Eidgenössisches Versicherungsgericht
Tribunale federale delle assicurazioni
Tribunal federal d'assicuranzas

Sozialversicherungsabteilung
des Bundesgerichts

Prozess
{T 7}
I 676/05

Urteil vom 13. März 2006
III. Kammer

Besetzung
Präsident Ferrari, Bundesrichter Meyer und Lustenberger; Gerichtsschreiber Hadorn

Parteien
G.________, 1957, Beschwerdeführerin, vertreten durch den Rechtsdienst für Behinderte, Schützenweg 10, 3014 Bern,

gegen

IV-Stelle Bern, Chutzenstrasse 10, 3007 Bern, Beschwerdegegnerin

Vorinstanz
Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Bern

(Entscheid vom 17. August 2005)

Sachverhalt:
A.
Mit Verfügung vom 30. August 2004 lehnte die IV-Stelle Bern das Leistungsgesuch der G.________ (geb. 1957) ab. Daran hielt sie mit Einspracheentscheid vom 20. Dezember 2004 fest.
B.
Die dagegen erhobene Beschwerde wies das Verwaltungsgericht des Kantons Bern mit Entscheid vom 17. August 2005 ab.
C.
G.________ lässt Verwaltungsgerichtsbeschwerde führen und beantragen, es sei der psychische Gesundheitszustand näher abzuklären und hernach erneut über den Rentenanspruch zu verfügen.

Die IV-Stelle schliesst auf Abweisung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde, während das Bundesamt für Sozialversicherung auf eine Vernehmlassung verzichtet.

Das Eidg. Versicherungsgericht zieht in Erwägung:
1.
Das kantonale Gericht hat die gesetzlichen Bestimmungen zu den Begriffen der Arbeitsunfähigkeit (Art. 6
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 6 Incapacité de travail - Est réputée incapacité de travail toute perte, totale ou partielle, de l'aptitude de l'assuré à accomplir dans sa profession ou son domaine d'activité le travail qui peut raisonnablement être exigé de lui, si cette perte résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique.9 En cas d'incapacité de travail de longue durée, l'activité qui peut être exigée de lui peut aussi relever d'une autre profession ou d'un autre domaine d'activité.
ATSG), der Erwerbsunfähigkeit (Art. 7
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 7 Incapacité de gain - 1 Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
1    Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
2    Seules les conséquences de l'atteinte à la santé sont prises en compte pour juger de la présence d'une incapacité de gain. De plus, il n'y a incapacité de gain que si celle-ci n'est pas objectivement surmontable.12
ATSG) und der Invalidität (Art. 8 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 8 Invalidité - 1 Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
1    Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
2    Les assurés mineurs sans activité lucrative sont réputés invalides s'ils présentent une atteinte à leur santé physique, mentale ou psychique qui provoquera probablement une incapacité de gain totale ou partielle.13
3    Les assurés majeurs qui n'exerçaient pas d'activité lucrative avant d'être atteints dans leur santé physique, mentale ou psychique et dont il ne peut être exigé qu'ils en exercent une sont réputés invalides si l'atteinte les empêche d'accomplir leurs travaux habituels. L'art. 7, al. 2, est applicable par analogie.14 15
ATSG; Art. 4 Abs. 2
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45
1    L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45
2    L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46
IVG), zu Umfang (Art. 28 Abs. 1
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
1    L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
a  sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles;
b  il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable;
c  au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins.
1bis    Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205
2    ...206
IVG und altArt. 28 Abs1 und Abs. 1bis IVG) und Beginn des Rentenanspruchs (Art. 29 Abs. 1
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 29 Naissance du droit et versement de la rente - 1 Le droit à la rente prend naissance au plus tôt à l'échéance d'une période de six mois à compter de la date à laquelle l'assuré a fait valoir son droit aux prestations conformément à l'art. 29, al. 1, LPGA215, mais pas avant le mois qui suit le 18e anniversaire de l'assuré.
1    Le droit à la rente prend naissance au plus tôt à l'échéance d'une période de six mois à compter de la date à laquelle l'assuré a fait valoir son droit aux prestations conformément à l'art. 29, al. 1, LPGA215, mais pas avant le mois qui suit le 18e anniversaire de l'assuré.
2    Le droit ne prend pas naissance tant que l'assuré peut faire valoir son droit à une indemnité journalière au sens de l'art. 22.
3    La rente est versée dès le début du mois au cours duquel le droit prend naissance.
4    Les rentes correspondant à un taux d'invalidité inférieur à 50 % ne sont versées qu'aux assurés qui ont leur domicile et leur résidence habituelle (art. 13 LPGA) en Suisse. Cette condition doit également être remplie par les proches pour lesquels une prestation est réclamée.
IVG) und zur Ermittlung des Invaliditätsgrades nach der Methode des Einkommensvergleichs (Art. 16
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 16 Taux d'invalidité - Pour évaluer le taux d'invalidité, le revenu que l'assuré aurait pu obtenir s'il n'était pas invalide est comparé avec celui qu'il pourrait obtenir en exerçant l'activité qui peut raisonnablement être exigée de lui après les traitements et les mesures de réadaptation, sur un marché du travail équilibré.
ATSG) sowie die Rechtsprechung zur Bedeutung ärztlicher Auskünfte im Rahmen der Invaliditätsbemessung (BGE 125 V 261 Erw. 4), zum Beweiswert medizinischer Unterlagen (BGE 125 V 353 Erw. 3a) und zu den psychischen Gesundheitsschäden (BGE 130 V 353 Erw. 2.2.1 bis 2.2.3; 127 V 298 Erw. 4c in fine) richtig dargelegt. Darauf wird verwiesen.
2.
Streitig und zu prüfen ist, ob der psychische Gesundheitszustand ausreichend abgeklärt worden ist.
2.1 Verwaltung und Vorinstanz stützten sich in erster Linie auf die Expertise des Instituts B.________ vom 20. August 2004. Die Beschwerdeführerin wurde dort polydisziplinär untersucht, unter anderem auch psychiatrisch durch Dr. med. F.________. Die Experten kamen zum Schluss, dass weder in der zuletzt ausgeübten noch in andern körperlich leichten bis mittelschweren adaptierten Tätigkeiten eine Einschränkung der Arbeitsfähigkeit vorliege. Aus psychiatrischer Sicht fand Dr. med. F.________ bei der weitgehend unauffälligen Explorandin keine Hinweise auf eine anhaltende somatoforme Schmerzstörung oder auf ein depressives Geschehen. Es müsse angenommen werden, dass eine Schmerzfehlverarbeitung vorliege. Eine Störung mit Krankheitswert könne nicht diagnostiziert werden.
2.2 Demgegenüber lässt die Beschwerdeführerin geltend machen, ihr Hausarzt, Dr. med. K.________, Innere Medizin FMH, habe die psychiatrischen Schlussfolgerungen des Gutachtens des Instituts B.________ im Schreiben vom 22. September 2004 einlässlich kritisiert. Der Hausarzt habe die Beschwerdeführerin zur psychiatrischen Behandlung an Dr. med. U.________, Psychiatrie/Psychotherapie FMH, überwiesen. Dessen Berichte vom 1. Februar und 13. September 2005 bestätigten, dass sehr wohl psychische Leiden mit Krankheitswert vorlägen. Es sei daher eine eingehende psychiatrische Untersuchung anzuordnen.
2.3 Beide Fachärzte FMH für Psychiatrie und Psychotherapie, unterscheiden sich die Angaben der Dres. med. F.________ und U.________ (letzter unterstützt durch den überweisenden Hausarzt Dr. K.________) in der Diagnose zumindest teilweise und bezüglich der Befundbeschreibungen und -würdigungen sowie den gesundheitsbedingten Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit erheblich. Die Einwendungen der beiden behandelnden Ärzte gegen die im Rahmen der Begutachtung des Instituts B.________ erfolgte psychiatrische Exploration hat das kantonale Gericht nicht überzeugend entkräftet. Denn dem angefochtenen Entscheid lässt sich dazu lediglich entnehmen, es bestehe in psychischer Hinsicht eine Diskrepanz zwischen dem Bericht des Dr. med. K.________ vom 22. September 2004 und dem nachgereichten Bericht des Dr. med. U.________ vom 1. Februar 2005; Dr. K.________ sei kein Facharzt im Bereich Psychiatrie, was hingegen für Dr. med. U.________ zwar zutreffe, doch mache "dieser keine Ausführungen, die Zweifel am Gutachten aufkommen" liessen, äussere er sich doch "auch nicht zu der hier relevanten Frage der Arbeitsfähigkeit". Dem kann nicht beigepflichtet werden. Vielmehr gehen Dres. med. K.________ und U.________ übereinstimmend und im Unterschied zum
Administrativgutachter von einer zur Entlastung von unbewussten innerseelischen Konflikten und Ängsten aufrechterhaltenen Somatisierungsstörung aus, welche die Arbeitsfähigkeit beeinträchtige, was Dr. med. U.________ mit dem abschliessend erwähnten "invalidisierenden Krankheitswert" zum Ausdruck bringt. Angesichts dieser Beweislage fragt sich, ob eine ergänzende psychiatrische Begutachtung, wie beantragt, für eine abschliessende Beurteilung der Invalidität erforderlich ist.
2.4 Die psychiatrische Exploration kann von der Natur der Sache her nicht ermessensfrei erfolgen. Sie eröffnet dem begutachtenden Psychiater daher praktisch immer einen gewissen Spielraum, innerhalb dessen verschiedene medizinisch-psychiatrische Interpretationen möglich, zulässig und zu respektieren sind, sofern der Experte lege artis vorgegangen ist (vgl. die Leitlinien der Schweizerischen Gesellschaft für Versicherungspsychiatrie für die Begutachtung psychischer Störungen, in: SAeZ 2004 S. 1050 f.). Daher und unter Beachtung der Divergenz von medizinischem Behandlungs- und Abklärungsauftrag (BGE 124 I 175 Erw. 4; Urteil P. vom 13. Juni 2001, I 506/00) kann es nicht angehen, eine medizinische Administrativ- oder Gerichtsexpertise stets dann in Frage zu stellen und zum Anlass weiterer Abklärungen zu nehmen, wenn die behandelnden Ärzte nachher zu unterschiedlichen Einschätzungen gelangen oder an solchen vorgängig geäusserten abweichenden Auffassungen festhalten. Anders verhält es sich hingegen, wenn die behandelnden Ärzte objektiv feststellbare Gesichtspunkte vorbringen, welche im Rahmen der psychiatrischen Begutachtung unerkannt geblieben und die geeignet sind, zu einer abweichenden Beurteilung zu führen.
2.5 Im Bericht vom 22. September 2004 hat Dr. med. K.________ im Zusammenhang mit der Somatisierungsstörung, welche er als "primäres Rationalisieren von empfundenem Schmerz und daraus folgend impliziter Frustration (...) und emotionaler Blindheit sich selbst gegenüber" beschrieb, auf "Ängste, welche der Psychiater Dr. F.________ nicht findet", als "eben gut versteckt und (...) nach Möglichkeit unterdrückt", hingewiesen, "da sie in hohem Mass als unangenehm und nicht wegweisend oder hilfreich empfunden werden", weshalb die Beschwerdeführerin in der Untersuchungssituation psychische oder familiäre Probleme negiere. Am 1. Februar 2005 schreibt Dr. med. U.________, er habe die Versicherte bisher fünfmal in seiner Sprechstunde gesehen; eine "vertiefte Exploration (sei) infolge der sehr defensiven, organfixierten Einstellung der Patientin nicht möglich", weshalb sie denn auch mehrmals betont habe, "keine psychischen Probleme" zu haben. "Demgegenüber", fährt der Arzt fort, "ergeben sich nebst einer offenbar hereditären Belastung mit Depression und Psychose nicht verarbeitete Traumen wie zwei Fehlgeburten durch Nabelschnurumschlingung, Tod des Bruders mit 13 Jahren sowie schlecht verarbeiteter Hysterektomie". Fibromyalgie, Kolon
irritabile, gehäuftes Kopfweh und chronisches Schmerzsyndrom könnten "als Ausdruck einer Somatisierungstendenz bzw. Entlastung von seelischer Problematik aufgefasst" werden. Im letztinstanzlich aufgelegten Zeugnis vom 13. September 2005 bestätigt Dr. med. U.________ seine "Beurteilung" einer "schweren persistierenden Schmerzstörung (ICD-10 F 45.4) mit hypochondrischen und depressiven Zügen", die "eine weitgehende Arbeitsunfähigkeit" bedinge.
2.6 Bei diesen Angaben der beiden behandelnden Ärzte handelt es nicht um objektive Gesichtspunkte im Sinne der gemachten Ausführungen (Erw. 2.4), welche erhebliche Zweifel an der Beweiskraft der erfolgten Administrativbegutachtung wecken und daher ergänzende psychiatrische Abklärungen rechtfertigen würden. Zwar trifft nach der Rechtsprechung zu, dass der explorierende Psychiater sich nicht einfach mit der Negation psychischer Probleme durch den Probanden zufrieden geben darf (Urteil M. vom 23. April 2003, I 530/02), sondern das Zumutbare vorzukehren hat, um Einblick in die psychodynamischen Zusammenhänge zu erhalten (Urteil B. vom 24. Januar 2006, I 756/05). Es ergeben sich aus der Aktenlage keine Anhaltspunkte, dass Dr. med. F.________ diesbezüglich nicht lege artis vorgegangen wäre. Er war zudem als psychiatrischer Untersucher an der abschliessenden multidisziplinären Konsensdiskussion beteiligt, die sich u.a. mit der abweichenden Auffassung des Dr. med. K.________ gemäss dessen Bericht vom 4. März 2004 (welcher die Tendenz zu emotionaler Blindheit und primäre Rationalisierung der körperlichen Beschwerden schon erwähnt hatte) eingehend und auch einleuchtend auseinandergesetzt hat. Die Replik des Dr. med. K.________ im Bericht
vom 22. September 2004 ändert - sowenig wie die Zeugnisse des behandelnden Psychiaters Dr. med. U.________ vom 1. Februar und 13. September 2005 - etwas daran, dass von keiner Seite jemals eine Depression diagnostiziert worden ist. Auch kann die im letzterwähnten Zeugnis gestellte Diagnose einer anhaltenden somatoformen Schmerzstörung (ICD-10 F 45.4), welche das Gutachten des Instituts B._________ ausdrücklich ausgeschlossen hat, nicht bestätigt werden. Denn die hiefür vorausgesetzten klinischen Kriterien sind, auch unter Berücksichtigung der nachträglichen Angaben der beiden behandelnden Ärzte, nicht erfüllt: Eine psychosoziale Belastungssituation scheidet bei den gegebenen intakten persönlichen, familiären und wirtschaftlichen Verhältnissen offensichtlich aus. Gewisse emotionale Konflikte, auf welche die Beschwerdeführerin mit Schmerzen reagiert, mögen vorhanden sein; aber dass sie als entscheidende Faktoren für die Aufrechterhaltung des Leidenszustandes (BGE 130 V 399 Erw. 6.1) ursächlich sind, lässt sich nach der gesamten medizinisch-psychiatrischen Aktenlage nicht bestätigen. Es liegt letztlich eine diagnostisch nicht erfassbare Schmerzentwicklung vor, was die Anerkennung einer rentenbegründenden Invalidität ausschliesst (BGE
130 V 396). Somit hält der kantonale Gerichtsentscheid im Ergebnis stand.

Demnach erkennt das Eidg. Versicherungsgericht:
1.
Die Verwaltungsgerichtsbeschwerde wird abgewiesen.
2.
Es werden keine Gerichtskosten erhoben.
3.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, und dem Bundesamt für Sozialversicherung zugestellt.
Luzern, 13. März 2006
Im Namen des Eidgenössischen Versicherungsgerichts

Der Präsident der III. Kammer: Der Gerichtsschreiber:
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : I 676/05
Date : 13 mars 2006
Publié : 05 avril 2006
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Assurance-invalidité
Objet : Invalidenversicherung


Répertoire des lois
LAI: 4 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 4 Invalidité - 1 L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45
1    L'invalidité (art. 8 LPGA44) peut résulter d'une infirmité congénitale, d'une maladie ou d'un accident.45
2    L'invalidité est réputée survenue dès qu'elle est, par sa nature et sa gravité, propre à ouvrir droit aux prestations entrant en considération.46
28 
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 28 Principe - 1 L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
1    L'assuré a droit à une rente aux conditions suivantes:
a  sa capacité de gain ou sa capacité d'accomplir ses travaux habituels ne peut pas être rétablie, maintenue ou améliorée par des mesures de réadaptation raisonnablement exigibles;
b  il a présenté une incapacité de travail (art. 6 LPGA204) d'au moins 40 % en moyenne durant une année sans interruption notable;
c  au terme de cette année, il est invalide (art. 8 LPGA) à 40 % au moins.
1bis    Une rente au sens de l'al. 1 n'est pas octroyée tant que toutes les possibilités de réadaptation au sens de l'art. 8, al. 1bis et 1ter, n'ont pas été épuisées.205
2    ...206
29
SR 831.20 Loi fédérale du 19 juin 1959 sur l'assurance-invalidité (LAI)
LAI Art. 29 Naissance du droit et versement de la rente - 1 Le droit à la rente prend naissance au plus tôt à l'échéance d'une période de six mois à compter de la date à laquelle l'assuré a fait valoir son droit aux prestations conformément à l'art. 29, al. 1, LPGA215, mais pas avant le mois qui suit le 18e anniversaire de l'assuré.
1    Le droit à la rente prend naissance au plus tôt à l'échéance d'une période de six mois à compter de la date à laquelle l'assuré a fait valoir son droit aux prestations conformément à l'art. 29, al. 1, LPGA215, mais pas avant le mois qui suit le 18e anniversaire de l'assuré.
2    Le droit ne prend pas naissance tant que l'assuré peut faire valoir son droit à une indemnité journalière au sens de l'art. 22.
3    La rente est versée dès le début du mois au cours duquel le droit prend naissance.
4    Les rentes correspondant à un taux d'invalidité inférieur à 50 % ne sont versées qu'aux assurés qui ont leur domicile et leur résidence habituelle (art. 13 LPGA) en Suisse. Cette condition doit également être remplie par les proches pour lesquels une prestation est réclamée.
LPGA: 6 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 6 Incapacité de travail - Est réputée incapacité de travail toute perte, totale ou partielle, de l'aptitude de l'assuré à accomplir dans sa profession ou son domaine d'activité le travail qui peut raisonnablement être exigé de lui, si cette perte résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique.9 En cas d'incapacité de travail de longue durée, l'activité qui peut être exigée de lui peut aussi relever d'une autre profession ou d'un autre domaine d'activité.
7 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 7 Incapacité de gain - 1 Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
1    Est réputée incapacité de gain toute diminution de l'ensemble ou d'une partie des possibilités de gain de l'assuré sur le marché du travail équilibré qui entre en considération, si cette diminution résulte d'une atteinte à sa santé physique, mentale ou psychique et qu'elle persiste après les traitements et les mesures de réadaptation exigibles.11
2    Seules les conséquences de l'atteinte à la santé sont prises en compte pour juger de la présence d'une incapacité de gain. De plus, il n'y a incapacité de gain que si celle-ci n'est pas objectivement surmontable.12
8 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 8 Invalidité - 1 Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
1    Est réputée invalidité l'incapacité de gain totale ou partielle qui est présumée permanente ou de longue durée.
2    Les assurés mineurs sans activité lucrative sont réputés invalides s'ils présentent une atteinte à leur santé physique, mentale ou psychique qui provoquera probablement une incapacité de gain totale ou partielle.13
3    Les assurés majeurs qui n'exerçaient pas d'activité lucrative avant d'être atteints dans leur santé physique, mentale ou psychique et dont il ne peut être exigé qu'ils en exercent une sont réputés invalides si l'atteinte les empêche d'accomplir leurs travaux habituels. L'art. 7, al. 2, est applicable par analogie.14 15
16
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 16 Taux d'invalidité - Pour évaluer le taux d'invalidité, le revenu que l'assuré aurait pu obtenir s'il n'était pas invalide est comparé avec celui qu'il pourrait obtenir en exerçant l'activité qui peut raisonnablement être exigée de lui après les traitements et les mesures de réadaptation, sur un marché du travail équilibré.
Répertoire ATF
124-I-170 • 125-V-256 • 125-V-351 • 127-V-294 • 130-V-352 • 130-V-396
Weitere Urteile ab 2000
I_506/00 • I_530/02 • I_676/05 • I_756/05
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
caractère de maladie • office ai • psychiatrie • tribunal fédéral des assurances • trouble somatoforme douloureux • psychothérapie • examen psychiatrique • décision • diagnostic • doute • question • dépression • autorité inférieure • office fédéral des assurances sociales • douleur • état de santé • greffier • affection psychique • médecin • force probante
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