Tribunal administratif fédéral
Tribunale amministrativo federale
Tribunal administrativ federal
Abteilung V
E-6571/2012
Urteil vom 12. August 2014
Richterin Muriel Beck Kadima (Vorsitz),
Richterin Regula Schenker Senn, Richterin Emilia
Besetzung
Antonioni Luftensteiner,
Gerichtsschreiberin Patricia Petermann Loewe.
A._______,geboren (...),
Türkei,
vertreten durch Laura Rossi, Fürsprecherin,
Parteien
(...),
(...),
Beschwerdeführerin,
gegen
Bundesamt für Migration,
Quellenweg 6, 3003 Bern,
Vorinstanz.
Asyl und Wegweisung; Verfügung des BFM
Gegenstand
vom 15. November 2012 / N (...).
Sachverhalt:
A.
Mit einem Asylgesuch aus dem Ausland ersuchte die kurdische Beschwerdeführerin durch ihre Rechtsvertreterin das BFM am 5. Januar 2010 um Asyl nach. Anlässlich der Befragung vom 5. Februar 2010 durch die schweizerische Botschaft in Ankara (vgl. vorinstanzliche Akten A5) machte die Beschwerdeführerin geltend, sie sei 1995 wegen Mitgliedschaft in der PKK (Partiya Karkerên Kurdistan, kurdische Arbeiterpartei) zunächst mehrmals in Gewahrsam genommen worden; mit Urteil vom (...) 1997 sei sie schliesslich erstinstanzlich verurteilt worden. Nach ihrer Haftentlassung am (...) 2004 sei sie immer wieder beschattet, belästigt und bedroht worden. Während der Anhörung gab die Beschwerdeführerin einen Strafregisterauszug in türkischer Sprache vom (...) 2008 und zwei weitere Dokumente zu den Akten. Auf Details dieser Befragung wird - soweit entscheidwesentlich - in den Erwägungen eingegangen.
Mit Verfügung vom 12. April 2010 verweigerte das BFM der Beschwerdeführerin die Einreise in die Schweiz und lehnte ihr Asylgesuch ab. Die dagegen erhobene Beschwerde wurde vom Bundesverwaltungsgericht, mit Urteil vom 27. Juni 2011 (E-7991/2010) gutgeheissen. Am (...) 2011 reiste die Beschwerdeführerin auf dem Flugweg von Istanbul nach Zürich aus (B5 S. 5).
B.
Die Beschwerdeführerin wurde am 11. August 2011 im Empfangs- und Verfahrenszentrum (EVZ) B._______ summarisch zu ihrer Person befragt (B5). Eine eingehende Anhörung fand am 30. Oktober 2012 statt (B10), auf deren Details - soweit entscheidwesentlich - in den Erwägungen eingegangen wird.
C.
Mit Verfügung vom 15. November 2012 - eröffnet am 19. November 2012 - stellte das BFM fest, die Beschwerdeführerin erfülle die Flüchtlingseigenschaft nicht, und lehnte das Asylgesuch ab. Gleichzeitig wurde sie aus der Schweiz weggewiesen und der zuständige Kanton mit dem Vollzug dieser Wegweisung beauftragt.
Die Vorinstanz begründete diesen Entscheid im Wesentlichen damit, dass die Vorbringen den Anforderungen an die Glaubhaftigkeit nach Art. 7
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
|
1 | Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
2 | La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. |
3 | Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés. |
D.
Mit Eingabe vom 18. Dezember 2012 erhob die Beschwerdeführerin durch ihre Rechtsvertreterin beim Bundesverwaltungsgericht Beschwerde gegen diesen Entscheid und beantragte, die vorinstanzliche Verfügung sei aufzuheben, sie sei als Flüchtling anzuerkennen und es sei ihr Asyl zu gewähren. Eventualiter sei die Unzulässigkeit, bzw. die Unzumutbarkeit des Wegweisungsvollzugs festzustellen. Subeventualiter sei die Sache zur Vervollständigung des Sachverhalts und zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. In formeller Hinsicht seien im Sinne einer vorsorglichen Massnahme die Vollzugsbehörden anzuweisen, die Weitergabe der Daten der Beschwerdeführerin an den Heimatstaat zu sistieren. Im Falle einer Ablehnung dieses Gesuchs sei die Vorinstanz anzuweisen, eine eventuell bereits erfolgte Datenweitergabe offen zu legen und dieser dazu das rechtliche Gehör im Hinblick auf objektive Nachfluchtgründe zu gewähren. Zudem sei die unentgeltliche Rechtspflege zu gewähren und von einem Kostenvorschuss abzusehen.
Im Wesentlichen wurde dabei bemängelt, dass weder eine Abwägung des Vorgebrachten, noch eine differenzierte Gesamtbeurteilung der Glaubhaftigkeit stattgefunden habe (Art. 7
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
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1 | Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
2 | La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. |
3 | Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
|
1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
IR 0.101 Convention du 4 novembre 1950 de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) CEDH Art. 3 Interdiction de la torture - Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants. |
In der Beilage fand sich eine Fürsorgebestätigung der C._______ vom 3. Dezember 2012 ([...]) und eine Honorarnote der Rechtsvertreterin vom 18. Dezember 2012 im Betrag von Fr. 2'285.60 (inkl. Auslagen und MWSt).
E.
Mit Verfügung vom 12. Februar 2013 wurde das Gesuch, die Vollzugsbehörden seien anzuweisen, die Weitergabe der Daten der Beschwerdeführerin zu sistieren, abgelehnt und das BFM angewiesen, allenfalls bereits weiter gegebene Informationen offen zu legen. Des Weiteren wurde das Gesuch um Gewährung der unentgeltlichen Prozessführung (Art. 65 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 65 - 1 Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
|
1 | Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
2 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur attribue en outre un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert.112 |
3 | Les frais et honoraires d'avocat sont supportés conformément à l'art. 64, al. 2 à 4. |
4 | Si la partie indigente revient à meilleure fortune, elle est tenue de rembourser les honoraires et les frais d'avocat à la collectivité ou à l'établissement autonome qui les a payés. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des honoraires et des frais.113 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral114 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales115 sont réservés.116 |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 65 - 1 Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
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1 | Après le dépôt du recours, la partie qui ne dispose pas de ressources suffisantes et dont les conclusions ne paraissent pas d'emblée vouées à l'échec est, à sa demande, dispensée par l'autorité de recours, son président ou le juge instructeur de payer les frais de procédure.111 |
2 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur attribue en outre un avocat à cette partie si la sauvegarde de ses droits le requiert.112 |
3 | Les frais et honoraires d'avocat sont supportés conformément à l'art. 64, al. 2 à 4. |
4 | Si la partie indigente revient à meilleure fortune, elle est tenue de rembourser les honoraires et les frais d'avocat à la collectivité ou à l'établissement autonome qui les a payés. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des honoraires et des frais.113 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral114 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales115 sont réservés.116 |
F.
Am 20. Juni 2013 reichte die Rechtsvertreterin eine Kopie eines Teils des Urteils, aufgrund dessen die Beschwerdeführerin im Jahr 1997 zu einer langen Haftstrafe verurteilt worden sei, samt Teilübersetzung ein. Ferner wurde dem Bundesverwaltungsgericht ein Schreiben von D._______ vom 6. Juni 2013, welche in der Schweiz wohnhaft sei und die Beschwerdeführerin seit dem Jahr 1995 kenne, zugestellt.
G.
Im Laufe des Verfahrens unterbreitete die Rechtsvertreterin dem Bundesverwaltungsgericht einen ärztlichen Bericht des Ambulatoriums für Folter- und Kriegsopfer des Schweizerischen Roten Kreuzes (SRK) vom 3. Juli 2013 sowie einen Folgebericht desselben Ambulatoriums vom 5. Februar 2014 (vgl. Eingaben vom 18. und 20. Februar 2014). Auf deren Details wird - soweit entscheidwesentlich - in den Erwägungen eingegangen.
H.
Das BFM verzichtete gemäss einer Mitteilung vom 6. November 2013 auf eine Vernehmlassung.
Das Bundesverwaltungsgericht zieht in Erwägung:
1.
1.1 Gemäss Art. 31
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 31 Principe - Le Tribunal administratif fédéral connaît des recours contre les décisions au sens de l'art. 5 de la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)20. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 5 - 1 Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
|
1 | Sont considérées comme décisions les mesures prises par les autorités dans des cas d'espèce, fondées sur le droit public fédéral et ayant pour objet: |
a | de créer, de modifier ou d'annuler des droits ou des obligations; |
b | de constater l'existence, l'inexistence ou l'étendue de droits ou d'obligations; |
c | de rejeter ou de déclarer irrecevables des demandes tendant à créer, modifier, annuler ou constater des droits ou obligations. |
2 | Sont aussi considérées comme des décisions les mesures en matière d'exécution (art. 41, al. 1, let. a et b), les décisions incidentes (art. 45 et 46), les décisions sur opposition (art. 30, al. 2, let. b, et 74), les décisions sur recours (art. 61), les décisions prises en matière de révision (art. 68) et d'interprétation (art. 69).25 |
3 | Lorsqu'une autorité rejette ou invoque des prétentions à faire valoir par voie d'action, sa déclaration n'est pas considérée comme décision. |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 33 Autorités précédentes - Le recours est recevable contre les décisions: |
|
a | du Conseil fédéral et des organes de l'Assemblée fédérale, en matière de rapports de travail du personnel de la Confédération, y compris le refus d'autoriser la poursuite pénale; |
b | du Conseil fédéral concernant: |
b1 | la révocation d'un membre du conseil de banque ou de la direction générale ou d'un suppléant sur la base de la loi du 3 octobre 2003 sur la Banque nationale26, |
b10 | la révocation d'un membre du conseil d'administration du Service suisse d'attribution des sillons ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration, conformément à la loi fédérale du 20 décembre 1957 sur les chemins de fer44; |
b2 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 22 juin 2007 sur la surveillance des marchés financiers27, |
b3 | le blocage de valeurs patrimoniales en vertu de la loi du 18 décembre 2015 sur les valeurs patrimoniales d'origine illicite29, |
b4 | l'interdiction d'exercer des activités en vertu de la LRens31, |
b4bis | l'interdiction d'organisations en vertu de la LRens, |
b5 | la révocation du mandat d'un membre du Conseil de l'Institut fédéral de métrologie au sens de la loi du 17 juin 2011 sur l'Institut fédéral de métrologie34, |
b6 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'Autorité fédérale de surveillance en matière de révision ou l'approbation de la résiliation des rapports de travail du directeur par le conseil d'administration selon la loi du 16 décembre 2005 sur la surveillance de la révision36, |
b7 | la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse des produits thérapeutiques sur la base de la loi du 15 décembre 2000 sur les produits thérapeutiques38, |
b8 | la révocation d'un membre du conseil d'administration de l'établissement au sens de la loi du 16 juin 2017 sur les fonds de compensation40, |
b9 | la révocation d'un membre du conseil de l'Institut suisse de droit comparé selon la loi du 28 septembre 2018 sur l'Institut suisse de droit comparé42; |
c | du Tribunal pénal fédéral en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel; |
cbis | du Tribunal fédéral des brevets en matière de rapports de travail de ses juges et de son personnel; |
cquater | du procureur général de la Confédération, en matière de rapports de travail des procureurs qu'il a nommés et du personnel du Ministère public de la Confédération; |
cquinquies | de l'Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération, en matière de rapports de travail de son secrétariat; |
cter | de l'Autorité de surveillance du Ministère public de la Confédération, en matière de rapports de travail des membres du Ministère public de la Confédération élus par l'Assemblée fédérale (Chambres réunies); |
d | de la Chancellerie fédérale, des départements et des unités de l'administration fédérale qui leur sont subordonnées ou administrativement rattachées; |
e | des établissements et des entreprises de la Confédération; |
f | des commissions fédérales; |
g | des tribunaux arbitraux fondées sur des contrats de droit public signés par la Confédération, ses établissements ou ses entreprises; |
h | des autorités ou organisations extérieures à l'administration fédérale, pour autant qu'elles statuent dans l'accomplissement de tâches de droit public que la Confédération leur a confiées; |
i | d'autorités cantonales, dans la mesure où d'autres lois fédérales prévoient un recours au Tribunal administratif fédéral. |
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 32 Exceptions - 1 Le recours est irrecevable contre: |
|
1 | Le recours est irrecevable contre: |
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit jugée par un tribunal; |
b | les décisions concernant le droit de vote des citoyens ainsi que les élections et les votations populaires; |
c | les décisions relatives à la composante «prestation» du salaire du personnel de la Confédération, dans la mesure où elles ne concernent pas l'égalité des sexes; |
d | ... |
e | les décisions dans le domaine de l'énergie nucléaire concernant: |
e1 | l'autorisation générale des installations nucléaires; |
e2 | l'approbation du programme de gestion des déchets; |
e3 | la fermeture de dépôts en profondeur; |
e4 | la preuve de l'évacuation des déchets. |
f | les décisions relatives à l'octroi ou l'extension de concessions d'infrastructures ferroviaires; |
g | les décisions rendues par l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-télévision; |
h | les décisions relatives à l'octroi de concessions pour des maisons de jeu; |
i | les décisions relatives à l'octroi, à la modification ou au renouvellement de la concession octroyée à la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR); |
j | les décisions relatives au droit aux contributions d'une haute école ou d'une autre institution du domaine des hautes écoles. |
2 | Le recours est également irrecevable contre: |
a | les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'une opposition ou d'un recours devant une autorité précédente au sens de l'art. 33, let. c à f; |
b | les décisions qui, en vertu d'une autre loi fédérale, peuvent faire l'objet d'un recours devant une autorité cantonale. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral360. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire LTF Art. 83 Exceptions - Le recours est irrecevable contre: |
|
a | les décisions concernant la sûreté intérieure ou extérieure du pays, la neutralité, la protection diplomatique et les autres affaires relevant des relations extérieures, à moins que le droit international ne confère un droit à ce que la cause soit58 jugée par un tribunal; |
b | les décisions relatives à la naturalisation ordinaire; |
c | les décisions en matière de droit des étrangers qui concernent: |
c1 | l'entrée en Suisse, |
c2 | une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit, |
c3 | l'admission provisoire, |
c4 | l'expulsion fondée sur l'art. 121, al. 2, de la Constitution ou le renvoi, |
c5 | les dérogations aux conditions d'admission, |
c6 | la prolongation d'une autorisation frontalière, le déplacement de la résidence dans un autre canton, le changement d'emploi du titulaire d'une autorisation frontalière et la délivrance de documents de voyage aux étrangers sans pièces de légitimation; |
d | les décisions en matière d'asile qui ont été rendues: |
d1 | par le Tribunal administratif fédéral, sauf celles qui concernent des personnes visées par une demande d'extradition déposée par l'État dont ces personnes cherchent à se protéger, |
d2 | par une autorité cantonale précédente et dont l'objet porte sur une autorisation à laquelle ni le droit fédéral ni le droit international ne donnent droit; |
e | les décisions relatives au refus d'autoriser la poursuite pénale de membres d'autorités ou du personnel de la Confédération; |
f | les décisions en matière de marchés publics: |
fbis | les décisions du Tribunal administratif fédéral concernant les décisions visées à l'art. 32i de la loi fédérale du 20 mars 2009 sur le transport de voyageurs65; |
f1 | si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe; sont réservés les recours concernant des marchés du Tribunal administratif fédéral, du Tribunal pénal fédéral, du Tribunal fédéral des brevets, du Ministère public de la Confédération et des autorités judiciaires supérieures des cantons, ou |
f2 | si la valeur estimée du marché à adjuger est inférieure à la valeur seuil déterminante visée à l'art. 52, al. 1, et fixée à l'annexe 4, ch. 2, de la loi fédérale du 21 juin 2019 sur les marchés publics63; |
g | les décisions en matière de rapports de travail de droit public qui concernent une contestation non pécuniaire, sauf si elles touchent à la question de l'égalité des sexes; |
h | les décisions en matière d'entraide administrative internationale, à l'exception de l'assistance administrative en matière fiscale; |
i | les décisions en matière de service militaire, de service civil ou de service de protection civile; |
j | les décisions en matière d'approvisionnement économique du pays qui sont prises en cas de pénurie grave; |
k | les décisions en matière de subventions auxquelles la législation ne donne pas droit; |
l | les décisions en matière de perception de droits de douane fondée sur le classement tarifaire ou le poids des marchandises; |
m | les décisions sur l'octroi d'un sursis de paiement ou sur la remise de contributions; en dérogation à ce principe, le recours contre les décisions sur la remise de l'impôt fédéral direct ou de l'impôt cantonal ou communal sur le revenu et sur le bénéfice est recevable, lorsqu'une question juridique de principe se pose ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
n | les décisions en matière d'énergie nucléaire qui concernent: |
n1 | l'exigence d'un permis d'exécution ou la modification d'une autorisation ou d'une décision, |
n2 | l'approbation d'un plan de provision pour les coûts d'évacuation encourus avant la désaffection d'une installation nucléaire, |
n3 | les permis d'exécution; |
o | les décisions en matière de circulation routière qui concernent la réception par type de véhicules; |
p | les décisions du Tribunal administratif fédéral en matière de télécommunications, de radio et de télévision et en matière postale qui concernent:70 |
p1 | une concession ayant fait l'objet d'un appel d'offres public, |
p2 | un litige découlant de l'art. 11a de la loi du 30 avril 1997 sur les télécommunications71; |
p3 | un litige au sens de l'art. 8 de la loi du 17 décembre 2010 sur la poste73; |
q | les décisions en matière de médecine de transplantation qui concernent: |
q1 | l'inscription sur la liste d'attente, |
q2 | l'attribution d'organes; |
r | les décisions en matière d'assurance-maladie qui ont été rendues par le Tribunal administratif fédéral sur la base de l'art. 3474 de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF)75; |
s | les décisions en matière d'agriculture qui concernent: |
s1 | ... |
s2 | la délimitation de zones dans le cadre du cadastre de production; |
t | les décisions sur le résultat d'examens ou d'autres évaluations des capacités, notamment en matière de scolarité obligatoire, de formation ultérieure ou d'exercice d'une profession; |
u | les décisions relatives aux offres publiques d'acquisition (art. 125 à 141 de la loi du 19 juin 2015 sur l'infrastructure des marchés financiers79); |
v | les décisions du Tribunal administratif fédéral en cas de divergences d'opinion entre des autorités en matière d'entraide judiciaire ou d'assistance administrative au niveau national; |
w | les décisions en matière de droit de l'électricité qui concernent l'approbation des plans des installations électriques à courant fort et à courant faible et l'expropriation de droits nécessaires à la construction ou à l'exploitation de telles installations, si elles ne soulèvent pas de question juridique de principe. |
x | les décisions en matière d'octroi de contributions de solidarité au sens de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur les mesures de coercition à des fins d'assistance et les placements extrafamiliaux antérieurs à 198183, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe ou qu'il s'agit d'un cas particulièrement important pour d'autres motifs; |
y | les décisions prises par le Tribunal administratif fédéral dans des procédures amiables visant à éviter une imposition non conforme à une convention internationale applicable dans le domaine fiscal; |
z | les décisions citées à l'art. 71c, al. 1, let. b, de la loi du 30 septembre 2016 sur l'énergie86 concernant les autorisations de construire et les autorisations relevant de la compétence des cantons destinées aux installations éoliennes d'intérêt national qui y sont nécessairement liées, sauf si la contestation soulève une question juridique de principe. |
1.2 Das Verfahren richtet sich nach dem VwVG, dem VGG und dem BGG, soweit das AsylG nichts anderes bestimmt (Art. 37
SR 173.32 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral (LTAF) LTAF Art. 37 Principe - La procédure devant le Tribunal administratif fédéral est régie par la PA57, pour autant que la présente loi n'en dispose pas autrement. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 6 Règles de procédure - Les procédures sont régies par la loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA)11, par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral12 et par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral13, à moins que la présente loi n'en dispose autrement. |
1.3 Die Beschwerde ist frist- und formgerecht eingereicht. Die Beschwerdeführerin hat am Verfahren vor der Vorinstanz teilgenommen, ist durch die angefochtene Verfügung besonders berührt und hat ein schutzwürdiges Interesse an deren Aufhebung bzw. Änderung; sie ist daher zur Einreichung der Beschwerde legitimiert (Art. 105
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 105 Recours contre les décisions du SEM - Le recours contre les décisions du SEM est régi par la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral360. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 108 Délais de recours - 1 Dans la procédure accélérée, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de sept jours ouvrables pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de cinq jours pour les décisions incidentes. |
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1 | Dans la procédure accélérée, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de sept jours ouvrables pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de cinq jours pour les décisions incidentes. |
2 | Dans la procédure étendue, le délai de recours, qui commence à courir dès la notification de la décision, est de 30 jours pour les décisions prises en vertu de l'art. 31a, al. 4, et de dix jours pour les décisions incidentes. |
3 | Le délai de recours contre les décisions de non-entrée en matière et contre les décisions visées aux art. 23, al. 1, et 40 en relation avec l'art. 6a, al. 2, let. a, est de cinq jours ouvrables à compter de la notification de la décision. |
4 | Le refus de l'entrée en Suisse prononcé en vertu de l'art. 22, al. 2, peut faire l'objet d'un recours tant que la décision prise en vertu de l'art. 23, al. 1, n'a pas été notifiée. |
5 | L'examen de la légalité et de l'adéquation de l'assignation d'un lieu de séjour à l'aéroport ou dans un autre lieu approprié conformément à l'art. 22, al. 3 et 4, peut être demandé en tout temps au moyen d'un recours. |
6 | Dans les autres cas, le délai de recours est de 30 jours à compter de la notification de la décision. |
7 | Toute pièce transmise par télécopie est considérée comme ayant été valablement déposée si elle parvient au Tribunal administratif fédéral dans les délais et que le recours est régularisé par l'envoi de l'original signé, conformément aux règles prévues à l'art. 52, al. 2 et 3, PA368. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 48 - 1 A qualité pour recourir quiconque: |
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1 | A qualité pour recourir quiconque: |
a | a pris part à la procédure devant l'autorité inférieure ou a été privé de la possibilité de le faire; |
b | est spécialement atteint par la décision attaquée, et |
c | a un intérêt digne de protection à son annulation ou à sa modification. |
2 | A également qualité pour recourir toute personne, organisation ou autorité qu'une autre loi fédérale autorise à recourir. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 52 - 1 Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
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1 | Le mémoire de recours indique les conclusions, motifs et moyens de preuve et porte la signature du recourant ou de son mandataire; celui-ci y joint l'expédition de la décision attaquée et les pièces invoquées comme moyens de preuve, lorsqu'elles se trouvent en ses mains. |
2 | Si le recours ne satisfait pas à ces exigences, ou si les conclusions ou les motifs du recourant n'ont pas la clarté nécessaire, sans que le recours soit manifestement irrecevable, l'autorité de recours impartit au recourant un court délai supplémentaire pour régulariser le recours. |
3 | Elle avise en même temps le recourant que si le délai n'est pas utilisé, elle statuera sur la base du dossier ou si les conclusions, les motifs ou la signature manquent, elle déclarera le recours irrecevable. |
2.
Die Kognition des Bundesverwaltungsgerichts im Asylbereich und die zulässigen Rügen bestimmen sich nach Art. 106 Abs. 1
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 106 Motifs de recours - 1 Les motifs de recours sont les suivants: |
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1 | Les motifs de recours sont les suivants: |
a | violation du droit fédéral, notamment pour abus ou excès dans l'exercice du pouvoir d'appréciation; |
b | établissement inexact ou incomplet de l'état de fait pertinent; |
c | ... |
2 | Les art. 27, al. 3, et 68, al. 2, sont réservés. |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 49 - Le recourant peut invoquer: |
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a | la violation du droit fédéral, y compris l'excès ou l'abus du pouvoir d'appréciation; |
b | la constatation inexacte ou incomplète des faits pertinents; |
c | l'inopportunité: ce grief ne peut être invoqué lorsqu'une autorité cantonale a statué comme autorité de recours. |
3.
3.1 Gemäss Art. 2 Abs. 1
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 2 Asile - 1 La Suisse accorde l'asile aux réfugiés sur demande, conformément aux dispositions de la présente loi. |
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1 | La Suisse accorde l'asile aux réfugiés sur demande, conformément aux dispositions de la présente loi. |
2 | L'asile comprend la protection et le statut accordés en Suisse à des personnes en Suisse en raison de leur qualité de réfugié. Il inclut le droit de résider en Suisse. |
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
|
1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
3.2 Wer um Asyl nachsucht, muss die Flüchtlingseigenschaft nachweisen oder zumindest glaubhaft machen. Diese ist glaubhaft gemacht, wenn die Behörde ihr Vorhandensein mit überwiegender Wahrscheinlichkeit für gegeben hält. Unglaubhaft sind insbesondere Vorbringen, die in wesentlichen Punkten zu wenig begründet oder in sich widersprüchlich sind, den Tatsachen nicht entsprechen oder massgeblich auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abgestützt werden (Art. 7
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
|
1 | Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
2 | La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. |
3 | Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés. |
4.
4.1 Die Beschwerdeführerin gab während den Befragungen und der Anhörung zu Protokoll, dass sie im (...) 1995 als junge Frau in E._______ wegen Mitgliedschaft in der PKK in Gewahrsam genommen und unter Folter zu einer Aussage genötigt wurde, welche der dortigen Staatsanwaltschaft als Anklage gedient habe (A5 S. 2, B10 S. 6 f.). Nach zwei Wochen sei sie ins Gefängnis F._______ gebracht worden (A5 S. 3, B10 S. 8). Sie sei damals auf legale Weise für die HADEP (Halkin Demokrasi Partisi, Partei der Demokratie des Volkes; heute: BDP [Bari ve Demokrasi Partisi, Partei des Friedens und der Demokratie]) politisch tätig gewesen, indem sie sich um Frauenfragen gekümmert habe (B10 S. 5 f.). Am (...) 1997 sei sie zu (...) Jahren und (...) Monate Haft verurteilt worden, wobei sie nach (...) Jahren und (...) Monaten am (...) 2004 entlassen worden sei (A5 S. 2 f.).
Nach ihrer Haftentlassung sei sie zu ihrer Familie in G._______ gegangen (B10 S. 9) und habe sich weiterhin für die Freiheit des kurdischen Volkes und für Frauenrechte eingesetzt. Da sie indes im Strafregister eingetragen gewesen sei, sei sie nie offizielles Mitglied einer kurdischen Partei (damals DTP [Demokratik Toplum Partisi]; heute: BDP; B10 S. 11) gewesen. Man habe sie nach ihrer Entlassung ungefähr fünf Mal für jeweils zwei bis drei Stunden in Gewahrsam genommen (A5 S. 3, B10 S.5, 9 f. und 13 f.). Entweder sei sie in der Sicherheitsdirektion in G._______ festgehalten worden oder man sei mit ihr in einem Auto herumgefahren. Sie sei jeweils zu ihrer politischen Tätigkeit befragt und geschlagen worden (A5 S. 3, B10 S. 13). Ein letztes Mal sei dies Ende des Jahres 2008 geschehen (A5 S. 3). Auch sei das Haus ihrer Familie in G._______ seit 2006 öfters durchsucht worden, weil man die Beschwerdeführerin befragen wollte und nach illegalen Dokumenten gesucht habe (A5 S. 3 f., B10 S. 10).
Seit dem Jahr 2009 habe sie in H._______ von der finanziellen Unterstützung ihrer Familie gelebt (B10 S. 3 und 10 f.). Die Beschwerdeführerin habe sich hingegen aufgrund des psychischen Drucks - sie sei ständig beschattet worden (A5 S. 4) - für drei Monate in den Nordirak in ein Lager namens I._______ der PKK zurückgezogen, obwohl sie kein offizielles Mitglied dieser Organisation gewesen sei, sondern sich dieser nur nah gefühlt habe (A5 S. 3, B5 S. 6). Dies sei ein Lager für kurdische Flüchtlinge gewesen (B10 S. 12). Sie unterstrich, dass sie nie an gewaltsamen Aktionen der PKK teilgenommen habe, sondern sich nur auf friedvolle Weise für die Rechte der Frauen habe einsetzen wollen (A5 S. 3 f.). Eine letzte Razzia habe am (...) 2011 im Haus ihrer Familie stattgefunden (B5 S. 5, B10 S. 11).
4.2 Das BFM begründete seine Verfügung vom 15. November 2012, dass die Vorbringen der Beschwerdeführerin den Anforderungen an die Glaubhaftigkeit nach Art. 7
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
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1 | Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
2 | La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. |
3 | Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés. |
Der Gefängnisaufenthalt bis 2004 sei zwar grundsätzlich glaubhaft geschildert worden, allerdings würden immer noch letzte Restzweifel bestehen. Indes seien die Angaben, die sie zu den Ereignissen nach ihrer Entlassung zu Protokoll gebracht habe, widersprüchlich und nicht hinreichend begründet, so dass der Eindruck entstanden sei, die Beschwerdeführerin habe das Geschilderte nicht selbst erlebt.
4.3 In der Rechtsmitteleingabe vom 18. Dezember 2012 wurde gerügt, dass die Vorinstanz die Ausführungen der psychisch belasteten Beschwerdeführerin vorschnell als unglaubhaft eingeschätzt habe, da die Befragungen bei den schweizerischen Behörden sie an die Verhörsituation in der Türkei erinnert habe. Die vom BFM aufgestellten Widersprüche seien in der Tat teilweise unvereinbar, indes hinsichtlich der Frage der Erfüllung der Flüchtlingseigenschaft unerheblich. Andere Widersprüche seien demgegenüber bei näherem Hinsehen erklärbar.
Des Weiteren sei die Flüchtlingseigenschaft klar zu bejahen, da die Beschwerdeführerin nach ihrer Haftentlassung weiterhin verfolgt worden sei. Die Übergriffe seien in ihrer Gesamtheit als genügend intensiv zu bezeichnen. Die Rechtsprechung gehe ferner davon aus, dass bei einer politisch unbequemen Person wie die Beschwerdeführerin davon auszugehen sei, dass diese auch künftig verfolgt werde (vgl. BVGE 2010/9). Hierzu sei festzuhalten, dass sich die Vorinstanz nicht mit der Möglichkeit der Existenz eines politischen Datenblattes der Beschwerdeführerin auseinandergesetzt habe, was - bei Bedarf - mittels einer Botschaftsanfrage nachzuholen wäre.
4.4 Gemäss den eingereichten Arztzeugnissen vom 3. Juli 2013 und 5. Februar 2014 leidet die Beschwerdeführerin an einer komplexen posttraumatischen Belastungsstörung - nach mehrjährigem Gefängnisaufenthalt und damit verbundenen Verhören, Folter, Misshandlungen und sexueller Gewalt - und an einer aktuell mittelgradigen depressiven Episode. In der ambulanten Therapie erlebe sie bis heute häufige dissoziative Zustände in Stresssituationen, was ihre Konzentration und ihren Realitätsbezug stark beeinträchtige. In "Frage-Antwort-Situationen" sei sie stark angespannt, erstarre körperlich und sei nur noch eingeschränkt ansprechbar. Zum einen habe die Beschwerdeführerin Angst, dass ihr Asylgesuch abgelehnt werde und dass sie dann die erlebten Traumata (Verhöre, Folter, sexuelle Gewalt) erneut erleben müsse. Zum anderen weise sie ein sehr ausgeprägtes Vermeidungsverhalten auf, d.h. sie gehe beängstigenden Situationen aus dem Weg; gelinge ihr dies nicht, gerate sie in einen Zustand hoher psychischer Belastung.
5.
5.1 Im Folgenden ist zunächst die Glaubhaftigkeit der Vorbringen der Beschwerdeführerin zu prüfen.
Grundsätzlich sind die Vorbringen eines Gesuchstellers dann glaubhaft, wenn sie genügend substanziiert, in sich schlüssig und plausibel sind; sie dürfen sich nicht in vagen Schilderungen erschöpfen, in wesentlichen Punkten nicht widersprüchlich sein oder der inneren Logik entbehren und auch nicht den Tatsachen oder der allgemeinen Erfahrung widersprechen. Darüber hinaus muss der Gesuchsteller persönlich glaubwürdig erscheinen, was insbesondere dann nicht der Fall ist, wenn er seine Vorbringen auf gefälschte oder verfälschte Beweismittel abstützt, aber auch dann, wenn er wichtige Tatsachen unterdrückt oder bewusst falsch darstellt, im Laufe des Verfahrens Vorbringen auswechselt, steigert oder unbegründet nachschiebt, mangelndes Interesse am Verfahren zeigt oder die nötige Mitwirkung verweigert. Glaubhaftmachung bedeutet ferner - im Gegensatz zum strikten Beweis - ein reduziertes Beweismass und lässt durchaus Raum für gewisse Einwände und Zweifel an den Vorbringen des Beschwerdeführers. Entscheidend ist, ob die Gründe, die für die Richtigkeit der Sachverhaltsdarstellung des Gesuchstellers sprechen, überwiegen oder nicht. Dabei ist auf eine objektivierte Sichtweise abzustellen (Art. 7
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 7 Preuve de la qualité de réfugié - 1 Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
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1 | Quiconque demande l'asile (requérant) doit prouver ou du moins rendre vraisemblable qu'il est un réfugié. |
2 | La qualité de réfugié est vraisemblable lorsque l'autorité estime que celle-ci est hautement probable. |
3 | Ne sont pas vraisemblables notamment les allégations qui, sur des points essentiels, ne sont pas suffisamment fondées, qui sont contradictoires, qui ne correspondent pas aux faits ou qui reposent de manière déterminante sur des moyens de preuve faux ou falsifiés. |
5.2 Die Ausführungen der Beschwerdeführerin hinsichtlich ihres Gefängnisaufenthaltes betrachtete das BFM grundsätzlich als glaubhaft, obwohl es noch gewisse Restzweifel hegte, da z.B. der Grund der Festnahme nicht überzeugend geklärt werden konnte und keine Gerichtsakten eingereicht wurden. Kopien eines Teilauszuges des Urteils aus dem Jahr 1997 (Verfahrens-Nr. [...]; Urteils-Nr. [...]), welche dem Bundesverwaltungsgericht am 20. Juni 2013 nachgereicht wurden, ergeben, dass die Beschwerdeführerin mit Urteil vom (...) 1997 als "Angehörige der illegalen und separatistischen Organisation mit dem Namen PKK" in Anwendung von aArt. 168 Abs. 2 des türkischen Strafgesetzbuches (Art. 314 des aktuellen türkischen Strafgesetzbuches) zu (...) Jahren und (...) Monaten Zwangsarbeit verurteilt wurde. Auch der Auszug aus dem Strafregister vom (...) 2008 (A7) bestätigt das erwähnte Gerichtsurteil. Zudem bezeugt D._______, welche mit Verfügung vom 19. Juli 2006 vom BFM als Flüchtling anerkannt wurde und welche - wie die Beschwerdeführerin - aufgrund einer langjährigen Haftstrafe eine gewisse Zeit im Gefängnis F._______ in E._______ verbrachte (N [...], A9), in ihrem Schreiben vom 6. Juni 2013, dass beide nicht nur gemeinsam im Gefängnis sassen, sondern auch, dass die Beschwerdeführerin aufgrund der Ereignisse in der Türkei psychisch angeschlagen sei. Zudem sind die Umschreibungen der Foltermethoden (B10 S. 6) und des Gefängnisalltags (B10 S. 8 f.) nicht als realitätsfremd zu bezeichnen.
Das Bundesverwaltungsgericht sieht es somit als erwiesen an, dass die Beschwerdeführerin mit Urteil vom (...) 1997 als "Angehörige der PKK" verurteilt und am (...) 2004 entlassen wurde.
5.3 Das Bundesamt erkannte ferner einen Widerspruch in der Aussage, die Beschwerdeführerin sei vor ihrer Festnahme im Jahr 1995 nicht politisch aktiv gewesen (A5 S. 3), während sie später erklärte, sie sei für die Frauenabteilung der HADEP tätig gewesen (B10 S. 5). Überhaupt stellte das BFM fest, die Schilderungen ihrer politischen Tätigkeit sei äusserst vage und undetailliert.
5.3.1 Die Beschwerdeführerin gab an der Befragung bei der Schweizer Botschaft in Ankara an, dass sie politisch aktiv gewesen sei, obwohl ihre politische Einstellung sich vor ihrer Verhaftung noch nicht praktisch geäussert habe (A5 S. 3). Nach ihrer Haftentlassung sei sie zwar nicht offiziell Mitglied der DTP gewesen, habe sich indes "im Generellen für den Freiheitskampf des kurdischen Volkes und speziell für die Frauenrechte" eingesetzt (A5 S. 3). An der Anhörung vom 30. Oktober 2012 gab sie zu Protokoll, sie (und andere Personen) seien am (...) 1995 festgenommen worden, weil sie bei der (heutigen) BDP in der Frauenabteilung tätig gewesen sei. Ihr sei vorgeworfen worden, Mitglied dieser (an sich legalen) Organisation zu sein, wie es auch der bekannten Leyla Zana geschehen sei. Es würden immer wieder Menschen verurteilt werden, nur weil sie sich für die Sache der Kurden legal einsetzen würden (B10 S. 5 ff.).
5.3.2 Das Bundesverwaltungsgericht ist überzeugt, dass die Beschwerdeführerin, als sie mit vier Arbeitskollegen in einem Auto sass, am (...) 1995 (A5 S. 2, B10 S. 5 und 14) festgenommen wurde. Sie stand mutmasslich im Verdacht, für die damalige HADEP - die am 11. Mai 1994 gegründet und am 13. März 2003, d.h. vor ihrer Entlassung, durch das türkische Verfassungsgericht verboten wurde - in der Frauenabteilung tätig gewesen zu sein (A5 S. 3, B10 S. 5 und 7 f). Ob sie ein offizielles Mitglied dieser damals noch legalen Organisation war, ist vorliegend irrelevant, da sie zweifellos wegen Mitgliedschaft einer illegalen Organisation am (...) 1997 zu einer langjährigen Gefängnisstrafe verurteilt wurde. Nach ihrer Entlassung habe sie sich für die Nachfolgerin DTP - welche am 24. Oktober 2005 gegründet und am 11. Dezember 2009 verboten wurde - eingesetzt (A5 S. 3, B10 S. 6 und 11). Ihre Arbeit bestand in der Organisation verschiedener Anlässe der DTP und der Nachfolgepartei BDP, welche am 2. Mai 2008 gegründet wurde, bezüglich der Frage der Rolle der kurdischen Frau (A5 S. 3, B10 S. 6 und 11). Dabei habe es sich nicht um eine regelmässige Büroarbeit gehandelt (B10 S. 7). Die Umschreibung ihrer Arbeit ist tatsächlich nicht als sehr ausführlich zu bezeichnen. Das Bundesverwaltungsgericht geht jedoch davon aus, dass sie - in ärmlichen Verhältnissen in einer kinderreichen Familie aufgewachsen und über keine Ausbildung verfügend (B5 S. 2 f., B10 S. 4) - keine spezifische Funktion innerhalb der Partei inne hatte. Eher handelt es sich bei ihr um eine Sympathisantin, die sich schon immer mit der Situation der kurdischen Frau in genereller Sicht auseinandersetzte. Hingegen ist nicht auszuschliessen, dass auch einfache Mitglieder oder aktive Sympathisanten prokurdischer Parteien in den Fokus der türkischen Behörden geraten können.
Gemäss den Arztberichten ist ihr Gesundheitszustand so eingeschränkt, dass sie in Befragungssituationen in ihrer Konzentration und ihrem Realitätsbezug stark beeinträchtigt ist (vgl. E. 4.4). Aus diesem Grund dürfte sie in den Befragungen und der Anhörung durch das BFM nur über mangelhafte Ressourcen verfügt haben, um wortreich über die damaligen Geschehnisse berichten zu können (vgl. Arztberichte vom 3. Juli 2013 und 5. Februar 2014, jeweils S. 2).
5.4 Das BFM erachtete ferner ihre Aussagen über die Anzahl der Festnahmen und deren Zeitpunkte als widersprüchlich. Keinen Widerspruch erkennt das Bundesverwaltungsgericht hinsichtlich ihrer ersten Festnahme Mitte Juni 1995 (vor dem Gerichtsverfahren, vgl. E. 5.2); in den ersten 15 Tagen dieser Untersuchungshaft wurde sie in der Sicherheitsdirektion in K._______ bei E._______ (A5 S. 2, B10 S. 6) massiv gefoltert (A5 S. 2 f., B10 S. 6 f.).
5.4.1 In der Tat sind indes bezüglich des Zeitpunkts der ersten polizeilichen Festhaltung nach ihrer Haftentlassung keine gradlinigen Aussagen erkennbar.
Gemäss den Aussagen, welche sie am 5. Februar 2010 in L._______ machte, sei sie nach ihrer Entlassung vier bis fünf Mal in Gewahrsam genommen worden; ein erstes Mal sei sie im Frühling 2006 festgehalten und auf die Sicherheitsdirektion in G._______ gebracht worden. An die späteren Befragungen könne sie sich nicht genau erinnern - manchmal sei sie in einem Auto herumgefahren worden. Letztmals sei sie Ende des Jahres 2008 mitgenommen worden (A5 S. 3). Demgegenüber sagte sie an der Anhörung vom 30. Oktober 2012 aus, sie sei zum ersten Mal im Jahr 2008 mit den Behörden in Kontakt gekommen (B10 S. 10, F85); sie sei mit dem Auto herumgefahren worden. Auf den Widerspruch angesprochen, gab sie an, dann am längsten festgenommen worden zu sein (vgl. B10 S. 14, F130), indessen bereits vorher gesagt zu haben, auch im Jahr 2006 illegal mit dem Auto in Gewahrsam genommen worden zu sein (B10 S. 13, F129). Indes ist dies dem Protokoll nicht zu entnehmen, vielmehr beantwortete sie die Frage, ob ihr neben dem Vorfall mit dem Auto sonst noch etwas zwischen ihrer Freilassung und dem Jahr 2009 passiert sei, mit "Nein", weil sie sich versteckt gehalten habe (vg. B110 S. 12, F117).
Damit bleibt der Widerspruch die genauen Daten betreffend zwar unaufgelöst. Hingegen gab die Beschwerdeführerin weiter einerseits an, sie sei nach ihrer Haftentlassung im Jahr 2004 wieder für eine kurdische Partei (damals DTP; heute: BDP; A5 S. 3, B10 S. 9 und 11 f.) tätig gewesen. Aufgrund dessen sei sie weiterhin von den Behörden schikaniert worden (B10 S. 10 f.). Anderseits legte sie mehrfach dar, wie sehr sie unter der erlebten Folter und den späteren Behelligungen gelitten habe. Die erste (offizielle) Gewahrsamsnahme im Jahr 1995 und die darauffolgenden Folterungen seien schrecklich gewesen, das werde sie nie vergessen (A5 S. 3). An die (inoffiziellen) Festhaltungen nach ihrer Haftentlassung im Jahr 2004 könne sie sich nicht mehr im Detail erinnern, immer wieder sei sie mitgenommen, befragt, beschimpft, belästigt und geschlagen worden (A5 S. 3, B10 S. 6); auch sei sie beschattet und verfolgt worden oder man habe das Haus ihrer Familie durchsucht (A5 S. 4, B10 S. 9). Obwohl die Polzisten keine Uniformen getragen hätten, habe sie dies immer bemerkt, wenn man sie verfolgt habe: "Jemand, der so oft in Gewahrsam genommen wird, der bemerkt das" (A5 S. 4; ähnlich B10 S. 5). Selten habe sie sich zu Hause aufgehalten, oft habe sie die Zeit bei ihren Geschwistern verbracht (B10 S. 10 f.). Ihr Lebensraum sei damals sehr eng gewesen, sie sei ständig auf der Flucht gewesen und hätte kein eigenes Leben gehabt (B10 S. 3 und 5). Weil sie immer aufmerksam gewesen sei, sei sie nie in eine polizeiliche Kontrolle gekommen (B10 S. 11). Sie habe zunächst wirklich versucht, in der Türkei zu bleiben; erst als sie es nicht mehr ausgehalten habe, habe sie im Jahr 2010 um Asyl nachgesucht; diese Ausreise sei nicht freiwillig geschehen (B10 S. 5 und 12).
5.4.2 Mit Blick auf die eingereichten ärztlichen Zeugnisse vom 3. Juli 2013 und 5. Februar 2014 (vgl. E. 4.4) sind die ungenauen Aussagen der Beschwerdeführerin u.a. mit einer Konzentrationsschwäche zu erklären, welche insbesondere im Kontakt mit uniformierten Personen - allenfalls auch Behördenmitgliedern - zum Tragen kommt. Ferner besteht hinsichtlich der in den Jahren 2010 und 2012 gemachten Aussagen der Eindruck, dass ein Missverständnis in Bezug auf die Aussagen "in Gewahrsam nehmen", "Festnahme", "mit dem Auto mitnehmen" (auf einen Polizeiposten oder nur herumgefahren) und "illegale Massnahmen durch die Polizei" nicht auszuschliessen ist, zumal das Protokoll vom 5. Februar 2010 nur gerade vier Seiten (persönliche Daten ausgenommen) beinhaltet und es sich dabei um kurz gehaltene Aussagen, bzw. um eine Zusammenfassung der Ereignisse seit der Festnahme im Jahr 1995 handelt. Eine Überprüfung von Realkennzeichen oder Details stellt sich bei einer solch kurzen Darlegung der Ereignisse als schwierig heraus.
5.4.3 Nach dem Gesagten sind die sich teilweise widersprechenden Aussagen der Beschwerdeführerin bezüglich ihrer Mitnahmen nach ihrer Haftentlassung in einer Gesamtwürdigung aller Umstände als nicht wesentlich zu bezeichnen.
5.5 Hinsichtlich der Angaben zu den seit dem Jahr 2006 periodisch stattfindenden Hausdurchsuchungen, bei welchen sie indes nie zugegen gewesen sei, liegen nach Prüfung der Akten keine sich widersprechenden Aussagen vor (A5 S. 4, B10 S. 9 f.). Bei den jeweiligen Razzien habe man jeweils nach Papieren und illegalen Dokumenten gesucht (A5 S. 4). Als sie nach den Ereignissen der Jahre 2009 und 2010 gefragt wurde, sagte sie aus, das Haus sei im Jahr 2009 durchsucht worden (A5 S. 3), genau genommen ungefähr am (...) 2009 (A5 S. 4). Dies schliesst jedoch eine frühere Hausdurchsuchung - z.B. im Jahr 2006 - nicht aus, welche sich periodisch bis 2009 wiederholte (B10 S. 10). Nach weiteren polizeilichen Aushebungen wurde sie bei der Befragung in L._______ nicht gefragt. Aufgrund der ständigen Bedrohungen habe sie schliesslich G._______ verlassen und sei zunächst nach H._______ zu ihr bekannten Studenten gegangen (B10 S. 3 und 10). Irrelevant ist, ob sie vor oder nach dieser letzten Razzia nach H._______ gegangen ist, da sie aufgrund anderer Geschehnisse auch schon vorher unter Druck stand ("weil ich ständig bedroht wurde, musste ich G._______ verlassen", B10 S. 10).
5.6 Weiter stellte das BFM fest, die Vorbringen seien insgesamt sehr allgemein gehalten. Die Schilderungen der Beschwerdeführerin würden eher vermuten lassen, dass sie von solchen Vorkommnissen gehört und diese an sich selbst angepasst habe. Obwohl - wie schon festgestellt wurde - die Schilderungen der einzelnen Ereignissen nicht als sehr differenziert und wortreich zu bezeichnen sind, wiederspiegeln die Wortprotokolle den Druck, dem die Beschwerdeführerin über Jahre hinweg ausgesetzt war, und ihre Ängste in deutlicher und überzeugender Weise. Die eher knappen Aussagen zu ihrem Aufenthalt im Nordirak im Jahr 2009 dürften keinen Einfluss mehr auf die gesamthaft glaubhaften Aussagen haben, da sie auch hinsichtlich der Asylrelevanz nicht wesentlich sind.
5.7 Die geschilderten Erlebnisse wurden anschaulich dargelegt und wirken nicht übertrieben. Entgegen den Ausführungen der Vorinstanz erachtet das Bundesverwaltungsgericht die Vorbringen der Beschwerdeführerin als glaubhaft. Es steht demnach fest, dass sie nach ihrer Haftentlassung weiterhin durch die Polizei in regelmässigen Abständen behelligt wurde; letztmals im Jahr 2008, bzw. hinsichtlich der Hausdurchsuchungen im Herbst 2009.
6.
6.1 Es bleibt nun zu prüfen, ob das Geschilderte eine asylrelevante Verfolgung darstellt (Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
Die Flüchtlingseigenschaft gemäss Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
6.2 Vorauszuschicken ist, dass die langjährige Haftstrafe, aus welcher die Beschwerdeführerin am (...) 2004 entlassen wurde, nicht mehr asylrelevant ist. Nach ihrer Freilassung wurde die kurdische Beschwerdeführerin jedoch seit dem Jahr 2006 - als auch die Anzahl der Klagen von Angehörigen der kurdischen Minderheit wegen Misshandlungen und Folter durch türkische Sicherheitsbeamte wieder zu steigen begann (vgl. BVGE 2013/25 E. 5.2.2 ff. m.w.H.) - von der türkischen Polizei in Form von ständigen Festhaltungen, Beschimpfungen, Bedrohungen, Schlägen und Hausdurchsuchungen behelligt, welche sich zwar gezielt gegen Leib und Freiheit richten, indes im Einzelnen wohl als nicht genügend intensiv zu bezeichnen sind. Jedoch können geringfügige Beeinträchtigungen eine asylrechtlich relevante Rolle spielen, wenn es sich um wiederholte Eingriffe in die persönliche Freiheit und körperliche Unversehrtheit handelt. Ausgangspunkt, um einen unerträglichen psychischen Druck bejahen zu können, stellen in der Regel konkrete staatliche Eingriffe dar, die effektiv stattgefunden haben; die staatlichen Verfolgungsmassnahmen müssen in einer objektivierten Betrachtung zudem als derart intensiv erscheinen, dass der betroffenen Person ein weiterer Verbleib in ihrem Heimatstaat objektiv nicht mehr zugemutet werden kann (vgl. BVGE 2010/28 E. 3.3.1.1 m.w.H.).
6.3 Die glaubhaft geschilderten, für die Beschwerdeführerin im Laufe der Zeit unerträglich gewordenen Verfolgungsmassnahmen der türkischen Polizei erscheinen auch aus einer objektivierten Betrachtung als intensiv genug, um asylrechtlich relevant zu sein. Diese Feststellung wird durch die ärztlichen Zeugnisse untermauert, welche der Beschwerdeführerin - aufgrund ihrer Vorfluchtgründe - eine komplexe posttraumatische Belastungsstörung attestieren (vgl. E. 4.4). Folglich ist ein asylbeachtliches Motiv im Sinne von Art. 3 Abs. 2
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
6.4 Diese Sicht der Dinge wird im Ergebnis durch die Tatsache bekräftigt, dass die Beschwerdeführerin kurz nach ihrem mutmasslichen Rückzug in den Nordirak und ihrer Wiedereinreise in die Türkei im Jahr 2009 bei der Schweizer Botschaft am 5. Januar 2010 um Schutz nachsuchte. Folglich liegt zwischen den Verfolgungshandlungen und der Flucht ein zeitlicher und sachlicher Kausalzusammenhang vor.
6.5 Aufgrund ihrer belegten Haft wegen Mitgliedschaft in einer illegalen Organisation und ihrer fortgeführten politischen Tätigkeit in der heutigen kurdischen Partei BDP - ohne offizielles Mitglied zu sein - ist davon auszugehen, dass sie landesweit als politisch unbequeme Person registriert ist. Nach den Kenntnissen des Bundesverwaltungsgerichts hat in der Türkei ein Strafverfahren wegen eines politischen Delikts das Anlegen eines politischen Datenblatts zur Folge (vgl. BVGE 2010/9 E. 5.3.2). Neben dem eigentlichen Strafregister wird demnach seit längerer Zeit ein Allgemeines Informationssystem unterhalten, das u.a. Fahndungs- und Verfahrensdaten von Personen registriert, die unter dem Verdacht des Begehens politischer Delikte stehen oder standen (vgl. BVGE 2010/9 E. 5.3.1). Diese Datenblätter beinhalten nicht nur bei einer allfälligen kontrollierten Wiedereinreise ein erhebliches Risiko für eine politisch unbequeme Person. Auch nach der allfälligen Wiedereinreise besteht wegen der für sämtliche Polizeistellen landesweit feststellbaren entsprechenden Fichierung die Gefahr einer behördlichen Überwachung mit weiteren Konsequenzen (vgl. BVGE 2010/9 E. 5.3.3).
7.
Zusammenfassend ist somit festzustellen, dass die Beschwerdeführerin begründete Furcht hat, bei einer Rückkehr in die Türkei asylrelevanten Verfolgungsmassnahmen ausgesetzt zu sein. Damit erfüllt sie die Flüchtlingseigenschaft im Sinne von Art. 3
SR 142.31 Loi du 26 juin 1998 sur l'asile (LAsi) LAsi Art. 3 Définition du terme de réfugié - 1 Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
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1 | Sont des réfugiés les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques. |
2 | Sont notamment considérées comme de sérieux préjudices la mise en danger de la vie, de l'intégrité corporelle ou de la liberté, de même que les mesures qui entraînent une pression psychique insupportable. Il y a lieu de tenir compte des motifs de fuite spécifiques aux femmes. |
3 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui, au motif qu'elles ont refusé de servir ou déserté, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés4 sont réservées.5 |
4 | Ne sont pas des réfugiés les personnes qui font valoir des motifs résultant du comportement qu'elles ont eu après avoir quitté leur pays d'origine ou de provenance s'ils ne constituent pas l'expression de convictions ou d'orientations déjà affichées avant leur départ ni ne s'inscrivent dans leur prolongement. Les dispositions de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés6 sont réservées.7 |
8.
Bei diesem Ausgang des Verfahrens sind keine Kosten zu erheben (Art. 63 Abs. 1
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
|
1 | En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
2 | Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes. |
3 | Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure. |
4 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101 |
4bis | L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé: |
a | entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires; |
b | entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102 |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106 |
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 63 - 1 En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
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1 | En règle générale, les frais de procédure comprenant l'émolument d'arrêté, les émoluments de chancellerie et les débours sont mis, dans le dispositif, à la charge de la partie qui succombe. Si celle-ci n'est déboutée que partiellement, ces frais sont réduits. À titre exceptionnel, ils peuvent être entièrement remis. |
2 | Aucun frais de procédure n'est mis à la charge des autorités inférieures, ni des autorités fédérales recourantes et déboutées; si l'autorité recourante qui succombe n'est pas une autorité fédérale, les frais de procédure sont mis à sa charge dans la mesure où le litige porte sur des intérêts pécuniaires de collectivités ou d'établissements autonomes. |
3 | Des frais de procédure ne peuvent être mis à la charge de la partie qui a gain de cause que si elle les a occasionnés en violant des règles de procédure. |
4 | L'autorité de recours, son président ou le juge instructeur perçoit du recourant une avance de frais équivalant aux frais de procédure présumés. Elle lui impartit pour le versement de cette créance un délai raisonnable en l'avertissant qu'à défaut de paiement elle n'entrera pas en matière. Si des motifs particuliers le justifient, elle peut renoncer à percevoir la totalité ou une partie de l'avance de frais.101 |
4bis | L'émolument d'arrêté est calculé en fonction de l'ampleur et de la difficulté de la cause, de la manière de procéder des parties et de leur situation financière. Son montant est fixé: |
a | entre 100 et 5000 francs dans les contestations non pécuniaires; |
b | entre 100 et 50 000 francs dans les autres contestations.102 |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des émoluments.103 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral104 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales105 sont réservés.106 |
9.
Der vertretenen Beschwerdeführerin ist angesichts ihres Obsiegens in Anwendung von Art. 64
SR 172.021 Loi fédérale du 20 décembre 1968 sur la procédure administrative (PA) PA Art. 64 - 1 L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés. |
|
1 | L'autorité de recours peut allouer, d'office ou sur requête, à la partie ayant entièrement ou partiellement gain de cause une indemnité pour les frais indispensables et relativement élevés qui lui ont été occasionnés. |
2 | Le dispositif indique le montant des dépens alloués qui, lorsqu'ils ne peuvent pas être mis à la charge de la partie adverse déboutée, sont supportés par la collectivité ou par l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué. |
3 | Lorsque la partie adverse déboutée avait pris des conclusions indépendantes, les dépens alloués peuvent être mis à sa charge, dans la mesure de ses moyens. |
4 | La collectivité ou l'établissement autonome au nom de qui l'autorité inférieure a statué répond des dépens mis à la charge de la partie adverse déboutée en tant qu'ils se révéleraient irrécouvrables. |
5 | Le Conseil fédéral établit un tarif des dépens.107 L'art. 16, al. 1, let. a, de la loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal administratif fédéral108 et l'art. 73 de la loi du 19 mars 2010 sur l'organisation des autorités pénales109 sont réservés.110 |
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 7 Principe - 1 La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige. |
|
1 | La partie qui obtient gain de cause a droit aux dépens pour les frais nécessaires causés par le litige. |
2 | Lorsqu'une partie n'obtient que partiellement gain de cause, les dépens auxquels elle peut prétendre sont réduits en proportion. |
3 | Les autorités fédérales et, en règle générale, les autres autorités parties n'ont pas droit aux dépens. |
4 | Si les frais sont relativement peu élevés, le tribunal peut renoncer à allouer des dépens. |
5 | L'art. 6a s'applique par analogie.7 |
SR 641.20 Loi fédérale du 12 juin 2009 régissant la taxe sur la valeur ajoutée (Loi sur la TVA, LTVA) - Loi sur la TVA LTVA Art. 26 Facture - 1 Si le destinataire de la prestation en fait la demande, le fournisseur lui délivre une facture répondant aux exigences des al. 2 et 3. |
|
1 | Si le destinataire de la prestation en fait la demande, le fournisseur lui délivre une facture répondant aux exigences des al. 2 et 3. |
2 | La facture doit permettre d'identifier clairement le fournisseur de la prestation, le destinataire de la prestation et le genre de prestation fournie; en règle générale, elle doit mentionner: |
a | le nom du fournisseur de la prestation et la localité tels qu'ils apparaissent dans les transactions commerciales, l'indication selon laquelle le fournisseur de la prestation est inscrit au registre des assujettis et le numéro sous lequel il est inscrit; |
b | le nom du destinataire de la prestation et la localité tels qu'ils apparaissent dans les transactions commerciales; |
c | la date ou la période à laquelle la prestation a été fournie, si elles ne sont pas identiques à la date de la facture; |
d | le genre, l'objet et le volume de la prestation; |
e | le montant de la contre-prestation; |
f | le taux d'imposition applicable et le montant de l'impôt dû sur la contre-prestation; si l'impôt est inclus dans la contre-prestation, l'indication du taux applicable suffit. |
3 | Si la facture est établie par une caisse enregistreuse (ticket de caisse), le destinataire de la prestation ne doit pas être mentionné lorsque la contre-prestation indiquée ne dépasse pas un montant fixé par le Conseil fédéral. |
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 9 Frais de représentation - 1 Les frais de représentation comprennent: |
|
1 | Les frais de représentation comprennent: |
a | les honoraires d'avocat ou l'indemnité du mandataire professionnel n'exerçant pas la profession d'avocat; |
b | les débours, notamment les frais de photocopie de documents, les frais de déplacement, d'hébergement et de repas et les frais de port et de téléphone; |
c | la TVA pour les indemnités mentionnées aux let. a et b, pour autant qu'elles soient soumises à l'impôt et que la TVA n'ait pas déjà été prise en compte. |
2 | Aucune indemnité n'est due lorsqu'il existe un rapport de travail entre le représentant et la partie. |
SR 173.320.2 Règlement du 21 février 2008 concernant les frais, dépens et indemnités fixés par le Tribunal administratif fédéral (FITAF) FITAF Art. 13 Autres frais nécessaires des parties - Sont remboursés comme autres frais nécessaires des parties: |
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a | les frais accessoires de la partie conformément à l'art. 11, al. 1 à 4, en tant qu'ils dépassent 100 francs; |
b | la perte de gain en tant qu'elle dépasse le gain d'une journée et que la partie qui obtient gain de cause se trouve dans une situation financière modeste. |
(Dispositiv nächste Seite)
Demnach erkennt das Bundesverwaltungsgericht:
1.
Die Beschwerde wird gutgeheissen.
2.
Die Verfügung des BFM vom 15. November 2012 wird aufgehoben. Das BFM wird angewiesen, der Beschwerdeführerin Asyl in der Schweiz zu gewähren.
3.
Es werden keine Verfahrenskosten auferlegt.
4.
Das BFM wird angewiesen, der Beschwerdeführerin für das Verfahren vor dem Bundesverwaltungsgericht eine Parteientschädigung von Fr. 1'820.- (inkl. Auslagen) auszurichten.
5.
Dieses Urteil geht an die Beschwerdeführerin, das BFM und die kantonale Migrationsbehörde.
Die vorsitzende Richterin: Die Gerichtsschreiberin:
Muriel Beck Kadima Patricia Petermann Loewe
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