Bundesgericht
Tribunal fédéral
Tribunale federale
Tribunal federal

{T 0/2}

8C_188/2015

Urteil vom 2. Dezember 2015

I. sozialrechtliche Abteilung

Besetzung
Bundesrichterin Leuzinger, Präsidentin,
Bundesrichter Frésard, Maillard,
Gerichtsschreiberin Berger Götz.

Verfahrensbeteiligte
AXA Versicherungen AG,
General Guisan-Strasse 40, 8400 Winterthur,
Beschwerdeführerin,

gegen

A.________,
vertreten durch Fürsprecher Eric Blindenbacher,
Beschwerdegegnerin.

Gegenstand
Unfallversicherung (Revision),

Beschwerde gegen den Entscheid des Verwaltungsgerichts des Kantons Bern
vom 5. Februar 2015.

Sachverhalt:

A.
Die 1962 geborene A.________ war seit November 1997 im Reinigungsdienst angestellt und in dieser Eigenschaft bei der Winterthur Versicherungen (heute: AXA Versicherungen AG; nachfolgend: AXA) obligatorisch gegen Folgen von Unfällen und Berufskrankheiten versichert. Am 26. Mai 1998 blieb sie in einem Lift stecken und klemmte sich beim Versuch, die Lifttür zu öffnen, den linken Arm ein. Dabei zog sie sich eine Ellbogenkontusion links mit Ulnarissyndrom und eine leichte Thoraxkontusion links antero-lateral zu (Arztzeugnis des Dr. med. B.________, Allgemeine Medizin FMH, vom 19. Juni 1998). Die AXA erbrachte die gesetzlichen Leistungen. Nachdem A.________ die Stelle gewechselt hatte und nach zwei Rückfallmeldungen vom 27. März 2000 und 10. Mai 2000 sprach ihr die AXA mit Verfügung vom 12. Dezember 2003 eine Integritätsentschädigung, entsprechend einer Integritätseinbusse von 40 %, und mit Wirkung ab 1. November 2003 eine Rente, basierend auf einem Invaliditätsgrad von 50 %, zu.
Im Rahmen eines am 5. August 2009 von A.________ gestellten und in der Folge wieder zurückgezogenen Antrags um Revision, welche daraufhin von der AXA von Amtes wegen durchgeführt worden war, liess der Unfallversicherer A.________ observieren (Bericht vom 12. Januar 2010). Gestützt auf die Observationsergebnisse und ein Aktengutachten der medizinischen Abklärungsstelle C.________ vom 1. April 2011 sowie unter Hinweis auf eine Mitwirkungspflichtverletzung von A.________ in Form der Weigerung, sich fachärztlich untersuchen zu lassen, stellte die AXA die Rentenleistungen und die Übernahme von Heilungskosten per 31. Mai 2011 ein (Verfügung vom 27. Juli 2011). Im dagegen von A.________ eingeleiteten Einspracheverfahren holte die AXA in Koordination mit der Invalidenversicherung ein interdisziplinäres Gutachten (Handchirurgie/Neurologie/Psychiatrie) des Spitals D.________ vom 28. Dezember 2012 und der Dr. med. E.________, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie FMH, vom 1. Februar 2013 ein. Dr. med. F.________, Physikalische Medizin und Rehabilitation, speziell Rheumaerkrankungen FMH, nahm am 18. April 2013 zur gesundheitlichen Entwicklung Stellung. Die Gutachter äusserten sich am 29. August 2013 ergänzend. In teilweiser
Gutheissung der Einsprache gewährte die AXA A.________ ab 1. Juni 2011 eine Rente, entsprechend einer Erwerbsunfähigkeit von 37 %, lehnte hingegen die Weiterausrichtung von Heilungskosten über den 31. Mai 2011 hinaus sowie die Vergütung von Abklärungskosten im Betrag von Fr. 3'100.- ab (Einspracheentscheid vom 30. Januar 2014).

B.
In teilweiser Gutheissung der dagegen erhobenen Beschwerde änderte das Verwaltungsgericht des Kantons Bern den Einspracheentscheid insoweit ab, als es A.________ über den 31. Mai 2011 hinaus eine Rente bei einem Invaliditätsgrad von 50 % sowie einen Verzugszins von 5 % seit 1. August 2011 ab jeweiliger Fälligkeit der Rentenbetreffnisse zusprach; im Übrigen wies es das Rechtsmittel ab, soweit es darauf eintrat (Dispositiv-Ziffer 1). Ferner verpflichtete es die AXA, A.________ einen Beitrag an die Parteikosten von Fr. 4'000.- zu bezahlen (Dispositiv-Ziffer 3).

C.
Die AXA führt Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten mit dem Antrag, die Dispositiv-Ziffern 1 und 3 des kantonalen Gerichtsentscheids seien aufzuheben und die vom Unfallversicherer gestützt auf einen IV-Grad von 37 % per 1. Juni 2011 vorgenommene Rentenanpassung auf Fr. 423.- pro Monat sei zu bestätigen. Ferner wird darum ersucht, der Beschwerde sei die aufschiebende Wirkung zu erteilen.
A.________ schliesst auf Abweisung der Beschwerde. Das Bundesamt für Gesundheit verzichtet auf eine Vernehmlassung.
Mit Verfügung vom 30. April 2015 hat das Bundesgericht der Beschwerde die aufschiebende Wirkung zuerkannt.

Erwägungen:

1.
Die Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten kann wegen Rechtsverletzungen gemäss Art. 95
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
und 96
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour:
a  inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse;
b  application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire.
BGG erhoben werden. Das Bundesgericht wendet das Recht von Amtes wegen an (Art. 106 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
BGG), doch prüft es, unter Berücksichtigung der allgemeinen Rüge- und Begründungspflicht (Art. 42 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
und 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
BGG), nur die geltend gemachten Vorbringen, falls allfällige weitere rechtliche Mängel nicht geradezu offensichtlich sind (BGE 138 I 274 E. 1.6 S. 280 mit Hinweisen).

Im Beschwerdeverfahren um die Zusprechung oder Verweigerung von Geldleistungen der Militär- oder Unfallversicherung ist das Bundesgericht nicht an die vorinstanzliche Feststellung des rechtserheblichen Sachverhalts gebunden (Art. 97 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
und Art. 105 Abs. 3
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
BGG).

2.
Voraussetzung für eine Rentenrevision ist die Änderung des Grades der Invalidität eines Rentenbezügers in einer für den Anspruch erheblichen Weise (Art. 17 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
1    La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
a  subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou
b  atteint 100 %.19
2    De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement.
ATSG in Verbindung mit Art. 1 Abs. 1
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA)
LAA Art. 1 - 1 Les dispositions de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)5 s'appliquent à l'assurance-accidents, à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA.
1    Les dispositions de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)5 s'appliquent à l'assurance-accidents, à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA.
2    Elles ne s'appliquent pas aux domaines suivants:
a  le droit régissant les activités dans le domaine médical et les tarifs (art. 53 à 57);
abis  les activités accessoires (art. 67a) de la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (CNA);
b  l'enregistrement des assureurs-accidents (art. 68);
c  la procédure régissant les contestations pécuniaires entre assureurs (art. 78a);
d  les procédures de reconnaissance des cours de formation et d'octroi des attestations de formation (art. 82a).
UVG; BGE 134 V 131 E. 3 S. 132 f. mit Hinweisen; 130 V 343 E. 3.5 S. 349). Anlass zur Rentenrevision gibt jede wesentliche Änderung in den tatsächlichen Verhältnissen, die geeignet ist, den Invaliditätsgrad und damit den Rentenanspruch zu beeinflussen (BGE 134 V 131 E. 3 S. 132 mit Hinweisen). Die Invalidenrente ist somit nicht nur bei einer wesentlichen Veränderung des Gesundheitszustandes, sondern auch dann revidierbar, wenn sich die erwerblichen Auswirkungen des an sich gleich gebliebenen Gesundheitsschadens erheblich verändert haben (BGE 130 V 343 E. 3.5 S. 349 mit Hinweisen). Die Frage der wesentlichen Änderung in den tatsächlichen Verhältnissen beurteilt sich durch Vergleich des Sachverhalts, wie er im Zeitpunkt der ursprünglichen Rentenverfügung bestanden hat (beziehungsweise der letzten rechtskräftigen Verfügung, welche auf einer materiellen Prüfung des Rentenanspruchs mit rechtskonformer Sachverhaltsabklärung, Beweiswürdigung und Durchführung eines Einkommensvergleichs beruht), mit demjenigen zur Zeit des streitigen
Einspracheentscheids (BGE 133 V 108 E. 5 S. 110 ff.; vgl. auch BGE 134 V 131 E. 3 S. 132 f. mit Hinweis).
Im vorliegenden Fall ist somit der Sachverhalt im Zeitpunkt der rentenzusprechenden Verfügung vom 12. Dezember 2003 mit demjenigen im Zeitpunkt des Einspracheentscheides vom 30. Januar 2014 zu vergleichen.

3.

3.1. Der Rentenzusprechung mit Verfügung vom 12. Dezember 2003 lag das Gutachten des Dr. med. G.________, Facharzt für Chirurgie FMH, speziell Handchirurgie, vom 24. Juni 2002 bzw. die gestützt darauf getroffene Annahme einer 60%igen Arbeitsfähigkeit in einer leidensangepassten Tätigkeit zugrunde. Der Experte diagnostizierte einen Status nach Kontusions-Quetschverletzung des Nervus-ulnaris-Stammes knapp distal des linken Ellbogengelenkes mit konsekutivem Complex Regional Pain Syndrom (CRPS) II und Komponenten eines CRPS I bei Linkshändigkeit, eine unfallbedingte, erhebliche Gebrauchsminderung des linken Armes und einen Status nach Epineurolyse des Nervus ulnaris und Subcutan-Verlagerung am Ellbogen links. Zumutbar waren nach seiner Einschätzung nur noch Beschäftigungen in einem Teilzeitpensum zwischen 50 bis 62,5 %, die vermehrt mit Geisteskraft ausgeübt werden können, bei welchen der linke Arm nicht oder lediglich als Hilfshand eingesetzt werden muss. Im Rahmen der Invaliditätsbemessung wurde der hypothetische Verdienst in der bisherigen Tätigkeit als Reinigungshilfe (Valideneinkommen; Fr. 49'680.-) dem tatsächlichen Einkommen in der nach dem Unfall aufgenommenen 60%-Beschäftigung als Verkaufsberaterin in einer Bijouterie
(Invalideneinkommen; Fr. 24'480.-) verglichen und daraus ein Invaliditätsgrad von 50 % errechnet. Auf den 31. Juli 2007 gab die Beschwerdegegnerin die Stelle als Bijouterieverkäuferin aus gesundheitlichen Gründen auf. Am 13. August 2007 machte sie bei der Beschwerdeführerin einen Rückfall geltend. In der Folge meldete sie sich auch bei der Arbeitslosenversicherung zum Leistungsbezug an. Im Oktober 2011 machte sie sich beruflich selbstständig (Franchising) und übernahm die Leitung eines Esoterikladens. Mit Blick auf diese Umstände nimmt die Vorinstanz an, aufgrund des Stellenwechsels und der unterschiedlichen Tätigkeit liege ein erwerblicher Revisionsgrund vor. Ob auch ein medizinischer Revisionsgrund im Sinne einer Besserung des Gesundheitszustandes gegeben sei, wie von der Versicherung mit ausführlicher Begründung geltend gemacht werde, könne damit offen bleiben. Weiterungen bezüglich der Frage zum Beweiswert der medizinischen Akten hinsichtlich eines allfälligen Revisionsgrundes wegen einer Veränderung des Gesundheitszustandes würden sich ebenfalls erübrigen. Wegen des erwerblichen Revisionsgrundes sei der Rentenanspruch in rechtlicher und tatsächlicher Hinsicht allseitig neu zu prüfen.

3.2. Die Beschwerdeführerin wendet dagegen ein, sie habe eine Revision per 1. Juni 2011 nicht aufgrund eines Tätigkeitswechsels der Versicherten vorgenommen, sondern weil sie der Ansicht gewesen sei, dass sich der unfallbedingte Gesundheitszustand spätestens zu jenem Zeitpunkt geändert habe. In diesem Zusammenhang muss ihr allerdings entgegengehalten werden, dass es keine Rangordnung unter verschiedenen Revisionsgründen gibt. Sie übersieht, dass bereits mit der Aufgabe der Stelle als Bijouterieverkäuferin auf den 31. Juli 2007 - und entgegen ihrer Ansicht nicht erst mit dem Beginn der selbstständigen Erwerbstätigkeit am 1. Oktober 2011 mit zumindest in der Anfangszeit vollständig fehlendem Verdienst - eine wesentliche Änderung in den tatsächlichen Verhältnissen eingetreten war, die geeignet ist, den Invaliditätsgrad und damit den Rentenanspruch zu beeinflussen (vgl. Kieser, ATSG-Kommentar, 3. Aufl. 2015, N. 32 zu Art. 17
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
1    La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
a  subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou
b  atteint 100 %.19
2    De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement.
ATSG), da der der Rentenverfügung vom 12. Dezember 2003 zugrundeliegende Einkommensvergleich auf dem Verdienst aus der Beschäftigung als Bijouterieverkäuferin (Invalideneinkommen) fusst (vgl. E. 2 hiervor). Nach der (gesundheitsbedingten) Aufgabe dieser Tätigkeit, mit welcher die Versicherte die ihr verbliebene
Arbeitsfähigkeit in zumutbarer Weise voll ausgeschöpft hatte, musste mit Blick auf das veränderte Invalideneinkommen eine neue Invaliditätsbemessung erfolgen. Irrelevant ist, ob das Revisionsverfahren ursprünglich von der Versicherten oder von der Beschwerdeführerin eingeleitet worden war. Ebenso unerheblich ist, dass die AXA die Rentenleistungen und Heilungskosten mit Verfügung vom 27. Juli 2011 zunächst unter Hinweis auf eine Mitwirkungspflichtverletzung der Versicherten (wegen der Weigerung, sich medizinisch begutachten zu lassen) eingestellt hatte. Denn die Beschwerdegegnerin hatte sich (zumindest) im Einspracheverfahren unstreitig bereit erklärt, sich einer Begutachtung zu unterziehen. Da das kantonale Gericht an den von der Unfallversicherung geltend gemachten Revisionsgrund der gesundheitlichen Besserung nicht gebunden war, konnte es sich stattdessen auf den Revisionsgrund der erwerblichen Veränderung stützen und die Frage, ob sich aus den medizinischen Akten in gesundheitlicher Hinsicht verglichen mit der Situation bei der erstmaligen Rentenzusprechung eine entscheidende Veränderung ergibt, offen lassen. Auch letztinstanzlich muss auf die Ausführungen der Beschwerdeführerin und der Beschwerdegegnerin, soweit sie sich damit
auseinandersetzen, ob eine Änderung des unfallbedingten Gesundheitszustandes eingetreten ist, nicht weiter eingegangen werden. Denn bei dieser Ausgangslage ist aus medizinischer Sicht einzig relevant, welche - zumindest teilkausalen - Auswirkungen der aktuelle Gesundheitszustand auf die Arbeitsfähigkeit hat.

4.

4.1. Gemäss Gutachten des Spitals D.________ vom 28. Dezember 2012 und der Dr. med. E.________ vom 1. Februar 2013 leidet die Versicherte an einem CRPS II der linken oberen Extremität mit lokaler Nervenverletzung am proximalen Vorderarm und an handchirurgisch-neurologisch nicht erklärbaren generalisierten Körperschmerzen. Aus psychiatrischer Sicht wird keine Diagnose mit Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit gestellt. Ohne Beeinträchtigung der Arbeitsfähigkeit werden eine Agoraphobie ohne Panikstörung, ein Verdacht auf eine sonstige depressive Episode und als Differentialdiagnosen eine chronische Schmerzstörung mit somatischen und psychischen Faktoren sowie sonstige Persönlichkeits- und Verhaltensstörungen festgehalten. In einer leichten manuellen Tätigkeit mit Wechselbelastung sowie selbst einteilbaren Pausen wird aus handchirurgisch-neurologischer Sicht eine maximal 50%ige Arbeitsfähigkeit attestiert. Aus psychiatrischer Sicht wird keine andauernde Arbeitsunfähigkeit festgestellt. Gestützt auf dieses polydisziplinäre Gutachten geht die Vorinstanz von einer zumutbaren 50%igen Arbeitsfähigkeit aus. Zur Ermittlung des Valideneinkommens stellt sie im Vergleich zu den Grundlagen der ersten Rentenverfügung vom 12. Dezember 2003
unverändert auf den Lohn in der vor dem Unfall ausgeübten Tätigkeit im Reinigungsdienst von teuerungsangepasst Fr. 55'427.- für das Jahr 2011 ab. Das Invalideneinkommen setzt sie, ausgehend von einem zumutbaren 50%-Pensum in einer körperlich leichten Verweistätigkeit, gestützt auf die Zahlen der Schweizerischen Lohnstrukturerhebung des Bundesamtes für Statistik (LSE) 2010, Tabelle TA1, Total, Frauen im Anforderungsniveau 4, angepasst an die Teuerung im Jahr 2011 auf Fr. 26'692.- fest, was im Vergleich mit dem Valideneinkommen zu einem Erwerbsunfähigkeitsgrad von 52 % führt. Da die Differenz gegenüber der ursprünglichen Rentenverfügung (Invaliditätsgrad von 50 %) weniger als 5 % beträgt, erachtet das kantonale Gericht die Änderung als nicht erheblich. Folglich seien die Voraussetzungen für eine revisionsweise Neufestsetzung der Rente nicht erfüllt, weshalb die Versicherte über den 31. Mai 2011 hinaus weiterhin Anspruch auf die bis zu jenem Zeitpunkt ausgerichtete Rente der Unfallversicherung habe. Dazu bestehe Anspruch auf einen Verzugszins von 5 % seit 1. August 2011 ab jeweiliger Fälligkeit der einzelnen Rentenbetreffnisse. Die Weiterausrichtung von Pflegeleistungen über den 31. Mai 2011 hinaus müsse hingegen abgelehnt werden.

4.2.

4.2.1. Nach Ansicht der Beschwerdeführerin ist namentlich gestützt auf den Bericht des Dr. med. F.________ vom 18. April 2013 klar, dass sich seit 2003 die Auswirkungen der unfallkausalen Beeinträchtigungen auf die Leistungsfähigkeit relevant verändert hätten. Soweit die Gutachter des Spitals D.________ demgegenüber im Wesentlichen die Beurteilung der Arbeitsfähigkeit von Dr. med. G.________ aus dem Jahr 2003 bestätigten, obwohl sie selber auch von einem evolutiven Verlauf und nicht mehr so stark ausgeprägten CRPS-Befunden ausgehen würden, könne darauf offensichtlich nicht abgestellt werden. Dies umso weniger, als sich die Gutachter nur sehr oberflächlich und ungenügend mit den Ergebnissen der Observation auseinandergesetzt und zudem auch die nicht unfallkausale Schmerzkomponente bzw. die generalisierten Körperschmerzen und auf die antrainierte Schonung zurückzuführenden Einschränkungen bei der Bemessung der Leistungsfähigkeit berücksichtigt hätten. Anders als die Gutachter beachte Dr. med. F.________ den Umstand, dass die Versicherte bei diversen alltäglichen Handlungen beobachtet worden sei und dabei (verschiedene Gelegenheiten im öffentlichen Raum, Fahren ihres Personenwagens, Ein- und Aussteigen aus demselben, Tragen von
leichten Lasten, bei einem Kleiderstand im Supermarkt und im Bijouteriegeschäft etc.) keine eindeutige Schonung und keine eindeutig pathologischen Bewegungsmuster des gesamten linken Armes oder der linken Hand erkennbar gewesen seien. Da mit Blick auf die Videoaufzeichnungen (aus der Observation) für Alltagsverrichtungen grundsätzlich keine Einschränkung der Funktion des linken Armes und der linken Hand festzustellen sei und in einer beruflichen Tätigkeit als Bijouterieverkäuferin oder Beraterin in einem Esoterikgeschäft der Einsatz der linken dominanten Hand nicht vollzeitlich gefordert werde, sei Dr. med. F.________ in diesem Tätigkeitsbereich schlüssig von einem zumutbaren Pensum in der Höhe von 70 %, ohne relevante Leistungseinbusse, ausgegangen. Auf diese differenzierte Beurteilung sei abzustellen.

4.2.2. Dr. med. F.________ hat sich als beratender Arzt der Beschwerdeführerin geäussert. Als solcher ist er, was den Beweiswert seiner ärztlichen Beurteilung angeht, einem versicherungsinternen Arzt gleichzusetzen (Urteile 8C_400/2013 vom 31. Juli 2013 E. 5.1 und 8C_160/2012 vom 13. Juni 2012 E. 3.2.1 mit Hinweisen). Nach der Rechtsprechung kommt auch den Berichten und Gutachten versicherungsinterner Ärzte Beweiswert zu, sofern sie als schlüssig erscheinen, nachvollziehbar begründet sowie in sich widerspruchsfrei sind und keine Indizien gegen ihre Zuverlässigkeit bestehen (BGE 125 V 351 E. 3b/ee S. 353 f.; vgl. auch BGE 135 V 465 E. 4.4 S. 470 mit Hinweis). Dr. med. F.________ hat seine Stellungnahme ohne Untersuchung, nur gestützt auf die ihm vorliegenden Akten, abgegeben. Bei seiner auf 70 % geschätzten Arbeits- und Leistungsfähigkeit in einer angepassten Beschäftigung lässt er sich vorwiegend von den im Rahmen der Observation entstandenen Videoaufzeichnungen leiten, obwohl er selber angibt, dass die Aussagekraft des Videomaterials auf nicht belastende Alltagstätigkeiten beschränkt sei und auch bezüglich der "Ausdauerfähigkeiten" nicht zuverlässig darauf abgestellt werden könne. Im interdisziplinären Gutachten des Spitals
D.________ vom 28. Dezember 2012 und der Dr. med. E.________ vom 1. Februar 2013 wird hingegen einlässlich erörtert, aus welchem Grund selbst in einer leidensangepassten Tätigkeit nicht von einer über 50%igen Arbeitsfähigkeit ausgegangen werden kann. Aufgrund der Videoaufzeichnungen vermutet der neurologische Gutachter eine gewisse Schonung der linken Hand und die darin gezeigten Aktivitäten sind nach seiner Ansicht mit lokalen Schmerzen (an der linken Hand) vereinbar. In der handchirurgischen Beurteilung wird verdeutlicht, dass die Ausdauer auch in Alltagstätigkeiten massiv reduziert ist und es wird auf die ausserordentliche Fähigkeit der Versicherten hingewiesen, sich einzuteilen und nur soviel zuzumuten, dass tagelange Schmerzspitzen vermieden werden können. Die Videoaufzeichnungen zeigen die Versicherte nach der Beschreibung der Gutachter des Spitals D.________ in ihrer Stellungnahme vom 29. August 2013 zum Bericht des beratenden Arztes in "nicht belasteten Situationen". Die Beschwerdegegnerin könne ihre Leistung eben nicht steigern, da dies sonst linear mit verstärkter Schmerzauslösung gekoppelt sei. Dr. med. F.________ leitet aus dem in den Videoaufzeichnungen gezeigten Einsatz der linken Hand im Alltag für körperlich nicht
belastende Tätigkeiten eine höhere Arbeitsfähigkeit ab, ohne sich jedoch mit dem Umstand auseinanderzusetzen, dass sich der Belastungsschmerz erst einige Stunden nach Belastung verstärkt einstellt. Entgegen der Ansicht der Beschwerdeführerin vermag die Einschätzung des Dr. med. F.________ deshalb an der Schlüssigkeit des interdisziplinären Gutachtens nichts zu ändern. Die Einschränkung auf eine 50%ige Leistungsfähigkeit ergibt sich nachvollziehbar aus der bei Nichtbeachtung der Belastbarkeitslimiten folgenden Schmerzexazerbation auch in körperlich leichten Tätigkeiten, was im Übrigen mit dem Ergebnis der im Rahmen der Begutachtung vorgenommenen ergotherapeutischen Abklärung übereinstimmt. Es kann keine Rede davon sein, dass sich die Experten nur oberflächlich mit den Observationsergebnissen auseinandergesetzt hätten. Vielmehr geht aus dem interdisziplinären Gutachten nachvollziehbar hervor, dass aus den beobachteten Alltagsaktivitäten nicht ohne weiteres auf die zumutbare Dauer der täglichen Belastung durch eine Erwerbstätigkeit geschlossen werden darf.

4.2.3. Die Experten des Spitals D.________ gehen von einem CRPS II der linken oberen Extremität aus und bejahen diesbezüglich einen natürlichen Kausalzusammenhang zum Unfall vom 26. Mai 1998. In Bezug auf die generalisierten Körperschmerzen, welche neurologisch nicht erklärt werden konnten, erachten sie einen natürlichen Kausalzusammenhang hingegen als nicht wahrscheinlich. Sowohl aus handchirurgisch-neurologischer als auch aus psychiatrischer Sicht werden dieser Diagnose keine Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit zugeschrieben. Beim CRPS handelt es sich um eine zusammenfassende Bezeichnung für Krankheitsbilder, welche die Extremitäten betreffen, sich nach einem schädigenden Ereignis entwickeln und durch anhaltenden Schmerz mit Störungen des vegetativen Nervensystems, der Sensibilität und der Motorik gekennzeichnet sind. Das CRPS II bezeichnet brennende Schmerzen und Störungen des sympathetischen Nervensystems als Folge einer definierten peripheren Nervenläsion (häufig Hyperkompression). Klinische Zeichen bzw. Symptome des CRPS sind schwer lokalisierbare brennende Schmerzen (z.B. Allodynie, Hyperalgesie) zusammen mit autonomen (Ödeme, Temperatur- und Schweisssekretionsstörung, eventuell trophische Störung der Haut,
Nagelveränderungen, lokal vermehrtes Haarwachstum), sensiblen und motorischen Störungen. Das CRPS gehört zu den neurologisch-orthopädisch-traumatologischen Erkrankungen und ist ein organischer bzw. körperlicher Gesundheitsschaden (Urteil 8C_673/2009 vom 22. März 2010 E. 5.1). Bei der Einschätzung der Arbeitsfähigkeit in einer leidensangepassten Beschäftigung haben die Gutachter nur die Einschränkungen infolge des unbestrittenermassen unfallbedingten CRPS II berücksichtigt. Dabei begründen sie nachvollziehbar, dass - trotz leichter Besserung bzw. im Vergleich zur Beschreibung des Dr. med. G.________ vom 24. Juni 2004 etwas weniger stark ausgeprägtem Befund an der linken oberen Extremität - ein über vier Stunden andauernder Einsatz nicht möglich ist. Da sie aus den von handchirurgisch-neurologischer Seite diagnostizierten generalisierten Körperschmerzen bzw. aus den psychiatrischerseits erhobenen Befunden keine Auswirkungen auf die Arbeitsfähigkeit ableiten, ist die Forderung der Beschwerdeführerin nach einer gesonderten Adäquanzprüfung obsolet. Offen gelassen werden kann schliesslich auch, ob der Unfall - wie von Dr. med. G.________ im Zeitpunkt der Rentenzusprechung angegeben - eine Nervus-ulnaris-Läsion oder (nach Meinung der
Gutachter des Spitals D.________) eine Verletzung lokaler Hautnervenäste bewirkt hat, weil diese Unterscheidung an der somatischen Diagnose und der Ausprägung des CRPS II nichts ändert.

4.2.4. Mit Blick auf die dargelegten Umstände ist die Vorinstanz zu Recht von einer 50%igen Arbeitsfähigkeit in einer leidensangepassten Erwerbstätigkeit ausgegangen. Der gestützt darauf vorgenommene Einkommensvergleich wird nicht bestritten. Damit hat die Beschwerdegegnerin über den 31. Mai 2011 hinaus unverändert Anspruch auf eine Rente der Unfallversicherung, basierend auf einer 50%igen Erwerbsunfähigkeit. Die Einstellung der Pflegeleistungen ist unbestritten.

5.
Soweit die Beschwerdeführerin unter Hinweis auf die der Rentenaufhebungsverfügung vom 27. Juli 2011 zugrunde liegende Mitwirkungspflichtverletzung der Versicherten eine Verzugszinspflicht generell und eventualiter auch hinsichtlich des Beginns ab 1. August 2011 bestreitet, ist ihr entgegenzuhalten, dass die Frage der Mitwirkungspflichtverletzung im weiteren Verlauf des Prozesses nicht mehr abschliessend geprüft werden musste. Die Beschwerdegegnerin hatte eine Mitwirkungspflichtverletzung stets bestritten und geltend gemacht, sie habe sich zu keiner Zeit gegen eine gutachtliche Abklärung gewehrt und der anfängliche Untersuchungstermin bei der medizinischen Abklärungsstelle C.________ habe lediglich wegen einer Terminkollision verschoben werden müssen. Daran hält sie auch in ihrer Vernehmlassung im letztinstanzlichen Verfahren fest. Bei nicht manifester Mitwirkungspflichtverletzung und mit Blick auf die - abgesehen davon - verschuldensunabhängig ausgestaltete sozialversicherungsrechtliche Verzugszinspflicht nach Art. 26 Abs. 2
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 26 Intérêts moratoires et intérêts rémunératoires - 1 Les créances de cotisations échues sont soumises à la perception d'intérêts moratoires et les créances échues en restitution de cotisations indûment versées sont soumises au versement d'intérêts rémunératoires. Le Conseil fédéral peut prévoir des exceptions pour les créances modestes ou échues depuis peu.
1    Les créances de cotisations échues sont soumises à la perception d'intérêts moratoires et les créances échues en restitution de cotisations indûment versées sont soumises au versement d'intérêts rémunératoires. Le Conseil fédéral peut prévoir des exceptions pour les créances modestes ou échues depuis peu.
2    Des intérêts moratoires sont dus pour toute créance de prestations d'assurances sociales à l'échéance d'un délai de 24 mois à compter de la naissance du droit, mais au plus tôt douze mois à partir du moment où l'assuré fait valoir ce droit, pour autant qu'il se soit entièrement conformé à l'obligation de collaborer qui lui incombe.
3    Aucun intérêt moratoire n'est dû lorsque des assureurs étrangers sont à l'origine des retards.24
4    N'ont pas droit à des intérêts moratoires:
a  la personne ayant droit aux prestations ou ses héritiers, lorsque les prestations sont versées rétroactivement à des tiers;
b  les tiers qui ont consenti des avances ou provisoirement pris en charge des prestations au sens de l'art. 22, al. 2, et auxquels les prestations accordées rétroactivement ont été cédées;
c  les autres assurances sociales qui ont provisoirement pris en charge des prestations au sens de l'art. 70.25
ATSG ist die vorinstanzlich bejahte Pflicht zu Verzugszinszahlungen zu bestätigen. Die Zinsen dienen ausschliesslich dazu, den Schaden (Geldentwertung) auszugleichen, den die verspätete Ausrichtung der
Leistungen für die versicherte Person hat (BGE 137 V 273 E. 4.5 in fine S. 280 mit Hinweisen auf die Lehre). Dies gilt unabhängig davon, ob die Rente bestätigt oder erhöht wird. Umgekehrt kann es für den Beginn der Verzugszinspflicht nach Art. 26 Abs. 2
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 26 Intérêts moratoires et intérêts rémunératoires - 1 Les créances de cotisations échues sont soumises à la perception d'intérêts moratoires et les créances échues en restitution de cotisations indûment versées sont soumises au versement d'intérêts rémunératoires. Le Conseil fédéral peut prévoir des exceptions pour les créances modestes ou échues depuis peu.
1    Les créances de cotisations échues sont soumises à la perception d'intérêts moratoires et les créances échues en restitution de cotisations indûment versées sont soumises au versement d'intérêts rémunératoires. Le Conseil fédéral peut prévoir des exceptions pour les créances modestes ou échues depuis peu.
2    Des intérêts moratoires sont dus pour toute créance de prestations d'assurances sociales à l'échéance d'un délai de 24 mois à compter de la naissance du droit, mais au plus tôt douze mois à partir du moment où l'assuré fait valoir ce droit, pour autant qu'il se soit entièrement conformé à l'obligation de collaborer qui lui incombe.
3    Aucun intérêt moratoire n'est dû lorsque des assureurs étrangers sont à l'origine des retards.24
4    N'ont pas droit à des intérêts moratoires:
a  la personne ayant droit aux prestations ou ses héritiers, lorsque les prestations sont versées rétroactivement à des tiers;
b  les tiers qui ont consenti des avances ou provisoirement pris en charge des prestations au sens de l'art. 22, al. 2, et auxquels les prestations accordées rétroactivement ont été cédées;
c  les autres assurances sociales qui ont provisoirement pris en charge des prestations au sens de l'art. 70.25
ATSG (Fälligkeitstermin für alle nachzuzahlenden Leistungen) keinen Unterschied machen, ob das Revisionsverfahren von Amtes wegen eingeleitet wurde oder auf Gesuch der versicherten Person hin. In beiden Fällen wird der Versicherung eine gewisse Zeitspanne gewährt, innerhalb der sie - in Beachtung des Untersuchungsgrundsatzes (Art. 43 Abs. 1
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 43 Instruction de la demande - 1 L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1    L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1bis    L'assureur détermine la nature et l'étendue de l'instruction nécessaire.35
2    L'assuré doit se soumettre à des examens médicaux ou techniques si ceux-ci sont nécessaires à l'appréciation du cas et qu'ils peuvent être raisonnablement exigés.
3    Si l'assuré ou d'autres requérants refusent de manière inexcusable de se conformer à leur obligation de renseigner ou de collaborer à l'instruction, l'assureur peut se prononcer en l'état du dossier ou clore l'instruction et36 décider de ne pas entrer en matière. Il doit leur avoir adressé une mise en demeure écrite les avertissant des conséquences juridiques et leur impartissant un délai de réflexion convenable.
ATSG) - die notwendigen Abklärungen vornehmen kann, ohne sogleich mit der Bezahlung von Verzugszinsen rechnen zu müssen (vgl. BGE 140 V 558 E. 3.3 S. 561 mit Hinweisen). In casu fällt der Beginn der Verzugszinspflicht mit Blick darauf, dass die Beschwerdegegnerin am 5. August 2009 ein Revisionsgesuch gestellt hatte und der Unfallversicherer das Revisionsverfahren nach Rückzug des Gesuchs seitens der Versicherten von Amtes wegen fortführte, auf den 1. August 2011.

6.
Die Kosten des Verfahrens sind von der unterliegenden Beschwerdeführerin zu tragen (Art. 66 Abs. 1
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
BGG). Sie hat der anwaltlich vertretenen Beschwerdegegnerin eine Parteientschädigung zu entrichten (Art. 68 Abs. 2
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
BGG).

Demnach erkennt das Bundesgericht:

1.
Die Beschwerde wird abgewiesen.

2.
Die Gerichtskosten von Fr. 800.- werden der Beschwerdeführerin auferlegt.

3.
Die Beschwerdeführerin hat die Beschwerdegegnerin für das bundesgerichtliche Verfahren mit Fr. 2'800.- zu entschädigen.

4.
Dieses Urteil wird den Parteien, dem Verwaltungsgericht des Kantons Bern, Sozialversicherungsrechtliche Abteilung, und dem Bundesamt für Gesundheit schriftlich mitgeteilt.

Luzern, 2. Dezember 2015
Im Namen der I. sozialrechtlichen Abteilung
des Schweizerischen Bundesgerichts

Die Präsidentin: Leuzinger

Die Gerichtsschreiberin: Berger Götz
Information de décision   •   DEFRITEN
Document : 8C_188/2015
Date : 02 décembre 2015
Publié : 14 décembre 2015
Source : Tribunal fédéral
Statut : Non publié
Domaine : Assurance-accidents
Objet : Unfallversicherung (Revision)


Répertoire des lois
LAA: 1
SR 832.20 Loi fédérale du 20 mars 1981 sur l'assurance-accidents (LAA)
LAA Art. 1 - 1 Les dispositions de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)5 s'appliquent à l'assurance-accidents, à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA.
1    Les dispositions de la loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)5 s'appliquent à l'assurance-accidents, à moins que la présente loi ne déroge expressément à la LPGA.
2    Elles ne s'appliquent pas aux domaines suivants:
a  le droit régissant les activités dans le domaine médical et les tarifs (art. 53 à 57);
abis  les activités accessoires (art. 67a) de la Caisse nationale suisse d'assurance en cas d'accidents (CNA);
b  l'enregistrement des assureurs-accidents (art. 68);
c  la procédure régissant les contestations pécuniaires entre assureurs (art. 78a);
d  les procédures de reconnaissance des cours de formation et d'octroi des attestations de formation (art. 82a).
LPGA: 17 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 17 Révision de la rente d'invalidité et d'autres prestations durables - 1 La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
1    La rente d'invalidité est, d'office ou sur demande, révisée pour l'avenir, à savoir augmentée, réduite ou supprimée, lorsque le taux d'invalidité de l'assuré:
a  subit une modification d'au moins 5 points de pourcentage, ou
b  atteint 100 %.19
2    De même, toute prestation durable accordée en vertu d'une décision entrée en force est, d'office ou sur demande, augmentée ou réduite en conséquence, ou encore supprimée si les circonstances dont dépendait son octroi changent notablement.
26 
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 26 Intérêts moratoires et intérêts rémunératoires - 1 Les créances de cotisations échues sont soumises à la perception d'intérêts moratoires et les créances échues en restitution de cotisations indûment versées sont soumises au versement d'intérêts rémunératoires. Le Conseil fédéral peut prévoir des exceptions pour les créances modestes ou échues depuis peu.
1    Les créances de cotisations échues sont soumises à la perception d'intérêts moratoires et les créances échues en restitution de cotisations indûment versées sont soumises au versement d'intérêts rémunératoires. Le Conseil fédéral peut prévoir des exceptions pour les créances modestes ou échues depuis peu.
2    Des intérêts moratoires sont dus pour toute créance de prestations d'assurances sociales à l'échéance d'un délai de 24 mois à compter de la naissance du droit, mais au plus tôt douze mois à partir du moment où l'assuré fait valoir ce droit, pour autant qu'il se soit entièrement conformé à l'obligation de collaborer qui lui incombe.
3    Aucun intérêt moratoire n'est dû lorsque des assureurs étrangers sont à l'origine des retards.24
4    N'ont pas droit à des intérêts moratoires:
a  la personne ayant droit aux prestations ou ses héritiers, lorsque les prestations sont versées rétroactivement à des tiers;
b  les tiers qui ont consenti des avances ou provisoirement pris en charge des prestations au sens de l'art. 22, al. 2, et auxquels les prestations accordées rétroactivement ont été cédées;
c  les autres assurances sociales qui ont provisoirement pris en charge des prestations au sens de l'art. 70.25
43
SR 830.1 Loi fédérale du 6 octobre 2000 sur la partie générale du droit des assurances sociales (LPGA)
LPGA Art. 43 Instruction de la demande - 1 L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1    L'assureur examine les demandes, prend d'office les mesures d'instruction nécessaires et recueille les renseignements dont il a besoin. Les renseignements donnés oralement doivent être consignés par écrit.
1bis    L'assureur détermine la nature et l'étendue de l'instruction nécessaire.35
2    L'assuré doit se soumettre à des examens médicaux ou techniques si ceux-ci sont nécessaires à l'appréciation du cas et qu'ils peuvent être raisonnablement exigés.
3    Si l'assuré ou d'autres requérants refusent de manière inexcusable de se conformer à leur obligation de renseigner ou de collaborer à l'instruction, l'assureur peut se prononcer en l'état du dossier ou clore l'instruction et36 décider de ne pas entrer en matière. Il doit leur avoir adressé une mise en demeure écrite les avertissant des conséquences juridiques et leur impartissant un délai de réflexion convenable.
LTF: 42 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 42 Mémoires - 1 Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
1    Les mémoires doivent être rédigés dans une langue officielle, indiquer les conclusions, les motifs et les moyens de preuve, et être signés.
2    Les motifs doivent exposer succinctement en quoi l'acte attaqué viole le droit. Si le recours n'est recevable que lorsqu'il soulève une question juridique de principe ou qu'il porte sur un cas particulièrement important pour d'autres motifs, il faut exposer en quoi l'affaire remplit la condition exigée.15 16
3    Les pièces invoquées comme moyens de preuve doivent être jointes au mémoire, pour autant qu'elles soient en mains de la partie; il en va de même de la décision attaquée si le mémoire est dirigé contre une décision.
4    En cas de transmission électronique, le mémoire doit être muni de la signature électronique qualifiée de la partie ou de son mandataire au sens de la loi du 18 mars 2016 sur la signature électronique17. Le Tribunal fédéral détermine dans un règlement:
a  le format du mémoire et des pièces jointes;
b  les modalités de la transmission;
c  les conditions auxquelles il peut exiger, en cas de problème technique, que des documents lui soient adressés ultérieurement sur papier.18
5    Si la signature de la partie ou de son mandataire, la procuration ou les annexes prescrites font défaut, ou si le mandataire n'est pas autorisé, le Tribunal fédéral impartit un délai approprié à la partie pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
6    Si le mémoire est illisible, inconvenant, incompréhensible ou prolixe ou qu'il n'est pas rédigé dans une langue officielle, le Tribunal fédéral peut le renvoyer à son auteur; il impartit à celui-ci un délai approprié pour remédier à l'irrégularité et l'avertit qu'à défaut le mémoire ne sera pas pris en considération.
7    Le mémoire de recours introduit de manière procédurière ou à tout autre égard abusif est irrecevable.
66 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 66 Recouvrement des frais judiciaires - 1 En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
1    En règle générale, les frais judiciaires sont mis à la charge de la partie qui succombe. Si les circonstances le justifient, le Tribunal fédéral peut les répartir autrement ou renoncer à les mettre à la charge des parties.
2    Si une affaire est liquidée par un désistement ou une transaction, les frais judiciaires peuvent être réduits ou remis.
3    Les frais causés inutilement sont supportés par celui qui les a engendrés.
4    En règle générale, la Confédération, les cantons, les communes et les organisations chargées de tâches de droit public ne peuvent se voir imposer de frais judiciaires s'ils s'adressent au Tribunal fédéral dans l'exercice de leurs attributions officielles sans que leur intérêt patrimonial soit en cause ou si leurs décisions font l'objet d'un recours.
5    Sauf disposition contraire, les frais judiciaires mis conjointement à la charge de plusieurs personnes sont supportés par elles à parts égales et solidairement.
68 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 68 Dépens - 1 Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
1    Le Tribunal fédéral décide, dans son arrêt, si et dans quelle mesure les frais de la partie qui obtient gain de cause sont supportés par celle qui succombe.
2    En règle générale, la partie qui succombe est tenue de rembourser à la partie qui a obtenu gain de cause, selon le tarif du Tribunal fédéral, tous les frais nécessaires causés par le litige.
3    En règle générale, aucuns dépens ne sont alloués à la Confédération, aux cantons, aux communes ou aux organisations chargées de tâches de droit public lorsqu'ils obtiennent gain de cause dans l'exercice de leurs attributions officielles.
4    L'art. 66, al. 3 et 5, est applicable par analogie.
5    Le Tribunal fédéral confirme, annule ou modifie, selon le sort de la cause, la décision de l'autorité précédente sur les dépens. Il peut fixer lui-même les dépens d'après le tarif fédéral ou cantonal applicable ou laisser à l'autorité précédente le soin de les fixer.
95 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 95 Droit suisse - Le recours peut être formé pour violation:
a  du droit fédéral;
b  du droit international;
c  de droits constitutionnels cantonaux;
d  de dispositions cantonales sur le droit de vote des citoyens ainsi que sur les élections et votations populaires;
e  du droit intercantonal.
96 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 96 Droit étranger - Le recours peut être formé pour:
a  inapplication du droit étranger désigné par le droit international privé suisse;
b  application erronée du droit étranger désigné par le droit international privé suisse, pour autant qu'il s'agisse d'une affaire non pécuniaire.
97 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 97 Établissement inexact des faits - 1 Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
1    Le recours ne peut critiquer les constatations de fait que si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95, et si la correction du vice est susceptible d'influer sur le sort de la cause.
2    Si la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le recours peut porter sur toute constatation incomplète ou erronée des faits.89
105 
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 105 Faits déterminants - 1 Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
1    Le Tribunal fédéral statue sur la base des faits établis par l'autorité précédente.
2    Il peut rectifier ou compléter d'office les constatations de l'autorité précédente si les faits ont été établis de façon manifestement inexacte ou en violation du droit au sens de l'art. 95.
3    Lorsque la décision qui fait l'objet d'un recours concerne l'octroi ou le refus de prestations en espèces de l'assurance-accidents ou de l'assurance militaire, le Tribunal fédéral n'est pas lié par les faits établis par l'autorité précédente.99
106
SR 173.110 Loi du 17 juin 2005 sur le Tribunal fédéral (LTF) - Organisation judiciaire
LTF Art. 106 Application du droit - 1 Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
1    Le Tribunal fédéral applique le droit d'office.
2    Il n'examine la violation de droits fondamentaux ainsi que celle de dispositions de droit cantonal et intercantonal que si ce grief a été invoqué et motivé par le recourant.
Répertoire ATF
125-V-351 • 130-V-343 • 133-V-108 • 134-V-131 • 135-V-465 • 137-V-273 • 138-I-274 • 140-V-558
Weitere Urteile ab 2000
8C_160/2012 • 8C_188/2015 • 8C_400/2013 • 8C_673/2009
Répertoire de mots-clés
Trié par fréquence ou alphabet
tribunal fédéral • état de santé • motif de révision • autorité inférieure • d'office • début • état de fait • revenu d'invalide • douleur • question • décision sur opposition • diagnostic • médecin • emploi • revenu sans invalidité • assureur-accidents • comparaison des revenus • décision • recours en matière de droit public • montagne
... Les montrer tous