Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

5A_37/2016

Sentenza del 12 settembre 2016

II Corte di diritto civile

Composizione
Giudici federali von Werdt, Presidente,
Marazzi, Bovey,
Cancelliera Antonini.

Partecipanti al procedimento
A.________,
patrocinata dall'avv. Marco Cereda,
ricorrente,

contro

B.________,
patrocinata dall'avv. Fabrizio Filippo Monaci,
opponente,

C.________,
patrocinata dall'avv. Francesca Nicora,
D.________,
E.________,
F.________,
G.________,
H.________,
I.________.

Oggetto
divisione ereditaria: contestazione d'inventario,

ricorso contro la sentenza emanata il 30 novembre 2015 dalla I Camera civile del Tribunale d'appello del
Cantone Ticino.

Fatti:

A.

A.a. J.________ è deceduto nel 1991, lasciando quali eredi la moglie K.________ ed i figli L.________, M.________, B.________, N.________, A.________ e C.________. Il compendio ereditario della successione consta, fra l'altro, di oltre quaranta fondi; fra questi, la particella xxx di Y.________, sulla quale sorge la casa nella quale hanno vissuto il de cuius con la moglie K.________. In un testamento olografo 3 novembre 1996, quest'ultima ha espresso la propria volontà, precisando che essa era rispettosa del desiderio del defunto marito, "di lasciare dopo la mia morte la mia parte di casa di Y.________ a mio figlio N.________. Il resto della proprietà che mi spetta sia diviso in parte uguale con tutti i miei figli".

A.b. K.________ è deceduta nel 2000. N.________ è deceduto nel 2003, lasciando quali eredi la moglie O.________ e il figlio P.________.

A.c. Per quanto qui di rilievo, nel quadro della divisione dell'eredità fu J.________ e K.________, chiesta da A.________ nel 2003, P.________ ha rinunciato, nel giugno 2004, a ogni pretesa nella successione del padre N.________ a beneficio della di lui vedova O.________; il 20 settembre 2006, costei ha ceduto le proprie ragioni ereditarie a B.________. L'avv. Q.________ quale notaio divisore ha chiuso l'inventario (unico per le due successioni) il 10 febbraio 2011. Essendo sorte contestazioni, egli ha trasmesso gli atti al Pretore della giurisdizione di Locarno-Campagna, il quale ha assegnato a B.________ un termine di 20 giorni per far accertare in giudizio le proprie pretese. Fra queste, il Pretore ha espressamente menzionato "l'inserimento fra i passivi della successione di K.________ di un legato a suo favore".

A.d. Entro il termine impartito, B.________ ha promosso causa contro i coeredi affinché venisse inserito, fra i passivi della successione fu K.________, un legato in suo favore, corrispondente a metà della particella xxx, chiedendone altresì l'attribuzione; in subordine, ha chiesto l'inserimento di un legato corrispondente al valore della metà del fondo; in via ancora più subordinata, di un legato in suo favore da determinare.

A.e. Con sentenza 4 marzo 2013, il Pretore ha accolto la petizione di B.________ e ha ordinato al notaio divisore di iscrivere fra i passivi della successione fu K.________ un prelegato in favore dell'attrice, consistente nel diritto di quest'ultima a un mezzo della particella xxx; ha altresì adeguato il destino della restante successione. Ha infine posto spese e ripetibili a carico di A.________ e C.________, le sole due coeredi che si erano opposte alla petizione di B.________.

B.
Con la qui impugnata sentenza 30 novembre 2015, la I Camera civile del Tribunale di appello del Cantone Ticino ha respinto gli appelli introdotti da A.________ (in data 12 marzo 2013) e da C.________ (il 15 marzo 2013).

C.
Con allegato 18 gennaio 2016, A.________ (in seguito ricorrente) inoltra avanti al Tribunale federale un ricorso in materia civile, con il quale chiede che venga interamente respinta la petizione di B.________ (in seguito anche opponente) nonché la messa a carico di quest'ultima delle spese e ripetibili di prima e seconda istanza, protestate spese e ripetibili per la sede federale.
Non sono state chieste determinazioni.

Diritto:

1.

1.1. La sentenza impugnata tratta di una divisione ereditaria, ovvero di una materia civile (art. 72 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
LTF) di carattere pecuniario (art. 74 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
LTF). Il valore di lite supera l'importo minimo di fr. 30'000.-- (art. 74 cpv. 1 lett. b
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
LTF). Essa emana da un'istanza cantonale di ultima istanza (art. 75
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
LTF), respinge le conclusioni della ricorrente che esce soccombente dal procedimento cantonale (art. 76 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
LTF) e pone fine al medesimo (art. 90
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
LTF). Nell'ottica dei criteri evocati, il ricorso - tempestivo (art. 46 cpv. 1 lett. c
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 46 Suspension - 1 Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
1    Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
a  du septième jour avant Pâques au septième jour après Pâques inclus;
b  du 15 juillet au 15 août inclus;
c  du 18 décembre au 2 janvier inclus.
2    L'al. 1 ne s'applique pas:
a  aux procédures concernant l'octroi de l'effet suspensif ou d'autres mesures provisionnelles;
b  à la poursuite pour effets de change;
c  aux questions relatives aux droits politiques (art. 82, let. c);
d  à l'entraide pénale internationale ni à l'assistance administrative internationale en matière fiscale;
e  aux marchés publics.19
e 100 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
LTF) - è ammissibile.

1.2. Il Tribunale federale applica d'ufficio il diritto federale (art. 106 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF). Nondimeno, tenuto conto dell'onere di allegazione e motivazione posto dall'art. 42 cpv. 1 e
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
2 LTF, la cui mancata ottemperanza conduce all'inammissibilità del gravame, il Tribunale federale esamina di regola solo le censure sollevate (DTF 140 III 86 consid. 2 con rinvii). Nei motivi del ricorso l'insorgente deve pertanto spiegare, in modo conciso e confrontandosi con i considerandi della sentenza impugnata, perché l'atto impugnato viola il diritto (DTF 134 II 244 consid. 2.1). Le esigenze di motivazione sono più rigorose quando è fatta valere la violazione di diritti fondamentali. II Tribunale federale esamina queste censure solo se la parte ricorrente le ha debitamente sollevate e motivate, come prescritto dall'art. 106 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF. Ciò significa che il ricorrente deve indicare in modo chiaro e dettagliato con riferimento ai motivi della decisione impugnata in che modo sarebbero stati violati i suoi diritti costituzionali (DTF 134 II 244 consid. 2.2).

1.3. Il Tribunale federale fonda il suo ragionamento giuridico sull'accertamento dei fatti svolto dall'autorità inferiore (art. 105 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF); può scostarsene o completarlo d'ufficio solo se è stato svolto in violazione del diritto ai sensi dell'art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
LTF o in modo manifestamente inesatto (art. 105 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF). L'accertamento dei fatti contenuto nella sentenza impugnata può essere censurato alle stesse condizioni; occorre inoltre che l'eliminazione dell'asserito vizio possa influire in maniera determinante sull'esito della causa (art. 97 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
LTF). Se rimprovera all'autorità cantonale un accertamento dei fatti manifestamente inesatto - ossia arbitrario (DTF 137 III 226 consid. 4.2; 133 II 249 consid. 1.2.2) - il ricorrente deve motivare la censura conformemente alle esigenze poste dall'art. 106 cpv. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF (DTF 136 II 304 consid. 2.5). Il Tribunale federale esamina allora unicamente censure formulate in modo chiaro e preciso e, per quanto possibile, comprovate; non entra invece nel merito di una ridiscussione dei fatti di carattere appellatorio. L'accertamento dei fatti, rispettivamente l'apprezzamento delle prove, viola il divieto dell'arbitrio qualora il tribunale abbia manifestamente misconosciuto il senso e la portata di
un mezzo di prova, abbia senza una ragione oggettiva trascurato di considerare un mezzo di prova rilevante e importante per l'esito della causa, infine qualora tragga dai fatti accertati delle conclusioni insostenibili. La mera divergenza con il punto di vista del ricorrente non attesta arbitrio (DTF 140 III 264 consid. 2.3 con rinvii).

2.

2.1. Nel quadro della complessa successione rimane controverso unicamente il destino della particella xxx di Y.________. In merito al destino da dare a questo immobile, che era stato l'abitazione coniugale di J.________ e K.________, quest'ultima ha redatto un testamento del seguente tenore: "In piena lucidità delle mie facoltà fisiche e mentali intendo esprimere la mia volontà e rispettando anche il desiderio del mio povero marito di lasciare dopo la mia morte la mia parte di casa di Y.________ a mio figlio N.________. Il resto della proprietà che mi spetta sia diviso in parte uguale con tutti i miei figli".

2.2. In diritto, richiamati gli art. 608 cpv. 3 e
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 608 - 1 Le disposant peut, par testament ou pacte successoral, prescrire à ses héritiers certaines règles pour le partage et la formation des lots.
1    Le disposant peut, par testament ou pacte successoral, prescrire à ses héritiers certaines règles pour le partage et la formation des lots.
2    Ces règles sont obligatoires pour les héritiers, sous réserve de rétablir, le cas échéant, l'égalité des lots à laquelle le disposant n'aurait pas eu l'intention de porter atteinte.
3    L'attribution d'un objet de la succession à l'un des héritiers n'est pas réputée legs, mais simple règle de partage, si la disposition ne révèle pas une intention contraire de son auteur.
522 cpv. 2 CC il Tribunale di appello ha premesso che l'attribuzione di un oggetto della successione a un erede vale come norma divisionale e non come legato, a meno che una diversa intenzione risulti dalla disposizione per causa di morte. In caso di prelegato, ossia di un legato costituito in favore di un erede, la volontà di legare a un erede un bene in aggiunta alla quota successoria deve desumersi almeno per indizi dal testamento; tale prova del contrario non sottostà tuttavia a esigenze troppo severe.

Quanto precede non è contestato.

2.3. I Giudici cantonali hanno ritenuto che l'intenzione di K.________ di lasciare la sua "parte di casa" al figlio N.________ in aggiunta alla quota ereditaria risulterebbe manifesta dal testo del testamento: soltanto "il resto", infatti, spetterebbe a tutti i figli in parti uguali. E l'espressione "tutti i figli" comprende pure N.________. Come in DTF 115 II 323 consid. 1, la formula scelta porterebbe a concludere a favore dell'esistenza di un prelegato. Avanti al Tribunale federale non è più contestato che il testamento di K.________ contenga un prelegato a favore di N.________.

3.
Premesso - e avanti al Tribunale federale incontestato - che oggetto del prelegato è tutto il fondo xxx di Y.________, e non soltanto lo stabile senza terreno, e che "la parte di casa" cui si riferisce il testamento corrisponde alla quota di un mezzo della stessa particella, il Tribunale di appello ha esaminato quale portata dare all'atteggiamento tenuto da O.________ e B.________ in occasione delle trattative del giugno 2006 tra i coeredi avanti al notaio divisore. Esso ha considerato che, seppur da un lato è vero che il figlio (e allora rappresentante) di B.________ aveva sottolineato il desiderio di J.________ e K.________ di trattare in piena parità tutti i figli, e d'altro lato è pacifico che O.________ non abbia mai avanzato pretese sul legato litigioso bensì abbia proposto di essere liquidata con un conguaglio o mediante assegnazione di due immobili del valore di poco inferiore a fr. 9'000.--, le affermazioni di B.________ sono antecedenti all'accordo in seguito concluso fra lei e O.________; non deve pertanto sorprendere che a quel momento, il suo rappresentante abbia sostenuto tale tesi. Comunque, quand'anche O.________ possa non aver preso in considerazione la possibilità di valersi del prelegato, non può dirsi che ella
vi abbia rinunciato: basti considerare che una dichiarazione redatta dall'esecutore testamentario e firmata dagli eredi secondo la quale una determinata clausola testamentaria vada intesa come semplice norma di divisione non costituisce ancora un contratto di divisione, ed ancor meno una rinuncia al legato (DTF 115 II 323 consid. 2).

4.
La tesi ricorsuale è, piuttosto, che il prelegato in favore del figlio N.________ non è stato validamente ceduto a B.________. La ricorrente ricorda che a seguito del suo decesso, a N.________ sono subentrati dapprima la moglie O.________ e il figlio P.________ (che ha subito rinunciato a favore della madre), indi la coerede B.________. A suo giudizio, ed in sunto, in nessuna circostanza O.________ avrebbe ritenuto di beneficiare di un prelegato a suo favore: lo dimostra il fatto che la medesima abbia originariamente chiesto di essere liquidata con due particelle del valore peritale complessivo di poco meno di fr. 9'000.--, a fronte di un preteso legato del valore peritale di poco inferiore a fr. 350'000.--. Peraltro, B.________ era a conoscenza della richiesta di compensazione formulata da O.________, ed anzi in corso di procedura avrebbe ella medesima avanzato delle pretese in evidentissimo contrasto con l'ipotesi di un prelegato. Stralci della corrispondenza intercorsa in occasione di trattative fra gli eredi, svoltesi nel corso del mese di giugno 2006 fra il notaio divisore, O.________ e B.________, dimostrerebbero che quest'ultima non riteneva che il testamento di K.________ contenesse un prelegato a favore di N.________.
Infine, la cessione delle ragioni ereditarie di O.________ a B.________ deve valere quale accettazione della sua richiesta di estromissione, che l'opponente caldeggiava.

La ricorrente ne deduce che la cessione delle ragioni ereditarie di O.________ a B.________ non poteva avere per oggetto il prelegato (infra consid. 5). Peraltro, l'opponente agirebbe comunque in malafede (infra consid. 6) e la sua pretesa sarebbe inesorabilmente prescritta (infra consid. 7). La conclusione contraria alla quale è giunto il Tribunale di appello si baserebbe su un'errata valutazione dei mezzi di prova nonché su un'errata applicazione del diritto, segnatamente gli art. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 1 - 1 Le contrat est parfait lorsque les parties ont, réciproquement et d'une manière concordante, manifesté leur volonté.
1    Le contrat est parfait lorsque les parties ont, réciproquement et d'une manière concordante, manifesté leur volonté.
2    Cette manifestation peut être expresse ou tacite.
CO e 2 CC.

5.

5.1. L'accordo 20 settembre 2006 fra O.________ e B.________ è un contratto di cessione delle ragioni ereditarie giusta l'art. 635
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 635 - 1 La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
1    La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
2    Les conventions passées entre l'un des cohéritiers et un tiers ne donnent à celui-ci aucun droit d'intervenir dans le partage; le tiers ne peut prétendre qu'à la part attribuée à son cédant.
CC. Qualora concluso fra due coeredi, è valido nella forma scritta (art. 635 cpv. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 635 - 1 La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
1    La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
2    Les conventions passées entre l'un des cohéritiers et un tiers ne donnent à celui-ci aucun droit d'intervenir dans le partage; le tiers ne peut prétendre qu'à la part attribuée à son cédant.
CC), ha come conseguenza una devoluzione parziale soggettiva dell'eredità (art. 602 cpv. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 602 - 1 S'il y a plusieurs héritiers, tous les droits et obligations compris dans la succession restent indivis jusqu'au partage.
1    S'il y a plusieurs héritiers, tous les droits et obligations compris dans la succession restent indivis jusqu'au partage.
2    Les héritiers sont propriétaires et disposent en commun des biens qui dépendent de la succession, sauf les droits de représentation et d'administration réservés par le contrat ou la loi.
3    À la demande de l'un des héritiers, l'autorité compétente peut désigner un représentant de la communauté héréditaire jusqu'au moment du partage.
CC) ed ha effetto reale e non solo obbligatorio; il coerede cedente, infine, cessa di far parte della comunione ereditaria (DTF 102 Ib 321 consid. 4; SCHAUFELBERGER/KELLER LÜSCHER, in Basler Kommentar, Zivilgesetzbuch, vol. II, 5a ed. 2015, n. 12 ad art. 635
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 635 - 1 La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
1    La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
2    Les conventions passées entre l'un des cohéritiers et un tiers ne donnent à celui-ci aucun droit d'intervenir dans le partage; le tiers ne peut prétendre qu'à la part attribuée à son cédant.
CC). Oggetto della cessione è la partecipazione (e la quota parte, v. PAUL PIOTET, Droit successoral, Traité de droit privé suisse, vol. IV, 1975, § 86.I pag. 599) nella comunione ereditaria dell'erede cedente, non un bene determinato (SCHAUFELBERGER/KELLER LÜSCHER, op. cit., n. 11 ad art. 635
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 635 - 1 La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
1    La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
2    Les conventions passées entre l'un des cohéritiers et un tiers ne donnent à celui-ci aucun droit d'intervenir dans le partage; le tiers ne peut prétendre qu'à la part attribuée à son cédant.
CC) : ogni erede ha infatti per principio uguali diritti sui singoli beni componenti la massa ereditaria (combinati art. 607 cpv. 1 e
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 607 - 1 Les héritiers légaux partagent d'après les mêmes règles entre eux et avec les héritiers institués.
1    Les héritiers légaux partagent d'après les mêmes règles entre eux et avec les héritiers institués.
2    Ils conviennent librement du mode de partage, à moins qu'il n'en soit ordonné autrement.
3    Les héritiers possesseurs de biens de la succession ou débiteurs du défunt sont tenus de fournir à cet égard des renseignements précis lors du partage.
610 cpv. 1 CC), e di conseguenza non potrebbe comunque alienare un diritto individualizzato. Per contro, la quota parte può essere ceduta anche solo parzialmente (PIOTET, op. cit., § 86.III.C pag. 607). Infine, si noterà che nulla impedisce a un legatario
di cedere la propria pretesa nei confronti del debitore del legato - e ciò, anche prima dell'apertura della successione, sotto forma di cessione di un credito futuro eventuale (PIOTET, op. cit., § 86.II pag. 599; in altre parole, il legatario beneficia di una più ampia capacità di disporre della propria pretesa di quanto sia il caso per l'erede).

La conclusione di un contratto di cessione delle ragioni ereditarie, la sua validità, la sua interpretazione nonché la sua eventuale impugnazione per vizi della volontà sono rette dalle disposizioni generali del CO, segnatamente gli art. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 1 - 1 Le contrat est parfait lorsque les parties ont, réciproquement et d'une manière concordante, manifesté leur volonté.
1    Le contrat est parfait lorsque les parties ont, réciproquement et d'une manière concordante, manifesté leur volonté.
2    Cette manifestation peut être expresse ou tacite.
segg., 18 segg. e 23 segg. CO (SCHAUFELBERGER/KELLER LÜSCHER, op. cit., n. 5 ad art. 635
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 635 - 1 La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
1    La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
2    Les conventions passées entre l'un des cohéritiers et un tiers ne donnent à celui-ci aucun droit d'intervenir dans le partage; le tiers ne peut prétendre qu'à la part attribuée à son cédant.
CC).

5.2.

5.2.1. Posto di fronte all'esigenza di interpretare una disposizione contrattuale, il giudice deve in primo luogo cercare di determinare la reale e comune intenzione delle parti, senza limitarsi alle espressioni o denominazioni errate delle quali esse abbiano potuto servirsi, vuoi per errore, vuoi per nascondere la vera natura del contratto (art. 18 cpv. 1
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 18 - 1 Pour apprécier la forme et les clauses d'un contrat, il y a lieu de rechercher la réelle et commune intention des parties, sans s'arrêter aux expressions ou dénominations inexactes dont elles ont pu se servir, soit par erreur, soit pour déguiser la nature véritable de la convention.
1    Pour apprécier la forme et les clauses d'un contrat, il y a lieu de rechercher la réelle et commune intention des parties, sans s'arrêter aux expressions ou dénominations inexactes dont elles ont pu se servir, soit par erreur, soit pour déguiser la nature véritable de la convention.
2    Le débiteur ne peut opposer l'exception de simulation au tiers qui est devenu créancier sur la foi d'une reconnaissance écrite de la dette.
CO; DTF 135 III 410 consid. 3.2). Determinare ciò che un contraente sapeva o voleva al momento di concludere è considerato una constatazione di fatto; la determinazione della reale volontà delle parti è detta interpretazione soggettiva (DTF 131 III 606 consid. 4.1). Se il giudice vi riesce, la sua è una constatazione di fatto che vincola il Tribunale federale giusta l'art. 105
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
LTF. Per contro, qualificare giuridicamente i fatti constatati dall'autorità cantonale è una questione di diritto (art. 106 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF; sentenza 5A_137/2009 dell'8 novembre 2010 consid. 4.6).

5.2.2. Se non appare possibile determinare la volontà reale delle parti, o se la rispettiva volontà diverge, il giudice è chiamato a interpretare le dichiarazioni fatte e i comportamenti adottati secondo la teoria dell'affidamento; deve pertanto stabilire come una determinata dichiarazione o un determinato comportamento poteva in buona fede essere compreso nell'insieme delle circostanze (interpretazione normativa). Il principio dell'affidamento permette in tal modo di attribuire a una parte il senso oggettivo della sua dichiarazione o del suo comportamento, quand'anche questo non corrisponda alla sua volontà interiore. L'applicazione del principio dell'affidamento è una questione di diritto che il Tribunale federale può esaminare d'ufficio (art. 106 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
LTF); nondimeno, esso deve basarsi sul contenuto delle manifestazioni di volontà e sulle circostanze, il cui accertamento è una questione di fatto (DTF 135 III 410 consid. 3.2; 132 III 268 consid. 2.3.2; sentenza 5A_137/2009 cit. consid. 4.6).

5.3.

5.3.1. Con riferimento al contenuto dell'accordo 20 settembre 2006, ritenendo che esso concerneva non solo tutti i diritti e le ragioni ereditarie della cedente, bensì anche quelli di beneficiaria del legato, il Tribunale di appello ha proceduto - almeno implicitamente - ad un'interpretazione normativa, fondata per l'essenziale sul tenore letterale dell'accordo stesso (v. DTF 115 II 323 consid. 2b). Doverosamente (supra consid. 5.2.2), la ricorrente formula critiche sia dal profilo di un'errata applicazione del diritto sia da quello di un'errata valutazione dei mezzi di prova.

5.3.2. Il ricorso non contiene tuttavia censure in fatto che rispondano ai severi requisiti legali (art. 97 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
LTF; in proposito, supra consid. 1.3). A ben guardare, la ricorrente si limita a ribadire la propria lettura delle circostanze.

5.3.2.1. La ricorrente obietta che la presunta consapevolezza di O.________ di essere a beneficio di un legato sia in contraddizione con la sua richiesta di una liquidazione tramite due particelle di un valore ampiamente inferiore, e rimprovera a B.________ di aver sostenuto tale sua richiesta. Non è chiaro se si tratti di una censura in fatto o in diritto. Comunque, il Tribunale di appello ha spiegato tale atteggiamento con lo stadio delle trattative in corso, non ancora sfociate nell'accordo del successivo 20 settembre 2006. Questa lettura delle circostanze è perfettamente comprensibile: il sostegno di B.________ alle richieste di O.________ è indipendente dalle richieste formulate da quest'ultima, e non vincola definitivamente l'opponente, nel senso che non preclude alla stessa di adeguare più avanti le richieste all'evoluzione della situazione.

5.3.2.2. Peraltro, il Tribunale di appello ha accertato che O.________ non ha rinunciato al legato. La ricorrente non lo contesta; nemmeno si confronta con il - convincente - parallelismo proposto dai Giudici cantonali fra la presente fattispecie e quella trattata alla DTF 115 II 323, da essi citata. Ora, quand'anche O.________ sia pervenuta solo in un secondo momento sull'idea che il testamento contenesse in realtà in un legato a proprio favore (rispettivamente, a favore del marito premorto), il predetto accertamento è determinante per l'esito della discussione.

5.3.3. Le ragioni sono le seguenti.

5.3.3.1. Sia preliminarmente rammentato che i beni del defunto passano agli eredi con la morte di lui (momento dell'apertura della successione, art. 537 cpv. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 537 - 1 La succession s'ouvre par la mort.
1    La succession s'ouvre par la mort.
2    Les libéralités et les partages entre vifs sont appréciés, en tant qu'ils intéressent la succession, selon l'état de celle-ci au jour de son ouverture.
CC). Può raccogliere la successione, rispettivamente acquistare il diritto alla cosa legata, colui che è vivo e capace di succedere all'apertura della successione (art. 542 cpv. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 542 - 1 Ne peut être héritier que celui qui survit au défunt et qui a la capacité de succéder.
1    Ne peut être héritier que celui qui survit au défunt et qui a la capacité de succéder.
2    Les droits de l'héritier décédé après l'ouverture de la succession passent à ses héritiers.
rispettivamente 543 cpv. 1
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 543 - 1 Le légataire a droit à la chose léguée lorsqu'il survit au défunt et a la capacité de succéder.
1    Le légataire a droit à la chose léguée lorsqu'il survit au défunt et a la capacité de succéder.
2    S'il prédécède, son legs profite à celui qui eût été chargé de l'acquitter, à moins que la preuve ne soit faite qu'une intention contraire du disposant résulte de l'acte.
CC).

5.3.3.2. Ne discende che N.________ ha acquisito il diritto all'immobile legato con il decesso della madre K.________; e O.________, a sua volta, è subentrata al marito al decesso di lui (e, in parte, a seguito della rinuncia a suo favore del figlio). Nella misura in cui la ricorrente sembra sottendere, nel proprio ragionamento, che l'inconsapevolezza di O.________ circa l'esistenza del legato a suo favore possa averle precluso l'acquisizione dei diritti sul bene legato, l'obiezione ricorsuale è errata.

5.3.3.3. Accertando che O.________ non ha in alcun momento inteso rinunciare al legato in questione, il Tribunale di appello ha nel contempo accertato che lo stesso legato era - coscientemente o inconsapevolmente - rimasto parte integrante delle ragioni ereditarie e dei diritti successivamente ceduti a B.________.

5.3.3.4. Resta da chiedersi se l'asserita inconsapevolezza delle parti all'accordo 20 settembre 2006 circa l'esistenza del legato (o, meglio, circa la qualifica di legato da attribuire alle ultime volontà di K.________) possa aver precluso la cessione del medesimo da O.________ a B.________, come afferma la ricorrente. La risposta non può che essere negativa. Già si è visto (supra consid. 5.1) che la cessione di un legato non sottostà alle restrizioni della cessione di ragioni ereditarie e può avvenire prima dell'apertura della successione, sotto forma di cessione di un credito futuro eventuale. Ora, se può essere validamente ceduto persino un legato nemmeno ancora costituito, a ben maggior ragione deve poter essere trasferito un legato di cui il beneficiario non è (ancora) consapevole. Ciò è sicuramente il caso qualora siano adempiute - come nel presente procedimento - le condizioni per una cessione di pretese future rispettivamente sotto condizione: determinabilità del debitore della prestazione (qui la comunione ereditaria), del titulus (legato) e del contenuto ("la mia parte di casa di Y.________ [...]"). Corrobora questa conclusione la DTF 122 III 361 consid. 4c: in quel caso, la cessione venne negata poiché la cedente aveva
utilizzato il verbo "possedere" al presente, escludendo in tal modo l'ipotesi di cessione di pretese future (in merito v. GIRSBERGER/HERMANN, in Basler Kommentar, Obligationenrecht, vol. I, 6a ed. 2015, n. 36 ad art. 164
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 164 - 1 Le créancier peut céder son droit à un tiers sans le consentement du débiteur, à moins que la cession n'en soit interdite par la loi, la convention ou la nature de l'affaire.
1    Le créancier peut céder son droit à un tiers sans le consentement du débiteur, à moins que la cession n'en soit interdite par la loi, la convention ou la nature de l'affaire.
2    Le débiteur ne peut exciper de ce que la créance avait été stipulée incessible, si le tiers est devenu créancier sur la foi d'une reconnaissance écrite ne mentionnant pas l'incessibilité.
CO). In altre parole, il Tribunale federale ha considerato che la formula utilizzata dalle parti in quel caso, assai simile a quella presentemente impiegata, si riferiva alle pretese esistenti. Qui, è accertato che le pretese cedute erano già sorte al momento del decesso di K.________ prima, e di N.________ poi, e sono dunque coperte dalla formula utilizzata. Anche il legato, pertanto, cade sotto la denominazione delle pretese cedute ("tutti i propri diritti e le proprie ragioni ereditarie sotto qualsiasi titolo [...]"). Quanto precede vale a maggior ragione se si considera che, in realtà, la possibilità che le ultime volontà di K.________ potessero costituire un legato era già stata discussa e lasciata in sospeso, con accordo di tutti gli eredi, per chiarimento in una fase successiva della divisione ereditaria, come si vedrà più avanti.

5.3.4. Ne discende che il Tribunale di appello non ha violato il diritto (divieto dell'arbitrio nell'apprezzamento delle prove incluso) quando ha interpretato l'accordo 20 settembre 2006 fra O.________ e B.________ quale valida cessione (anche) del legato avente per oggetto l'immobile di Y.________. Questa constatazione suggella l'esito del gravame in punto alla validità e all'estensione dell'accordo di cessione delle ragioni ereditarie concluso fra O.________ e B.________. In quanto ammissibili, le relative censure sono infondate e vanno respinte.

6.
A giudizio della ricorrente, O.________ e B.________ non potrebbero comunque prevalersi della (contestata) cessione delle ragioni ereditarie senza contravvenire alle più elementari regole della buona fede.

6.1. Il Tribunale di appello ha respinto la censura ricordando che le posizioni assunte da B.________ e O.________ prima della conclusione dell'accordo fra di loro non hanno in nessun momento assunto carattere vincolante, giacché quest'ultima non si era mai espressa in maniera definitiva sul prelegato o sulla sua quota ereditaria. Di conseguenza, nulla ostava alla cessione dei diritti sgorganti dal testamento. Infine, non costituisce di per sé un abuso tardare nel far valere una pretesa, a maggior ragione nel presente caso, in cui le parti hanno concordemente rinviato l'interpretazione del testamento, ed in tal modo perlomeno indotto il beneficiario del legato a posticipare l'avvio della causa.

6.2. La ricorrente ribadisce l'accusa all'opponente di aver assunto un comportamento palesemente contraddittorio e provocatorio, invocando in maniera del tutto sorprendente l'esistenza di un prelegato, tuttavia soltanto dopo esserne divenuta cessionaria - in urto con i più elementari sentimenti di correttezza e di equità. La sua pretesa farebbe a pugni con le sue osservazioni/desiderata 13 giugno 2006 e configurerebbe anche un caso di venire contra factum proprium, da rimproverare alla cedente e che va imputato a cascata anche alla cessionaria.

6.3. Che l'atteggiamento tenuto dall'opponente durante la procedura di divisione delle eredità sia stato contraddittorio e provocatorio, è opinione personale della ricorrente. Ribadirla con veemenza costituisce critica meramente appellatoria e non basta per far apparire arbitrario il divergente apprezzamento da parte del Tribunale di appello. Tanto più che la ricorrente non discute, nel suo pur lungo e dettagliato allegato ricorsuale, i due argomenti principali dei Giudici cantonali, ovvero che (1) in nessun momento O.________ si sarebbe espressa in maniera definitiva sul prelegato o sulla sua quota ereditaria, salvaguardandosi pertanto ogni facoltà di cedere i diritti sgorganti dal testamento; e che (2) le richieste avanzate dall'opponente nel corso delle discussioni sull'inventario dell'ottobre 2004 e del giugno 2006 erano giustificate dalle posizioni assunte dai coeredi in quel momento, e non le precludevano la facoltà di modificare le proprie conclusioni a seguito dell'accordo concluso con O.________.

6.4. La censura appare inammissibile per carenza di motivazione.

7.
Quale terza via argomentativa, la ricorrente invoca la prescrizione della pretesa attorea.

7.1. Esposti i principi relativi alla prescrizione dell'azione del legatario giusta l'art. 601
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 601 - L'action du légataire se prescrit par dix ans à compter soit du jour où il a été avisé de la libéralité, soit du jour où son legs devient exigible postérieurement à l'avis.
CC ed ammessa la scadenza del termine decennale di prescrizione, il Tribunale di appello ha esaminato la possibilità di un'interruzione dello stesso ai sensi dell'art. 135
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 135 - La prescription est interrompue:
1  lorsque le débiteur reconnaît la dette, notamment en payant des intérêts ou des acomptes, en constituant un gage ou en fournissant une caution;
2  lorsque le créancier fait valoir ses droits par des poursuites, par une requête de conciliation, par une action ou une exception devant un tribunal ou un tribunal arbitral ou par une intervention dans une faillite.
CO. Sulla scorta dell'inventario 21 ottobre 2004 del notaio divisore, nonché della continuazione del medesimo del 22 giugno 2006, il Tribunale di appello ha accertato che il problema della pretesa derivante dal legato era stato, d'accordo le parti ed il notaio divisore, rinviato alla divisione. Il notaio divisore, peraltro, ha deposto che il notaio che aveva pubblicato il testamento aveva sin dall'inizio informato le parti che la disposizione litigiosa poteva essere interpretata come legato. Il Tribunale di appello ne ha dedotto che la ricorrente non poteva ignorare quale fosse la " questione " che restava da chiarire " al momento della divisione ": lasciata inevasa l'ipotesi che la ricorrente, rinviando l'esame del prelegato a una successiva fase della divisione, abbia implicitamente riconosciuto il legato nel suo principio, il Tribunale di appello ha ritenuto che, in ogni caso, ogni richiamo al tempo trascorso prima dell'inoltro dell'azione nel 2011 costituirebbe
comportamento abusivo, lasciando indecisa la questione di un'eventuale interruzione della prescrizione.

7.2. La ricorrente ribadisce l'avvenuta prescrizione della pretesa di B.________: nega che in sede di inventario successorio gli eredi abbiano rinviato l'interpretazione del testamento di K.________ e respinge l'ipotesi che il suo richiamo alla prescrizione possa essere considerato abusivo.

7.2.1. Per l'essenziale, la ricorrente contesta che gli eredi avrebbero deciso di rinviare l'interpretazione del testamento di K.________, e quindi anche la disamina del prelegato, ad una fase successiva. Fosse stata questa l'intenzione degli eredi, il legale di O.________ avrebbe chiesto agli altri eredi una dichiarazione di rinuncia alla prescrizione; fino alla cessione, poi, B.________ ha contraddetto l'esistenza del legato, per cui nulla di quanto verbalizzato sino a quel momento poteva valere per lei quale rinvio della decisione sul legato; né alcunché in tal senso emerge dal brevetto notarile che riporta il verbale 21 ottobre 2004 avanti al notaio divisore.
Anche la critica ricorsuale appena riassunta è di carattere squisitamente appellatorio: a fronte della precisa constatazione dei Giudici cantonali che il brevetto notarile in questione deve essere interpretato nel senso di un inequivocabile rinvio dell'interpretazione del testamento di K.________ a data ulteriore, la ricorrente non può limitarsi a proporre un'alternativa interpretazione, bensì avrebbe dovuto dimostrare con precisione che quella adottata dal Tribunale di appello sia insostenibile. A tal fine, non è sufficiente ipotizzare cosa avrebbe potuto fare un erede, rispettivamente qualificare di "forzatura" l'interpretazione dell'autorità inferiore. Quanto all'affermazione che la ricorrente avrebbe contraddetto l'esistenza del legato fino alla cessione in suo favore, essa non emerge dalla sentenza impugnata ed è pertanto nuova ai sensi dell'art. 99 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
LTF.
La censura appare inammissibile.

7.2.2. Se è corretta la premessa che gli eredi hanno posposto la discussione del testamento, e dunque l'eventuale qualificazione della disposizione litigiosa quale legato, resta da chiedersi se a ragione il Tribunale di appello ha ritenuto che la tardiva introduzione della causa da parte dell'opponente sia la conseguenza dell'affidamento suscitato da tale intesa.
In merito, la ricorrente si limita ad eccepire che non si vede come la ricorrente, e con lei gli altri coeredi, avesse con il proprio atteggiamento spinto l'opponente a non procedere giudizialmente durante il decorso della prescrizione. Una rinuncia tacita alla prescrizione può essere ammessa soltanto in presenza di chiari indizi, che il creditore poteva legittimamente interpretare quale rinuncia del debitore. Ma nell'evenienza concreta, non vi sarebbero indizi di tal genere.
La questione a sapere se un determinato comportamento sia suscettibile di suscitare, nel creditore, il legittimo sentimento di potersi esimere dall'agire in giustizia per tempo e nelle forme richieste (HANS MERZ, in Berner Kommentar, 1962, n. 411 ad art. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 2 - 1 Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.
1    Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.
2    L'abus manifeste d'un droit n'est pas protégé par la loi.
CC; HAUSHEER/AEBI-MÜLLER, in Berner Kommentar, 2012, n. 274 ad art. 2
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 2 - 1 Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.
1    Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.
2    L'abus manifeste d'un droit n'est pas protégé par la loi.
CC) è, a non dubitarne, una conclusione alla quale il Tribunale di appello è giunto mediante l'esercizio del proprio apprezzamento delle circostanze di fatto accertate senza arbitrio. Quello di legittimo affidamento del creditore, detto altrimenti, è un concetto indeterminato che il giudice concretizza esercitando il proprio potere d'apprezzamento. Chiamato a riesaminare decisioni di questo genere, il Tribunale federale si impone un grosso riserbo, e interviene unicamente qualora l'autorità cantonale ha fatto un utilizzo errato del proprio potere di apprezzamento: segnatamente quando essa si è distanziata senza ragione da principi riconosciuti dalla prassi e dalla dottrina; quando ha preso in considerazione aspetti che non avrebbero dovuto rivestire alcuna importanza; oppure quando, al contrario, ha tralasciato fattori giuridicamente determinanti. Infine, il Tribunale federale interviene se decisioni fondate
sull'apprezzamento si rivelano profondamente ingiuste nel risultato (DTF 135 III 121 consid. 2 con rinvii; sentenza 5A_141/2013 del 25 aprile 2013 consid. 3.3, in FamPra.ch 2013 pag. 1013).
Incombeva allora alla ricorrente dimostrare l'insostenibilità - nel senso appena riassunto - della decisione impugnata. Ancora una volta, le sue osservazioni si limitano per contro a proporre una lettura alternativa dei fatti: pone l'accento su altri aspetti (il patrocinio legale di cui ha beneficiato O.________ fino alla cessione; l'atteggiamento asseritamente contraddittorio dell'opponente in punto all'esistenza del legato; la richiesta di estromissione formulata da O.________ ancora in occasione della riunione 22 giugno 2006; la possibilità, per l'opponente, di chiedere ancora nel febbraio 2011 l'interruzione della prescrizione), nessuno dei quali, tuttavia, appare suscettibile di dimostrare che la Corte cantonale si sia appoggiata su criteri errati, ne abbia trascurato altri, invece essenziali, o ancora che la soluzione adottata sia inaccettabilmente ingiusta nel risultato.
Ne discende che la conclusione dei Giudici cantonali secondo la quale il tardivo inoltro dell'azione da parte dell'opponente è da ricondursi all'affidamento fatto da B.________ sul ripetuto rinvio della discussione del testamento di K.________, resiste alla critica ricorsuale.
Ulteriore conseguenza di quanto precede è che un esame approfondito dell'ipotesi di interruzione della prescrizione, proposto dalla ricorrente nel proprio ricorso, diviene superfluo.

8.
Il ricorso va pertanto respinto nella misura della sua ammissibilità, con conseguenza di tassa e spese a carico della ricorrente soccombente (art. 66 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
LTF). Non sono dovute ripetibili (art. 68 cpv. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
LTF).

Per questi motivi, il Tribunale federale pronuncia:

1.
Nella misura in cui è ammissibile, il ricorso è respinto.

2.
Le spese giudiziarie di fr. 5'000.-- sono poste a carico della ricorrente.

3.
Comunicazione ai partecipanti al procedimento e alla I Camera civile del Tribunale d'appello del Cantone Ticino.

Losanna, 12 settembre 2016

In nome della II Corte di diritto civile
del Tribunale federale svizzero

Il Presidente: von Werdt

La Cancelliera: Antonini
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 5A_37/2016
Date : 12 septembre 2016
Publié : 06 décembre 2016
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Droit des successions
Objet : divisione ereditaria: contestazione d'inventario


Répertoire des lois
CC: 2 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 2 - 1 Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.
1    Chacun est tenu d'exercer ses droits et d'exécuter ses obligations selon les règles de la bonne foi.
2    L'abus manifeste d'un droit n'est pas protégé par la loi.
537 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 537 - 1 La succession s'ouvre par la mort.
1    La succession s'ouvre par la mort.
2    Les libéralités et les partages entre vifs sont appréciés, en tant qu'ils intéressent la succession, selon l'état de celle-ci au jour de son ouverture.
542 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 542 - 1 Ne peut être héritier que celui qui survit au défunt et qui a la capacité de succéder.
1    Ne peut être héritier que celui qui survit au défunt et qui a la capacité de succéder.
2    Les droits de l'héritier décédé après l'ouverture de la succession passent à ses héritiers.
543 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 543 - 1 Le légataire a droit à la chose léguée lorsqu'il survit au défunt et a la capacité de succéder.
1    Le légataire a droit à la chose léguée lorsqu'il survit au défunt et a la capacité de succéder.
2    S'il prédécède, son legs profite à celui qui eût été chargé de l'acquitter, à moins que la preuve ne soit faite qu'une intention contraire du disposant résulte de l'acte.
601 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 601 - L'action du légataire se prescrit par dix ans à compter soit du jour où il a été avisé de la libéralité, soit du jour où son legs devient exigible postérieurement à l'avis.
602 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 602 - 1 S'il y a plusieurs héritiers, tous les droits et obligations compris dans la succession restent indivis jusqu'au partage.
1    S'il y a plusieurs héritiers, tous les droits et obligations compris dans la succession restent indivis jusqu'au partage.
2    Les héritiers sont propriétaires et disposent en commun des biens qui dépendent de la succession, sauf les droits de représentation et d'administration réservés par le contrat ou la loi.
3    À la demande de l'un des héritiers, l'autorité compétente peut désigner un représentant de la communauté héréditaire jusqu'au moment du partage.
607 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 607 - 1 Les héritiers légaux partagent d'après les mêmes règles entre eux et avec les héritiers institués.
1    Les héritiers légaux partagent d'après les mêmes règles entre eux et avec les héritiers institués.
2    Ils conviennent librement du mode de partage, à moins qu'il n'en soit ordonné autrement.
3    Les héritiers possesseurs de biens de la succession ou débiteurs du défunt sont tenus de fournir à cet égard des renseignements précis lors du partage.
608 
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 608 - 1 Le disposant peut, par testament ou pacte successoral, prescrire à ses héritiers certaines règles pour le partage et la formation des lots.
1    Le disposant peut, par testament ou pacte successoral, prescrire à ses héritiers certaines règles pour le partage et la formation des lots.
2    Ces règles sont obligatoires pour les héritiers, sous réserve de rétablir, le cas échéant, l'égalité des lots à laquelle le disposant n'aurait pas eu l'intention de porter atteinte.
3    L'attribution d'un objet de la succession à l'un des héritiers n'est pas réputée legs, mais simple règle de partage, si la disposition ne révèle pas une intention contraire de son auteur.
635
SR 210 Code civil suisse du 10 décembre 1907
CC Art. 635 - 1 La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
1    La forme écrite est nécessaire pour les cessions de droits successifs entre cohéritiers.520
2    Les conventions passées entre l'un des cohéritiers et un tiers ne donnent à celui-ci aucun droit d'intervenir dans le partage; le tiers ne peut prétendre qu'à la part attribuée à son cédant.
CO: 1 
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 1 - 1 Le contrat est parfait lorsque les parties ont, réciproquement et d'une manière concordante, manifesté leur volonté.
1    Le contrat est parfait lorsque les parties ont, réciproquement et d'une manière concordante, manifesté leur volonté.
2    Cette manifestation peut être expresse ou tacite.
18 
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 18 - 1 Pour apprécier la forme et les clauses d'un contrat, il y a lieu de rechercher la réelle et commune intention des parties, sans s'arrêter aux expressions ou dénominations inexactes dont elles ont pu se servir, soit par erreur, soit pour déguiser la nature véritable de la convention.
1    Pour apprécier la forme et les clauses d'un contrat, il y a lieu de rechercher la réelle et commune intention des parties, sans s'arrêter aux expressions ou dénominations inexactes dont elles ont pu se servir, soit par erreur, soit pour déguiser la nature véritable de la convention.
2    Le débiteur ne peut opposer l'exception de simulation au tiers qui est devenu créancier sur la foi d'une reconnaissance écrite de la dette.
135 
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 135 - La prescription est interrompue:
1  lorsque le débiteur reconnaît la dette, notamment en payant des intérêts ou des acomptes, en constituant un gage ou en fournissant une caution;
2  lorsque le créancier fait valoir ses droits par des poursuites, par une requête de conciliation, par une action ou une exception devant un tribunal ou un tribunal arbitral ou par une intervention dans une faillite.
164
SR 220 Première partie: Dispositions générales Titre premier: De la formation des obligations Chapitre I: Des obligations résultant d'un contrat
CO Art. 164 - 1 Le créancier peut céder son droit à un tiers sans le consentement du débiteur, à moins que la cession n'en soit interdite par la loi, la convention ou la nature de l'affaire.
1    Le créancier peut céder son droit à un tiers sans le consentement du débiteur, à moins que la cession n'en soit interdite par la loi, la convention ou la nature de l'affaire.
2    Le débiteur ne peut exciper de ce que la créance avait été stipulée incessible, si le tiers est devenu créancier sur la foi d'une reconnaissance écrite ne mentionnant pas l'incessibilité.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
46 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 46 Suspension - 1 Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
1    Les délais fixés en jours par la loi ou par le juge ne courent pas:
a  du septième jour avant Pâques au septième jour après Pâques inclus;
b  du 15 juillet au 15 août inclus;
c  du 18 décembre au 2 janvier inclus.
2    L'al. 1 ne s'applique pas:
a  aux procédures concernant l'octroi de l'effet suspensif ou d'autres mesures provisionnelles;
b  à la poursuite pour effets de change;
c  aux questions relatives aux droits politiques (art. 82, let. c);
d  à l'entraide pénale internationale ni à l'assistance administrative internationale en matière fiscale;
e  aux marchés publics.19
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
72 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 72 Principe - 1 Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
1    Le Tribunal fédéral connaît des recours contre les décisions rendues en matière civile.
2    Sont également sujettes au recours en matière civile:
a  les décisions en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions prises en application de normes de droit public dans des matières connexes au droit civil, notamment les décisions:
b1  sur la reconnaissance et l'exécution de décisions ainsi que sur l'entraide en matière civile,
b2  sur la tenue des registres foncier, d'état civil et du commerce, ainsi que des registres en matière de protection des marques, des dessins et modèles, des brevets d'invention, des obtentions végétales et des topographies,
b3  sur le changement de nom,
b4  en matière de surveillance des fondations, à l'exclusion des institutions de prévoyance et de libre passage,
b5  en matière de surveillance des exécuteurs testamentaires et autres représentants successoraux,
b6  les décisions prises dans le domaine de la protection de l'enfant et de l'adulte,
b7  ...
74 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 74 Valeur litigieuse minimale - 1 Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
1    Dans les affaires pécuniaires, le recours n'est recevable que si la valeur litigieuse s'élève au moins à:
a  15 000 francs en matière de droit du travail et de droit du bail à loyer;
b  30 000 francs dans les autres cas.
2    Même lorsque la valeur litigieuse minimale n'est pas atteinte, le recours est recevable:
a  si la contestation soulève une question juridique de principe;
b  si une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
c  s'il porte sur une décision prise par une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
d  s'il porte sur une décision prise par le juge de la faillite ou du concordat;
e  s'il porte sur une décision du Tribunal fédéral des brevets.
75 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 75 Autorités précédentes - 1 Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
1    Le recours est recevable contre les décisions prises par les autorités cantonales de dernière instance, par le Tribunal administratif fédéral ou par le Tribunal fédéral des brevets.37
2    Les cantons instituent des tribunaux supérieurs comme autorités cantonales de dernière instance. Ces tribunaux statuent sur recours, sauf si:
a  une loi fédérale prévoit une instance cantonale unique;
b  un tribunal spécialisé dans les litiges de droit commercial statue en instance cantonale unique;
c  une action ayant une valeur litigieuse d'au moins 100 000 francs est déposée directement devant le tribunal supérieur avec l'accord de toutes les parties.
76 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 76 Qualité pour recourir - 1 A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
1    A qualité pour former un recours en matière civile quiconque:
a  a pris part à la procédure devant l'autorité précédente ou a été privé de la possibilité de le faire, et
b  est particulièrement touché par la décision attaquée et a un intérêt digne de protection à son annulation ou sa modification.
2    Ont également qualité pour recourir contre les décisions visées à l'art. 72, al. 2, la Chancellerie fédérale, les départements fédéraux et, pour autant que le droit fédéral le prévoie, les unités qui leur sont subordonnées, si l'acte attaqué est susceptible de violer la législation fédérale dans leur domaine d'attributions.41
90 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 90 Décisions finales - Le recours est recevable contre les décisions qui mettent fin à la procédure.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
99 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
100 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 100 Recours contre une décision - 1 Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
1    Le recours contre une décision doit être déposé devant le Tribunal fédéral dans les 30 jours qui suivent la notification de l'expédition complète.
2    Le délai de recours est de dix jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour dettes et de faillite;
b  les décisions en matière d'entraide pénale internationale et d'assistance administrative internationale en matière fiscale;
c  les décisions portant sur le retour d'un enfant fondées sur la Convention européenne du 20 mai 1980 sur la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants et le rétablissement de la garde des enfants92 ou sur la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l'enlèvement international d'enfants93.
d  les décisions du Tribunal fédéral des brevets concernant l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets95.
3    Le délai de recours est de cinq jours contre:
a  les décisions d'une autorité cantonale de surveillance en matière de poursuite pour effets de change;
b  les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours concernant des votations fédérales.
4    Le délai de recours est de trois jours contre les décisions d'un gouvernement cantonal sur recours touchant aux élections au Conseil national.
5    En matière de recours pour conflit de compétence entre deux cantons, le délai de recours commence à courir au plus tard le jour où chaque canton a pris une décision pouvant faire l'objet d'un recours devant le Tribunal fédéral.
6    ...96
7    Le recours pour déni de justice ou retard injustifié peut être formé en tout temps.
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
102-IB-321 • 115-II-323 • 122-III-361 • 131-III-606 • 132-III-268 • 133-II-249 • 134-II-244 • 135-III-121 • 135-III-410 • 136-II-304 • 137-III-226 • 140-III-264 • 140-III-86
Weitere Urteile ab 2000
5A_137/2009 • 5A_141/2013 • 5A_37/2016
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
recourant • tribunal fédéral • questio • legs préciputaire • notaire • examinateur • mort • cédant • dépens • partage successoral • constatation des faits • cio • moyen de preuve • avis • légataire • cirque • d'office • communauté héréditaire • autorité cantonale • motivation de la décision
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