814 Obligationenrecht. N° 102.

die Enthüllung der Wahrheit die Katastrophe sofort herbeigeführt hätte.

Es ist daher ein rechtswidriges Verhalten des Beklagten zu verneinen.

c) Die Ursache des Schadens, den die Klägerin erlitten hat, liegt danach
einzig inder strafbaren Fälschung der Unterschrift des Beklagten durch
Samuel Schaffner. Die Klägerin hätte zudem durch Beobachtung grösserer
Vorsicht den Schaden abwenden können. Es musste der Klägerin auffallen,
auf ihre Mahnungen von dem Beklagten keine Antwort zu erhalten, und
wenn ihr Verhalten sich auch dadurch erklärt, dass der Schuldner Samuel
Schafl'ner jeweilen auf die Mahnungen hin neue Versprechungen machte
oder eine kleine Zahlung leistete, so kann _sie doch die Folgen ihrer
Sorglosigkeit nicht auf den Bürgen abwälzen. Dem Gläubiger darf bei der
Überwachung der Forderung und ihrer Sicherheiten ungleich mehr Diligenz
zugemutet werden als dem Burgen, der für eine fremde Schuld haftet und
nur das Interesse hat, nicht dafür bezahlen zu müssen.

Demnach hat das Bundesgericht e r k an n t : Die Berufung wird abgewiesen
und das Urteil des Obergeriehts des Kantons Aargau vom 25. September
1914 in allen Teilen bestätigt.

102. Arrét de la. I section civile du 4 décembre 3.914 dans la cause
Berthet contre Ellès.

CO art. 16 al. 2, art. 13 à 15. L'emploi de la forme écrite n'est exigée
pour les modifications apportées postérieurement à un contrat passé
par écrit que si l'observation de cette forme était nécessaire pour la
conclusion du contrat

' primitif. '

. A. Par contrat du 27 septembre 1913, le défendeur et

intime Edouard Ellès, propriétaire d'hotel à Genève, a

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Obligationenrecht. N° 102. 615

engagé comme directeur de restaurant le demandeur et recourant Joseph
Berthet, à Genève, à raison de 400 fr. par mois, plus 2 % sur la recette
journalière, tronc et cigares . L'ouverture du restaurant était fixée
an commencement de mai, et le contrat devait avoir une durée de six
mois, seit jusqu'à la fin d'octobre 1914. Le'îer septembre 1914, Ellès
congédiait le recourant sans avertissement préalable.

Le 5 du meme mois, le recourant réclamait à Ellès, par lettre de
l'avocat Haissly, une indemnité de 1650 fr. Cette somme représentait 1200
tr. de traitement pour trois mois et 450 fr. pour droits sur la recette
journalière. Ellès a contesté le bien fonde de cette réclamation. . .

B. Berthet a alors assigné Ellès devant le Tribunal des prud'hommes de
Genève et lui a réclamé une somme de 2000 fr. de dommages-intéréts. .. Par
jugement du 18 septembre 1914, le Tribunal de premiere instance a
débouté le demandeur de toutes ses conclusions en admettant que le
contrat primitif du 1er aoùt avait été annulé et remplacé par un nouveau
contrat sans rétribution et resiliable en tout temps sans préavis ou
indemnité. Sur appel de Berthet, la Chambre d'appel a, par arrét du
2/6 octobre 1914, confirmé la decision de première instance et débouté
Berthet de toutes ses conclusions.

C. Recours de Berthet au Tribunal fédéral. . .

Statuant sur ces faits et considérant en droit :

1. Le recourant allègue tout d'abord que le contrat du 27 septemhre
1913 ayant été passe en la forme écrite, les modifications postérieures
auraient dù revétir la meme forme à teneur de l'art. 12 C0. Cette maniere
de voir est erronée ; sans deute la disposition legale invoquée par le
recourant exige l'emploi de la kenne écrite pour toutes les modifications
apportées aux contrats au sujet desquels la loi exige l'emploi de cette
forme ; mais tel n'est pas le cas du contrat de travail, dont les règles
sont applicables

616 Obligationenrecht. N° 102.

aux parties en cause, puisque à teneur de l'art. 320 al. 1 CO ce
contrat n'est soumis'a aucune forme. On ne saurait non plus justifier
l'application en l'espeee de ce méme article 12 en prétendant que,
les parties ayant donné à leur convention la forme écrite, il y a lieu
d'appliquer en la cause les dispositions prévues par la loi sur cette
méme forme, à teneur de l'art. 16 al. 2, les regles auxquelles renvoie ce
dernier texte étant simplement celles relatives aux éléments eonstitutifs
de la forme écrite et à la signature , c'est-a dire les articles 13 à 15
(voir OSER, Komm. art. 12 note 5 et art. 16 note 4, et BECKER, Komm.
art. 12 n° 2).

Dans ces conditions, en présence des preuves administrees et des
dépositions testimoniales intervenne-.S, l'instance cantonale a admis à
bon droit que le 1Br aoùt le contrat existant entre parties a été modifié
par accord verbal en ce sens que les appointements du demandeur étaient
supprimés et sa re'munération réduite à sa nourriture.

2. --

3. --

Par ces motifs, Le Tribunal fédéral p r o n o n c e :

Le recours est admis et Ia demande déclarée fondée jusqu'ä concurrenoe
de 250 fr.

Obligationenrecht. N° 103. 617

103. Urteil der I. Zivila'bteilung vom B. Dezember 1914 i. S. Faller,
Kläger, gegen Schweizerischer Spenglermeisterver'baud, Beklagten.
Kriterien der Zulässigkeit einer Materialsperre, die von einem

Meisterverband über einen ausserhalb des Verbandes stehenden
Gewerbegenossen verhängt wird.

A. Mit Urteil vom 25. September 1914 hat das Appeliationsgericht des
Kantons Basel-Stadt über die vom Kläger ans Recht gestellten Begehren :

1. Der Beklagte sei schuldig und zu verurteilen, dem

Kläger 4000 Fr. zu bezahlen oder was der Richter in

diesem Rahmen als angemessen erachtet.

2. Eventuell sei der Beklagte schuldig und zu verurteilen, die über den
Kläger seinerzeit verhängte Materialsperre sofort aufzuheben und diese
Aufhebung allen Verbänden, Personen oder Firmen bekannt zu geben, denen
die Verhängung der Sperre mitgeteilt worden war, sowie dem Kläger nach
richterlichem Ermessen für den durch die Sperre erlittenen Schaden sowohl
den bis zur Sperreaufhebung erlittenen als den durch die Nachwirkung
der Sperre zu gewärtigenden Ersatz zu leisten;

erkannt:

Die Klage wird abgewiesen.

B. Gegen dieses Urteil hat der Kläger rechtzeitig

die Berufung an das Bundesgericht erklärt, mit dem

Antrag auf Aufhebung und auf Gutheissung der vor der kantonalen
Appellationsinstauz gestellten Begehren. Das Bundesgericht zieht in
Erwägung : 1. Der Kläger ist Spenglermeister in Muri bei Bern. Er war
bis Ende 1910 Mitglied des schweizerischen
Entscheidinformationen   •   DEFRITEN
Dokument : 40 II 614
Datum : 01. Januar 1914
Publiziert : 31. Dezember 1914
Quelle : Bundesgericht
Status : 40 II 614
Sachgebiet : BGE - Zivilrecht
Gegenstand : 814 Obligationenrecht. N° 102. die Enthüllung der Wahrheit die Katastrophe sofort


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