberin Sara Steiner.
A._______,geboren am (...),
Sri Lanka,
Parteien
vertreten durch (...),
Beschwerdeführerin,
gegen
Staatssekretariat für Migration (SEM;
zuvor Bundesamt für Migration, BFM),
Quellenweg 6, 3003 Bern,
Vorinstanz.
Asyl (ohne Wegweisung);
Gegenstand
Verfügung des SEM vom 3. März 2015 / N (...).
Sachverhalt:
A.
Die Beschwerdeführerin verliess Sri Lanka eigenen Angaben zufolge am (...) 2013 und gelangte mit dem Flugzeug am (...) 2013 in die Schweiz, wo sie gleichentags ein Asylgesuch stellte. Am (...) 2013 wurde sie summarisch befragt und am (...) 2015 einlässlich angehört.
Zur Begründung ihres Asylgesuches gab sie an, sie sei in einem Waisenhaus der Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE) aufgewachsen und habe sich am (...) 2003 freiwillig den LTTE angeschlossen. Dort sei sie weiter in allgemeinem Schulstoff unterrichtet worden, habe aber auch Unterricht über Waffen und Bomben erhalten. Sie habe auch Waffen geputzt und geholfen, Waffen und Explosionsmaterial aufzuladen. Zuletzt habe sie verletzte Soldaten und Patienten betreut. Am (...) 2008 sei sie bei der Bombardierung ihrer Notfallstation verletzt worden. Ihr Bein sei an drei verschiedenen Stellen gebrochen gewesen und sei nun 6 cm kürzer. Aufgrund dessen sei sie zuerst von den LTTE und dann, nach deren Niederschlagung, in verschiedenen Spitälern gepflegt worden. Von 2011 bis 2012 habe sie zur Physiotherapie bei einem Pfarrer gelebt, wo sie Computertraining und Englischunterricht erhalten hätten. Danach sei sie nach Colombo gegangen. Sie sei von B._______, einem ehemaligen hohen Offizier der LTTE, telefonisch bedrängt worden, sie solle LTTE-Mitglieder verraten. Ein ehemaliges LTTE-Mitglied namens C._______ habe nach ihr gefragt, weil sie sie nach ihrer Festnahme bei der sri-lankischen Armee habe verraten wollen. Wenn man zwei, drei Leute verraten habe, sei man nämlich wieder freigekommen. Daraufhin sei sie ausgereist. Am (...) 2014 habe sie in D._______ an einer Demonstration teilgenommen.
B.
Mit Verfügung vom 3. März 2015 - eröffnet am 9. März 2015 - wies das SEM das Asylgesuch der Beschwerdeführerin ab und ordnete die Wegweisung an, nahm sie aber wegen Unzumutbarkeit des Wegweisungsvollzuges vorläufig in der Schweiz auf.
C.
Mit Eingabe vom 8. April 2015 (Poststempel) erhob die Beschwerdeführerin gegen diesen Entscheid beim Bundesverwaltungsgericht Beschwerde und beantragte die Aufhebung der angefochtenen Verfügung und die Asylgewährung. In formeller Hinsicht ersuchte sie um die Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung im Sinne von Art. 65 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 65 - 1 Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
|
1 | Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
2 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur attribue en outre un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert.112 |
3 | Les frais et honoraires d'avocat sont supportés conformément à l'art. 64, al. 2 à 4. |
4 | Si la partie indigente revient à meilleure fortune, elle est tenue de rembourser les honoraires et les frais d'avocat à la collectivité ou à l'établissement autonome qui les a payés. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des honoraires et des frais.113 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral114 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales115 sont réservés.116 |
D.
Mit Zwischenverfügung vom 17. April 2015 stellte die Instruktionsrichterin fest, die Beschwerdeführerin könne den Ausgang des Verfahrens in der Schweiz abwarten, verzichtete auf die Erhebung eines Kostenvorschusses, verschob den Entscheid über das Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung auf einen späteren Zeitpunkt und forderte die Beschwerdeführerin auf, eine Fürsorgebestätigung zu den Akten zu reichen.
E.
In seiner Vernehmlassung vom 23. April 2015 hielt das SEM an seinen Erwägungen vollumfänglich fest.
F.
Mit Eingabe vom 30. April 2015 (Poststempel) reichte die Beschwerdeführerin eine Fürsorgebestätigung zu den Akten. Gleichzeitig wies sie auf eine Bemerkung der Hilfswerksvertreterin im Protokoll zur Befragung hin, wonach es ihr schwer gefallen sei, über ihre traumatischen Erlebnisse zu sprechen.
G.
Mit Replik vom 11. Mai 2015 (Poststempel) nahm die Beschwerdeführerin zur Vernehmlassung des SEM Stellung.
Das Bundesverwaltungsgericht zieht in Erwägung:
1.
1.1 Gemäss Art. 31
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 5 - 1 Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
|
1 | Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
a | de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations; |
b | de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations; |
c | de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations. |
2 | Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25 |
3 | Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision. |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions: |
|
a | du Conseil fédéral et des organes de l'Assemblée fédérale, en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération, y compris le refus d'autoriser la poursuite pénale; |
b | du Conseil fédéral concernant: |
b1 | la révocation d'un membre du conseil de banque ou de la direction générale ou d'un suppléant sur la base de la loi du 3 octobre 2003 sur la Banque nationale26, |
b10 | la révocation d'un membre du conseil d'administration du Service suisse d'attribution des sillons ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration, conformément à la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer44; |
b2 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 22 juin 2007 sur la surveillance des marchés financiers27, |
b3 | le blocage de valeurs patrimoniales en vertu de la loi du 18 décembre 2015 sur les valeurs patrimoniales d'origine illicite29, |
b4 | l'interdiction d'exercer des activités en vertu de la LRens31, |
b4bis | l'interdiction d'organisations en vertu de la LRens, |
b5 | la révocation du mandat d'un membre du Conseil de l'Institut fédéral de métrologie au sens de la loi du 17 juin 2011 sur l'Institut fédéral de métrologie34, |
b6 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance en matière de révision ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 16 décembre 2005 sur la surveillance de la révision36, |
b7 | la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse des produits thérapeutiques sur la base de la loi du 15 décembre 2000 sur les produits thérapeutiques38, |
b8 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'établissement au sens de la loi du 16 juin 2017 sur les fonds de compensation40, |
b9 | la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse de droit comparé selon la loi du 28 septembre 2018 sur l'Institut suisse de droit comparé42; |
c | du Tribunal pénal fédéral en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel; |
cbis | du Tribunal fédéral des brevets en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel; |
cquater | du procureur général de la Confédération, en matière de rapports de travail des procureurs qu'il a nommés et du personnel du Ministère public de la Confédération; |
cquinquies | de l'Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération, en matière de rapports de travail de son secrétariat; |
cter | de l'Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération, en matière de rapports de travail des membres du Ministère public de la Confédération élus par l'Assemblée fédérale (Chambres réunies); |
d | de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées; |
e | des établissements et des entreprises de la Confédération; |
f | des commissions fédérales; |
g | des tribunaux arbitraux fondées sur des contrats de droit public signés par la Confédération, ses établissements ou ses entreprises; |
h | des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées; |
i | d'autorités cantonales, dans la mesure où d'autres lois fédérales prévoient un recours au Tribunal administratif fédéral. |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 32 Exceptions - 1 Le recours est irrecevable contre: |
|
1 | Le recours est irrecevable contre: |
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit jugée par un tribunal; |
b | les décisions concernant le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et les votations populaires; |
c | les décisions relatives à la composante «prestation» du salaire du personnel de la Confédération, dans la mesure où elles ne concernent pas l'égalité des sexes; |
d | ... |
e | les décisions dans le domaine de l'énergie nucléaire concernant: |
e1 | l'autorisation générale des installations nucléaires; |
e2 | l'approbation du programme de gestion des déchets; |
e3 | la fermeture de dépôts en profondeur; |
e4 | la preuve de l'évacuation des déchets. |
f | les décisions relatives à l'octroi ou l'extension de concessions d'infrastructures ferroviaires; |
g | les décisions rendues par l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
h | les décisions relatives à l'octroi de concessions pour des maisons de jeu; |
i | les décisions relatives à l'octroi, à la modification ou au renouvellement de la concession octroyée à la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR); |
j | les décisions relatives au droit aux contributions d'une haute école ou d'une autre institution du domaine des hautes écoles. |
2 | Le recours est également irrecevable contre: |
a | les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'une opposition ou d'un recours devant une autorité précédente au sens de l'art. 33, let. c à f; |
b | les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'un recours devant une autorité cantonale. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral360. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
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a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |
1.2 Das Verfahren richtet sich nach dem VwVG, dem VGG und dem BGG, soweit das AsylG nichts anderes bestimmt (Art. 37
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA57, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 6 Règles de procédure - Les procédures sont régies par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)11, par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral12 et par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral13, à moins que la présente loi n'en dispose autrement. |
1.3 Die Beschwerde ist frist- und formgerecht eingereicht. Die Beschwerdeführerin hat am Verfahren vor der Vorinstanz teilgenommen, ist durch die angefochtene Verfügung besonders berührt und hat ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung beziehungsweise Änderung. Sie ist daher zur Einreichung der Beschwerde legitimiert (Art. 105
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral360. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 108 Délais de recours - 1 Dans la procédure accélérée, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de sept jours ouvrables pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de cinq jours pour les décisions incidentes. |
|
1 | Dans la procédure accélérée, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de sept jours ouvrables pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de cinq jours pour les décisions incidentes. |
2 | Dans la procédure étendue, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de 30 jours pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de dix jours pour les décisions incidentes. |
3 | Le délai de recours contre les décisions de non-entrée en matière et contre les décisions visées aux art. 23, al. 1, et 40 en relation avec l'art. 6a, al. 2, let. a, est de cinq jours ouvrables à compter de la notification de la décision. |
4 | Le refus de l'entrée en Suisse prononcé en vertu de l'art. 22, al. 2, peut faire l'objet d'un recours tant que la décision prise en vertu de l'art. 23, al. 1, n'a pas été notifiée. |
5 | L'examen de la légalité et de l'adéquation de l'assignation d'un lieu de séjour à l'aéroport ou dans un autre lieu approprié conformément à l'art. 22, al. 3 et 4, peut être demandé en tout temps au moyen d'un recours. |
6 | Dans les autres cas, le délai de recours est de 30 jours à compter de la notification de la décision. |
7 | Toute pièce transmise par télécopie est considérée comme ayant été valablement déposée si elle parvient au Tribunal administratif fédéral dans les délais et que le recours est régularisé par l'envoi de l'original signé, conformément aux règles prévues à l'art. 52, al. 2 et 3, PA368. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 48 - 1 A qualité pour recourir quiconque: |
|
1 | A qualité pour recourir quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est spécialement atteint par la décision attaquée, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
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1 | Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
2 | Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours. |
3 | Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable. |
2.
Die Kognition des Bundesverwaltungsgerichts und die zulässigen Rügen richten sich im Asylbereich nach Art. 106 Abs. 1
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 106 Motifs de recours - 1 Les motifs de recours sont les suivants: |
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1 | Les motifs de recours sont les suivants: |
a | violation du droit fédéral, notamment pour abus ou excès dans l'exercice du pouvoir d'appréciation; |
b | établissement inexact ou incomplet de l'état de fait pertinent; |
c | ... |
2 | Les art. 27, al. 3, et 68, al. 2, sont réservés. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer: |
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a | la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation; |
b | la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents; |
c | l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours. |
3.
3.1 Gemäss Art. 2 Abs. 1
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 2 Asile - 1 La Suisse accorde l'asile aux réfugiés sur demande, conformément aux dispositions de la présente loi. |
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1 | La Suisse accorde l'asile aux réfugiés sur demande, conformément aux dispositions de la présente loi. |
2 | L'asile comprend la protection et le statut accordés en Suisse à des personnes en Suisse en raison de leur qualité de réfugié. Il inclut le droit de résider en Suisse. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
3.2 Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. Diese ist glaubhaft gemacht, wenn die Behörde ihr Vorhandensein mit überwiegender Wahrscheinlichkeit für gegeben hält. Unglaubhaft sind insbesondere Vorbringen, die in wesentlichen Punkten zu wenig begründet oder in sich widersprüchlich sind, den Tatsachen nicht entsprechen oder massgeblich auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abgestützt werden (Art. 7
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
|
1 | Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
2 | La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. |
3 | Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés. |
4.
4.1 Zur Begründung seiner Verfügung hielt das SEM im Wesentlichen fest, die Vorbringen der Beschwerdeführerin seien nicht glaubhaft. Zunächst falle auf, dass sie an der Befragung angegeben habe, sie sei im Alter von (...) Jahren beziehungsweise ungefähr im Jahr 1992 ins Waisenhaus E._______ in F._______ gebracht worden. An der Anhörung bringe sie jedoch vor, sie sei sogar bereits seit ihrem (...) Altersjahr dort gewesen, demnach ungefähr ab dem Jahr 1989. Einer öffentlich zugänglichen Quelle sei wiederum zu entnehmen, dass das E._______-Waisenhaus erst im Jahr 1995 nach F._______ umgesiedelt worden sei. Es bestünden somit Zweifel, dass sie tatsächlich in einem von den LTTE geführten Waisenhaus aufgewachsen sei. Sodann gebe sie an, sie sei von 2003 bis 2009 bei den LTTE gewesen. Ihre Ausführungen betreffend ihre Aufgaben seien jedoch äusserst vage und oberflächlich ausgefallen. Trotz wiederholtem Nachfragen vermöge sie keinen lebhaften Eindruck dieser Zeit zu vermitteln. Sie erkläre beispielsweise, sie habe eine drei- oder viermonatige Ausbildung erhalten und sei die letzten drei Monate im medizinischen Bereich tätig gewesen. In der restlichen Zeit habe sie ungefähr jeden dritten Tag Waffen und Explosionsmaterial gesäubert und auf Fahrzeuge geladen. Es mangle ihrer Schilderung dieser Arbeit, welche sie über mehrere Jahre hinweg ausgeführt haben wolle, jedoch an Begründungstiefe und sie vermöge kein substanziiertes Bild zu vermitteln. Zunächst gebe sie zu Protokoll, sie habe gelernt, wie man mit Waffen und Bomben umgehe. Auf Nachfrage habe sie jedoch erklärt, sie habe keine Übungen mit Waffen gehabt und lediglich gelernt, dass man zum Beispiel den Inhalt einer Kiste voller Waffen nicht anfassen dürfe. Danach gefragt, wie man mit Bomben umgehe, habe sie sich nicht mehr genau erinnern können. Zum Ort, wo sie die Waffen habe aufladen müssen, sage sie einerseits an verschiedenen Orten andererseits aber nur in G._______. Bei der Befragung habe sie weiter gesagt, sie sei während ihrer LTTE-Zeit in H._______ gewesen, während sie an der Anhörung ausgeführt habe, sie sei an verschiedenen Orten gewesen und schliesslich in I._______ verletzt worden. Die von ihr erwähnte Bestrafung, wonach sie einen Tag lang eine Jacke mit Waffen und Munition habe tragen müssen, vermöge sie auch auf Nachfrage nicht lebhaft zu beschreiben. Nach dem Gesagten könne ihr nicht geglaubt werden, dass sie von 2003 bis 2009 bei den LTTE gewesen sei. Weiter erkläre sie an der Befragung, einer der Pfarrer habe mitbekommen, dass sie bei den LTTE gewesen sei, weshalb er ihr keinen Unterschlupf mehr gewährt habe. Bei der Anhörung habe sie jedoch geantwortet, man habe nur für die Dauer der Physiotherapie dort bleiben können. Diesen Widerspruch
vermöge sie auf Nachfrage nicht aufzulösen. Weiter erkläre sie an der Befragung, sie habe noch bei den Pfarrern gelebt, als sie vom ehemaligen LTTE-Mitglied B._______ telefonisch belästigt worden sei, während sie an der Anhörung angegeben habe, dass sie nicht mehr dort geweilt habe. Bei der Anhörung habe sie weiter angegeben, sie wisse nicht, ob das ehemalige LTTE-Mitglied C._______ je in Haft gewesen sei. Diese Aussage erstaune angesichts ihrer Schilderung an der Befragung, wonach diese auf dem Heimweg von der sri-lankischen Armee (SLA) festgenommen worden sei. Auch auf Nachfrage an der Anhörung erkläre sie, sich nicht mehr daran erinnern zu können. Bei einem für die Verfolgungssituation wichtigen Sachverhaltselement sollte sie aber mühelos Auskunft geben können. Sodann bringe sie bei der Befragung vor, sie habe von J._______ erfahren, dass C._______ nach ihr gefragt habe, während sie an der Anhörung behauptet habe, sie habe dies von K._______ erfahren und auch C._______ habe versucht, sie anzurufen. Schliesslich falle auf, dass sie an der Befragung den Nachnamen der Frau, mit der sie immerhin ein Jahr in Colombo zusammengelebt habe, nicht kenne. Und einmal angegeben habe, J._______ habe sie nach Colombo geschickt und ein andermal, dies sei L._______ gewesen. Somit bleibe auch unklar, wo sie das letzte Jahr vor ihrer Ausreise verbracht habe. An der Feststellung der Unglaubhaftigkeit ihrer Aussagen vermöchten auch die eingereichten Beweismittel nichts zu ändern. Die medizinischen Unterlagen seien nicht geeignet, eine Verfolgungssituation zu belegen. Es gehe aus diesen lediglich hervor, dass sie bei einer Detonation verletzt worden sei, ohne dass jedoch die Umstände ersichtlich seien. Zudem falle auf, dass das Datum der Verletzung unterschiedlich angegeben werde.
Somit bleibe zu prüfen, ob sie begründete Furcht vor zukünftiger Verfolgung im Falle einer Rückkehr nach Sri Lanka habe. Auch wenn die sri-lankischen Behörden gegenüber Personen tamilischer Ethnie, welche nach einem Auslandaufenthalt zurückkehrten, misstrauisch seien, reichten die Zugehörigkeit der Beschwerdeführerin zu dieser Ethnie und ihr Auslandaufenthalt gemäss herrschender Praxis nicht aus, um von Verfolgungsmassnahmen bei einer Rückkehr auszugehen. Ihre Herkunft aus dem Osten Sri Lankas, ihr Alter, ihr angeblich illegales Verlassen Sri Lankas, die Rückkehr mit temporären Reisedokumenten, ihre Verletzungsspuren, allenfalls ihr Vanni-Aufenthalt sowie ihre Teilnahme an einer Demonstration in der Schweiz könnten zwar die Aufmerksamkeit der sri-lankischen Behörden zusätzlich erhöhen. Ihre Teilnahme an einer Demonstration sei aber asylrechtlich unwesentlich. Es sei nicht davon auszugehen, dass sie eine spezielle Rolle eingenommen habe, und es hätten sehr viele Leute an dem Anlass teilgenommen. Auch das eingereichte Foto, auf dem sie mit einer LTTE-Fahne zu sehen sei, belege nichts anderes, seien doch im Hintergrund viele LTTE-Fahnen zu sehen, sodass sie nicht aufgefallen sei. Ihre Verletzung könnte für die Behörden zwar ein Hinweis sein, dass sie sich im Kriegsgebiet aufgehalten habe. Es sei jedoch bekannt, dass insbesondere in der Schlussphase des Krieges auch viele Zivilisten verletzt worden seien, sodass von ihren Verletzungen nicht automatisch auf eine LTTE-Mitgliedschaft geschlossen werde, zumal sie dessen bisher trotz ihrer Verletzung nie ernsthaft verdächtigt worden sei. Trotz dieser zusätzlichen Faktoren gebe es somit keinen hinreichend begründeten Anlass zur Annahme, dass sie Massnahmen zu befürchten habe, welche über einen sogenannten Backgroundcheck (Befragung, Überprüfung von Auslandaufenthalten und Tätigkeiten in Sri Lanka und im Ausland) hinausgingen. Der Vollständigkeit halber sei anzumerken, dass angesichts der Tatsache, dass ihr ihre LTTE-Unterstützung nicht geglaubt werden könne, auch Zweifel an der Dauer und den Umständen ihres Vanni-Aufenthaltes bestünden.
4.2 Dem hielt die Beschwerdeführerin entgegen, das Schreiben einer Chefbeamtin im Waisenhaus E._______ belege, dass sie dort gelebt habe. Aus Angst und Unsicherheit habe sie sich bezüglich des Eintrittsjahrs verunsichern lassen. Die Chefbeamtin sei deshalb diesbezüglich direkt zu befragen. Weiter würden Fotografien von ihr mit LTTE-Zivilbekleidung an einer Hochzeit eines LTTE-Paares belegen, dass sie LTTE-Mitglied gewesen sei. Auf den Fotos sehe man Frauenkader mit LTTE-Zivilbekleidung. Mit diesen Beweismitteln seien alle Zweifel des SEM widerlegt. Ihr exilpolitisches Engagement habe sie bereits mit Fotografien belegt. Weiter reiche sie nun ein Bestätigung ein, wonach sie Mitglied [der exilpolitischen Organisation] M._______ sei. Damit sei belegt, dass es sich nicht um ein unbedeutendes exilpolitisches Engagement handle. Sie werde als politische Kontrahentin und wegen des Tragens von Plakaten und Fahnen als LTTE-Anhängerin wahrgenommen. Ihre Fotografien seien auch auf tamilischen Webportalen veröffentlicht worden. Im Weiteren werden in der Beschwerde allgemeine Ausführungen zu Misshandlungen von tamilischen Frauen durch die sri-lankischen Sicherheitskräfte, zur Situation exilpolitisch tätiger Tamilen in der Schweiz, zur Gefährdung abgewiesener Asylsuchender und Personen mit Verbindungen zu den LTTE sowie zu weiteren Risikofaktoren gemacht.
Zur Stützung ihrer Beschwerde reichte die Beschwerdeführerin Fotografien von sich in LTTE-Kleidung sowie mit einer LTTE-Fahne an einer Demonstration, eine Bestätigung der M._______ vom 26. März 2015, wonach sie seit November 2014 ein aktives Mitglied sei, eine Bestätigung des E._______-Heimes vom 20. März 2015 und einen allgemeinen Bericht zu den Akten.
4.3 Dem hielt das SEM in seiner Vernehmlassung entgegen, da der Beschwerdeführerin ihre Vorbringen nicht geglaubt werden könnten, sei auch an der Echtheit der eingereichten Beweismittel zu zweifeln. Ausserdem sei allgemein bekannt, dass solche Dokumente in Sri Lanka ohne Weiteres unrechtmässig erworben werden könnten, weshalb ihr Beweiswert äusserst gering sei. Aus den eingereichten Fotografien, welche die Beschwerdeführerin in "LTTE-Zivilbekleidung" an einer LTTE-Hochzeit zeigten, sei sodann weder ersichtlich, wann und wo noch unter welchen Umständen diese aufgenommen worden seien. Insofern vermöchten sie die behauptete LTTE-Zugehörigkeit in keiner Weise zu belegen. Beim Schreiben des E._______-Heimes handle es sich um ein typisches Gefälligkeitsschreiben ohne Beweiswert. Das Gleiche gelte für die Bestätigung der M._______, wonach sie seit November 2014 ein aktives Mitglied sei. Zudem falle diesbezüglich auf, dass sie an der Anhörung vom 19. Februar 2015 die Frage noch verneint habe, ob sie Mitglied einer tamilischen Vereinigung in der Schweiz sei. Das Foto von der exilpolitischen Veranstaltung ähnle dem bereits eingereichten Foto, welches bereits gewürdigt worden sei.
4.4 In ihrer Replik verlangte die Beschwerdeführerin, der Chef der M._______, welcher sich unter Berufung auf den Ehrenkodex gegen den Vorwurf des Gefälligkeitsschreibens wehre, sei als Zeuge zur Sache zu befragen. Auch das Schreiben des E._______-Heimes hätte von Amtes wegen in Sri Lanka überprüft werden können. Auf den Fotografien sei sie klar erkennbar. Das Hochzeitsfoto sei am (...) 2008 in N._______ an der Hochzeit von O._______ aufgenommen worden. Es sei nicht erkennbar, welche Bemühungen das SEM unternommen habe, um die Dokumente als Fälschungen zu verwerfen. Zudem sei das SEM an der Befragung nicht auf ihre Narben und Verletzungen eingegangen und es sei kein medizinisches Gutachten angefordert worden. Der Hergang der Verletzungen und die Art wären jedoch von zentraler Bedeutung gewesen für die Feststellung des rechtserheblichen Sachverhaltes. Aus den Bemerkungen der Hilfsorganisation an der Befragung gehe zudem hervor, dass sie oft geweint habe. Auf ihre psychische Belastungssituation sei an der Befragung jedoch in keiner Weise eingegangen worden. Es handle sich bei ihr um ein ehemaliges LTTE-Mitglied, das diverse Kriegsverletzungen mit sich trage und traumatisiert sei.
Zur Stützung ihrer Vorbringen reichte die Beschwerdeführerin Bestätigungsschreiben von drei ehemaligen LTTE-Mitgliedern in der Schweiz ein, die sie in Sri Lanka in Vanni gekannt hätten und auch zu einer Aussage bereit seien.
5.1 Grundsätzlich sind Vorbringen dann glaubhaft, wenn sie genügend substanziiert, in sich schlüssig und plausibel sind; sie dürfen sich nicht in vagen Schilderungen erschöpfen, in wesentlichen Punkten widersprüchlich sein oder der inneren Logik entbehren und auch nicht den Tatsachen oder der allgemeinen Erfahrung widersprechen. Darüber hinaus muss die asylsuchende Person persönlich glaubwürdig erscheinen, was insbesondere dann nicht der Fall ist, wenn sie ihre Vorbringen auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abstützt (vgl. Art. 7 Abs. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
|
1 | Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
2 | La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. |
3 | Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés. |
5.2 Zunächst ist auf die im Grossen und Ganzen übereinstimmende Erzählweise der Beschwerdeführerin hinzuweisen. Sie war in der Lage, ihre Aussagen in einem Zeitabstand von mehr als zwei Jahren grossmehrheitlich übereinstimmend zu wiederholen. Das SEM geht in seiner Verfügung auf diese Zusammenhänge gar nicht ein und konzentriert sich vor allem auf nebensächliche Widersprüche, die sich zum Teil auch auflösen lassen. Dies gesagt, ist auf die einzelnen Punkte der SEM-Verfügung einzugehen.
5.3 Das SEM weist zunächst auf den Widerspruch im Zusammenhang mit dem Eintrittsalter in das Waisenheim der LTTE hin. Die Angaben der Beschwerdeführerin, die einmal gesagt habe, sie sei mit (...), und ein andermal, mit (...) Jahren dorthin gebracht worden, als Widerspruch auszulegen, ist absurd. Sie wird sich das Eintrittsalter nicht gemerkt haben und an dieses junge Kindesalter hat man ja nun wahrlich kein Erinnerungsvermögen. Sie macht ja denn auch nur sehr vage Angaben zu ihrem Eintritt: "Ich weiss nicht, wer mich dorthin gebracht hatte. Ich bin dort seitdem ich klein war aufgewachsen." (vgl. A26 F16). Zum Ort des Waisenheims sagte sie zwar an der Befragung, sie sei nach F._______ gebracht worden, gab aber weiter an, sie seien aufgrund des Krieges an verschiedenen Orten gewesen (vgl. A11 S. 4). Da kann es durchaus sein, dass sie sich auch bezüglich des Eintrittsortes nicht genau erinnern kann, sodass die Recherchen des SEM, wonach das E._______-Waisenheim erst im Jahr 1995 - damals war die Beschwerdeführerin erst (...) Jahre alt - nach F._______ gezogen sei, nicht ausschlaggebend scheinen. Wenn dem SEM zwar Recht zu geben ist, dass es sich beim eingereichten Bestätigungsschreiben der Chefbeamtin des Heimes um ein Schreiben handelt, dessen Beweiskraft nicht besonders gewichtig ist, ist es doch ein weiterer Hinweis darauf, dass die Beschwerdeführerin tatsächlich in diesem Heim aufgewachsen ist. Schliesslich gilt es darauf hinzuweisen, dass der Aufenthalt in diesem Heim nicht zu den Kernvorbringen des vorliegenden Asylgesuches gehört.
5.4 Aus den Erzählungen der Beschwerdeführerin geht weiter insgesamt klar hervor, dass sie sich nach ihrer Zeit im Waisenheim den LTTE anschloss. Dort wurde sie neben allgemeinen Schulfächern im Umgang mit Waffen und Explosionsmaterial unterrichtet. Präzisierend gab sie an, es habe sich dabei nicht um eigentliche Übungen mit Waffen gehandelt, sondern sie hätten gelernt, was beim Aufladen und Putzen von Waffen und Explosionsmaterial zu beachten sei. Hier kann kein Widerspruch erkannt werden und es macht durchaus Sinn, dass die jungen und unerfahrenen Menschen informiert wurden, was sie beim gefährlichen Umgang mit Waffen und Explosionsmaterial beachten müssen. Die Beschwerdeführerin machte hierzu auch nachvollziehbare Angaben und sagte dabei beispielhaft, dass man den Inhalt der Kiste nicht anfassen dürfte (vgl. A26 F45 ff.). Neben der Schulzeit wurde die Beschwerdeführerin dann eingesetzt, um die Waffen und das Explosionsmaterial zu verladen. Da es sich hierbei um eine monotone Aufgabe handelte, die sie über Jahre hinweg ausführte, muss eine sonderlich lebhafte Erzählweise auch nicht erwartet werden. Die Beschwerdeführerin sagte denn auch aus, ihr habe die Zeit, als sie lernen durfte, besser gefallen (vgl. A26 F69). Das Verladen und Putzen empfand sie offenbar als notwendiges Übel, das sie mechanisch verrichtete. Davon geprägt ist ihre Erzählweise. Als unsubstanziiert kann diese jedoch nicht bezeichnet werden (vgl. A26 F50 ff. und 67 ff.), gab sie doch beispielsweise an: "Wenn man sauber macht, musste man schauen, ob da irgendwelche Kugeln in dieser Waffe waren. (...) Dann musste man noch schauen, ob die Waffe kaputt gegangen war, ob es einen Wackelkontakt gibt.", was doch von einer gewissen Kenntnis beim Umgang mit einer Waffe beim Putzen zeugt. Oder auch gab sie an, dass sie bestraft worden seien, wenn eine Waffe verrostet gewesen sei, indem sie einen Tag den "Holzer", das sei eine Jacke mit Waffen und Munition, hätten tragen müssen (vgl. A26 F72 ff.). Das SEM hält der Beschwerdeführerin hier vor, sie habe trotz Nachfrage nicht ausgeführt, wie das für sie gewesen sei. Hierzu gilt es festzuhalten, dass das SEM nur einmal nachfragte und sich aus der Antwort der Beschwerdeführerin, sie hätten ja vorweg gesagt, dass sie solche Fehler nicht machen dürften und sie die Bestrafung ja bekommen hätten, weil sie Fehler gemacht hätten, durchaus eine nachvollziehbar devote Haltung eines jungen Mädchens erkennen lässt, dass nach einem Fehler Reue zeigt (vgl. A26 F76). Ihre Antwort zum Ort, wo sie die Waffen habe aufladen müssen, ist korrigierend zu verstehen. Der Beginn ihrer Antwort dürfte sich noch auf die vorherige Frage bezogen haben, an welchen Orten sie während der Zeit bei den LTTE gewesen sei. Sogleich
korrigierte sich aber auf G._______. Auch ihre Aussagen an der Anhörung zu den Stationierungsorten ist präzisierend zu verstehen, nachdem sie bei der Befragung wortwörtlich angegeben hatte: "Am 6. Dezember 2003 schloss ich mich der LTTE an. Ich war dann bei der LTTE in H._______ bis ich am 15. Oktober 2008 verletzt wurde." Dass die Bombardierung in H._______ stattgefunden habe, sagt sie damit nicht direkt. Zudem ist nicht davon auszugehen, dass sie die ganzen fünf Jahre bei den LTTE am gleichen Ort war. Schliesslich gilt es anzumerken, dass der Beschwerdeführerin zu all diesen Widersprüchen im Zusammenhang mit ihrer Zeit bei den LTTE im vorinstanzlichen Verfahren nicht das rechtliche Gehör gewährt worden war. Nach dem Gesagten geht das Gericht davon aus, dass die Beschwerdeführerin tatsächlich von 2003 bis 2009 bei den LTTE gewesen ist. Bestätigt wird diese Annahme zudem durch die eingereichten Fotografien, auf denen die Beschwerdeführerin in LTTE-Zivilbekleidung an einer Hochzeit eines LTTE-Paares zu sehen sei, welche, wenn sie eine LTTE-Zugehörigkeit auch nicht zu belegen vermögen, doch ein weiteres starkes Indiz für eine solche sind. Wann, wo und unter welchen Umständen diese aufgenommen worden sind, ist dabei nicht relevant, wird von der Beschwerdeführerin jedoch in der Replik dahingehend aufgeklärt, dass es am (...) 2008 in N._______ an der Hochzeit von O._______ gewesen sei. Ein weiteres Indiz für eine LTTE-Mitgliedschaft stellen schliesslich die eingereichten Bestätigungsschreiben von drei ehemaligen LTTE-Mitgliedern in der Schweiz dar, die die Beschwerdeführerin in Sri Lanka in Vanni gekannt hätten, wenn auch hier deren Beweiskraft wiederum reduziert ist.
5.5 Die weiteren Vorbringen der Beschwerdeführerin bezüglich der Bedrängung durch einen ehemaligen hohen Offizier der LTTE, weitere LTTE-Mitglieder zu verraten, und der Vermutung, ein ehemaliges LTTE-Mitglied namens C._______ habe sie verraten wollen, beschränken sich in weiten Teilen auf Mutmassungen der Beschwerdeführerin. Daher ist es nachvollziehbar, dass sie nicht genau weiss, ob B._______ sie noch während ihrem Aufenthalt beim Pfarrer oder erst später auf ihrem Mobiltelefon angerufen hat, zumal dieses ja nicht ortsgebunden ist. Insgesamt geht aus ihren Aussagen hervor, dass sie sich bedrängt fühlte und somit ist ihre subjektive Angst, ihr LTTE-Engagement könnte ans Tageslicht kommen, verständlich. Der Pfarrer kann seine Schutzbereitschaft sowohl wegen ihres LTTE-Engagements als auch wegen dem Ende der Physiotherapie beendet haben. Hier ist kein frappanter Widerspruch zu sehen, zumal die Beschwerdeführerin diesen auf Nachfrage auch nicht als solches begriff und lediglich präzisierend zu den Angaben an der Befragung sagte, es hätten sich Leute unter ihnen befunden, welche Informationen an das CID (Criminal Investigation Departement) weiteregegeben hätten (vgl. A26 F176 f.). Bezüglich der Haft von C._______ gab die Beschwerdeführerin an der Befragung lediglich an, diese sei auf dem Heimweg von der sri-lankischen Armee (SLA) festgenommen worden und man habe von ihr verlangt, dass sie fünf Mitglieder verrate (vgl. A11 S. 8), was im Übrigen eine nachvollziehbare Darstellung des Verratsprozederes unter ehemaligen LTTE-Mitgliedern darstellt (vgl. auch A26 F137). Dabei kann es sich auch lediglich um eine kurze Festhaltemassnahme gehandelt haben, um C._______ zum Verrat zu drängen, was nicht im Widerspruch zur späteren Aussage der Beschwerdeführerin an der Anhörung stünde, sie wisse nicht ob C._______ je in Haft war. Ausserdem war das für sie nicht unbedingt ein für die Verfolgungssituation wichtiges Sachverhaltselement, da für sie vielmehr zentral war, dass C._______ sie verraten wollte und nicht ob sie schon in Haft oder nur verhört worden war. Bei den Widersprüchen bezüglich der Person, welche ihr mitgeteilt habe, dass C._______ sie verraten wolle, des Nachnamens der Frau, mit der sie in Colombo zusammengelebt hat, und der Person, welche sie nach Colombo geschickt hat, handelt es sich um marginale Unstimmigkeiten, welche nicht losgelöst von anderen Aspekten einer ganzheitlich zu erfolgenden Glaubhaftigkeitsprüfung betrachtet werden dürfen.
5.6 Nach Abwägung der Argumente, die für die Glaubhaftigkeit, und denjenigen, die dagegen sprechen, kommt das Bundesverwaltungsgericht insgesamt zum Schluss, dass die Wahrscheinlichkeit, die zu beurteilende Verfolgungsgeschichte entspreche in den wesentlichen Punkten den Tatsachen, trotz gewisser Unstimmigkeiten im Sachvortrag, höher ist. Bei einer Gesamtbeurteilung aller massgeblichen Aspekte überwiegen die für die Richtigkeit der Asylvorbringen der Beschwerdeführerin sprechenden Elemente gegenüber den Unglaubhaftigkeitsindizien. Der Beschwerdeführerin ist es demnach gelungen, den zur Begründung ihres Asylgesuches vorgetragenen Sachverhalt in den wesentlichen Punkten glaubhaft zu machen.
6.
Somit bleibt zu prüfen, ob die Beschwerdeführerin damit die Voraussetzungen für die Anerkennung als Flüchtling gemäss Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
6.1 Entsprechend der Lehre und Praxis ist für die Anerkennung der Flüchtlingseigenschaft erforderlich, dass die asylsuchende Person ernsthafte Nachteile von bestimmter Intensität erlitten hat, beziehungsweise solche im Falle einer Rückkehr in den Heimatstaat mit beachtlicher Wahrscheinlichkeit und in absehbarer Zukunft befürchten muss. Die Nachteile müssen der asylsuchenden Person gezielt und aufgrund bestimmter Verfolgungsmotive drohen oder zugefügt worden sein. Weiter ist massgeblich, ob die geltend gemachte Gefährdungslage noch aktuell ist. Geht die Verfolgung von nichtstaatlichen Akteuren aus, ist zu prüfen, ob die Beschwerdeführerin staatlichen Schutz beanspruchen kann (vgl. BVGE 2013/11 E. 5.1 S. 141 f., 2010/57 E. 2 S. 827 f., 2008/12 E. 5 S. 154 f.).
6.2 Begründet ist die Furcht vor Verfolgung, wenn ein konkreter Anlass zur Annahme besteht, letztere hätte sich - aus der Sicht im Zeitpunkt der Ausreise - mit beachtlicher Wahrscheinlichkeit und in absehbarer Zeit verwirklicht oder werde sich - auch aus heutiger Sicht - mit ebensolcher Wahrscheinlichkeit in absehbarer Zukunft verwirklichen. Es müssen damit hinreichende Anhaltspunkte für eine konkrete Bedrohung vorhanden sein, die bei jedem Menschen in vergleichbarer Lage Furcht vor Verfolgung und damit den Entschluss zur Flucht hervorrufen würden. Dabei hat die Beurteilung einerseits aufgrund einer objektivierten Betrachtungsweise zu erfolgen und ist andererseits durch das von der betroffenen Person bereits Erlebte und das Wissen um Konsequenzen in vergleichbaren Fällen zu ergänzen. Wer bereits staatlichen Verfolgungsmassnahmen ausgesetzt war, hat objektive Gründe für eine ausgeprägtere (subjektive) Furcht (vgl. BVGE 2014/27 E. 6.1 S. 449, 2010/57 E. 2 S. 827 f.).
6.3 Gemäss Rechtsprechung des Bundesverwaltungsgerichts sind in Sri Lanka Personen einer erhöhten Verfolgungsgefahr ausgesetzt, die verdächtigt werden, mit den LTTE in Verbindung gestanden zu haben, die Opfer oder Zeuge schwerer Menschenrechtsverstösse wurden oder Rückkehrer aus der Schweiz, denen nahe Kontakte zu den LTTE unterstellt werden (vgl. BVGE 2011/24 E. 8).
6.4 Die Beschwerdeführerin ist in einem Waisenhaus der LTTE aufgewachsen. Im Jahr 2003 ist sie diesen selbst beigetreten und hat ihnen bis zu ihrer Verletzung im Jahr 2008 gedient. Danach wurde sie bis zu deren Untergang im Jahr 2009 in deren Spitälern gepflegt. Das Engagement der Beschwerdeführerin dürfte den Behörden zwar bei ihrer Ausreise nicht bekannt gewesen sein. Auch hatte sie bis anhin in ihrem Herkunftsstaat aufgrund ihres LTTE-Engagements keine ernsthaften Nachteile erlitten, die ihr gezielt aus einem Motiv im Sinn von Art. 3 Abs. 1
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
6.5 Die geltend gemachte Gefährdungslage ist weiterhin aktuell. Die Lage in Sri Lanka hat sich seit dem Ende des Krieges im Jahr 2009 in menschenrechtlicher Hinsicht nicht verbessert. Ebenso ist keinesfalls von einem abnehmenden Verfolgungsinteresse des Staates gegenüber Personen mit vermeintlichen oder tatsächlichen LTTE Verbindungen auszugehen. Vielmehr setzt der sri-lankische Staat alles daran, ein Wiedererstarken der LTTE zu verhindern (vgl. Urteil des Bundesverwaltungsgerichts D-1470/2014 vom 5. Juni 2014 E. 6.4.4). Im Januar 2015 hat sich zwar Maithripala Sirisena überraschend bei den Präsidentschaftswahlen gegen Mahinda Rajapaksa durchgesetzt, welcher das Land neun Jahre mit harter Hand regiert hatte. Dies hat Optimismus ins Land gebracht und die Bevölkerung, auch die tamilische, auf Frieden und Reformen hoffen lssen (vgl. etwa The Guardian, 'The fear has gone' - Sri Lankans hope for peace and reform under new president, 19. Februar 2015). Die Auswirkungen des Regierungswechsels vom Januar 2015 auf die Situation der Tamilen und Tamilinnen in Sri Lanka kann heute jedoch noch nicht abschliessend beurteilt werden beziehungsweise die Situation hat sich heute noch nicht wesentlich verändert. Die politischen, ethnischen und religiösen Wunden teilen das Land weiterhin, die Agenda unerfüllter Reformen ist lang und Rajapaksa hat bereits wieder seine Kandidatur für die Parlamentswahlen im August 2015 angekündigt (vgl. International Crisis Group [ICG], Rajapaksa returns to test Sri Lanka's democracy, 7. Juli 2015).
6.6 Aufgrund der flächendeckenden und gezielten Verfolgung von Personen mit Verbindung zu den LTTE durch die Behörden besteht in Sri Lanka in der Regel auch keine innerstaatliche Fluchtalternative.
6.7 Insgesamt erfüllt die Beschwerdeführerin nach dem Gesagten die Voraussetzungen für die Anerkennung als Flüchtling gemäss Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 53 Indignité - L'asile n'est pas accordé au réfugié qui: |
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a | en est indigne en raison d'actes répréhensibles; |
b | a porté atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse ou qui la compromet, ou |
c | est sous le coup d'une expulsion au sens des art. 66a ou 66abis CP157 ou 49a ou 49abis CPM158. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 49 Principe - L'asile est accordé aux personnes qui ont la qualité de réfugié, s'il n'y a pas de motif d'exclusion. |
7.
Somit ist die Beschwerde gutzuheissen und die Verfügung des SEM vom 3. März 2015 aufzuheben. Das SEM ist anzuweisen, die Beschwerdeführerin als Flüchtling zu anerkennen und ihr Asyl zu gewähren. Nach dem Gesagten ist auf die übrigen Beschwerdeanträge (Zeugenbefragung, medizinisches Gutachten) nicht weiter einzugehen.
8.1 Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind keine Kosten zu erheben (Art. 63 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
|
1 | En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
2 | Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes. |
3 | Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure. |
4 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101 |
4bis | L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé: |
a | entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires; |
b | entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102 |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106 |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
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1 | En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
2 | Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes. |
3 | Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure. |
4 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101 |
4bis | L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé: |
a | entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires; |
b | entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102 |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106 |
8.2 Der Beschwerdeführerin wäre bei diesem Ausgang des Verfahrens eine Parteientschädigung für die ihr erwachsenen notwendigen und verhältnismässig hohen Kosten zuzusprechen (Art. 64
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés. |
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1 | L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés. |
2 | Le dispositif indique le montant des dépens alloués qui, lorsqu'ils ne peuvent pas être mis à la charge de la partie adverse déboutée, sont supportés par la collectivité ou par l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué. |
3 | Lorsque la partie adverse déboutée avait pris des conclusions indépendantes, les dépens alloués peuvent être mis à sa charge, dans la mesure de ses moyens. |
4 | La collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué répond des dépens mis à la charge de la partie adverse déboutée en tant qu'ils se révéleraient irrécouvrables. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des dépens.107 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral108 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales109 sont réservés.110 |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA57, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement. |
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 7 Principe - 1 La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige. |
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1 | La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige. |
2 | Lorsqu'une partie n'obtient que partiellement gain de cause, les dépens auxquels elle peut prétendre sont réduits en proportion. |
3 | Les autorités fédérales et, en règle générale, les autres autorités parties n'ont pas droit aux dépens. |
4 | Si les frais sont relativement peu élevés, le tribunal peut renoncer à allouer des dépens. |
5 | L'art. 6a s'applique par analogie.7 |
(Dispositiv nächste Seite)
Demnach erkennt das Bundesverwaltungsgericht:
1.
Die Beschwerde wird gutgeheissen und das SEM angewiesen, die Beschwerdeführerin als Flüchtling zu anerkennen und ihr Asyl zu gewähren.
2.
Es werden keine Verfahrenskosten auferlegt.
3.
Es wird keine Parteientschädigung ausgerichtet.
4.
Dieses Urteil geht an die Beschwerdeführerin, das SEM und die kantonale Migrationsbehörde.
Die vorsitzende Richterin: Die Gerichtsschreiberin:
Nina Spälti Giannakitsas Sara Steiner
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