Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}
6B_544/2012

Urteil vom 11. Februar 2013
Strafrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichter Mathys, Präsident,
Bundesrichter Schneider, Denys,
Gerichtsschreiberin Unseld.

Verfahrensbeteiligte
X.________,
vertreten durch Rechtsanwalt Jean-François Alabor,
Beschwerdeführerin,

gegen

Oberstaatsanwaltschaft des Kantons Aargau,
Frey-Herosé-Strasse 12, Wielandhaus, 5001 Aarau,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Gewerbsmässiger Diebstahl etc.; Willkür,
rechtliches Gehör etc.,

Beschwerde gegen das Urteil des Obergerichts
des Kantons Aargau, Strafgericht, 1. Kammer,
vom 24. Juli 2012.

Sachverhalt:

A.
Das Bezirksgericht Brugg verurteilte X.________ am 22. Februar 2011 wegen gewerbsmässigen Diebstahls (Art. 139 Ziff. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 139 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, soustrait une chose mobilière appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, soustrait une chose mobilière appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Abrogé
3    Le vol est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans si son auteur:
a  en fait métier;
b  commet l'acte en qualité d'affilié à une bande formée pour commettre des brigandages ou des vols;
c  se munit d'une arme à feu ou d'une autre arme dangereuse ou cause une explosion pour commettre le vol, ou
d  montre de toute autre manière, par sa façon d'agir, qu'il est particulièrement dangereux.
4    Le vol commis au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivi que sur plainte.
StGB), Sachbeschädigung (Art. 144 Abs. 1
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 144 - 1 Quiconque, sans droit, endommage, détruit ou met hors d'usage une chose appartenant à autrui ou frappée d'un droit d'usage ou d'usufruit au bénéfice d'autrui, est, sur plainte, puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, sans droit, endommage, détruit ou met hors d'usage une chose appartenant à autrui ou frappée d'un droit d'usage ou d'usufruit au bénéfice d'autrui, est, sur plainte, puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Si l'auteur commet le dommage à la propriété à l'occasion d'un attroupement formé en public, la poursuite a lieu d'office.
3    Si l'auteur cause un dommage considérable, il est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire. La poursuite a lieu d'office.
StGB) und mehrfachen Hausfriedensbruchs (Art. 186
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 186 - Quiconque, d'une manière illicite et contre la volonté de l'ayant droit, pénètre dans une maison, dans une habitation, dans un local fermé faisant partie d'une maison, dans un espace, cour ou jardin clos et attenant à une maison, ou dans un chantier, ou y demeure au mépris de l'injonction de sortir à lui adressée par un ayant droit est, sur plainte, puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
StGB) zu einer bedingten Freiheitsstrafe von 18 Monaten und einer Busse von Fr. 5'000.-- (Dispositiv-Ziff. 2 und 3). Es verfügte die Einziehung von zahlreichen Schmuckstücken und Uhren (Dispositiv-Ziff. 4). Die Zivilforderungen verwies es auf den Zivilweg (Dispositiv-Ziff. 5).

B.
Das Obergericht des Kantons Aargau hiess die Berufung von X.________ gegen dieses Urteil am 24. Juli 2012 teilweise gut. Es hob Dispositiv-Ziff. 4 betreffend die Einziehung auf und wies die Sache zur neuen Beurteilung an die Vorinstanz zurück. Im Übrigen wies es die Berufung ab.
Das Obergericht hält folgenden Sachverhalt für erwiesen:
X.________ arbeitete von März 1999 bis Januar 2005 im Bezirksspital A.________. Ab Februar 2005 war sie im Bezirksspital B.________ tätig. In der Zeit von Dezember 2001 bis November 2005 behändigte sie am Wohnort von 34 Patienten des Bezirksspitals A.________ bzw. B.________ Schmuck und Bargeld, in wenigen Einzelfällen auch andere Gegenstände. X.________ betrat die Wohnung in beinahe allen Fällen mit einem Wohnungsschlüssel, den sie unbemerkt aus den Patientenzimmern entwendet hatte. Zudem bestahl sie einmal einen Patienten während des Transports mit der Ambulanz in das Bezirksspital A.________.

C.
X.________ führt Beschwerde in Strafsachen mit den Anträgen, das Urteil vom 24. Juli 2012 aufzuheben und die Sache zur Beweisergänzung sowie zur neuen Beurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen. Eventualiter sei sie vollumfänglich freizusprechen. Sie ersucht um Entschädigung für den entgangenen Verdienst, die erstandene Untersuchungshaft und die anwaltlichen Aufwendungen sowie um Neuverlegung der Verfahrenskosten.

D.
Das Obergericht und die Staatsanwaltschaft verzichten auf eine Vernehmlassung.

Erwägungen:

1.
Die Rückweisung durch die Vorinstanz betraf die Einziehung. Die noch offene Einziehungsfrage hat keinen Einfluss auf den Schuld- und Strafpunkt. Insofern handelt es sich beim angefochtenen Urteil um einen selbstständig anfechtbaren Teilentscheid im Sinne von Art. 91 lit. a
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 91 Décisions partielles - Le recours est recevable contre toute décision:
a  qui statue sur un objet dont le sort est indépendant de celui qui reste en cause;
b  qui met fin à la procédure à l'égard d'une partie des consorts.
BGG (Urteile 6B_211/2012 vom 7. September 2012 E. 1; 6B_169/2012 vom 25. Juni 2012 E. 1). Auf die Beschwerde ist einzutreten, soweit sie den Schuld- und Strafpunkt betrifft.

2.
Die Beschwerde ist zu begründen (Art. 42 Abs. 1 und 2; Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). Die Begründung hat in der Beschwerdeschrift selbst zu erfolgen (BGE 138 IV 47 E. 2.8.1; 133 II 396 E. 3.1; je mit Hinweisen). Nicht einzutreten ist auf die Beschwerde, soweit die Beschwerdeführerin ausschliesslich auf frühere Eingaben bzw. Plädoyernotizen verweist.

3.
3.1 Die Beschwerdeführerin rügt, aus der Anklageschrift gehe nicht rechtsgenügend hervor, was ihr vorgeworfen werde.

3.2 Am 1. Januar 2011 trat die Schweizerische Strafprozessordnung vom 5. Oktober 2007 (StPO; SR 312.0) in Kraft. Das Urteil des Bezirksgerichts Brugg erging am 22. Februar 2011. Das vorliegende Verfahren richtet sich damit nach neuem Recht (vgl. Art. 448 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 448 Droit applicable - 1 Les procédures pendantes au moment de l'entrée en vigueur du présent code se poursuivent selon le nouveau droit, à moins que les dispositions qui suivent en disposent autrement.
1    Les procédures pendantes au moment de l'entrée en vigueur du présent code se poursuivent selon le nouveau droit, à moins que les dispositions qui suivent en disposent autrement.
2    Les actes de procédure ordonnés ou accomplis avant l'entrée en vigueur du présent code conservent leur validité.
und Art. 454 Abs. 1
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 454 Décisions rendues après l'entrée en vigueur du présent code - 1 Le nouveau droit est applicable aux recours formés contre les décisions rendues en première instance après l'entrée en vigueur du présent code.
1    Le nouveau droit est applicable aux recours formés contre les décisions rendues en première instance après l'entrée en vigueur du présent code.
2    L'ancien droit est applicable aux recours contre les décisions rendues en première instance selon l'ancien droit, après l'entrée en vigueur du présent code, par une autorité judiciaire supérieure à celle de première instance.
StPO; BGE 137 IV 219 E. 1.1 mit Hinweisen). Gemäss Art. 9
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 9 Maxime d'accusation - 1 Une infraction ne peut faire l'objet d'un jugement que si le ministère public a déposé auprès du tribunal compétent un acte d'accusation dirigé contre une personne déterminée sur la base de faits précisément décrits.
1    Une infraction ne peut faire l'objet d'un jugement que si le ministère public a déposé auprès du tribunal compétent un acte d'accusation dirigé contre une personne déterminée sur la base de faits précisément décrits.
2    Sont réservées la procédure de l'ordonnance pénale et la procédure pénale en matière de contraventions.
StPO kann eine Straftat nur gerichtlich beurteilt werden, wenn die Staatsanwaltschaft gegen eine bestimmte Person wegen eines genau umschriebenen Sachverhalts beim zuständigen Gericht Anklage erhoben hat. Nach Art. 325 Abs. 1 lit. f
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 325 Contenu de l'acte d'accusation - 1 L'acte d'accusation désigne:
1    L'acte d'accusation désigne:
a  le lieu et la date de son établissement;
b  le ministère public qui en est l'auteur;
c  le tribunal auquel il s'adresse;
d  les noms du prévenu et de son défenseur;
e  le nom du lésé;
f  le plus brièvement possible, mais avec précision, les actes reprochés au prévenu, le lieu, la date et l'heure de leur commission ainsi que leurs conséquences et le mode de procéder de l'auteur;
g  les infractions réalisées et les dispositions légales applicables de l'avis du ministère public.
2    Le ministère public peut présenter un acte d'accusation alternatif ou, pour le cas où ses conclusions principales seraient rejetées, un acte d'accusation subsidiaire.
StPO bezeichnet die Anklageschrift möglichst kurz, aber genau, die der beschuldigten Person vorgeworfenen Taten mit Beschreibung von Ort, Datum, Zeit, Art und Folgen der Tatausführung. Damit die Anklageschrift ihre doppelte Funktion der Umgrenzung und Information wahrnehmen kann, muss sie hinreichend präzise formuliert sein (vgl. BGE 133 IV 235 E. 6.2 und 6.3 mit Hinweisen).

3.3 Die Rüge ist unbegründet. Die Anklageschrift vom 5. März 2008 und die Zusatzanklage vom 17. Juli 2009 genügen den gesetzlichen Anforderungen. Ort und Zeitpunkt der Diebstähle, der jeweilige Deliktsbetrag sowie das Vorgehen der Beschwerdeführerin werden darin ausreichend präzise dargelegt.

4.
4.1 Die Beschwerdeführerin macht geltend, der Antrag auf Zeugeneinvernahme ihres Lebenspartners C.________ sei zu Unrecht abgewiesen worden (Beschwerde Ziff. 62). Auch der beantragten Gegenüberstellung der Zeugin D.________ mit der Geschädigten E.________ habe die Vorinstanz keine Folge geleistet (Beschwerde Ziff. 39).

4.2 Die Vorinstanz wies die Beweisanträge der Beschwerdeführerin mit Verfügung vom 21. März 2012 ab. Zur Begründung führte sie an, C.________ und D.________ seien in Anwesenheit des Verteidigers der Beschwerdeführerin befragt worden. Ihre Aussagen seien aktenkundig. Ein Grund für die Wiederholung der Einvernahmen sei nicht ersichtlich. Die Beschwerdeführerin setzt sich damit nicht auseinander. Mangels Begründung ist auf die Rüge nicht einzutreten (Art. 42 Abs. 1 und 2; Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG).

5.
5.1 Die Beschwerdeführerin wendet ein, die Geschädigten (mit Ausnahme der Zivilkläger) und F.________ seien nie als Zeugen einvernommen worden. Sie habe zudem keine Gelegenheit gehabt, bei den Befragungen als Auskunftspersonen anwesend zu sein. Die unter Missachtung von Art. 29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
BV sowie Art. 3
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 3 Respect de la dignité et procès équitable - 1 Les autorités pénales respectent la dignité des personnes impliquées dans la procédure, à tous les stades de celle-ci.
1    Les autorités pénales respectent la dignité des personnes impliquées dans la procédure, à tous les stades de celle-ci.
2    Elles se conforment notamment:
a  au principe de la bonne foi;
b  à l'interdiction de l'abus de droit;
c  à la maxime voulant qu'un traitement équitable et le droit d'être entendu soient garantis à toutes les personnes touchées par la procédure;
d  à l'interdiction d'appliquer des méthodes d'enquête qui sont attentatoires à la dignité humaine.
und 107
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 107 Droit d'être entendu - 1 Une partie a le droit d'être entendue; à ce titre, elle peut notamment:
1    Une partie a le droit d'être entendue; à ce titre, elle peut notamment:
a  consulter le dossier;
b  participer à des actes de procédure;
c  se faire assister par un conseil juridique;
d  se prononcer au sujet de la cause et de la procédure;
e  déposer des propositions relatives aux moyens de preuves.
2    Les autorités pénales attirent l'attention des parties sur leurs droits lorsqu'elles ne sont pas versées dans la matière juridique.
StPO erhobenen Beweise dürften gemäss Art. 147 Abs. 4
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159.
1    Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159.
2    Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée.
3    Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière.
4    Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente.
StPO nicht zu ihren Lasten verwendet werden (Beschwerde Ziff. 42, 44 und 53 ff.). Ihre ehemaligen Mitarbeiter, die mit ihr vom Bezirksspital A.________ nach B.________ gewechselt hätten, seien nie befragt worden (Beschwerde Ziff. 19).

5.2 Wohl gelangt auf das vorliegende Verfahren grundsätzlich die StPO zur Anwendung (oben E. 3.2). Die erstinstanzliche Hauptverhandlung (Art. 450
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 450 Débats de première instance - Lorsque les débats ont été ouverts avant l'entrée en vigueur du présent code, ils se poursuivent selon l'ancien droit devant le tribunal de première instance compétent jusqu'alors.
StPO) und das Ermittlungsverfahren wurden allerdings nach altem Recht geführt. Gemäss Art. 448 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 448 Droit applicable - 1 Les procédures pendantes au moment de l'entrée en vigueur du présent code se poursuivent selon le nouveau droit, à moins que les dispositions qui suivent en disposent autrement.
1    Les procédures pendantes au moment de l'entrée en vigueur du présent code se poursuivent selon le nouveau droit, à moins que les dispositions qui suivent en disposent autrement.
2    Les actes de procédure ordonnés ou accomplis avant l'entrée en vigueur du présent code conservent leur validité.
StPO behalten Verfahrenshandlungen, die vor Inkrafttreten der StPO angeordnet oder durchgeführt worden sind, ihre Gültigkeit (Urteil 6B_484/2012 vom 11. Dezember 2012 E. 1.2 und 1.4). Das frühere kantonale Verfahrensrecht überprüft das Bundesgericht nur auf Willkür (vgl. Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG).

5.3 Nach der Rechtsprechung kann der Beschuldigte den Behörden grundsätzlich nicht vorwerfen, gewissen Beweisen nicht nachgegangen zu sein, wenn er es unterlässt, rechtzeitig und formgerecht entsprechende Beweisanträge zu stellen (vgl. BGE 131 I 476 E. 2.1; 125 I 127 E. 6c/bb mit Hinweisen). Der Untersuchungsgrundsatz verpflichtet das Gericht nicht, von Amtes wegen Beweiserhebungen vorzunehmen, wenn es sich aufgrund der bereits erhobenen Beweise seine Überzeugung gebildet hat und in vorweggenommener Beweiswürdigung annehmen darf, dass die zusätzlichen Beweise nichts an seiner Überzeugung zu ändern vermöchten (vgl. BGE 136 I 229 E. 5.3; 134 I 140 E. 5.3; 131 I 153 E. 3). Ob ein Antrag auf Konfrontation mit Belastungszeugen unter dem Aspekt von Treu und Glauben rechtzeitig vorgebracht wurde, hängt von den konkreten Umständen des Einzelfalles ab (Urteile 6B_10/2009 vom 6. Oktober 2009 E. 2.2.4; 6B_521/2008 vom 26. November 2008 E. 5.3.1; 1P.285/2001 vom 9. November 2001 E. 1e). Auf das Recht der Befragung von Belastungszeugen kann verzichtet werden. Ein derartiger Verzicht führt dazu, dass die in der Untersuchung gemachten Aussagen der Zeugen verwendet werden dürfen (BGE 121 I 306 E. 1b mit Hinweisen). Im bundesgerichtlichen
Verfahren dürfen neue Tatsachen und Beweismittel nur so weit vorgebracht werden, als erst der Entscheid der Vorinstanz dazu Anlass gibt (Art. 99 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
BGG).

5.4 Die Beschwerdeführerin macht nicht geltend, sie habe im kantonalen Verfahren die Befragung der Geschädigten, von F.________ oder ihrer ehemaligen Mitarbeiter beantragt. Die polizeilichen Einvernahmen der Geschädigten und von F.________ fanden vor Inkrafttreten der StPO statt. Sie richteten sich nach altem Recht. Eine willkürliche Anwendung des damals geltenden kantonalen Strafprozessrechts zeigt die Beschwerdeführerin nicht auf. Auf die nicht rechtsgenügend begründeten Rügen ist nicht einzutreten.

6.
6.1 Die Beschwerdeführerin wendet sich gegen die vorinstanzliche Sachverhaltsfeststellung. Die Vorinstanz leite ein Geständnis bezüglich des angeklagten Diebstahls zum Nachteil von G.________ willkürlich und ohne vorgängige Befragung aus der Berufungsbegründung her. Das angebliche Geständnis ziehe sie auch zur Begründung der übrigen 34 Delikte heran. Sie würdige zudem Indizien für eine Täterschaft in den übrigen Fällen willkürlich. Die entlastenden Aussagen der Zeugin D.________ und die eingereichten Belege lasse sie zu Unrecht unberücksichtigt. In Verletzung des Anklagegrundsatzes erweitere sie schliesslich den Zeitrahmen der Tathandlung gemäss der Zusatzanklage.

6.2 Die Sachverhaltsfeststellung der Vorinstanz kann vor Bundesgericht nur gerügt werden, wenn sie willkürlich (Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV) ist oder auf einer Rechtsverletzung im Sinne von Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
BGG beruht und wenn die Behebung des Mangels für den Ausgang des Verfahrens entscheidend sein kann (Art. 97 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
BGG; BGE 134 IV 36 E. 1.4.1). Dem von der Beschwerdeführerin angerufenen Grundsatz in dubio pro reo kommt in seiner Funktion als Beweiswürdigungsregel im Verfahren vor dem Bundesgericht keine über das Willkürverbot von Art. 9
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
BV hinausgehende Bedeutung zu (BGE 127 I 38 E. 2a; 124 IV 86 E. 2a; je mit Hinweisen). Willkür bei der Beweiswürdigung liegt vor, wenn der angefochtene Entscheid offensichtlich unhaltbar ist oder mit der tatsächlichen Situation in klarem Widerspruch steht. Dass eine andere Lösung oder Würdigung ebenfalls vertretbar oder gar zutreffender erscheint, genügt für die Annahme von Willkür nicht (BGE 138 I 305 E. 4.3; 137 I 1 E. 2.4; je mit Hinweisen).
Die Rüge der Willkür muss präzise vorgebracht und begründet werden (Art. 106 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG). In der Beschwerde muss im Einzelnen dargelegt werden, inwiefern der angefochtene Entscheid an einem qualifizierten und offensichtlichen Mangel leidet. Auf eine rein appellatorische Kritik am angefochtenen Urteil tritt das Bundesgericht nicht ein (BGE 137 IV 1 E. 4.2.3; 136 II 489 E. 2.8; je mit Hinweisen).
6.3
6.3.1 Aufgrund der Diebstahlsserie bei Patienten des Bezirksspitals B.________ wurde die Liegenschaft von G.________ im Tatzeitpunkt von der Polizei überwacht. Die Beschwerdeführerin wurde am 15. November 2005 beim Verlassen des Hauses von der Polizei verhaftet, wobei sie Medizinalhandschuhe trug. Sie hatte zudem den Hausschlüssel von G.________, der sich zuvor in deren Spitalzimmer befunden hatte, sowie ein Couvert mit drei Noten à Fr. 200.-- bei sich. G.________ machte nach dem Vorfall den Verlust eines Couverts mit drei Noten à Fr. 200.-- geltend. Die Beschwerdeführerin gab an, sie habe das Couvert im Hausinneren zu sich genommen, da sie gedacht habe, es gehöre ihr (Urteil S. 15; erstinstanzliches Urteil S. 41 f.). Gestützt auf die polizeiliche Überführung muss die Täterschaft der Beschwerdeführerin bezüglich des Einschleichdiebstahls zum Nachteil von G.________ als bewiesen gelten. Die vorinstanzlichen Erwägungen basieren auf den verfügbaren Beweisen und den willkürfreien Ausführungen des Bezirksgerichts. Unerheblich ist, ob die Vorinstanz bezüglich dieser Tat zu Unrecht von einem Geständnis der Beschwerdeführerin im Berufungsverfahren ausgeht.
6.3.2 Die Vorinstanz setzt sich unter Hinweis auf das erstinstanzliche Urteil mit den Indizien für die Täterschaft der Beschwerdeführerin in den übrigen Fällen auseinander. Sie legt mit nachvollziehbaren Argumenten dar, dass sämtliche Delikte (mit Ausnahme des Sachverhalts gemäss der Zusatzanklage) zeitlich mit der Dienstzeit der Beschwerdeführerin zusammenfallen können (Urteil E. 4.2.1 S. 15 ff.). Sie stellt des Weiteren auf die Aussagen der Geschädigten E.________ ab, die im Juli 2004 eine Nadelbrosche als gestohlen meldete und eine bei der Beschwerdeführerin im November 2005 beschlagnahmte sowie mit der Beschreibung im Polizeirapport vom Juli 2004 grundsätzlich identische Brosche sofort als ihre eigene erkannte (Urteil E. 4.2.2 S. 17 f.). Als weitere Indizien wertet sie die Aussagen des Taxifahrers H.________ (Urteil E. 4.2.3 S. 18 f.) sowie der Vorgesetzten der Beschwerdeführerin, F.________ (Urteil E. 4.2.4 S. 19 ff.). Für die Täterschaft der Beschwerdeführerin spricht gemäss der Vorinstanz zudem, dass die Deliktsserie im Bezirksspital A.________ mit deren Austritt endete und mit deren Eintritt im Spital B.________ ihre Fortsetzung fand (Urteil E. 4.5 S. 22 f.). Aus den von ihr eingereichten Dokumenten könne die
Beschwerdeführerin nichts zu ihren Gunsten ableiten, da die Belege nicht mit den sichergestellten Schmuckstücken (mit Ausnahme von ev. zwei Exemplaren) übereinstimmen würden. Ausserdem handle es sich teilweise nicht um Kaufquittungen, sondern um blosse Bestätigungen der Echtheit des Schmuckstücks resp. Wertschätzungen (Urteil E. 4.8 S. 24).
6.3.3 Der Hinweis der Vorinstanz auf die eingehende Prüfung einer anderweitigen Täterschaft betrifft entgegen dem Einwand der Beschwerdeführerin (Beschwerde Ziff. 21) ausschliesslich das in der Zusatzanklage umschriebene Delikt (Urteil S. 16). Bezüglich der weiteren Mitarbeiter, die mit der Beschwerdeführerin den Stellenwechsel an das Bezirksspital B.________ antraten, führt die Vorinstanz willkürfrei aus, deren Täterschaft komme isoliert betrachtet ebenfalls infrage. Aufgrund der weiteren Indizien falle der Tatverdacht jedoch klar auf die Beschwerdeführerin (Urteil E. 4.5 S. 22; dazu Beschwerde Ziff. 10, 18 f. und 41). Unter Willkürgesichtspunkten nicht zu beanstanden ist zudem, wenn die Vorinstanz auf die gegenüber der pauschalen Angabe der Zeugin D.________ glaubhafteren Aussagen der Geschädigten E.________ abstellt, dies umso mehr, als es sich bei der betreffenden Brosche nicht um ein Massenprodukt handelt (Urteil S. 17). Die Einwände der Beschwerdeführerin erschöpfen sich weitgehend in einer unzulässigen appellatorischen Kritik, da sie nicht dartut, inwiefern der angefochtene Entscheid an einem offensichtlichen Mangel leidet. Näher einzugehen ist lediglich auf die Fälle 9 und 10 sowie den Diebstahlsvorwurf gemäss der
Zusatzanklage.
6.4
6.4.1 Die Vorinstanz anerkennt, dass die Beweislage in den Fällen 9 und 10 einzeln betrachtet dünn ist. Unerklärlich bzw. fraglich sei, wie die Beschwerdeführerin in den Besitz des Hausschlüssels bzw. des Tresorschlüssels der Patienten gekommen sei. Dennoch gelangt sie zur Überzeugung, auch diese Diebstähle seien der Beschwerdeführerin zuzurechnen, da sie sich örtlich, zeitlich und bezüglich des Tatvorgehens nahtlos in die dieser anzulastende Deliktsserie einreihen liessen (Urteil S. 27; Beschwerde Ziff. 11 f. und 23).
6.4.2 Die vorinstanzlichen Ausführungen sind bezogen auf den Fall 10 nicht willkürlich, da insofern aus dem Polizeibericht vom 2. April 2004 hervorgeht, dass sich der Diebstahl während des Spitalaufenthalts der Geschädigten ereignet haben muss und sich der Täter vermutlich mit einem Schlüssel Zugang zur Wohnung verschaffte (kant. Akten, Urk. 213 ff.). Jedenfalls die Geschädigte gab zudem an, sie habe den Tresorschlüssel ins Spital mitgenommen (kant. Akten, Urk. 215).
6.4.3 Gleiches lässt sich hingegen für den Fall 9 nicht sagen. Diesbezüglich geht der Polizeirapport von einem Deliktszeitraum vom 1. Juli bis am 15. Oktober 2003, d.h. von rund 3 ½ Monaten aus, wobei kein Zusammenhang mit einem Spitalaufenthalt der Geschädigten erwähnt wird. Diese verdächtigte vielmehr jemanden von der damals beauftragten Zügelunternehmung des Diebstahls, da die Schmuckstücke anlässlich des Umzugs in einer offenen Schachtel verpackt gewesen seien (kant. Akten, Urk. 206 f.). Auf telefonische Nachfrage hin gab die Geschädigte zudem an, sie habe keinen Schlüssel im Spital gehabt (kant. Akten, Urk. 211). Aus diesen Angaben ergibt sich weder ein direkter zeitlicher Konnex zu einem Spitalaufenthalt noch lässt sich auch nur ansatzweise erklären, wie die Beschwerdeführerin Zugang zur Wohnung gehabt haben könnte. Die Vorinstanz verfällt in Willkür, wenn sie der Beschwerdeführerin auch den Diebstahl im Fall 9 anlastet. Die Beschwerdeführerin ist in diesem Anklagepunkt freizusprechen, da es an einem ausreichenden Beweis fehlt.
6.4.4 Die Zusatzanklage geht von einem Deliktszeitraum vom 30. September bis am 2. Oktober 2004 aus. Die Vorinstanz erwägt, im Dienstplan seien für diese Zeit durchgehend Ferien eingetragen. Eine Ferienabwesenheit mache die Beschwerdeführerin allerdings nicht geltend. Die Geschädigte habe zudem glaubhaft angegeben, sie sei auch am Montag (den 4. Oktober 2004) noch im Spital gewesen. Am 5. Oktober 2004 habe ihr Sohn die Haustüre offen vorgefunden. Die Beschwerdeführerin habe am Montag wieder Dienst gehabt und hätte sich die Hausschlüssel der Geschädigten ohne Weiteres behändigen können. Völlig unklar sei, weshalb der Deliktszeitraum in der Anklage auf wenige Tage eingeschränkt werde (Urteil E. 4.2.1 S. 16 f.).
Die Vorinstanz weist darauf hin, dass keine Gründe ersichtlich sind, weshalb die Tatzeit in der Anklageschrift auf die kurze Zeitspanne vom 30. September bis am 3. Oktober 2004 eingeschränkt wird, obschon sich aus den Aussagen der Geschädigten ergibt, dass sich der Diebstahl auch am 4. Oktober 2004 hätte ereignet haben können. Darin kann unter den konkreten Umständen noch keine Verletzung des Anklagegrundsatzes gesehen werden, da die Vorinstanz lediglich hinsichtlich des Tatzeitpunkts geringfügig von der Anklage abweicht, und die Beschwerdeführerin bezüglich des Tatvorwurfs im Übrigen nicht im Unklaren war. Nach konstanter Rechtsprechung des Bundesgerichts führen kleinere Ungenauigkeiten in den Orts- und Zeitangaben nicht zur Unbeachtlichkeit der Anklage (Urteile 6B_640/2011 vom 14. Mai 2012 E. 2.3.3; 6B_432/2011 vom 26. Oktober 2011 E. 2.2 mit Hinweisen). Damit braucht nicht mehr geprüft zu werden, ob die Vorinstanz in Willkür verfällt, wenn sie sinngemäss erwägt, die Beschwerdeführerin hätte den Schlüssel der Geschädigten auch ausserhalb ihrer Dienstzeit entwenden können (vgl. Beschwerde Ziff. 15-17, 20 und 51 ff.). Der Schuldspruch in der Zusatzanklage verletzt kein Bundesrecht.

6.5 Soweit es beim Schuldspruch bleibt, ist der angefochtene Entscheid ausreichend begründet. Eine Verletzung des rechtlichen Gehörs ist zu verneinen.

7.
7.1 Die Beschwerdeführerin macht geltend, ihr Antrag auf Einholung eines Gutachtens zum effektiven Handelswert des angeblich gestohlenen und des bei ihr beschlagnahmten Schmucks sei zu Unrecht abgewiesen worden. Die Höhe des Deliktsbetrages sei für die Frage der Gewerbsmässigkeit von Relevanz (Beschwerde Ziff. 7, 44-47 und 50).

7.2 Das Qualifikationsmerkmal der Gewerbsmässigkeit im Sinne von Art. 139 Ziff. 2
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 139 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, soustrait une chose mobilière appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, soustrait une chose mobilière appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Abrogé
3    Le vol est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans si son auteur:
a  en fait métier;
b  commet l'acte en qualité d'affilié à une bande formée pour commettre des brigandages ou des vols;
c  se munit d'une arme à feu ou d'une autre arme dangereuse ou cause une explosion pour commettre le vol, ou
d  montre de toute autre manière, par sa façon d'agir, qu'il est particulièrement dangereux.
4    Le vol commis au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivi que sur plainte.
StGB ist gemäss der Rechtsprechung gegeben, wenn sich aus der Zeit und den Mitteln, die der Täter für die deliktische Tätigkeit aufwendet, aus der Häufigkeit der Einzelakte innerhalb eines bestimmten Zeitraums sowie aus den angestrebten und erzielten Einkünften ergibt, dass er die deliktische Tätigkeit nach der Art eines Berufs ausübt (BGE 123 IV 113 E. 2c; 119 IV 129 E. 3a). Das Bundesgericht erachtete in den zitierten Entscheiden die Absicht, ein Erwerbseinkommen zu erzielen, bei monatlichen Einkommen von Fr. 1'000.-- bzw. Fr. 500.-- als erfüllt (vgl. dazu auch NIGGLI/RIEDO, in: Basler Kommentar, Strafrecht II, 2. Aufl. 2007, N. 92 zu Art. 139
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 139 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, soustrait une chose mobilière appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, soustrait une chose mobilière appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Abrogé
3    Le vol est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans si son auteur:
a  en fait métier;
b  commet l'acte en qualité d'affilié à une bande formée pour commettre des brigandages ou des vols;
c  se munit d'une arme à feu ou d'une autre arme dangereuse ou cause une explosion pour commettre le vol, ou
d  montre de toute autre manière, par sa façon d'agir, qu'il est particulièrement dangereux.
4    Le vol commis au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivi que sur plainte.
StGB).

7.3 Die Vorinstanz stellt für die Schätzung des Deliktsbetrages auf die Angaben der Geschädigten ab. Sie weist zutreffend darauf hin, dass die Anforderungen an die Gewerbsmässigkeit angesichts des von der Beschwerdeführerin betriebenen Aufwands, der Vielzahl von Diebstählen und den bei der deliktischen Tätigkeit erzielten und namentlich auch angestrebten Einkünfte bei Weitem erfüllt sind, selbst wenn vom erstinstanzlich festgestellten Deliktsbetrag von Fr. 193'286.-- ein beträchtlicher Abzug getätigt werden müsste (Urteil E. 4.7 S. 23). Damit durfte sie auf die Einholung eines Gutachtens zum Verkehrswert des gestohlenen Schmucks verzichten.
Von den bei der Beschwerdeführerin beschlagnahmten Schmuckstücken konnte lediglich eine Brosche einem Delikt zugeordnet werden (Urteil E. 6 S. 28). Die Vorinstanz geht davon aus, die Beschwerdeführerin habe den gestohlenen Schmuck weiterverkauft oder eingetauscht. Da das Diebesgut grösstenteils nicht mehr vorhanden war, ist im Übrigen unklar, wie das beantragte Gutachten hätte erstellt werden können bzw. worauf sich dieses hätte beziehen sollen. Was ein Gutachten zum Wert des beschlagnahmten Schmucks über den Wert des gestohlenen Schmucks aussagen könnte, ist nicht ersichtlich. Dass bei der Beschwerdeführerin angeblich auch praktisch wertlose Uhrenimitate sichergestellt wurden (Beschwerde Ziff. 50), vermag die vorinstanzliche Feststellung nicht infrage zu stellen, die gestohlenen Uhren seien echt gewesen.

8.
8.1 Die Beschwerdeführerin beanstandet, die Vorinstanz verneine trotz Untätigkeit der Staatsanwaltschaft eine Verletzung des Beschleunigungsgebots im Ermittlungsverfahren. Auch im erstinstanzlichen Verfahren sei es zu Verzögerungen gekommen. Insgesamt sei von einer groben Verletzung des Beschleunigungsgebots auszugehen, die einen Freispruch gebiete. Die Vorinstanz begründe nicht, weshalb ein Freispruch nicht in Betracht komme (Beschwerde Ziff. 34). Sie missachte zudem das Verschlechterungsverbot gemäss Art. 391
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 391 Décision - 1 Lorsqu'elle rend sa décision, l'autorité de recours n'est pas liée:
1    Lorsqu'elle rend sa décision, l'autorité de recours n'est pas liée:
a  par les motifs invoqués par les parties;
b  par les conclusions des parties, sauf lorsqu'elle statue sur une action civile.
2    Elle ne peut modifier une décision au détriment du prévenu ou du condamné si le recours a été interjeté uniquement en leur faveur. Elle peut toutefois infliger une sanction plus sévère à la lumière de faits nouveaux qui ne pouvaient pas être connus du tribunal de première instance.
3    Elle ne peut modifier une décision concernant les conclusions civiles au détriment de la partie plaignante si celle-ci est la seule à avoir interjeté recours.
StPO, da sie den Verzicht auf die Strafminderung trotz Verletzung des Beschleunigungsgebots damit begründe, sie selbst würde eine deutlich höhere Strafe ausfällen.

8.2 Folgen einer Verletzung des Beschleunigungsgebots sind die Strafreduktion, allenfalls der Verzicht auf Strafe. Eine Verfahrenseinstellung kommt nur in Extremfällen in Betracht, wenn die Verfahrensverzögerung dem Betroffenen einen Schaden von aussergewöhnlicher Schwere verursachte (BGE 133 IV 158 E. 8 mit Hinweisen). Die Vorinstanz erachtet das Beschleunigungsgebot bezüglich der knapp 2 Jahre und 4 Monate dauernden Strafuntersuchung nicht als verletzt, was angesichts der geschilderten Verhältnisse nicht zu beanstanden ist (Urteil E. 8.1.2 S. 30). Insgesamt trägt sie der langen Verfahrensdauer aber strafmindernd Rechnung (Urteil E. 8.1.2 S. 31). Gestützt darauf verneint sie zutreffend ausserordentliche Umstände, die zu einem Strafverzicht oder gar zu einer Einstellung des Verfahrens hätten führen müssen. Ihr Entscheid ist ausreichend begründet.

8.3 Eine Verletzung von Art. 391 Abs. 2
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 391 Décision - 1 Lorsqu'elle rend sa décision, l'autorité de recours n'est pas liée:
1    Lorsqu'elle rend sa décision, l'autorité de recours n'est pas liée:
a  par les motifs invoqués par les parties;
b  par les conclusions des parties, sauf lorsqu'elle statue sur une action civile.
2    Elle ne peut modifier une décision au détriment du prévenu ou du condamné si le recours a été interjeté uniquement en leur faveur. Elle peut toutefois infliger une sanction plus sévère à la lumière de faits nouveaux qui ne pouvaient pas être connus du tribunal de première instance.
3    Elle ne peut modifier une décision concernant les conclusions civiles au détriment de la partie plaignante si celle-ci est la seule à avoir interjeté recours.
Satz 1 StPO liegt nicht vor, da die Vorinstanz die Berufung im Schuld- und Strafpunkt abwies und keine schärfere Strafe verhängte.

9.
Die Beschwerdeführerin kritisiert, sie habe die bei ihr beschlagnahmten Schmuckstücke nicht zurückerhalten. Es könne nicht sein, dass sie gleichzeitig eine Ersatzforderung zu begleichen habe (Beschwerde Ziff. 48 f.). Auf den Einwand ist nicht einzutreten, da bezüglich der Einziehung kein anfechtbarer Endentscheid vorliegt (oben E. 1) und eine allfällige Ersatzforderung nicht Gegenstand des angefochtenen Entscheids bildet.

10.
Der Freispruch im Fall 9 (E. 6.4.3) hat auf den Schuldspruch wegen gewerbsmässigen Diebstahls keinen Einfluss und rechtfertigt in Anbetracht der Vielzahl von Delikten auch keine Reduktion des Strafmasses von 18 Monaten. Die Vorinstanz brachte bereits im angefochtenen Urteil zum Ausdruck, dass die Strafe angesichts des Verschuldens deutlich höher hätte ausfallen müssen (Urteil E. 8.2 S. 32). Damit hat sie das ihr zustehende Ermessen nicht überschritten.
Nicht weiter einzugehen ist auf das Entschädigungs- und Genugtuungsbegehren der Beschwerdeführerin (Beschwerde S. 26), da es beim Schuldspruch wegen gewerbsmässigen Diebstahls, Sachbeschädigung und mehrfachen Hausfriedensbruchs bleibt.

11.

11.1 Die Beschwerde ist teilweise gutzuheissen, wobei bezüglich des Freispruchs vom Vorwurf des Diebstahls im Fall 9 in Anwendung von Art. 107 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 107 Arrêt - 1 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
1    Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
2    Si le Tribunal fédéral admet le recours, il statue lui-même sur le fond ou renvoie l'affaire à l'autorité précédente pour qu'elle prenne une nouvelle décision. Il peut également renvoyer l'affaire à l'autorité qui a statué en première instance.
3    Si le Tribunal fédéral considère qu'un recours en matière d'entraide pénale internationale ou d'assistance administrative internationale en matière fiscale est irrecevable, il rend une décision de non-entrée en matière dans les quinze jours qui suivent la fin d'un éventuel échange d'écritures. Dans le domaine de l'entraide pénale internationale, le Tribunal fédéral n'est pas lié par ce délai lorsque la procédure d'extradition concerne une personne dont la demande d'asile n'a pas encore fait l'objet d'une décision finale entrée en force.100
4    Le Tribunal fédéral statue sur tout recours contre une décision du Tribunal fédéral des brevets portant sur l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets101 dans le mois qui suit le dépôt du recours.102
BGG ein reformatorischer Entscheid ergehen kann. Im Übrigen ist die Beschwerde abzuweisen, soweit darauf einzutreten ist.

11.2 Die Beschwerdeführerin hat im Umfang ihres Unterliegens für die Kosten des bundesgerichtlichen Verfahrens aufzukommen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Soweit sie obsiegt, hat ihr der Kanton Aargau für das kantonale Verfahren und das Verfahren vor dem Bundesgericht eine Parteientschädigung zu bezahlen (Art. 68 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
und 5
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG). Von einer Neuverlegung der kantonalen Verfahrenskosten (Art. 67
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 67 Frais de la procédure antérieure - Si le Tribunal fédéral modifie la décision attaquée, il peut répartir autrement les frais de la procédure antérieure.
BGG) wird abgesehen, da im Zusammenhang mit dem Diebstahlsvorwurf im Fall 9 kein zusätzlicher, vom Staat zu tragender Ermittlungsaufwand entstand und sich auch eine Reduktion der erst- und zweitinstanzlichen Gerichtskosten nicht aufdrängt.

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird teilweise gutgeheissen und die Beschwerdeführerin von der Anklage des Diebstahls begangen in der Zeit vom 1. Juli bis 15. Oktober 2003 zum Nachteil von I.________ freigesprochen. Im Übrigen wird die Beschwerde abgewiesen, soweit darauf einzutreten ist.

2.
Der Beschwerdeführerin werden Gerichtskosten von Fr. 2'000.-- auferlegt.

3.
Der Kanton Aargau hat der Beschwerdeführerin für das kantonale Verfahren und das Verfahren vor Bundesgericht eine Parteientschädigung von Fr. 500.-- zu bezahlen.

4.
Dieses Urteil wird den Parteien und dem Obergericht des Kantons Aargau, Strafgericht, 1. Kammer, schriftlich mitgeteilt.

Lausanne, 11. Februar 2013

Im Namen der Strafrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Der Präsident: Mathys

Die Gerichtsschreiberin: Unseld
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 6B_544/2012
Date : 11 février 2013
Publié : 27 février 2013
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Infractions
Objet : Gewerbsmässiger Diebstahl etc.; Willkür, rechtliches Gehör etc.


Répertoire des lois
CP: 139 
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 139 - 1. Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, soustrait une chose mobilière appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, pour se procurer ou procurer à un tiers un enrichissement illégitime, soustrait une chose mobilière appartenant à autrui dans le but de se l'approprier est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Abrogé
3    Le vol est puni d'une peine privative de liberté de six mois à dix ans si son auteur:
a  en fait métier;
b  commet l'acte en qualité d'affilié à une bande formée pour commettre des brigandages ou des vols;
c  se munit d'une arme à feu ou d'une autre arme dangereuse ou cause une explosion pour commettre le vol, ou
d  montre de toute autre manière, par sa façon d'agir, qu'il est particulièrement dangereux.
4    Le vol commis au préjudice des proches ou des familiers n'est poursuivi que sur plainte.
144 
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 144 - 1 Quiconque, sans droit, endommage, détruit ou met hors d'usage une chose appartenant à autrui ou frappée d'un droit d'usage ou d'usufruit au bénéfice d'autrui, est, sur plainte, puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
1    Quiconque, sans droit, endommage, détruit ou met hors d'usage une chose appartenant à autrui ou frappée d'un droit d'usage ou d'usufruit au bénéfice d'autrui, est, sur plainte, puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
2    Si l'auteur commet le dommage à la propriété à l'occasion d'un attroupement formé en public, la poursuite a lieu d'office.
3    Si l'auteur cause un dommage considérable, il est puni d'une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d'une peine pécuniaire. La poursuite a lieu d'office.
186
SR 311.0 Code pénal suisse du 21 décembre 1937
CP Art. 186 - Quiconque, d'une manière illicite et contre la volonté de l'ayant droit, pénètre dans une maison, dans une habitation, dans un local fermé faisant partie d'une maison, dans un espace, cour ou jardin clos et attenant à une maison, ou dans un chantier, ou y demeure au mépris de l'injonction de sortir à lui adressée par un ayant droit est, sur plainte, puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire.
CPP: 3 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 3 Respect de la dignité et procès équitable - 1 Les autorités pénales respectent la dignité des personnes impliquées dans la procédure, à tous les stades de celle-ci.
1    Les autorités pénales respectent la dignité des personnes impliquées dans la procédure, à tous les stades de celle-ci.
2    Elles se conforment notamment:
a  au principe de la bonne foi;
b  à l'interdiction de l'abus de droit;
c  à la maxime voulant qu'un traitement équitable et le droit d'être entendu soient garantis à toutes les personnes touchées par la procédure;
d  à l'interdiction d'appliquer des méthodes d'enquête qui sont attentatoires à la dignité humaine.
9 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 9 Maxime d'accusation - 1 Une infraction ne peut faire l'objet d'un jugement que si le ministère public a déposé auprès du tribunal compétent un acte d'accusation dirigé contre une personne déterminée sur la base de faits précisément décrits.
1    Une infraction ne peut faire l'objet d'un jugement que si le ministère public a déposé auprès du tribunal compétent un acte d'accusation dirigé contre une personne déterminée sur la base de faits précisément décrits.
2    Sont réservées la procédure de l'ordonnance pénale et la procédure pénale en matière de contraventions.
107 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 107 Droit d'être entendu - 1 Une partie a le droit d'être entendue; à ce titre, elle peut notamment:
1    Une partie a le droit d'être entendue; à ce titre, elle peut notamment:
a  consulter le dossier;
b  participer à des actes de procédure;
c  se faire assister par un conseil juridique;
d  se prononcer au sujet de la cause et de la procédure;
e  déposer des propositions relatives aux moyens de preuves.
2    Les autorités pénales attirent l'attention des parties sur leurs droits lorsqu'elles ne sont pas versées dans la matière juridique.
147 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 147 En général - 1 Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159.
1    Les parties ont le droit d'assister à l'administration des preuves par le ministère public et les tribunaux et de poser des questions aux comparants. La présence des défenseurs lors des interrogatoires de police est régie par l'art. 159.
2    Celui qui fait valoir son droit de participer à la procédure ne peut exiger que l'administration des preuves soit ajournée.
3    Une partie ou son conseil juridique peuvent demander que l'administration des preuves soit répétée lorsque, pour des motifs impérieux, le conseil juridique ou la partie non représentée n'a pas pu y prendre part. Il peut être renoncé à cette répétition lorsqu'elle entraînerait des frais et démarches disproportionnés et que le droit des parties d'être entendues, en particulier celui de poser des questions aux comparants, peut être satisfait d'une autre manière.
4    Les preuves administrées en violation du présent article ne sont pas exploitables à la charge de la partie qui n'était pas présente.
325 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 325 Contenu de l'acte d'accusation - 1 L'acte d'accusation désigne:
1    L'acte d'accusation désigne:
a  le lieu et la date de son établissement;
b  le ministère public qui en est l'auteur;
c  le tribunal auquel il s'adresse;
d  les noms du prévenu et de son défenseur;
e  le nom du lésé;
f  le plus brièvement possible, mais avec précision, les actes reprochés au prévenu, le lieu, la date et l'heure de leur commission ainsi que leurs conséquences et le mode de procéder de l'auteur;
g  les infractions réalisées et les dispositions légales applicables de l'avis du ministère public.
2    Le ministère public peut présenter un acte d'accusation alternatif ou, pour le cas où ses conclusions principales seraient rejetées, un acte d'accusation subsidiaire.
391 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 391 Décision - 1 Lorsqu'elle rend sa décision, l'autorité de recours n'est pas liée:
1    Lorsqu'elle rend sa décision, l'autorité de recours n'est pas liée:
a  par les motifs invoqués par les parties;
b  par les conclusions des parties, sauf lorsqu'elle statue sur une action civile.
2    Elle ne peut modifier une décision au détriment du prévenu ou du condamné si le recours a été interjeté uniquement en leur faveur. Elle peut toutefois infliger une sanction plus sévère à la lumière de faits nouveaux qui ne pouvaient pas être connus du tribunal de première instance.
3    Elle ne peut modifier une décision concernant les conclusions civiles au détriment de la partie plaignante si celle-ci est la seule à avoir interjeté recours.
448 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 448 Droit applicable - 1 Les procédures pendantes au moment de l'entrée en vigueur du présent code se poursuivent selon le nouveau droit, à moins que les dispositions qui suivent en disposent autrement.
1    Les procédures pendantes au moment de l'entrée en vigueur du présent code se poursuivent selon le nouveau droit, à moins que les dispositions qui suivent en disposent autrement.
2    Les actes de procédure ordonnés ou accomplis avant l'entrée en vigueur du présent code conservent leur validité.
450 
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 450 Débats de première instance - Lorsque les débats ont été ouverts avant l'entrée en vigueur du présent code, ils se poursuivent selon l'ancien droit devant le tribunal de première instance compétent jusqu'alors.
454
SR 312.0 Code de procédure pénale suisse du 5 octobre 2007 (Code de procédure pénale, CPP) - Code de procédure pénale
CPP Art. 454 Décisions rendues après l'entrée en vigueur du présent code - 1 Le nouveau droit est applicable aux recours formés contre les décisions rendues en première instance après l'entrée en vigueur du présent code.
1    Le nouveau droit est applicable aux recours formés contre les décisions rendues en première instance après l'entrée en vigueur du présent code.
2    L'ancien droit est applicable aux recours contre les décisions rendues en première instance selon l'ancien droit, après l'entrée en vigueur du présent code, par une autorité judiciaire supérieure à celle de première instance.
Cst: 9 
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 9 Protection contre l'arbitraire et protection de la bonne foi - Toute personne a le droit d'être traitée par les organes de l'État sans arbitraire et conformément aux règles de la bonne foi.
29
SR 101 Constitution fédérale de la Confédération suisse du 18 avril 1999
Cst. Art. 29 Garanties générales de procédure - 1 Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
1    Toute personne a droit, dans une procédure judiciaire ou administrative, à ce que sa cause soit traitée équitablement et jugée dans un délai raisonnable.
2    Les parties ont le droit d'être entendues.
3    Toute personne qui ne dispose pas de ressources suffisantes a droit, à moins que sa cause paraisse dépourvue de toute chance de succès, à l'assistance judiciaire gratuite. Elle a en outre droit à l'assistance gratuite d'un défenseur, dans la mesure où la sauvegarde de ses droits le requiert.
LTF: 66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
67 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 67 Frais de la procédure antérieure - Si le Tribunal fédéral modifie la décision attaquée, il peut répartir autrement les frais de la procédure antérieure.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
91 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 91 Décisions partielles - Le recours est recevable contre toute décision:
a  qui statue sur un objet dont le sort est indépendant de celui qui reste en cause;
b  qui met fin à la procédure à l'égard d'une partie des consorts.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
99 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 99 - 1 Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
1    Aucun fait nouveau ni preuve nouvelle ne peut être présenté à moins de résulter de la décision de l'autorité précédente.
2    Toute conclusion nouvelle est irrecevable.
106 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
107
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 107 Arrêt - 1 Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
1    Le Tribunal fédéral ne peut aller au-delà des conclusions des parties.
2    Si le Tribunal fédéral admet le recours, il statue lui-même sur le fond ou renvoie l'affaire à l'autorité précédente pour qu'elle prenne une nouvelle décision. Il peut également renvoyer l'affaire à l'autorité qui a statué en première instance.
3    Si le Tribunal fédéral considère qu'un recours en matière d'entraide pénale internationale ou d'assistance administrative internationale en matière fiscale est irrecevable, il rend une décision de non-entrée en matière dans les quinze jours qui suivent la fin d'un éventuel échange d'écritures. Dans le domaine de l'entraide pénale internationale, le Tribunal fédéral n'est pas lié par ce délai lorsque la procédure d'extradition concerne une personne dont la demande d'asile n'a pas encore fait l'objet d'une décision finale entrée en force.100
4    Le Tribunal fédéral statue sur tout recours contre une décision du Tribunal fédéral des brevets portant sur l'octroi d'une licence visée à l'art. 40d de la loi du 25 juin 1954 sur les brevets101 dans le mois qui suit le dépôt du recours.102
Répertoire ATF
119-IV-129 • 121-I-306 • 123-IV-113 • 124-IV-86 • 125-I-127 • 127-I-38 • 131-I-153 • 131-I-476 • 133-II-396 • 133-IV-158 • 133-IV-235 • 134-I-140 • 134-IV-36 • 136-I-229 • 136-II-489 • 137-I-1 • 137-IV-1 • 137-IV-219 • 138-I-305 • 138-IV-47
Weitere Urteile ab 2000
1P.285/2001 • 6B_10/2009 • 6B_169/2012 • 6B_211/2012 • 6B_432/2011 • 6B_484/2012 • 6B_521/2008 • 6B_544/2012 • 6B_640/2011
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
autorité inférieure • tribunal fédéral • vol • argovie • accusation • principe de la célérité • mois • acte d'accusation • état de fait • patient • acquittement • prévenu • pré • procédure cantonale • séjour à l'hôpital • code de procédure pénale suisse • frais de la procédure • frais judiciaires • enquête pénale • montre
... Les montrer tous